Au centre de cette thèse se trouvent trois écrivains renommés qui appartiennent à un groupe littéraire espagnol, plus connu sous le nom de « génération de 1898 » : Azorín, Miguel de Unamuno et Ramiro de Maeztu. Bien que ce groupe ne soit pas homogène, ces auteurs engagés, à l'origine des journalistes, aspiraient à un seul et même objectif : procéder à la régénération de l'Espagne ravagée par la perte des colonies en raison de l'apathie et de la léthargie de ses dirigeants. Ce désir « régénérateur » s'est concrétisé à travers des expériences littéraires différentes qui ont mené chacun des trois auteurs à procéder à sa propre quête. Chacun d'entre eux s'est vu confronté à des interrogations existentielles telles que la question de l'éternel retour, celle de l'immortalité, ou encore celle de l'inanité de la vie. C'est par le biais des trois figures mythiques de la littérature espagnole : Don Quichotte, Don Juan et la Célestine, qu'ils sont parvenus à dépasser leurs préoccupations existentielles. En leur donnant une nouvelle vie, ces auteurs offrent aux figures mythiques une autre dimension : ils vont même jusqu'à les sanctifier. En réalité, les écrivains voient dans cette réinterprétation le salut même de l‟Espagne, mais les figures mythiques qu’ils ne cessent tantôt de valoriser, tantôt de démystifier, jouent d'autres rôles plus pragmatiques et plus prépondérants. Elles ont également une fonction plus immédiate. En fait, tout dans leurs œuvres tend à éveiller le peuple espagnol et à lui inculquer un sentiment patriotique imprégné d'une philosophie quichottesque, celle qui consiste à garder ses idéaux, tout en ayant une conscience lucide et aigüe. / In the centre of this thesis, there are three writers who belong to a Spanish literary group, better known to the word as “Generation of 1898” : Miguel de Unamuno, Azorín and Ramiro de Maeztu. Although this group is not homogeneous, these engaged writers, who are originally journalists, had a common and unique objective: regenerating Spain, that was devastated by the loss of its colonies due to its leader's apathy and lethargy. The desire was archives through various literary experiences that led each of the three writers to carry on his own quest. Each of them dealt with different existential questions such as the one of “eternal return”, “immortality” or the “futility of life”: it was in the three mythic figures of Spanish literature: don Quixote, don Juan and Celestina that their concerns were reflected. By reviving them, the three writers were giving these figures new dimensions. In truth, the writers considered this reinterpretation as a sanctification. Yet, the mythical figures that they valued sometimes and criticized some other times, played other, more prominent and pragmatic roles. They had equally a move immediate function. In fact, everything in their writings tended to awaken in Spanish people a sense of patriotism, impregnated with the “quixotic” philosophy. A philosophy that preserved an accurate and clear awareness.

Thesis (Ph. D.)--University of Texas at Austin, 2006. / Vita. Includes bibliographical references.

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Spanish writer Miguel de Unamuno's short fiction is neglected in both the academic and nonacademic communities, and it is especially underrepresented in English-language translation. This thesis constitutes a comprehensive approach to four short stories: "El que se enterró," "La manchita de la uña," "Mecanópolis," and "Batracófilos y batracófobos." A detailed exploration of thematic resonances among them, and between these and other works by Unamuno, precedes side-by-side translations of all four texts, of which only "Mecanópolis" has been previously published in English translation.

Au centre de cette thèse se trouvent trois écrivains renommés qui appartiennent à un groupe littéraire espagnol, plus connu sous le nom de " génération de 1898 " : Azorín, Miguel de Unamuno et Ramiro de Maeztu. Bien que ce groupe ne soit pas homogène, ces auteurs engagés, à l'origine des journalistes, aspiraient à un seul et même objectif : procéder à la régénération de l'Espagne ravagée par la perte des colonies en raison de l'apathie et de la léthargie de ses dirigeants. Ce désir " régénérateur " s'est concrétisé à travers des expériences littéraires différentes qui ont mené chacun des trois auteurs à procéder à sa propre quête. Chacun d'entre eux s'est vu confronté à des interrogations existentielles telles que la question de l'éternel retour, celle de l'immortalité, ou encore celle de l'inanité de la vie. C'est par le biais des trois figures mythiques de la littérature espagnole : Don Quichotte, Don Juan et la Célestine, qu'ils sont parvenus à dépasser leurs préoccupations existentielles. En leur donnant une nouvelle vie, ces auteurs offrent aux figures mythiques une autre dimension : ils vont même jusqu'à les sanctifier. En réalité, les écrivains voient dans cette réinterprétation le salut même de l‟Espagne, mais les figures mythiques qu'ils ne cessent tantôt de valoriser, tantôt de démystifier, jouent d'autres rôles plus pragmatiques et plus prépondérants. Elles ont également une fonction plus immédiate. En fait, tout dans leurs œuvres tend à éveiller le peuple espagnol et à lui inculquer un sentiment patriotique imprégné d'une philosophie quichottesque, celle qui consiste à garder ses idéaux, tout en ayant une conscience lucide et aigüe.

Esta tesis doctoral se divide en cuatro partes, que tratan sobre lo siguiente: 1) Política y filosofía, 2) El problema catalán, 3) Estética y filosofía, 4) Literatura y plástica.En la primera parte se explica la doctrina de Unamuno, Ortega y D'Ors y se examinan los postulados de los que parten estos tres autores. Se comparan los diversos puntos de vista de cada uno y cómo desembocan en tres actitudes filosóficas distintas. Se observa en qué se distinguen estos planteamientos y cómo incide su filosofía en sus ideas políticas.Esta primera parte no trata de ser una exposición exhaustiva de la actitud vitalista de Unamuno, la raciovitalista de Ortega y la intelectualista de D'Ors; tarea que ya han desarrollado con anterioridad otros autores. Citamos algunos autores que examinan aspectos relacionados con los temas expuestos. Los autores son teóricos importantes para comprender el pensamiento filosófico español de fines del siglo pasado e inicios del siglo XX y su relación con el europeo. Extraemos del conjunto de su pensamiento únicamente los rasgos filosóficos que ayuden a comprender su política.La segunda parte gira en torno al problema catalán, el cual contrasta con las diversas actitudes políticas de estos autores. Debido a que sus actitudes políticas se hallan influidas por los problemas de su tiempo, se les incluye en su contexto hist6rico. Se habla de las perspectivas políticas europeísta y españolista y, al examinarse los nexos Cataluña-España, se muestra el contraste ideológico que existe en torno al centralismo y al separatismo.El estudio incide sobretodo en los años veinte y en la Segunda República. Se exponen las opiniones de Unamuno, Ortega y D'Ors sobre el citado tema y se aportan datos documentales extraídos de los periódicos de la época. Unamuno adopta una actitud centralista sobre la autonomía catalana, Ortega es partidario del regionalismo, y D'Ors pasa de defender el nacionalismo catalán a desentenderse de dicho asunto.La tercera parte muestra la conexión de sus ideas filosóficas y estéticas. Se contrastan ambos aspectos y para ello se examinan: el lenguaje en Unamuno, la teoría del conocimiento en Ortega y los posibles nexos entre la metafísica y el Novecentismo en D'Ors, porque estos temas ayudan a comprender la teoría estética de estos autores, la cual también se explica.La cuarta parte se refiere a literatura y plástica. Unamuno pertenece a la Generación del 98 y coincide en algunos puntos con los escritores de este grupo. Ortega tiene un estilo literario que le acerca al Modernismo y D'Ors es el padre del Novecentismo. D'Ors y Unamuno escribieron numerosas novelas con personajes que nos permiten llegar a comprender su filosofía y su ética.La tesis termina con unas conclusiones que muestran el contraste que existe en sus planteamientos políticos y en sus visiones estéticas. Además se relacionan los aspectos políticos y estéticos que se han ido exponiendo a lo largo del trabajo, pues la actitud política de cada uno condiciona la estética y viceversa.El estudio aporta una nueva interpretación de estos tres autores y a la par ofrece una visión documentada de las opiniones que estos hombres tuvieron sobre Cataluña. También se justifican sus planteamientos estéticos. En definitiva, se comparan tres personajes (Unamuno, Ortega y D'Ors) que son básicos para comprender la política y la estética española de finales del siglo XIX y de comienzos del XX.

The Classical Tradition, now more commonly known as Classical Reception, is a growing sub-discipline in Classics which seeks to trace the influence of Greco-Roman culture in post-classical works. While scholars have already done much to analyze specific texts, and many of these analyses are theoretically complex, there has yet to be a review of the theories these scholars employ. The purpose of this study is to provide researchers with a theoretical tool kit which allows them greater scope and nuance when analyzing usages of classical mythology. It examines five different approaches scholars have used: adaptation, allusion, intertextuality, reception, and typology. Each theory is followed by an example from Spanish literature or film: Apollo and Daphne in Calderón's El laurel de Apolo, Orpheus in Unamuno's Niebla, Dionysus in Unamuno's San Manuel Bueno, mártir, Persephone in del Torro's El laberinto del fauno, and the werewolf in Naschy's Waldemar Daninsky films. This thesis argues that a critical pluralist approach best captures the nuance and variety of usages of classical mythology. This allows for both objective and subjective readings of texts as well as explicit and implicit connections to classical mythology.