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Sociabilité de voisinage des personnes aînées: étude exploratoire du quartier Jardins-Fleuris de SherbrookeRémillard-Boilard, Samuèle January 2015 (has links)
Le vieillissement de la population est un phénomène bien connu. Marqué par l’un des vieillissements les plus rapides au monde, le Québec verra le poids de ses aînés doubler au cours des 40 prochaines années (ISQ, 2009). Cette importante transformation démographique imposera de nombreux défis aux décideurs publics qui devront innover afin de répondre aux besoins d’une population toujours plus âgée. Parmi les défis du vieillissement, l’isolement social s’impose comme un enjeu essentiel à aborder. L’isolement peut avoir d’importantes conséquences sur la santé et le bien-être des populations plus âgées (OMS, 2002) et rendre les aînés plus à risque de souffrir de solitude et de dépression (Djernes, 2006). En raison de ce constat, accroître la connectivité sociale apparaît comme un objectif essentiel à atteindre afin de favoriser le bien-être d’une population vieillissante. Envisagé dans une perspective écologique, ce mémoire s’intéresse au rôle du voisinage dans la lutte contre l’isolement des personnes aînées. En avançant en âge, les aînés sont nombreux à exprimer la volonté de vieillir le plus longtemps possible dans leur communauté et voient leurs réseaux sociaux décroître et se recentrer autour de leur domicile au fil des années (Forsé, 1999). Le voisinage s’impose, dès lors, comme un espace important à considérer afin d’accroître leur connectivité sociale. Bien qu’elle puisse toucher l’ensemble des aînés, la problématique de l’isolement est particulièrement urgente à aborder au sein des milieux défavorisés où se voit exacerbé l’impact des mécanismes d’exclusion sociale (Forrest, 2007). À visée descriptive et exploratoire, cette recherche propose de répondre aux deux questions suivantes : Comment les personnes aînées vivant en milieu défavorisé expriment-elles leur sociabilité de voisinage? Comment les environnements sociaux et bâtis influencent-ils cette même sociabilité? Les résultats de mémoire reposent sur la réalisation d’une étude de cas unique menée dans le quartier Jardins-Fleuris de Sherbrooke, un territoire ciblé par l’Observatoire estrien du développement des communautés comme l’un des plus défavorisés sur les plans matériel et social en Estrie. Souhaitant accorder une place centrale au discours des aînés, la réalité du cas sélectionné a été documentée à partir du point de vue de 13 résidants âgés de 65 ans et plus. Notre collecte de données s’appuie sur la réalisation de 17 entrevues semi-dirigées, d’un exercice de photographie inspiré de la méthodologie Photovoice et l’administration d’une fiche socio-démographique. Répondant à notre volonté d’envisager cette recherche dans une perspective écologique, la présentation des résultats s’articule en trois volets. Le premier volet aborde d’abord la sociabilité de voisinage des aînés dans un angle individuel et propose de répondre aux trois questions suivantes: avec qui, comment et où les résidents de Jardins-Fleuris voisinent-ils? Les résultats présentés dans cette section permettent d’observer que la sociabilité de voisinage est multiforme et peut s’exprimer dans des lieux variés. Ces derniers montrent également que la sociabilité de voisinage s’envisage en plusieurs étapes et est susceptible d’évoluer dans le temps. Envisagé dans un angle collectif, le deuxième volet propose de réfléchir à l’influence des environnements sociaux et bâtis sur la sociabilité de voisinage des aînés. Les résultats présentés dans le cadre de ce volet permettent de cibler 8 thématiques jugées essentielles aux yeux des résidents aînés de Jardins-Fleuris. Ces dernières relèvent autant des environnements sociaux (tranquillité, animation du quartier, solidarité de proximité, attachement au quartier et sécurité) que des environnements bâtis (accessibilité, marchabilité, esthétisme) et soulignent l’importance de considérer simultanément ces deux dimensions afin de bien saisir l’évolution des dynamiques de voisinage. Poursuivant une finalité pratique, le troisième volet met finalement en dialogue les deux volets précédents et propose 7 recommandations permettant d’accroître la sociabilité de voisinage des aînés.
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Le rôle des milieux de vie dans le développement de l'empathie et des comportements prosociaux à l'adolescence / The role of living environments on empathy and prosocial behaviours development in adolescence.Carrizales, Alexia 03 December 2018 (has links)
L'adolescence est une période importante de la vie caractérisée par des changements majeurs psychologiques et comportementaux qui ont été théoriquement et empiriquement reliés aux changements dans l'environnement social. Les différents milieux de vie des adolescents leur offrent un «terrain de jeu» pour explorer, tester, développer et intégrer des compétences cruciales nécessaires à l’interaction sociale, comme les comportements prosociaux. À l'adolescence, les relations entre pairs deviennent plus saillantes et plus importantes qu’a toute autre période de la vie. Au-delà des contextes familial et scolaire, les adolescents consacrent beaucoup de temps à différentes activités avec des pairs. Parmi ces activités, nous nous sommes focalisées sur la participation à des activités extrascolaires qui sont considérés comme un milieu de vie important dans le développement positif des adolescents.Le premier objectif de cette thèse était de mieux comprendre le rôle des milieux de vie dans l'empathie et les comportements prosociaux à l'adolescence. Nous avons développé et examiné un modèle théorique intégratif des relations entre les caractéristiques positives et négatives des milieux de vie (famille, classe et groupe de pairs extrascolaire), la perception par les adolescents des comportements prosociaux dans chacun de ces milieux de vie et de leurs propres comportements prosociaux, en tenant compte du rôle médiateur de l'empathie.Le deuxième objectif était de mieux comprendre les relations longitudinales bidirectionnelles entre l'empathie et les comportements prosociaux à l'adolescence, en mettant un accent particulier sur les processus internes à la personne.Enfin, le troisième objectif était de mieux comprendre les trajectoires de développement de l’empathie et des comportements prosociaux des adolescents en prenant en compte leur participation à des activités extrascolaires.Nous avons conduit un recueil de données longitudinales à 3 vagues avec un intervalle d’un an. Les adolescents ont répondu à des questions concernant les caractéristiques des trois milieux de vie, les comportements prosociaux dans chacun d’eux, leur participation extrascolaire, ainsi que leur empathie et leurs comportements prosociaux.Nos résultats suggèrent que les caractéristiques des groupes de pairs extrascolaires et de la famille (en particulier les plus négatives) et la perception de leurs comportements prosociaux jouent un rôle majeur dans les comportements prosociaux des adolescents via l'empathie à l'adolescence. Ils montrent également que l’empathie est un prédicteur des comportements prosociaux et que les trajectoires de développement de l’empathie et des comportements prosociaux à l’adolescence sont différentes chez ceux qui participent à des activités extrascolaires où on n’observe pas de trajectoire développementale décroissante comparé à ceux qui n’y participent pas.En utilisant une seule approche théorique dans trois milieux de vie différents, nous avons pu saisir les caractéristiques communes et spécifiques de la famille, du groupe-classe et des groupes de pairs extrascolaires, qui ont une influence sur les comportements prosociaux des adolescents. De plus, prendre en compte les différences entre les individus et les processus de développement intra-individuels, l’hétérogénéité des trajectoires développementales concernant l’empathie et les comportements prosociaux à l’adolescence est essentiel pour saisir l’interaction complexe entre la famille, la classe, le groupe de pairs extrascolaire, l’empathie et le développement prosocial / Adolescence is a significant period in life that is characterized by major changes that have been theoretically and empirically related to changes in social environments. Adolescents different living environments offer the “playground” to explore, to test, to develop and integrate social cues and crucial abilities that are necessary for social interaction, such as prosocial behaviours. During adolescence, peer relationships become more salient and prominent than in any other period in life. Away from the family and the school context, adolescents spend a large amount of time in activities with peers. Among these activities we focused on extracurricular activity participation, that have been conceptualised as an important developmental context of adolescents’ livesThe first aim of this dissertation was to provide more insight into the role of living environments in relation to empathy and prosocial behaviours in adolescence. We developed and examined an integrative model of the relations between positive and negative living environment features, adolescents’ perceptions of prosocial behaviours across the three contexts (family, class and extracurricular peer group) and their own prosocial behaviours, taking into account the potential mediating role of empathy.The second aim was to provide more insight into the bidirectional longitudinal relations between empathy and prosocial behaviours during adolescence, with a special focus on the within-person processes.Finally, the third aim of this dissertation was to provide more insight into adolescents’ prosocial behaviours and empathy developmental trajectories considering extracurricular activity participation.This dissertation used data from a 3-Wave longitudinal study gathered during the three years of the PhD with data collected at one-year intervals. Adolescents answered questions concerning the features of the living environment, their peer group’s and parents’ prosocial behaviours, extracurricular activity participation, and their own empathy and prosocial behaviour.Our findings suggest that extracurricular peer group features, family features (particularly the negative ones) and extracurricular peer group and parents’ prosocial behaviours play a major role in adolescents’ prosocial behaviours via empathy in adolescence.Therefore, we found that empathy is a driver of prosocial behaviours. We also identified that latent class growth for empathy and prosocial behaviour were different in the extracurricular activity group for which there was no downward trend trajectory over time compared to the non-extracurricular group.Using one approach across three living environments allowed us to capture the common and specific features of the family, school and extracurricular peer group contexts that influence adolescents’ prosocial behaviours. Furthermore, our results highlighted the need to acknowledge the between person differences and the within-person processes of development. Moreover, it is important to consider the heterogeneity of developmental trajectories concerning empathy and prosocial behaviours during adolescence if we want to capture the complex interplay between family, class, extracurricular peer group, empathy and prosocial development.
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Étude exploratoire des transitions de milieux de vie en communauté des personnes présentant une déficience intellectuelleLongtin, Véronique 09 1900 (has links)
Cette étude exploratoire dresse un portrait des transitions de milieux de vie (MDV) dans des Centres de réadaptation en déficience intellectuelle et en troubles envahissants du développement (CRDITED) de la grande région de Montréal. Elle permet d’identifier 1) les pratiques de transition de MDV des intervenants pivots en CRDITED, 2) les critères de succès de la transition de MDV et les moyens de les évaluer selon les personnes présentant une déficience intellectuelle et les intervenants pivots et 3) l’écart entre les pratiques souhaitées et les pratiques actuelles à partir du point de vue des deux types de participants. Des personnes présentant une déficience intellectuelle (N = 9) et des intervenants pivots (N = 19) se sont exprimés sur leurs expériences de transition de MDV en participant à des entretiens de groupe.
Une analyse qualitative de contenu a permis d’identifier une typologie des expériences de transition de MDV du point de vue des intervenants pivots. Un seul type de transition de MDV parmi les cinq identifiés, le type préparée, offre des conditions favorisant la réalisation de la transition dans des conditions satisfaisantes pour les intervenants pivots. Les autres types de transitions (types dernière minute, explosive, clé en main et salle d’attente) offrent peu d’occasions pour la personne présentant une déficience intellectuelle de s’impliquer dans le processus de transition. Les propos des intervenants pivots permettent d’identifier les caractéristiques d’une transition de MDV qu’ils jugent idéale (type comme si c’était moi). Les types de transitions sont comparés entre eux sur deux axes, soit sur l’axe représentant un continuum d’implication de la personne présentant une déficience intellectuelle dans sa propre transition et sur l’axe identifiant les grandes étapes de réalisation de la transition. Les résultats permettent de déceler un écart important entre les transitions actuellement effectuées et les politiques, intentions et engagements de l’offre de service auprès de cette clientèle, notamment au regard de l’implication de la personne présentant une déficience intellectuelle dans les décisions relatives à sa transition de MDV.
L’étude permet aussi d’identifier trois dimensions importantes de l’évaluation du succès de la transition selon les perspectives des personnes présentant une déficience intellectuelle et des intervenants pivots. Les dimensions identifiées sont : bien-être psychologique et comportement, santé physique et collaboration. Les propos des intervenants pivots permettent de constater qu’il existe parfois un paradoxe entre leurs perceptions du succès de la transition de MDV et celles des personnes présentant une déficience intellectuelle. L’interprétation des résultats a permis d’élaborer des recommandations afin de favoriser de meilleures pratiques de transition. / This exploratory study provides a portrait of community living transitions in rehabilitation centers for intellectual disabilities and pervasive developmental disorders (CRDITED) in the greater Montreal region. It identifies: 1) the practices of community living transitions in CRDITED, 2) the success criteria of the community living transitions and ways to evaluate them according to people with intellectual disabilities and educators, and 3) the difference between the desired practices and current practices from the viewpoint of both respondents. People with intellectual disabilities (N = 9) and educators (N = 19) spoke about their experiences of community living transitions in group interviews.
Qualitative content analysis has identified a typology of community living transitions from the educators’ point of view. One out the five types of transitions offers favorable conditions for a transition under satisfactory criteria for educators (prepared). Other types of transitions (last minute, explosive, turnkey, waiting room) offer little opportunity for the person with intellectual disabilities to get involved in the transition process. Educators identify characteristics of an ideal community living transition (as if it was me). All types of transitions are compared with each other based on transition steps and on the involvement level of the person with intellectual disabilities. A difference between the currently performed transitions and policy intentions and commitments was identified, particularly with regard to the involvement of the person in decisions on its own community living transition.
The study also identified three important transition success dimensions from the perspective of both respondents: psychological well-being and behavior, physical health, and collaboration. The results disclose that there is sometimes a paradox in community living transition success perceptions between educators and people with intellectual disabilities. Interpretation of the results helped develop recommendations to promote better community living transition practices.
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Ville et campagne à l'épreuve des modes d'habiter. Approche biographique des logiques habitantes.Morel-Brochet, Annabelle 17 November 2006 (has links) (PDF)
Cette étude centrée sur l'habitant analyse les sensibilités géographiques et la valeur des milieux de vie urbains, périurbains et ruraux. La méthode d'enquête par entretien biographique compréhensif a donné lieu à 69 récits de lieux de vie. La « relation habitante » comprend deux dimensions : l'une, concrète, s'exprime spatialement dans les modes d'habiter ; l'autre, plus idéelle, renvoie à l'habiter. Ce travail explore les composantes et les mécanismes de la relation habitante, examine la signification du caractère polytopique des modes d'habiter. Il évalue aussi la place de la matérialité des milieux et du vécu dans la valeur des espaces et le bien-être. Il est apparu que l'emploi des notions de ville et campagne par les habitants vise à différencier physiquement les milieux de vie et à témoigner de leur habitabilité. La multiplicité des lieux de vie au quotidien ou au cours de l'année suit une logique de compensation, de contraste ou de complémentarité en combinant leurs aménités.
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