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La responsabilité sociale des entreprises est-elle sociale?Dandurand, Guillaume 11 January 2012 (has links)
La thèse de maîtrise écrite dans le cadre du programme de Mondialisation et développement international a pour sujet la Responsabilité sociale (ou sociétale) des entreprises (RSE) et le rôle social joué par ces dernières. Alors que la conceptualisation de la RSE et la théorisation du sujet sont nombreuses et divergentes, en raison notamment de la pluralité de regards et de perspectives sur la question, le projet de recherche est développé de manière à balayer les divers théories et concepts pour en soutirer les failles et les forces. Cette thèse répond à l'invitation d'Elizabet Garriga et Domènec Melé (2004, 66) de trouver un courant théorique qui pallie les faiblesses des approches de leur taxonomie en plus d'en catalyser les forces. Dans cette partie, les théories politiques présentent un cadre d'analyse permettant d'aborder la RSE sous une perspective de relations de pouvoir entre une entreprise, les stakeholders et l'État. Puis, les théories éthiques recensent tour à tour le développement durable et les droits humains avant de souligner leur apport implicite à l'approche du bien commun afin de présenter la particularité de guider les entreprises à respecter et honorer un ensemble de normes. Puis finalement, la théorie des stakeholders apporte une dimension descriptive, systématique, des échanges potentiels entre l'entreprise et les stakeholders, contrastant avec les autres approches, qui sont principalement, et éminemment normatives. Après une conceptualisation et une revue de littérature sur le sujet, la RSE est alors théorisée sous une perspective de l'anthropologie française du don de Marcel Mauss. En considérant les outils d'analyse laissés par Marcel Mauss et son legs sur le don et le contre-don, la RSE peut être comprise comme un ensemble de relations sociales dynamiques entre une communauté et une entreprise au sein desquelles les deux agents sociaux s'échangent des biens et services – par le biais de la RSE – dans le but d'assurer une certaine cohésion sociale. Le principe généré par le du don et contre-don est en soi consternant de simplicité. Une personne X représentant un groupe d'individus donne à un autre agent Y, représentant lui aussi un groupe d'individus. En acceptant le don, l'agent Y se place dans une position où il se trouve obligé de redonner à la personne X. C'est le contre-don, qui résulte de la triple obligation : celle de donner, de recevoir et de rendre. À travers ces échanges matériels irréductibles, les deux agents s'engagent l'un à l'autre, ils créent, recréent et perpétuent cet engagement social. Un lien est tissé; leur relation est donc sociale. C'est sous ce schème analytique que le cadre théorique s'inscrit, en utilisant le don de Mauss comme assise afin de déterminer si la RSE est sociale. Le cadre théorique ainsi développé est finalement analysé par une étude de cas localisée au Nigéria, mettant sur la sellette les activités de RSE de l'entreprise pétrochimique Royal Dutch Shell.
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Émile Durkheim et Marcel MaussMorin, Dominique, January 1900 (has links) (PDF)
Thèse (M.A.)--Université Laval, 2003. / Titre de l'écran-titre (visionné le 29 novembre 2004). Bibliogr. Publié aussi en version papier.
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Solidariedade : entre o desencanto e o reencanto / Solidarity : between disenchantment and reenchantmentConstantino, Alexandre Krugner 14 August 2018 (has links)
Orientador: Josue Pereira da Silva / Tese (doutorado) - Universidade Estadual de Campinas, Instituto de Filosofia e Ciencias Humanas / Made available in DSpace on 2018-08-14T04:58:59Z (GMT). No. of bitstreams: 1
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Previous issue date: 2009 / Resumo: O conceito de solidariedade é um dos conceitos fundantes da Sociologia. Não obstante este status, durante muitas décadas a solidariedade ocupou um lugar secundário nos debates do campo sociológico, a despeito das profundas transformações pelas quais as sociedades contemporâneas passaram, com evidentes reflexos nos processos vários de socialização e diferenciação. Neste sentido, o presente trabalho pretende recuperar um conceito crítico e contemporâneo de solidariedade e suprir o déficit teórico apontado. Para tanto, será empenhada uma análise genealógica do conceito, elucidando suas raízes históricas, para em seguida perseguir seu desdobramento e desenvolvimento já em pleno século XX, dentro de dois grandes paradigmas das ciências sociais: o paradigma comunicativo, na esteira da Teoria Crítica de Jürgen Habermas; e o paradigma da dádiva, decorrente de uma releitura não-estruturalista do Ensaio sobre a Dádiva de Marcel Mauss. Finalizando, pretende-se que, do confronto entre os dois paradigmas, suas virtudes e fraquezas, possam emergir um conceito vivo e atual de solidariedade, que faça jus a sua importância dentro das Ciências Sociais / Abstract: Solidarity is a founding concept of Sociology. Notwithstanding such status, for many decades solidarity has occupied a marginal position in the sociological debates, despite the deep transformations through which the contemporary societies have passed, with clear consequences in various processes of socialization and differentiation. Accordingly, this work seeks to recover a critical and contemporary concept of solidarity and overcome the aforementioned theoretical deficiency. It is committed to the genealogical analysis of the concept and the clarification of its historical roots, pursuing its ramifications and development in the twentieth century in two major paradigms of the social sciences: the communicative paradigm, based on the Critical Theory by Jürgen Habermas, and the gift paradigm, from a non-structuralist review of Marcel Mauss' The Gift. Finally, the author's purpose is to give rise to a living and current concept of solidarity
through a discussion of the virtues and weaknesses of the two paradigms, thus calling attention to the importance of solidarity within the social sciences / Doutorado / Teoria Sociológica / Doutor em Sociologia
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La responsabilité sociale des entreprises est-elle sociale?Dandurand, Guillaume January 2012 (has links)
La thèse de maîtrise écrite dans le cadre du programme de Mondialisation et développement international a pour sujet la Responsabilité sociale (ou sociétale) des entreprises (RSE) et le rôle social joué par ces dernières. Alors que la conceptualisation de la RSE et la théorisation du sujet sont nombreuses et divergentes, en raison notamment de la pluralité de regards et de perspectives sur la question, le projet de recherche est développé de manière à balayer les divers théories et concepts pour en soutirer les failles et les forces. Cette thèse répond à l'invitation d'Elizabet Garriga et Domènec Melé (2004, 66) de trouver un courant théorique qui pallie les faiblesses des approches de leur taxonomie en plus d'en catalyser les forces. Dans cette partie, les théories politiques présentent un cadre d'analyse permettant d'aborder la RSE sous une perspective de relations de pouvoir entre une entreprise, les stakeholders et l'État. Puis, les théories éthiques recensent tour à tour le développement durable et les droits humains avant de souligner leur apport implicite à l'approche du bien commun afin de présenter la particularité de guider les entreprises à respecter et honorer un ensemble de normes. Puis finalement, la théorie des stakeholders apporte une dimension descriptive, systématique, des échanges potentiels entre l'entreprise et les stakeholders, contrastant avec les autres approches, qui sont principalement, et éminemment normatives. Après une conceptualisation et une revue de littérature sur le sujet, la RSE est alors théorisée sous une perspective de l'anthropologie française du don de Marcel Mauss. En considérant les outils d'analyse laissés par Marcel Mauss et son legs sur le don et le contre-don, la RSE peut être comprise comme un ensemble de relations sociales dynamiques entre une communauté et une entreprise au sein desquelles les deux agents sociaux s'échangent des biens et services – par le biais de la RSE – dans le but d'assurer une certaine cohésion sociale. Le principe généré par le du don et contre-don est en soi consternant de simplicité. Une personne X représentant un groupe d'individus donne à un autre agent Y, représentant lui aussi un groupe d'individus. En acceptant le don, l'agent Y se place dans une position où il se trouve obligé de redonner à la personne X. C'est le contre-don, qui résulte de la triple obligation : celle de donner, de recevoir et de rendre. À travers ces échanges matériels irréductibles, les deux agents s'engagent l'un à l'autre, ils créent, recréent et perpétuent cet engagement social. Un lien est tissé; leur relation est donc sociale. C'est sous ce schème analytique que le cadre théorique s'inscrit, en utilisant le don de Mauss comme assise afin de déterminer si la RSE est sociale. Le cadre théorique ainsi développé est finalement analysé par une étude de cas localisée au Nigéria, mettant sur la sellette les activités de RSE de l'entreprise pétrochimique Royal Dutch Shell.
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Exactly What is That Worth to You: Gifting Ornamentation and Relationships in Shakespeare's PlaysVenn, Andrea Faye January 2018 (has links)
No description available.
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Technologies of the Self: Habitus and Capacities.Burkitt, Ian January 2002 (has links)
No / This paper analyses Foucault's notion of technologies of the self, but does so through a non-Foucauldian style of analysis. It traces the use of the term technology back to the works of Aristotle and elaborates upon this definition. Here, technology is seen to be central not only in the production of works, but also in the production of selves. This idea is then developed through the work of other thinkers who have a similar technological view of the production of the self, particularly Marcel Mauss and John Dewey. Another important element emerges from their works, which is the production of self through the technology of habit or habitus. It is argued that habitus is not a socially determinate concept, because it allows for the development of both practical and critical reason, both of which permit the agent some freedom in their activities. However, it is possible to use the connotation of habitus with routine to understand something of the nature of social power. The concept of capacity is also introduced to extend the self-reflexive and knowing aspect of habitus, showing how this is an essential feature of the agential self. However, it is argued that although the development of practical and critical reason allows for reflexivity, the self is always grounded in technologies of the body and self, which constitute the aspect of the self reflected upon. Reflexivity, then, is a secondary and partial aspect of the self.
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René-Yves Creston (1898-1964) : l’artiste, l’ethnologue, le théoricien / René-Yves Creston (1898-1964) : artist, ethnologist, theoristCreston, Saphyr 20 January 2017 (has links)
Cette étude aborde la carrière et l’oeuvre de René-Yves Creston, artiste qui dans les années vingt, fonde le groupe Ar Seiz Breur. Impliqués dans la vie culturelle locale, les artistes du groupe participent au renouveau des arts décoratifs en Bretagne. Gravure, peinture, faïence, meuble sont autant de domaines dans lesquels ils influencent l’esthétique régionale de la première moitié du XXe siècle dans l’esprit des Arts and Crafts, de l’école de Zakopane et d’autres mouvements européens. Fréquentant les milieux intellectuels parisiens, René-Yves Creston devient un organisateur hors pair et permet à Ar Seiz Breur de participer à des expositions internationales d’envergure. Dans les années trente, son attrait pour le milieu maritime lui permet de participer à la campagne de 1933 au Groenland. Découvrant la pratique ethnographique, il s’inscrit à l’Institut d’ethnologie à la fin des années trente pour y suivre les cours de Marcel Mauss et intègre le musée de l’Homme pour lequel il effectue une mission aux Féroé. Durant la Seconde Guerre mondiale, il participe à la création du réseau du musée de l’Homme et continue ses recherches autour de l’ethnographie bretonne. Après guerre, Georges Henri Rivière l’introduit dans le milieu des musées de société. René-Yves Creston est à l’origine de nombreuses collections dans les musées bretons et au musée des Arts et Traditions populaires. Attaché à l’étude de la région bretonne, il continue néanmoins à s’investir dans l’ethnologie maritime européenne. De la fin du XIXe siècle à la deuxième moitié du XXe siècle, cette étude revient sur le parcours d’un artiste ethnologue dont les préoccupations se tournent sur l’étude de l’homme, de l’utilisation du réalisme dans sa pratique artistique à l’étude des peuples en ethnologie. / This study approaches the career and work of René-Yves Creston : this artist, who, in the twenties co-created the group of Seiz Breur. Strongly involved in local cultural life, the group-artists took part in the revival of decorative crafts in Brittany: engraving, painting, earthenware, furniture, so many areas in which they affect the regional aesthetics of the first mid-twentieth century, in the same spirit as Arts and Crafts or Zakopane school or other european movements. Taking part in parisian intellectual life, René-Yves Creston became a leader, without equal organiser so he leaded Seiz Breur to take part in famous international exhibitions. In the thirties, his own interest for the maritim world leads him to take part in 1933 in a trip to Greenland. He then discovered the ethnographic practice. He joins then the ethnological institute and at the end of thirties follows Marcel Mauss’s lessons and fit in “musée de l’Homme” for which he was involved in a mission in Feröe islands. During the world war two, he took part in setting up the “Réseau du musée de l’Homme”. He then follows on his searches about breton ethnography. After the war, Georges Henri Rivière introduced him in thesociety-museums circles. René-Yves Creston leaded to many collections in breton museums and Arts and popular Traditions museum. Deeply involved in the study of brittany, he carries on taking part in european maritim ethnology studies. From the end of 19th century to second part of 20th, this work reads the process of this man, starting as an artist, who becomes an ethnologist using his realism in art as a tool for his study of man.
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Lectures contemporaines du symbolisme maussien dans la socio-anthropologie françaiseLétourneau, Kateri 26 September 2012 (has links)
Les travaux de Marcel Mauss connaissent au tournant des années 1980 un renouveau d’intérêt, notamment avec la revue du MAUSS. Cet intérêt serait attribuable à la conception originale du social comme symbolisme qui s’esquisse chez ce durkheimien hétérodoxe. Cette thèse compare les perspectives de quatre lecteurs contemporains du symbolisme maussien issus de la socio-anthropologie française, soit Camille Tarot, Bruno Karsenti, Alain Caillé et Jacques T. Godbout. Si ces derniers s’entendent sur l’importance des travaux de Mauss, le sens à donner aux concepts de fait social total et de don diffère sensiblement selon les auteurs : Tarot et Karsenti, en accordant plus d’importance à la découverte du fait social total, décèlent chez Mauss une conception sociale accordant une place à la totalité symbolique, alors que Caillé et Godbout, en insistant davantage sur la découverte maussienne du don, y trouvent les prolégomènes d’un tiers paradigme se situant entre l’holisme et l’individualisme.
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Repensando o lugar do corpo: os exercícios espirituais revisitadosSANTOS, Bruno Hermes de Oliveira 17 August 2017 (has links)
Idealizados por Inácio de Loyola (1491-1556) na primeira metade do século XVI, os
“Exercícios Espirituais para vencer a si mesmo e ordenar a própria vida, sem se determinar
por nenhuma afeição desordenada” ou, simplesmente, “Exercícios Espirituais” é mais uma
proposta cristã que se pretende instrumento de renovação íntima e pessoal. Anotados em um
livreto, Loyola nele preconiza uma série de exercícios que conduziriam o exercitante à
descoberta da vontade de Deus para sua vida pessoal com vistas à Salvação. Mas, se para
Loyola a renovação da pessoa passa inequivocamente pelo exercício da alma, o corpo não
escapa, pois, a este processo. Tomando o livro de Exercícios como fonte de investigação,
perguntamo-nos: qual o lugar do corpo nos Exercícios Espirituais? Tendo como premissa ser
as noções de pessoa humana um dado sócio-cultural e as noções de corpo delas tributárias,
como afirma David Le Breton, procuramos identificar os usos do corpo a partir do conceito
maussiano de técnicas do corpo. Feito este trabalho pudemos verificar que os usos do corpo
demandados pelos Exercícios estão para além daqueles reconhecidos pelo seu idealizador
enquanto tais. Exames de consciência, meditações/contemplações, modos de orar, uso da
imaginação, dentre outros, também podem ser entendidas enquanto técnicas corporais.
Portanto, apesar dos Exercícios se pretenderem fundamentalmente espirituais, eles são em sua
totalidade Exercícios corporais. / Idéalisés par Ignacio de Loyola dans la première moitié du XVI siècle, les «Exercices
spirituels pour se vaincre soi-même et ordonner sa vie sans se décider par quelque
attachement qui serait désordonné», ou, simplement, Exercices Spirituels est une autre
proposition chrétienne qui s´utilise comme instrument de rénovation intime et personnelle.
Loyola a écrit un livre dans lequel il préconise une série d´exercices qui permet à l’exercitant
d’obtenir son Salut à travers la volonté de Dieu. Mais, si pour Loyola la rénovation de la
personne passe inévitablement par l´exercice de l´âme, le corps n´échappe pas à ce processus.
Si nous prenons le livre «Exercices Spirituels» comme source d´investigation, nous pouvons
nous demander: quelle y est la place du corps? Ayant comme prémisse les notions de
personnes humaines une donnée socio-culturelle et les notions de corps dont elles sont
tributaires comme affirme David Le Breton, nous cherchons à identifier les utilisations du
corps à partir du concept de Marcel Mauss des «techniques du corps». Après avoir fait ce
travail nous pouvons vérifier que les utilisations du corps sollicitées par les Exercices sont audelà
de ceux reconnus comme tels par son créateur. Examens de conscience,
méditations/contemplations, manières de prier, utilisations de l´imagination entre autres,
peuvent être considérés comme techniques corporels. Bien que les «Exercices Spirituels» se
prétendent fondamentalement spirituels, ils sont dans leur totalité des exercices corporels.
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Lectures contemporaines du symbolisme maussien dans la socio-anthropologie françaiseLétourneau, Kateri 26 September 2012 (has links)
Les travaux de Marcel Mauss connaissent au tournant des années 1980 un renouveau d’intérêt, notamment avec la revue du MAUSS. Cet intérêt serait attribuable à la conception originale du social comme symbolisme qui s’esquisse chez ce durkheimien hétérodoxe. Cette thèse compare les perspectives de quatre lecteurs contemporains du symbolisme maussien issus de la socio-anthropologie française, soit Camille Tarot, Bruno Karsenti, Alain Caillé et Jacques T. Godbout. Si ces derniers s’entendent sur l’importance des travaux de Mauss, le sens à donner aux concepts de fait social total et de don diffère sensiblement selon les auteurs : Tarot et Karsenti, en accordant plus d’importance à la découverte du fait social total, décèlent chez Mauss une conception sociale accordant une place à la totalité symbolique, alors que Caillé et Godbout, en insistant davantage sur la découverte maussienne du don, y trouvent les prolégomènes d’un tiers paradigme se situant entre l’holisme et l’individualisme.
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