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La répartition spatiale des coupes forestières et ses effets sur la distribution et le comportement alimentaire des oiseaux excavateurs en forêt boréale

Gagné, Caroline 10 1900 (has links) (PDF)
Les coupes agglomérées et en mosaïque constituent deux stratégies d'aménagement qui diffèrent grandement de par la quantité ainsi que la configuration des habitats résiduels à l'échelle du paysage. Par ailleurs, des différences dans la configuration de la forêt résiduelle engendrent, entre autres, la création de bordures d'origine anthropique, celles-ci pouvant affecter la qualité des peuplements forestiers ainsi que le comportement des espèces animales associées aux forêts mûres et surannées. Le premier chapitre de ce mémoire a pour objectif de documenter de quelle manière le groupe fonctionnel des excavateurs primaires de cavités répond (1) à la quantité de forêts résiduelles à l'échelle du paysage, (2) à la configuration des peuplements forestiers résiduels à l'échelle du paysage et (3) à la rétention d'attributs de structure caractérisant les forêts surannées (arbres vivants de grand diamètre, chicots et débris ligneux) dans les peuplements résiduels des patrons de coupes agglomérées et en mosaïque. Le deuxième chapitre de ce mémoire vise quant à lui (1) à déterminer quelles sont les caractéristiques des arbres utilisés pour l'alimentation du Pic à dos rayé (Picoides dorsalis), (2) à déterminer si les pics s'alimentent en fonction de la disponibilité des bons substrats d'alimentation dans les bordures de coupes et (3) à caractériser le patron de déplacement des pics lors de leur quête alimentaire à proximité des lisières. L'aire d'étude se situe dans la zone de la pessière noire à mousses, dans la région du Nord-du-Québec (49° 12' à 50° 09' de latitude nord et 75°09' à 76° 37' de longitude ouest). Dans le cadre du premier chapitre, nous avons échantillonné neuf espèces d'oiseaux excavateurs de cavités dans 160 stations réparties également entre les peuplements résiduels des coupes agglomérées et en mosaïque. L'échantillonnage a été réalisé avec les méthodes des points d'écoute et des points d'appel dans le but de détecter le plus grand nombre d'individus possible. Les attributs de structure ainsi que les variables du paysage ont également été caractérisés pour chacune des stations. En ce qui concerne le deuxième chapitre, nous avons réalisé des suivis focaux de pics à dos rayé à l'intérieur de 18 bordures de coupes. Un inventaire des arbres morts sur pied et au sol a également été réalisé dans les lisières où des suivis focaux ont été préalablement réalisés. Nos résultats montrent que le Pic à dos rayé et la Mésange à tête brune (Poecile hudsonicus) avaient une occurrence plus forte dans les habitats résiduels des coupes en mosaïque alors que le Pic Flamboyant (Colaptes auratus) était plus abondant dans les habitats linéaires des coupes agglomérées. De plus, autant les variables locales que celles du paysage étaient importantes pour les espèces à l'étude. D'autre part, bien que les bons substrats d'alimentation pour le Pic à dos rayé étaient plus abondants à proximité des lisières, les pics évitaient tout de même de s'alimenter à cet endroit. Finalement, bien que les habitats linéaires des coupes agglomérées sont susceptibles de représenter des habitats sub-optimaux, ils sont néanmoins utilisés par la majorité des espèces à l'étude. Ainsi, la rétention, de façon permanente, de ces habitats linéaires ainsi que de massifs forestiers de plus grande superficie pourrait améliorer les conditions forestières et ainsi faire en sorte de maintenir ce groupe important d'espèces en zones aménagées. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : excavateurs primaires de cavités, pics, coupes en mosaïque, coupes agglomérées
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Mécanismes régulant l'utilisation périphérique du glucose chez l'oiseau : focus sur le transport de glucose / Mechanisms regulating peripheral utilization of glucose in birds : focus on glucose transport

Coudert, Edouard 20 January 2016 (has links)
Le métabolisme glucidique de l’oiseau est important pour maitriser la croissance de l’animal et la qualité de la viande. Nous avons étudié l’utilisation périphérique du glucose chez le poulet au niveau musculaire en identifiant et en caractérisant les principaux acteurs impliqués. Nous avons identifié et caractérisé un nouveau transporteur de glucose chez les oiseaux, GLUT12. Il est exprimé dans les muscles, son expression est régulée in vivo par l’insuline et il peut être enrichi dans les membranes plasmiques des cellules suite à une stimulation insulinique. In vitro, une augmentation du transport de glucose est mesurée sur le même pas de temps que la translocation de GLUT12. Comme pour GLUT4 chez les mammifères, la PI3K est impliquée dans la translocation de GLUT12. L’expression des GLUTs musculaires varie avec l’âge des animaux mais aussi avec leur état physiologique, le type métabolique et/ou la fonction du muscle. L’ensemble de nos résultats explique en partie le métabolisme glucidique atypique des oiseaux et laisse entrevoir le développement de nouvelles stratégies d’élevage pour répondre à une demande croissante de produits avicoles de qualité. / Glucose metabolism in birds is important to control animal growth and meat quality. We studied peripheral glucose utilization in chicken muscle by identifying and characterizing a new glucose transporter in birds, GLUT12. This transporter is expressed in muscles, its expression is regulated in vivo by insulin and it can be enriched in cells plasma membranes following insulin stimulation. In vitro an increase of glucose transport is measured in the same time than GLUT12 translocation. As for GLUT4 in mammals, PI3K pathway is involved in GLUT12 translocation. Expression of muscular GLUTs varies depending on animals’ age but also depending on their physiological state and on the metabolic type and/or function on the muscle. All of our results partly explain the atypical glucose metabolism in birds and let us foresee development of new farming strategies in order to answer to increased demand of avian quality products.
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La Chair du théâtre : les normes corporelles de l'acteur de théâtre et de théâtre-dansé 1970 à 2012 / The flesh of Theatre : The bodily Norms of the Stage and of the Danced Theatre Actors

Caemerbèke, Pascale 14 February 2013 (has links)
Cette thèse est née d’un questionnement sur le corps de l’acteur en scène au regard des normes, insufflé par le séminaire de Jean-Jacques Courtine sur «L’histoire du corps anormal». Cette focalisation sur le corps en scène réactive ma passion pour un théâtre où les acteurs, désignés comme singuliers, ne sortent pas des grandes écoles de théâtre ou de danse. Ces spectacles, de plus en plus visibles, présentent le corps dans sa réalité et non plus son idéalité. Ces corps charnels ont un impact sur les spectateurs. Que dit ce théâtre des corps sur le corps aujourd’hui ? A quel besoin répond-il ? La partie I, en cherchant à nommer ces acteurs et ces spectacles, interroge des notions (normal/anormal/hors-normes, ordinaire/extra-ordinaire, handicap/handicapé, art/art-Thérapie, professionnel/amateur, …) et des normes corporelles en vigueur aujourd’hui, normes de l’acteur et de sa représentation. La partie II analyse des documents hétérogènes afin de cerner le ressenti de spectateurs face aux spectacles de l’Oiseau-Mouche (au fil de son histoire), de troupes et de metteurs en scène qui mettent leur corps en jeu. / This dissertation originates in a questioning of the body of the stage actor in relation to social norms, inspired by Jean-Jacques Courtine’s seminar on «the history of the abnormal body». This focus on the body on stage has revived my passion for a kind of theatre in which actors, perceived as singular, have not been trained in the main theatre or dance academies. These shows more and more conspicuously display the body as real rather than ideal. These bodies in flesh and blood have a powerful impact on spectators. What does this body theatre have to say on the current state of the body? What kind of need does it meet?The first part of this work tries to give these actors and these plays a name by questioning some of the categories (normal/abnormal/out of norms; ordinary/extra-ordinary; disability/disabled; art/art-therapy; professional/amateur, …), as well as the bodily norms of the actor and his/her representation in force to day. The second part analyses heterogeneous documents in order to grasp the perception of spectators when attending the Oiseau Mouche various plays (in the course of the company’s history), as well as those of companies’ and stage directors’ works in which the body is deeply involved.
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Importance des arbres de grande taille en forêt boréale mixte sur la distribution des oiseaux cavicoles ainsi que sur les patrons d'alimentation du Grand pic (Dryocopus pileatus)

Gasse, Anaïs January 2007 (has links) (PDF)
La forêt boréale mixte de l'est du Canada constitue une zone de transition entre la forêt boréale résineuse et la forêt décidue tempérée. Cette zone est composée d'une riche population d'oiseaux cavicoles, incluant sept espèces de pics. Les perturbations humaines (agriculture et industrie forestière) ont beaucoup modifié cet écosystème en réduisant considérablement la quantité et la superficie de forêts matures ainsi que la quantité d'arbres de grand calibre, vivants ou morts, requis pour l'excavation de cavités par les pics. Deux aspects de cette problématique ont été traités dans ce mémoire. Le premier chapitre vise à caractériser les besoins des oiseaux utilisateurs de cavités en déterminant quelles essences d'arbres contribuent à la présence de chicots de grand calibre (dhp ≥ 20 cm) et à étudier les caractéristiques de la végétation qui affectent la sélection de l'habitat par les pics à l'échelle locale (rayon de 250 m) et à l'échelle du paysage (rayon de 1 km). Les rôles écologiques (soit espèces clé et/ou parapluie) de ces oiseaux ont également été étudiés. Le deuxième chapitre porte davantage sur les besoins alimentaires du Grand Pic. Les facteurs importants qui distinguent les arbres sélectionnés lors de sa quête alimentaire ainsi que les distributions temporelle et spatiale des marques d'alimentation ont été étudiées. L'aire d'étude se situe en Abitibi, au nord-ouest du Québec, dans la sapinière à bouleaux blancs. Afin de détecter la présence de pics et de hiboux cavicoles, un dispositif de 230 points d'appels a été élaboré le long des routes dans différents milieux forestiers. Dans le but de quantifier les arbres morts et vivants disponibles à l'échelle locale, des transects de végétation ont été effectués (1000 m²). Ces derniers ont aussi permis de caractériser les arbres utilisés pour l'excavation de cavités par les pics ainsi que par le Grand Pic (Dryocopus pileatus) lors de son alimentation. Des analyses géomatiques ont été menées pour déterminer les caractéristiques du paysage associées à la présence des pics. Nos résultats indiquent que le Pic flamboyant (Colaptes auratus) et le Pic maculé (Sphyrapicus varius) sont les deux espèces les plus abondantes dans notre aire d'étude tandis que le Grand Pic, le Pic à dos noir (Picoides arcticus) et le Pic à dos rayé (P. dorsalis) se font les plus rares. La probabilité d'occurrence pour la majorité des pics est davantage reliée aux attributs de l'échelle locale qu'à ceux de l'échelle du paysage. Le peuplier faux-tremble (Populus tremuloides) est l'essence la plus souvent excavée lors de la création de cavités par les pics et elle est aussi l'essence la plus représentée dans la catégorie des arbres de grand calibre. De plus, la majorité des cavités ont été excavées dans des arbres de grand calibre, et ce pour toutes les espèces de pics y compris celles qui creusent de petites cavités. Pour ces raisons, le peuplier faux-tremble est une espèce d'arbre d'intérêt faunique clé en forêt boréale mixte aménagée d'Abitibi. La présence de la Petite Nyctale (Aegolius acadicus) est associée de façon significative à la présence du Grand Pic mais pas à celle du Pic flamboyant. Cette association suggère que le Grand Pic serait une espèce clé de voûte (keystone) par la création de grande cavités en forêt boréale mixte. Selon l'indice proposé par Fleishman,la Petite Nyctale représente parmi les espèces cavicoles suivies dans cette étude celle qui est la plus propice à être désignée espèce parapluie. Le Grand Pic tend à s'alimenter sur les plus gros arbres disponibles. Il s'alimente majoritairement sur le sapin baumier (Abies balsamea) et sur le peuplier faux-tremble. Presque toutes les excavations d'alimentation observées se retrouvent sur la partie inférieure des arbres. Aucune essence ou diamètre d'arbre ne semble être toutefois favorisé lors de la réalimentation année après année. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Excavateurs primaires de cavités, Utilisateurs secondaires de cavité, Peuplier faux-tremble, Grand Pic, Arbres morts.
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Dynamique de la faune cavicole le long d'un gradient d'âge en forêt boréale mixte de l'est de l'Amérique du Nord

Cadieux, Philippe 03 1900 (has links) (PDF)
La disponibilité des arbres à cavités joue un rôle important dans le maintien de la biodiversité des écosystèmes forestiers. L'objectif général de ce projet est d'apporter de nouvelles connaissances portant sur la dynamique de la faune cavicole le long d'un gradient d'âge en forêt boréale mixte. Cette dynamique a été caractérisée par une étude de sélection d'arbres de nidification par les oiseaux excavateurs et par une analyse de réseaux d'utilisateurs de cavités. Entre 2003 et 2010, 12 placettes de 24 à 40 hectares, distribuées sur un gradient d'âge de peuplements (61 à 245 ans depuis le dernier feu), ont été inventoriées dans la Forêt d'Enseignement et de Recherche du Lac Duparquet (FERLD) en Abitibi. À l'aide de modèles mixtes généralisés, nous montrons d'abord que, tout au long du gradient d'âge, les espèces excavatrices sélectionnent préférentiellement des peupliers faux-trembles (Populus tremuloides) de grand diamètre morts ou sénescents. Globalement, cette essence héberge 95 % des cavités de nidification, malgré une disponibilité qui diminue fortement le long du gradient de couverts forestiers qui s'étend d'une forêt dominée par le peuplier faux-tremble aux forêts mixtes et de conifères. Nous présentons ensuite les réseaux d'utilisateurs de cavités pour différents stades de composition forestières. Ceux-ci sont composés de 5 excavateurs primaires (pics), deux excavateurs faibles (sittelles et mésanges) et 7 utilisateurs secondaires (canards, oiseaux de proie, écureuils). Malgré une baisse d'abondance de cavités de nidification, le réseau des vieilles forêts (>180 ans) présente un degré de complexité plus élevée que celui des forêts matures à âgées (61 à 180 ans) en raison, entre autres, d'une plus grande diversité d'essences utilisées comme arbres à cavités. Dans les deux réseaux, les utilisateurs secondaires ont des liens forts avec des excavateurs spécifiques. Le Grand Pic (Dryocopus pileatus) est désigné espèce « clé de voûte » étant donné l'importance disproportionnée de ses cavités pour les utilisateurs secondaires de forte taille. Le Pic maculé (Sphyrapicus varius) représente l'excavateur le plus abondant. Enfin, les peupliers faux-trembles de grand diamètre couvrant une large gamme d'états de dégradation constituent l'essence clé nécessaire au maintien des communautés cavicoles le long du gradient d'âge et de couverts forestier, allant des forêts matures décidues aux forêts conifériennes anciennes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Réseaux d'utilisateurs de cavités, forêt boréale mixte, sélection d'arbre de nidification, peuplier faux tremble, pics
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Reproduction coopérative chez l'Araçari vert (Pteroglossus viridis) au Biodôme de Montréal

Gagnon, Jean-Philippe 11 1900 (has links) (PDF)
La coopération à la reproduction est rarement observée chez les oiseaux. Toutefois, lors de la reproduction, il arrive qu'on assiste à des comportements coopératifs propres à l'espèce et dont l'expression peut être favorisée par des contraintes écologiques. Les études sur la reproduction coopérative des oiseaux ont principalement portées sur des espèces à nid ouvert, si bien que très peu d'informations sont disponibles sur la reproduction coopérative des espèces cavicoles. La conservation des espèces en captivité nécessite une connaissance approfondie des comportements de reproduction afin d'offrir les meilleures conditions pour qu'une espèce connaisse un bon succès de reproduction. L'Araçari vert (pteroglossus viridis) est un petit toucan d'Amérique du sud qui est reproduit en captivité par plusieurs institutions zoologiques nord américaine. En nature, des signes d'une reproduction coopérative ont été observé chez trois espèces d'aracaris, mais ce comportement n'a pas encore été étudié en captivité. Cette étude a pour objectif de décrire les comportements coopératifs observés lors de la reproduction d'une famille d'Araçari vert sur deux événement de reproduction (2008, 2009). Dans le premier chapitre de ce mémoire, nous décrivons en détail la participation des individus aux comportements associés à la reproduction : l'aménagement du nichoir, l'incubation des œufs, l'entretien du nichoir, l'efficacité dans l'approvisionnement des oisillons ainsi que la durée des visites. La femelle contribue majoritairement aux soins des oisillons, le mâle participe peu mais sa présence pourrait être associée à des comportements de surveillance, tandis que les juvéniles (assistants) ne participent qu'à l'alimentation des oisillons. Dans le second chapitre nous concentrons les observations sur l'alimentation des oisillons. Au total, cinq individus (femelle, mâle et 3 juvéniles) ont été observés à l'aide d'une caméra infrarouge située à l'intérieur d'un nichoir. Nous avons mesuré la fréquence des visites et la fréquence d'alimentation des oisillons selon leur âge ainsi que le moment de la journée pour deux événements de reproduction. Le mâle participait peu à l'alimentation des oisillons tandis que les assistants ont suivi les mêmes tendances que la femelle, la principale approvisionneuse. La contribution du mâle et des assistants diminue en 2009, mais celle de la femelle reste constante indiquant que les variations dans l'alimentation des oisillons ne sont pas compensées par celle-ci. Cette recherche présente pour la première fois les comportements reproducteurs coopératifs de l'Araçari vert. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Araçari, nicheur cavicole, comportement, coopération, reproduction, captivité, parents, assistants.
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Caractérisation de la disponibilité des arbres potentiels à la nidification du Garrot d'Islande dans la forêt boréale de l'est du Québec

Vaillancourt, Marie-Andrée 05 1900 (has links) (PDF)
L'aire de nidification de la population de l'Est du Garrot d'Islande (Bucephala islandica), désignée préoccupante au Canada, se situe majoritairement dans la forêt boréale de l'Est du Québec. Les sites de nidification utilisés par le Garrot d'Islande décrits pour la population de l'Ouest de l'Amérique du Nord consistent principalement en de grandes cavités excavées par le Grand Pic (Dryocopus pileatus) dans des arbres de gros diamètre. Les connaissances quant aux structures de reproduction utilisées par la population de l'Est sont, à ce jour, méconnues. Toutefois, il est fort probable que l'espèce requiert également des arbres de nidification de gros diamètre. Préalablement au présent travail, il n'existait pratiquement aucune information sur la disponibilité de gros arbres et de grandes cavités au sein de l'aire de nidification du Garrot d'Islande dans l'Est de l'Amérique du Nord. Il était donc opportun d'acquérir ces connaissances fondamentales d'autant plus que l'aménagement forestier pratiqué dans cette région fortement dominées par des forêts surranées, les plus susceptibles d'abriter de grande quantité d'arbres de gros diamètre, prend rapidement de l'expansion. Une diminution de la disponibilité et du recrutement d'arbres de gros diamètre pourrait ainsi affecter la disponibilité d'arbres de nidification dans les secteurs aménagés fréquentés par le Garrot d'Islande. Le premier chapitre de ce mémoire porte sur la disponibilité d'arbres morts et vivants de gros diamètre dans les principaux types de couverts forestiers âgés ainsi que dans les parterres de coupe et les forêts résiduelles (bandes riveraines et séparateurs secs) de la forêt boréale de l'Est. La disponibilité d'arbres de gros diamètre était fortement reliée à la présence de sapins baumiers (Abies balsamea (L.) Mill) dans les peuplements. Le patron de distribution des classes de dégradation des arbres morts était sensiblement le même pour les différents types de peuplement, les classes de dégradation intermédiaire étant plus abondantes que les classes récentes et avancées. Toutefois, les peuplements dominés par l'épinette noire (Picea mariana Mill.) possédaient des densités réduites pour chacune des classes de dégradation. Ces résultats suggèrent que les sapinières pourraient jouer un rôle clé au sein de la forêt boréale coniférienne en raison du bon recrutement de grosses tiges à divers degrés de détérioration. Quant aux forêts résiduelles, elles ont non seulement des densités en gros arbres morts moins élevées que les peuplements de la forêt naturelle, mais les peuplements de haute qualité en termes de bois mort, identifiés en forêt naturelle, ne sont pas représentées dans ces forêts constituant les principaux legs au sein des paysages aménagés. Le second chapitre traite de la disponibilité de cavités naturelles et excavées dans les forêts boréales naturelles, résiduelles et récoltées de l'Est québécois. La disponibilité des arbres de nidification pour la population de l'Est du Garrot d'Islande s'avère différente de celle décrite pour la population de l'Ouest puisque la présence du Grand Pic n'a pas été détectée dans la portion de l'aire de nidification couverte par cette étude. L'espèce dépend donc de la disponibilité de cavités naturelles pour les sites de nidification en forêt boréale coniférienne. Bien qu'aucune espèce d'arbre ne se soit avérée plus sujette à supporter des cavités, une forte proportion des arbres porteurs était des chicots fortement dégradés. La densité de cavités adéquates pour le garrot s'est toutefois avérée extrêmement faible. La probabilité des essences boréales à supporter des cavités est plus élevée chez les tiges de gros diamètre. Or, la disponibilité de ces arbres potentiellement porteurs de cavités est fortement réduite dans les parterres de coupe ainsi que dans les forêts résiduelles comparativement aux peuplements naturels. La présente étude montre que l'aménagement forestier, tel que pratiqué actuellement, ne favorise pas la rétention de peuplements possédant une forte abondance d'arbres de gros diamètre, structure clé pour le Garrot d'Islande et la grande faune cavicole. De nouvelles approches d'aménagement favorisant le maintien d'arbres à valeur faunique à l'échelle du peuplement et du paysage devraient être appliquées dans les secteurs fréquentés par le Garrot d'Islande en période de nidification afin d'assurer le maintien et le recrutement d'arbres morts de gros diamètre. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : arbres morts, arbres d'intérêt pour la faune, Garrot d'Islande, cavités, aménagement forestier, forêts résiduelles
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Persistance et activité reproductrice des oiseaux associés aux forêts matures dans les habitats résiduels en forêt boréale aménagée

Allard, Maxime 02 1900 (has links) (PDF)
Il a été montré que les oiseaux forestiers sont affectés par leur environnement local, mais également par les caractéristiques du paysage environnant. Ainsi, la structure des communautés des peuplements résiduels de milieux agroforestiers fortement fragmentés peut être altérée par rapport à celles de paysages moins fragmentés. Dans ces milieux, la prédation et le parasitisme par le Vacher à tête brune (Molathrus ater) peuvent également affecter le succès de reproduction des oiseaux forestiers des peuplements résiduels. Dans le contexte de paysages forestiers aménagés à des fins de foresterie, il est ainsi possible que la perte d'habitat et la fragmentation influencent également la structure des communautés aviaires ainsi que leur reproduction. Or, les effets de ces deux phénomènes ont jusqu'à maintenant été moins documentés que dans les territoires forestiers modifiés par l'agriculture ou le développement urbain. Le premier chapitre de ce mémoire analyse la structure et la composition des communautés d'oiseaux dans les habitats résiduels de territoires aménagés, en forêt boréale mixte de la Haute-Mauricie, Québec, Canada. Le deuxième chapitre porte une attention particulière sur l'occupation d'habitat et l'activité reproductrice d'une espèce associée aux forêts matures, le Roitelet à couronne dorée (Regulus satrapa). L'objectif est de vérifier les effets des conditions locales et du contexte du paysage sur la composition des communautés aviaires des peuplements résiduels ainsi que sur la densité de territoires, l'activité reproductrice et le succès de nidification des Roitelets à couronne dorée. Entre 2006 et 2009, des points d'écoute et de la repasse de chants ont permis de répertorier plus de 86 espèces dans 72 stations d'échantillonnage. De plus, le succès d'appariement et d'envol des juvéniles de 59 territoires de Roitelets, distribués dans 14 peuplements résiduels, ont été mesurés à l'aide de la cartographie des territoires et un suivi intensif des groupes familiaux en 2009. Pour les deux études, les données ont été récoltées dans des peuplements résiduels caractérisés par une végétation mature à dominance résineuse et enclavées dans des aires de régénération d'âges variables. Ainsi, certains paysages (1 km de rayon) étaient très jeunes (< 13 % de forêts matures) et d'autres étaient principalement composés de forêts matures (> 78 % de la superficie). L'étude montre que la perte d'habitat mature à l'échelle du paysage ne semble pas affecter significativement les assemblages d'oiseaux des peuplements résiduels, ni la reproduction d'une espèce associée aux forêts matures, le Roitelet à couronne dorée. En effet, la structure des communautés et le succès de reproduction des Roitelets étaient peu variables, peu importe le degré de perte et de fragmentation de l'habitat à l'échelle du paysage. Nous interprétons ce résultat étonnant au fait que la matrice forestière est dominée par de la jeune forêt (7 -12 m) qui constitue un milieu qui est vraisemblablement peu hostile aux mouvements des oiseaux forestiers, et ce, malgré le fait qu'il ne subsiste que 10 % du territoire en forêts résineuses matures. Nos résultats indiquent donc que les populations d'oiseaux des forêts matures persistent dans ces environnements fortement fragmentés par la coupe. Cette tolérance à la coupe pourrait être associée aux patrons de coupes en Haute-Mauricie qui, à l'échelle régionale, maintiennent un couvert forestier plus hétérogène (assiettes de coupes plus petites et habitats matures et âgés mieux répartis dans le paysage) que dans d'autres régions aménagées de la forêt commerciale du Québec où les agglomérations de coupes se juxtaposent sur des milliers de kilomètres carrés. Les habitats résiduels des territoires aménagés en Haute-Mauricie semblent donc avoir une capacité élevée à être utilisés comme habitats-refuges par l'avifaune des forêts matures et âgées. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Oiseaux, perte d'habitat, fragmentation, forêt boréale, paysage aménagé, peuplement résiduel, communautés, succès de reproduction.
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Effects of predation on the ecology of Arctic-nesting shorebirds

McKinnon, Laura 05 1900 (has links) (PDF)
L'hypothèse des proies alternatives suggère que la réponse fonctionnelle et numérique des prédateurs à la fluctuation des populations de proies influence le risque de prédation annuel sur d'autres proies comme les œufs d'oiseaux. Dans certains systèmes du Haut-Arctique caractérisés par des populations cycliques de lemmings, le comportement de changement de préférence des prédateurs a été mis en lien avec les fluctuations observées chez des populations d'oiseaux co-existantes. Le but général de cette thèse était d'étudier les effets en cascade des interactions prédateur-proie sur une proie alternative, les œufs d'oiseaux de rivage. Les deux principaux objectifs étaient : 1) d'étudier les effets de l'abondance de proies préférées (lemmings) et de proies alternatives (oies), sur les tendances temporelles et spatiales du risque de prédation et de la survie des nids d'oiseaux de rivage, et 2) d'investiguer les tendances spatiales du risque de prédation à grande échelle dans l'Arctique canadien. Pour atteindre ces objectifs, des données sur le risque de prédation (mesuré à l'aide de nids artificiels) et sur la survie des nids d'oiseaux de rivage (mesurée avec les nids naturels) ont été recueillies sur une période de 5 ans à l'île Bylot (Nunavut). Des données sur l'identité et l'activité des prédateurs (par caméra) ainsi que l'abondance des prédateurs (renard arctique) et l'abondance des proies alternatives (lemmings et oies) ont également été recueillies. Pour caractériser les tendances à grande échelle spatiale, le risque de prédation sur des nids artificiels a été mesuré à 7 sites le long d'un gradient latitudinal de 3350 km dans l'Arctique canadien. À l'île Bylot, les caméras de surveillance ont révélé que le renard arctique est le principal prédateur des œufs dans les nids artificiels de même que dans les véritables nids d'oiseaux de rivage. Les données récoltées sur une période de 5 ans ont démontré un effet négatif significatif de l'abondance de lemmings sur le risque de prédation. Les probabilités de survie des nids artificiels étaient quant à elles reliées négativement à l'abondance de renards mais, positivement à l'abondance d'oiseaux prédateurs. De même, le meilleur facteur expliquant les variations interannuelles de la survie journalière des nids d'oiseaux de rivage était l'abondance de lemmings. En effet, la survie des nids fut plus basse dans les années de faible abondance de lemmings. Les risques de prédation des nids d'oiseaux de rivage dans une colonie d'oies étaient positivement reliés à la densité de nids d'oies. Toutefois cette relation était forte et significative seulement l'année de faible abondance de lemmings, soit une augmentation de près de 600% quand la densité de nids d'oies est passée de 0 à 24 nids par hectare. Puisque nous avons confirmé que le renard arctique est un prédateur commun des lemmings, des œufs d'oies et des œufs d'oiseaux de rivage, ces données supportent l'hypothèse d'effets en cascade de l'abondance des proies préférées et alternatives sur le risque de prédation de proies accidentelles comme les oiseaux de rivage. En ce qui a trait au risque de prédation à plus grande échelle spatiale, nous avons observé une diminution significative du risque de prédation avec la latitude, ce qui indique que les oiseaux qui migrent plus vers le nord peuvent bénéficier d'avantages en termes de reproduction sous la forme d'une diminution du risque de prédation des nids. Sur la base de ces résultats, le risque de prédation semble jouer, à plusieurs échelles spatiales, un rôle central dans l'écologie de la reproduction des oiseaux de rivage nichant dans l'Arctique. Les recherches futures devraient étudier les mécanismes qui relient les interactions trophiques des proies préférées, alternatives et accidentelles à l'échelle locale avec les tendances à grande échelle spatiale du risque de prédation sur les oiseaux nichant dans l'Arctique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : risque de prédation, proies alternatives, oiseaux de rivage, oies, lemmings
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Perte et fragmentation en forêt boréale : impacts de différents modèles de dispersion de coupe sur les communautés de mammifères et d'oiseaux

St-Laurent, Martin-Hugues January 2007 (has links) (PDF)
La perte et la fragmentation de l'habitat constituent les deux principaux types de perturbations qui influencent la biodiversité mondiale. Dans l'hémisphère nord, l'exploitation forestière commerciale génère la perte et la fragmentation du couvert forestier mature, affectant de nombreuses espèces fauniques. En forêt boréale, plusieurs travaux se sont intéressés à caractériser et quantifier les impacts des opérations forestières sur plusieurs taxons fauniques et floristiques. Maintenant que les impacts du prélèvement forestier sont mieux documentés dans cet écosystème, le défi de conservation s'inscrit davantage dans la configuration et le maintien d'habitats forestiers résiduels à l'échelle du paysage. Le premier chapitre de cette thèse présente la situation actuelle de la forêt boréale, de son exploitation commerciale, de même que plusieurs impacts découlant de cette exploitation sur la faune vertébrée. Y sont présentées aussi certaines notions d'écologie du paysage relatives aux processus de perte et de fragmentation de l'habitat, ainsi que les objectifs et hypothèses de la thèse. Le chapitre II résume quant à lui les connaissances relatives à différentes approches d'écologie numérique utilisées tout au long de la thèse. Le chapitre III évalue le potentiel de conservation faunique de deux types de configurations de la forêt résiduelle. L'abondance de 2 espèces de petits mammifères et de 25 espèces d'oiseaux forestiers a été estimée dans des unités mosaïques de 85-100 ha ainsi que dans des méga-blocs de 250-300 ha, de même qu'en forêt mature non perturbée (à titre de situation témoin). Aucune espèce ne présentait d'abondance inférieure à celle observée en forêt témoin, quoiqu'une faible réplication limitait la puissance statistique. Les relations faune -habitat ont été explorées à l'aide de régressions multiples entre les abondances, les variables de structure de peuplement et les caractéristiques de paysage, sur une base spécifique. Ces modèles d'utilisation d'habitat (MUHs) expliquaient une large part de la variation en abondance dont la majeure part correspondait aux effets de la structure forestière des peuplements résiduels. Les résultats suggèrent que les mosaïques et les méga-blocs sont des approches de dispersion de coupes favorables au maintien des espèces recensées, et que la planification des peuplements résiduels devrait intégrer tant la structure des peuplements résiduels que les caractéristiques du paysage. Le chapitre IV s'interroge sur le potentiel faunique des parterres en régénération. Plusieurs législations forestières canadiennes permettent la récolte des structures forestières résiduelles lorsque la régénération adjacente atteint une hauteur moyenne de 3 m, sans toutefois que la capacité de tels peuplements à soutenir les espèces vertébrées des forêts originales n'ait été démontrée. Ainsi, l'abondance de 2 espèces de petits mammifères et de 19 espèces d'oiseaux a été estimée dans des parterres en régénération ainsi qu'en forêt mature continue (à titre de témoin). Les parterres en régénération permettaient de soutenir des abondances supérieures à la forêt témoin pour six des 21 espèces, et équivalentes pour 12 autres. Cependant, l'abondance de trois espèces (i.e. roitelet à couronne dorée, grimpereau brun et campagnol à dos roux de Gapper) était significativement moins élevée dans les parterres en régénération qu'en forêt témoin. Les modèles de relations faune -habitat expliquaient en moyenne 87,3 ± 1,9 % de la variabilité en abondance pour 21 espèces. La structure des peuplements expliquant encore la plus grande part de la variation en abondance. Ces résultats suggèrent que certaines espèces associées à la forêt mature pourraient montrer de fortes diminutions en abondance et voir leur maintien ultimement compromis à l'échelle du paysage suivant l'application rigoureuse de la législation en vigueur. Jusqu'à ce que les effets de la récolte des peuplements résiduels sur la faune soient mieux quantifiés, il serait favorable de maintenir de grands massifs de forêt mature tout au long de la rotation forestière. Le chapitre V modélise les effets respectifs de la perte et de la fragmentation du couvert forestier mature sur l'abondance de 11 espèces d'oiseaux. Les simulations montrent que: 1) la perte d'habitat a une influence plus marquée que la fragmentation sur l'abondance des espèces étudiées; 2) la distribution spatiale des attributs fixes de paysage (routes, lacs, cours d'eau) est le deuxième facteur ayant le plus d'effet; 3) la fragmentation influence significativement l'abondance mais n'explique qu'une faible portion de variation. Dans une perspective appliquée, les principaux résultats de cette thèse suggèrent que des efforts de conservation devraient être investis en vue de réduire l'intensité de la perte d'habitat et de maintenir davantage de forêt mature dans les paysages exploités. Puisque les espèces d'intérieur sont souvent des spécialistes de forêt mature sensibles à l'exploitation forestière, il appert que la fragmentation des habitats forestiers matures devrait également être limitée. Dans un cadre d'aménagement écosystémique en forêt boréale, diversifier la configuration des interventions devrait garantir le maintien d'un spectre plus naturel de paysages et de structure des peuplements que ce que génère actuellement l'exploitation forestière. Cette variabilité ne pourra que faciliter la conservation des populations, des espèces, des communautés et des processus écologiques. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Forêt boréale exploitée, Oiseaux forestiers, Paysages, Perte et fragmentation d'habitat, Petits mammifères, Structures forestières résiduelles.

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