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Développement des communautés comment mobiliser et faire participer les citoyens ? : l'exemple de la communauté de Saint-Camille

Côté, Laurent January 2008 (has links)
Ce mémoire de maîtrise qui aborde la thématique de la mobilisation et de la participation des citoyens au développement de leur communauté, présente les résultats d'une recherche qualitative menée auprès de citoyens de la communauté de Saint-Camille, au Québec. Le contexte actuel mondial dans lequel nous vivons, avec en trame de fond la mondialisation et le déclin de l'État-providence, a des impacts importants sur nos sociétés. Les collectivités territoriales, qui sont victimes de la délocalisation économique et sociale, se retrouvent en marge du système économique mondial et ont peine à assurer une qualité de vie appréciable à leurs concitoyens. Dans ce contexte, le développement des communautés apparaît être une approche prometteuse qui mise sur l'implication des citoyens pour agir sur leur milieu. Or, cette implication citoyenne demande nécessairement des efforts et du temps, alors que le travail et la famille prennent déjà une place importante dans le quotidien de l'individu. La mobilisation et la participation des citoyens au développement de leur communauté restent donc difficiles à actualiser. Néanmoins, certaines communautés sont des exemples positifs de développement des communautés et les citoyens qui y habitent prennent en charge leur propre développement. C'est le cas du village de Saint-Camille, au Québec. Cette étude de cas a pour objectif principal de comprendre quels sont les éléments interférents auprès des individus et favorisant la mobilisation et la participation à court et à long terme, dans le cadre d'initiatives de développement au sein de la communauté de Saint-Camille. C'est par la réalisation de sept entrevues semi-dirigées auprès de citoyens et citoyennes et d'un groupe de discussion auprès de leaders de ce village, ainsi que 25 heures d'observation participante et une analyse documentaire que nous avons pu dégager une explication du phénomène de la mobilisation et de la participation. Cette explication qui s'articule autour de quatre axes, soit la communauté constituée, les éléments déclencheurs, les éléments interférents et les conditions de maintien de la mobilisation/participation, amène des pistes intéressantes pour tout ceux qui ont à mobiliser et faire participer des citoyens.
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La concertation au sein des projets Villes et Municipalités amies des aînés: au-delà des silos

Laliberté, Andréanne January 2014 (has links)
Face aux enjeux que pose le vieillissement de la population (diminution des capacités physiques et cognitives, risque accru de vivre isolé, âgisme, etc.), il importe de rendre les environnements sociaux et bâtis plus inclusifs, de manière à mieux répondre aux besoins des ainés. À travers le programme Municipalités amies des aînés, lancé en 2009 par le gouvernement du Québec, les acteurs de tous les secteurs d’activités (municipalité, santé, services sociaux et communautaires, habitation, transport, urbanisme, société civile, commerces, etc.) sont appelés à travailler en concertation. Ces acteurs sont réunis au sein de comités de pilotage, incluant des représentants des organisations et des associations « aînés » dans le but d’apporter une réponse collective à l’adaptation des environnements sociaux et bâtis aux besoins des aînés. Dans le but d’évaluer l’implantation et les effets de la démarche Municipalités amies des aînés MADA, une recherche sur la phase pilote du programme MADA a été réalisée de 2008 à 2013 dans sept territoires distincts du Québec. Les résultats de cette recherche ont permis de faire ressortir les conditions et les facteurs de réussite du processus de concertation. De ces résultats est née l’idée de rédiger un mémoire en service social sur la concertation au sein de la démarche MADA. L’objectif de cette étude était d’observer si une telle démarche peut avoir des effets sur les relations de concertation et de partenariat dans différentes conditions d’application, soit entre la phase pilote et le programme. Cette recherche qualitative de type descriptive et exploratoire s’est appuyée sur deux collectes des données. La première constituait l’observation documentaire de certaines données de l’étape de l’évaluation des effets de la recherche sur la phase pilote du programme MADA (n=7). Quant à la seconde collecte des données, elle visait la réalisation d’une étude de cas d’un dispositif consultatif municipal intersectoriel, qui a agi à titre de comité de pilotage pour réaliser la démarche MADA. Les données de cette étude de cas ont été recueillies au courant d’entretiens individuels (N=3) et de groupe (N=7). Enfin, les résultats ont été analysés selon les techniques de l’analyse thématique, permettant ultimement de comparer les résultats de ces deux collectes des données. Les résultats de cette recherche ont permis de constater que la démarche MADA peut avoir des effets sur la concertation lorsqu’elle est implantée dans une municipalité qui a mis en place des dispositifs intersectoriels souples de coordination incluant des représentants d’organismes et d’associations aînés soutenus par un agent de projet à l’écoute des besoins des aînés. Il a également été possible d’observer que les représentants d’organismes et d’associations aînés intégrés au sein d’un dispositif consultatif ont la possibilité d’influencer les élus municipaux qui y siègent dans la prise de décisions à travers la démarche MADA, ce qui constitue un des motifs de la participation de ces acteurs à un projet de développement des communautés (Chaskin, Brown, Venkatesh, et Vidal, 2001).
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La concertation au sein des projets Villes et Municipalités amies des aînés: au-delà des silos

Laliberté, Andréanne January 2014 (has links)
Face aux enjeux que pose le vieillissement de la population (diminution des capacités physiques et cognitives, risque accru de vivre isolé, âgisme, etc.), il importe de rendre les environnements sociaux et bâtis plus inclusifs, de manière à mieux répondre aux besoins des ainés. À travers le programme Municipalités amies des aînés, lancé en 2009 par le gouvernement du Québec, les acteurs de tous les secteurs d’activités (municipalité, santé, services sociaux et communautaires, habitation, transport, urbanisme, société civile, commerces, etc.) sont appelés à travailler en concertation. Ces acteurs sont réunis au sein de comités de pilotage, incluant des représentants des organisations et des associations « aînés » dans le but d’apporter une réponse collective à l’adaptation des environnements sociaux et bâtis aux besoins des aînés. Dans le but d’évaluer l’implantation et les effets de la démarche Municipalités amies des aînés MADA, une recherche sur la phase pilote du programme MADA a été réalisée de 2008 à 2013 dans sept territoires distincts du Québec. Les résultats de cette recherche ont permis de faire ressortir les conditions et les facteurs de réussite du processus de concertation. De ces résultats est née l’idée de rédiger un mémoire en service social sur la concertation au sein de la démarche MADA. L’objectif de cette étude était d’observer si une telle démarche peut avoir des effets sur les relations de concertation et de partenariat dans différentes conditions d’application, soit entre la phase pilote et le programme. Cette recherche qualitative de type descriptive et exploratoire s’est appuyée sur deux collectes des données. La première constituait l’observation documentaire de certaines données de l’étape de l’évaluation des effets de la recherche sur la phase pilote du programme MADA (n=7). Quant à la seconde collecte des données, elle visait la réalisation d’une étude de cas d’un dispositif consultatif municipal intersectoriel, qui a agi à titre de comité de pilotage pour réaliser la démarche MADA. Les données de cette étude de cas ont été recueillies au courant d’entretiens individuels (N=3) et de groupe (N=7). Enfin, les résultats ont été analysés selon les techniques de l’analyse thématique, permettant ultimement de comparer les résultats de ces deux collectes des données. Les résultats de cette recherche ont permis de constater que la démarche MADA peut avoir des effets sur la concertation lorsqu’elle est implantée dans une municipalité qui a mis en place des dispositifs intersectoriels souples de coordination incluant des représentants d’organismes et d’associations aînés soutenus par un agent de projet à l’écoute des besoins des aînés. Il a également été possible d’observer que les représentants d’organismes et d’associations aînés intégrés au sein d’un dispositif consultatif ont la possibilité d’influencer les élus municipaux qui y siègent dans la prise de décisions à travers la démarche MADA, ce qui constitue un des motifs de la participation de ces acteurs à un projet de développement des communautés (Chaskin, Brown, Venkatesh, et Vidal, 2001).
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Les municipalités rurales de l’Estrie et l’accueil des jeunes adultes néo-ruraux dans un contexte de gouvernance territoriale partagée

Monette, Andréa January 2014 (has links)
La recherche québécoise sur le développement social des communautés a récemment mis en relation le rôle des municipalités avec le développement de politiques et de projets d’intervention sociale, économique et communautaire destinés à certaines populations, notamment les familles. Or, malgré le fait que la dimension locale de la migration a pris une importance tout à fait singulière pour le développement de l’action municipale québécoise au cours des dernières années, elle a toutefois reçu très peu d’attention jusqu’à maintenant de la part des chercheurs qui s’intéressent à la migration contemporaine. Ce mémoire a donc pour objectif de décrire les orientations stratégiques de l’action municipale estrienne en lien avec l’accueil de jeunes adultes d’origine urbaine, en prenant en considération les interactions des acteurs survenant à l’intérieur d’une gouvernance territoriale partagée dans le contexte de la Stratégie régionale d’accueil et d’intégration des jeunes. Plus particulièrement, il s’agit dans un premier temps de décrire pour chacune des municipalités régionales de comté (MRC) estriennes à l’étude les perceptions, les intérêts, les ressources et les interactions des acteurs locaux en lien avec l’accueil de nouvelles populations, pour ensuite comparer les informations recueillies pour chacune des MRC et ainsi mieux saisir la dynamique de l’action municipale estrienne. Dès lors, le projet propose une démarche méthodologique qui met de l’avant un cadre d’analyse constructiviste s’enracinant dans la sociologie politique de l’action publique ainsi qu’une approche descriptive de la production de connaissances à travers une stratégie de recherche qualitative. Cette dernière fait appel à l’analyse d’un corpus de documents publics disponibles sur Internet faisant état de la situation estrienne au regard de la question de l’accueil et de l’intégration de nouvelles populations. À la lumière des résultats de cette recherche, on constate que les perceptions des acteurs estriens concernant les familles, les travailleurs et les jeunes sont assez similaires, alors que les néo ruraux sont tantôt considérés comme des individus à la recherche d’une meilleure qualité de vie, tantôt comme des individus ayant des valeurs et des comportements différents de ceux de la population locale. Également, on se rend compte que presque toutes les MRC utilisent la promotion locale afin de rendre leur territoire visible auprès de futurs candidats à l’installation. Toutefois, on constate que la question de l’accueil de nouvelles populations est utilisée dans certaines communautés pour dépolitiser les enjeux de pouvoir qui sont au cœur des diverses tensions locales et des mésententes entre élus municipaux, alors qu’elle soulève dans d’autres communautés des enjeux d’affirmation identitaire par une politisation des processus décisionnels et des tensions locales. Dans ce contexte, la planification et la réalisation d’actions structurantes déployées sur certains territoires MRC semblent être portées par les CLD, alors que d’autres communautés comptent plutôt sur la mobilisation des tables de développement supralocales ou encore sur leurs propres comités de développement afin d’établir les priorités de l’action municipale. Finalement, on remarque que certains acteurs comptent principalement sur le savoir des partenaires impliqués à l’intérieur des tables de développement supralocales, alors que d’autres acteurs portent davantage attention au savoir des professionnels des CLD, des consultants et des chercheurs experts. Ainsi, on constate que, pour les acteurs de certaines MRC, l’opportunité d’échanger des savoirs avec les chercheurs universitaires constitue une occasion de se placer en position de force par rapport aux acteurs des autres MRC, notamment en développant de nouvelles ressources. En définitive, il apparaît que l’influence des contextes sociodémographique, politique et scientifique entourant la Stratégie régionale d’accueil et de soutien à l’intégration des jeunes en Estrie se manifeste de manière différente et à des niveaux différents en fonction des MRC. De fait, il s’avère que l’élaboration aux niveaux local, supralocal et régional de structures, de stratégies et de politiques d’accueil visant à soutenir l’établissement et l’intégration des jeunes adultes néo-ruraux en Estrie se destine à se retrouver coincée entre une approche gestionnaire du développement municipal et une approche communautaire du développement social en contexte municipal, tout en étant encadrée par une démarche de marketing territorial qui évacue totalement la prise en compte de la dimension sociale du processus migratoire. Alors que les intervenants des Carrefours jeunesse emploi s’impliquent déjà beaucoup dans les actions visant l’attraction et la rétention des jeunes en milieu rural et en région par l’intermédiaire de Place aux jeunes, la formation professionnelle en développement du territoire semble s’orienter en Estrie vers l’émergence de nouveaux agents de développement qui privilégient l’organisation communautaire en milieu municipal. Il devient donc pertinent d’outiller les conseillers et conseillères d’orientation (c.o.) afin que ces professionnels puissent exercer leur rôle-conseil dans les différents milieux concernés par l’élaboration de structures, de stratégies et de politiques d’accueil destinées à soutenir l’établissement et l’intégration des jeunes adultes d’origine urbaine en milieu rural et en région. En effet, par une pratique professionnelle ancrée dans le counseling doublée d’une compréhension des facteurs sociaux, politiques et économiques qui jouent sur les conditions structurelles et conjoncturelles des milieux, les c.o. ont le potentiel de contribuer au développement d’une culture d’accueil favorisant l’établissement durable des jeunes adultes néo-ruraux dans la région estrienne.
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Sociabilité de voisinage des personnes aînées: étude exploratoire du quartier Jardins-Fleuris de Sherbrooke

Rémillard-Boilard, Samuèle January 2015 (has links)
Le vieillissement de la population est un phénomène bien connu. Marqué par l’un des vieillissements les plus rapides au monde, le Québec verra le poids de ses aînés doubler au cours des 40 prochaines années (ISQ, 2009). Cette importante transformation démographique imposera de nombreux défis aux décideurs publics qui devront innover afin de répondre aux besoins d’une population toujours plus âgée. Parmi les défis du vieillissement, l’isolement social s’impose comme un enjeu essentiel à aborder. L’isolement peut avoir d’importantes conséquences sur la santé et le bien-être des populations plus âgées (OMS, 2002) et rendre les aînés plus à risque de souffrir de solitude et de dépression (Djernes, 2006). En raison de ce constat, accroître la connectivité sociale apparaît comme un objectif essentiel à atteindre afin de favoriser le bien-être d’une population vieillissante. Envisagé dans une perspective écologique, ce mémoire s’intéresse au rôle du voisinage dans la lutte contre l’isolement des personnes aînées. En avançant en âge, les aînés sont nombreux à exprimer la volonté de vieillir le plus longtemps possible dans leur communauté et voient leurs réseaux sociaux décroître et se recentrer autour de leur domicile au fil des années (Forsé, 1999). Le voisinage s’impose, dès lors, comme un espace important à considérer afin d’accroître leur connectivité sociale. Bien qu’elle puisse toucher l’ensemble des aînés, la problématique de l’isolement est particulièrement urgente à aborder au sein des milieux défavorisés où se voit exacerbé l’impact des mécanismes d’exclusion sociale (Forrest, 2007). À visée descriptive et exploratoire, cette recherche propose de répondre aux deux questions suivantes : Comment les personnes aînées vivant en milieu défavorisé expriment-elles leur sociabilité de voisinage? Comment les environnements sociaux et bâtis influencent-ils cette même sociabilité? Les résultats de mémoire reposent sur la réalisation d’une étude de cas unique menée dans le quartier Jardins-Fleuris de Sherbrooke, un territoire ciblé par l’Observatoire estrien du développement des communautés comme l’un des plus défavorisés sur les plans matériel et social en Estrie. Souhaitant accorder une place centrale au discours des aînés, la réalité du cas sélectionné a été documentée à partir du point de vue de 13 résidants âgés de 65 ans et plus. Notre collecte de données s’appuie sur la réalisation de 17 entrevues semi-dirigées, d’un exercice de photographie inspiré de la méthodologie Photovoice et l’administration d’une fiche socio-démographique. Répondant à notre volonté d’envisager cette recherche dans une perspective écologique, la présentation des résultats s’articule en trois volets. Le premier volet aborde d’abord la sociabilité de voisinage des aînés dans un angle individuel et propose de répondre aux trois questions suivantes: avec qui, comment et où les résidents de Jardins-Fleuris voisinent-ils? Les résultats présentés dans cette section permettent d’observer que la sociabilité de voisinage est multiforme et peut s’exprimer dans des lieux variés. Ces derniers montrent également que la sociabilité de voisinage s’envisage en plusieurs étapes et est susceptible d’évoluer dans le temps. Envisagé dans un angle collectif, le deuxième volet propose de réfléchir à l’influence des environnements sociaux et bâtis sur la sociabilité de voisinage des aînés. Les résultats présentés dans le cadre de ce volet permettent de cibler 8 thématiques jugées essentielles aux yeux des résidents aînés de Jardins-Fleuris. Ces dernières relèvent autant des environnements sociaux (tranquillité, animation du quartier, solidarité de proximité, attachement au quartier et sécurité) que des environnements bâtis (accessibilité, marchabilité, esthétisme) et soulignent l’importance de considérer simultanément ces deux dimensions afin de bien saisir l’évolution des dynamiques de voisinage. Poursuivant une finalité pratique, le troisième volet met finalement en dialogue les deux volets précédents et propose 7 recommandations permettant d’accroître la sociabilité de voisinage des aînés.
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Les enjeux de l'habitation destinée aux aînés au Québec la notion du chez-soi au coeur d'un processus de développement des communautés

Bigonnesse, Catherine January 2012 (has links)
Le Québec connaît un vieillissement très rapide de sa population et cette importante transformation sociale forcera de nombreuses modifications dans la planification des services publics afin de répondre aux besoins changeants de la population. Ceci est particulièrement le cas dans le milieu de l'habitation qui sera influencé à plusieurs niveaux et qui actuellement tarde à s'adapter aux besoins des aînés. Les diverses réalités du vieillissement forcent le marché de l'habitation à modifier ses pratiques et les dernières années ont vu apparaître la création de nouveaux partenariats et un décloisonnement entre le milieu de l'habitation, les secteurs de la santé et des services sociaux et le milieu communautaire. Aussi, il est suggéré qu'au lieu de concevoir le vieillissement de la population comme une crise sociale, il est possible de voir cette transformation sociale comme une opportunité de développement pour les communautés. Afin de mieux comprendre cette transformation du marché de l'habitation destinée aux aînés et dans un contexte où le vieillissement de la population peut être perçu non pas comme une catastrophe sociale, mais bien comme une opportunité de développement, cette recherche, à visée descriptive et exploratoire, a donc pour but de comprendre en quoi l'habitation destinée aux aînés peut à la fois répondre à leurs besoins et contribuer au développement des communautés. Elle compte trois objectifs : 1) décrire, du point de vue des aînés, leur perception du chez-soi et leurs besoins en lien avec l'habitation; 2) décrire, du point de vue des acteurs, la chaîne d'actions de l'émergence d'une habitation destinée aux aînés; et 3) à la lumière des données recueillies, proposer une réflexion sur la façon dont l'habitation destinée aux aînés peut favoriser le chez-soi et le développement des communautés. Pour ce faire, l'analyse thématique (Paillé & Mucchielli, 2008) de données provenant de deux sources distinctes ont été utilisées. En premier lieu, une analyse secondaire des données issues des 49 focus groups d'aînés appartenant au projet Villes amies des aînés au Québec a été effectuée. En deuxième lieu, l'analyse de onze (11) entrevues avec des acteurs du milieu de l'habitation destinée aux aînés et de deux (2) observations directes provenant d'une étude de cas réalisées dans le cadre de ce mémoire a aussi été effectuée. Concernant le sentiment du chez-soi et les besoins des aînés, les résultats de cette recherche démontrent que pour maintenir un sentiment du chez-soi, les aînés doivent avoir accès à des habitations abordables dont les services peuvent évoluer en fonction de leurs besoins. Une flexibilité des horaires et la possibilité de participer au fonctionnement interne de leur milieu de vie sont déterminantes au sentiment du chez-soi. Que ce soit à domicile ou dans une ressource d'habitation avec services, les aînés doivent avoir accès à des services à domicile et de proximité dans un quartier facile d'accès et sécuritaire. Aussi, il est important pour les aînés d'avoir des opportunités, en tant que citoyens, de participer à la vie sociale de leur quartier et d'interagir avec des gens de toutes les générations. Pour ce faire, les ressources d'habitation destinée aux aînés doivent être en interface avec la communauté dans laquelle elles sont implantées. Finalement, la perte du sentiment du chez-soi provoque souvent la transition vers un nouveau milieu de vie. La notion d'un continuum du sentiment du chez-soi à travers les transitions est proposée afin de mieux répondre aux besoins des aînés en terme d'habitation. Concernant le rôle de l'habitation destinée aux aînés dans le développement des communautés, les résultats de cette recherche démontrent que les promoteurs de projet d'habitation doivent avoir une connaissance approfondie de la réalité des aînés de leur communauté et être reconnus par l'ensemble des acteurs du milieu afin de mener à bien ce type de projet. De plus, le développement de partenariats entre divers secteurs tels que la santé, les services sociaux, l'habitation, les municipalités et la société civile est maintenant nécessaire afin de répondre aux besoins de la population, particulièrement des aînés à faible revenu en perte d'autonomie. La participation des aînés à l'élaboration et à la gestion des ressources d'habitation qui leur sont destinées se présente comme un facteur fort efficace afin que les ressources d'habitation répondent adéquatement à leurs besoins et sachent s'adapter à l'évolution du vieillissement de leurs résidents. Cette recherche permet donc de constater que les habitations communautaires destinées aux aînés ont le potentiel de soutenir le sentiment du chez-soi des aînés, de répondre adéquatement à leurs besoins tout en contribuant au développement de la communauté à condition que celles-ci soient basées sur une structure et des valeurs participatives, soient développées en partenariat et entretiennent une relation étroite avec leur milieu.
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Les municipalités rurales de l’Estrie et l’accueil des jeunes adultes néo-ruraux dans un contexte de gouvernance territoriale partagée

Monette, Andréa January 2014 (has links)
La recherche québécoise sur le développement social des communautés a récemment mis en relation le rôle des municipalités avec le développement de politiques et de projets d’intervention sociale, économique et communautaire destinés à certaines populations, notamment les familles. Or, malgré le fait que la dimension locale de la migration a pris une importance tout à fait singulière pour le développement de l’action municipale québécoise au cours des dernières années, elle a toutefois reçu très peu d’attention jusqu’à maintenant de la part des chercheurs qui s’intéressent à la migration contemporaine. Ce mémoire a donc pour objectif de décrire les orientations stratégiques de l’action municipale estrienne en lien avec l’accueil de jeunes adultes d’origine urbaine, en prenant en considération les interactions des acteurs survenant à l’intérieur d’une gouvernance territoriale partagée dans le contexte de la Stratégie régionale d’accueil et d’intégration des jeunes. Plus particulièrement, il s’agit dans un premier temps de décrire pour chacune des municipalités régionales de comté (MRC) estriennes à l’étude les perceptions, les intérêts, les ressources et les interactions des acteurs locaux en lien avec l’accueil de nouvelles populations, pour ensuite comparer les informations recueillies pour chacune des MRC et ainsi mieux saisir la dynamique de l’action municipale estrienne. Dès lors, le projet propose une démarche méthodologique qui met de l’avant un cadre d’analyse constructiviste s’enracinant dans la sociologie politique de l’action publique ainsi qu’une approche descriptive de la production de connaissances à travers une stratégie de recherche qualitative. Cette dernière fait appel à l’analyse d’un corpus de documents publics disponibles sur Internet faisant état de la situation estrienne au regard de la question de l’accueil et de l’intégration de nouvelles populations. À la lumière des résultats de cette recherche, on constate que les perceptions des acteurs estriens concernant les familles, les travailleurs et les jeunes sont assez similaires, alors que les néo ruraux sont tantôt considérés comme des individus à la recherche d’une meilleure qualité de vie, tantôt comme des individus ayant des valeurs et des comportements différents de ceux de la population locale. Également, on se rend compte que presque toutes les MRC utilisent la promotion locale afin de rendre leur territoire visible auprès de futurs candidats à l’installation. Toutefois, on constate que la question de l’accueil de nouvelles populations est utilisée dans certaines communautés pour dépolitiser les enjeux de pouvoir qui sont au cœur des diverses tensions locales et des mésententes entre élus municipaux, alors qu’elle soulève dans d’autres communautés des enjeux d’affirmation identitaire par une politisation des processus décisionnels et des tensions locales. Dans ce contexte, la planification et la réalisation d’actions structurantes déployées sur certains territoires MRC semblent être portées par les CLD, alors que d’autres communautés comptent plutôt sur la mobilisation des tables de développement supralocales ou encore sur leurs propres comités de développement afin d’établir les priorités de l’action municipale. Finalement, on remarque que certains acteurs comptent principalement sur le savoir des partenaires impliqués à l’intérieur des tables de développement supralocales, alors que d’autres acteurs portent davantage attention au savoir des professionnels des CLD, des consultants et des chercheurs experts. Ainsi, on constate que, pour les acteurs de certaines MRC, l’opportunité d’échanger des savoirs avec les chercheurs universitaires constitue une occasion de se placer en position de force par rapport aux acteurs des autres MRC, notamment en développant de nouvelles ressources. En définitive, il apparaît que l’influence des contextes sociodémographique, politique et scientifique entourant la Stratégie régionale d’accueil et de soutien à l’intégration des jeunes en Estrie se manifeste de manière différente et à des niveaux différents en fonction des MRC. De fait, il s’avère que l’élaboration aux niveaux local, supralocal et régional de structures, de stratégies et de politiques d’accueil visant à soutenir l’établissement et l’intégration des jeunes adultes néo-ruraux en Estrie se destine à se retrouver coincée entre une approche gestionnaire du développement municipal et une approche communautaire du développement social en contexte municipal, tout en étant encadrée par une démarche de marketing territorial qui évacue totalement la prise en compte de la dimension sociale du processus migratoire. Alors que les intervenants des Carrefours jeunesse emploi s’impliquent déjà beaucoup dans les actions visant l’attraction et la rétention des jeunes en milieu rural et en région par l’intermédiaire de Place aux jeunes, la formation professionnelle en développement du territoire semble s’orienter en Estrie vers l’émergence de nouveaux agents de développement qui privilégient l’organisation communautaire en milieu municipal. Il devient donc pertinent d’outiller les conseillers et conseillères d’orientation (c.o.) afin que ces professionnels puissent exercer leur rôle-conseil dans les différents milieux concernés par l’élaboration de structures, de stratégies et de politiques d’accueil destinées à soutenir l’établissement et l’intégration des jeunes adultes d’origine urbaine en milieu rural et en région. En effet, par une pratique professionnelle ancrée dans le counseling doublée d’une compréhension des facteurs sociaux, politiques et économiques qui jouent sur les conditions structurelles et conjoncturelles des milieux, les c.o. ont le potentiel de contribuer au développement d’une culture d’accueil favorisant l’établissement durable des jeunes adultes néo-ruraux dans la région estrienne.
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Les enjeux éthiques de l’ambiguïté du terme "communauté" dans les documents officiels de santé publique au Québec sous une perspective de justice distributive

Gendron, Karine 08 1900 (has links)
Ciblant la réduction des inégalités sociales de santé, le Québec a établi une stratégie de soutien au développement des communautés en santé publique. Or, un usage ambigu du terme de « communauté » est identifiable dans les documents officiels de santé publique au Québec, ce qui pose des questions d’équité et de justice sociale. D'abord, cette imprécision permet mal l’application du soutien au développement des communautés et laisse présager la même difficulté quant à l’objectif de réduction des inégalités sociales de santé qui s’y rattache. Aussi, cette situation pose un problème d’équité, puisqu’elle mène difficilement à la justification des choix des communautés qui seront soutenues pour leur développement. Le premier Chapitre de ce mémoire confirme alors l’hypothèse selon laquelle on ne s’efforce pas suffisamment pour rendre compréhensible la notion de « communauté » en santé publique, à l’aide d’une analyse de contenu des documents de santé publique québécois. Le deuxième chapitre explore diverses compréhensions du terme à travers les sciences sociales. On propose alors la typologie de Vibert pour démontrer la richesse sociohistorique du concept de « communauté » et ses enjeux et pour permettre d’éclairer les professionnels de santé quant aux choix des communautés qu’ils soutiendront dans leur pratique. Enfin, si plusieurs acceptations du terme de « communauté » sont justifiables en santé publique, alors sous quels critères sont sélectionnées les communautés soutenues? Le troisième chapitre y réfléchit, en s’appuyant sur le modèle de justice procédurale développé par Daniels et Sabin pour répondre équitablement aux désaccords liés aux rationnements en santé. / To reduce social health inequalities, the Quebec government has introduced a strategy to support community development. However, official Quebec government documents in the public health sector are ambiguous in their use of the term “community”, which raises issues of fairness and justice. First, the ambiguity of this concept points to a lack of effort to make community development functional, which suggests a lack of seriousness with regards to reducing associated health inequalities. There is also an issue of fairness, because the rationale for the selection of communities that can expect support in community development cannot be justified if we do not know what “community” means. In the first chapter, this thesis employs a content analysis of Quebec public health documents to confirm the hypothesis that these official documents do not make sufficiently clear the concept of “community”. The second chapter explores understandings of this term in the social sciences. Vibert’s typology is proposed to account for the socio-historical richness of the term “community”, the issues that this term raises and a possible means for enabling health professionals to make better-informed choices about the communities they support in their practice. Finally, if multiple uses or understanding of the term “community” are acceptable in Quebec public health, then by what criteria are communities selected for support? The third chapter examines the model of procedural justice developed by Daniels and Sabin to respond fairly to disagreements related to rationing in health.
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Les enjeux éthiques de l’ambiguïté du terme "communauté" dans les documents officiels de santé publique au Québec sous une perspective de justice distributive

Gendron, Karine 08 1900 (has links)
Ciblant la réduction des inégalités sociales de santé, le Québec a établi une stratégie de soutien au développement des communautés en santé publique. Or, un usage ambigu du terme de « communauté » est identifiable dans les documents officiels de santé publique au Québec, ce qui pose des questions d’équité et de justice sociale. D'abord, cette imprécision permet mal l’application du soutien au développement des communautés et laisse présager la même difficulté quant à l’objectif de réduction des inégalités sociales de santé qui s’y rattache. Aussi, cette situation pose un problème d’équité, puisqu’elle mène difficilement à la justification des choix des communautés qui seront soutenues pour leur développement. Le premier Chapitre de ce mémoire confirme alors l’hypothèse selon laquelle on ne s’efforce pas suffisamment pour rendre compréhensible la notion de « communauté » en santé publique, à l’aide d’une analyse de contenu des documents de santé publique québécois. Le deuxième chapitre explore diverses compréhensions du terme à travers les sciences sociales. On propose alors la typologie de Vibert pour démontrer la richesse sociohistorique du concept de « communauté » et ses enjeux et pour permettre d’éclairer les professionnels de santé quant aux choix des communautés qu’ils soutiendront dans leur pratique. Enfin, si plusieurs acceptations du terme de « communauté » sont justifiables en santé publique, alors sous quels critères sont sélectionnées les communautés soutenues? Le troisième chapitre y réfléchit, en s’appuyant sur le modèle de justice procédurale développé par Daniels et Sabin pour répondre équitablement aux désaccords liés aux rationnements en santé. / To reduce social health inequalities, the Quebec government has introduced a strategy to support community development. However, official Quebec government documents in the public health sector are ambiguous in their use of the term “community”, which raises issues of fairness and justice. First, the ambiguity of this concept points to a lack of effort to make community development functional, which suggests a lack of seriousness with regards to reducing associated health inequalities. There is also an issue of fairness, because the rationale for the selection of communities that can expect support in community development cannot be justified if we do not know what “community” means. In the first chapter, this thesis employs a content analysis of Quebec public health documents to confirm the hypothesis that these official documents do not make sufficiently clear the concept of “community”. The second chapter explores understandings of this term in the social sciences. Vibert’s typology is proposed to account for the socio-historical richness of the term “community”, the issues that this term raises and a possible means for enabling health professionals to make better-informed choices about the communities they support in their practice. Finally, if multiple uses or understanding of the term “community” are acceptable in Quebec public health, then by what criteria are communities selected for support? The third chapter examines the model of procedural justice developed by Daniels and Sabin to respond fairly to disagreements related to rationing in health.
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Hosting Tour De France Under Covid-19: Bargain Or Burden For New Stage Cities?

Herzet, Cyril January 2021 (has links)
The Tour De France (TDF) is the third largest sporting event in the world and the biggest cycling race in terms of popularity and prestige. The event generates global media exposure and attracts millions of short- and long-term visitors each year, thus, TDF is extremely appealing for communities in search of profits. Using Linear Directional Mean (LDM) and semi-structured interviews (community and organization sides), this paper analyzes how TDF has spatially evolved through time by comparing the 2021 racetrack to other time intervals. Additionally, reasons of the potential shift in terms of spatial distribution are investigated considering current issues due to the COVID-19 pandemic that has severely affected the tourism sector and therefore, the benefits that communities were expecting to perceive by hosting TDF. Findings showed that the 2021 route deviated from previous editions time of the TDF history including 10 new stage cities that never hosted the event before. The respondent from the organization indicated the pandemic only indirectly affected the TDF route and that the location of the Grand Départ as well as the main internal constraints imposed to the organizers are key elements in the spatial distribution of the event. Interviewed communities acknowledged that there was risk while hosting TDF this year due to potential restrictive measures. However, they recognized that benefits brought by the race largely overweight potential negative impacts from the epidemic. Indeed, TDF remains a way to bring economic benefits, social cohesion, happiness, pride and satisfaction to hosting cities at a time when the tourism industry is at a standstill. / Le Tour de France (TDF) est le troisième événement sportif au monde et la plus grande course cycliste en termes de popularité et de prestige. L’événement génère une exposition médiatique mondiale et attire chaque année des millions de visiteurs à court et à long terme. Le TDF est donc extrêmement attrayant pour les communautés à la recherche de profits. À l’aide de la Direction Moyenne Linéaire (MLD) et d’interviews semi-structurées (côté communauté et organisation), ce mémoire analyse l’évolution spatiale du TDF au fil du temps en comparant le parcours de 2021 à d’autres intervalles temporelles de la course. En outre, les raisons du changement potentiel en termes de distribution spatiale sont étudiées en tenant compte des problèmes actuels dus à la pandémie de COVID-19 ayant gravement affecté le secteur du tourisme et, par conséquent, les avantages que les communautés espéraient percevoir en accueillant le TDF. Les résultats ont montré que l’itinéraire de 2021 s’écarte des éditions précédentes de l’histoire du TDF en incluant 10 nouvelles villes étapes qui n’ont jamais accueilli l’événement auparavant. Le répondant de l’organisation a indiqué que la pandémie n’a affecté qu’indirectement le parcours du TDF et que l’emplacement du Grand Départ ainsi que les principales contraintes internes imposées aux organisateurs sont des éléments clés dans la répartition spatiale de l’événement. Les communautés interrogées ont reconnu qu’il y avait un risque à accueillir le TDF cette année en raison des mesures restrictives potentielles. Cependant, elles ont admis que les bénéfices apportés par la course surpassaient largement les impacts négatifs potentiels dus à l’épidémie. En effet, le TDF reste un moyen d’apporter des effets économiques positifs, de la cohésion sociale, du bonheur, de la fierté et de la satisfaction aux villes hôtes à un moment où l’industrie du tourisme est au point mort.

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