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Tout le pouvoir à l'assemblée ! : mobilisations ouvrières, pratiques assembléistes et stratégies syndicales en Espagne (1970-1979) / All power to the assamblie ! : Worker's mobilisations, meetings practices and union strategies in Spain (1970-1979)Dolidier, Arnaud 05 December 2018 (has links)
Mon travail de thèse analyse les discours journalistiques et syndicalistes durant le processus transitionnel sur l'assembléisme ouvrier. L'objectif est de comprendre comment les mobilisations ouvrières assembléistes ont été domestiquées et subordonnées aux organisations politiques et syndicales de l'opposition démocratique. L'assembléisme ouvrier ne constitue pas un événement anecdotique et la marginalisation des pratiques assembléistes est en partie la conséquence de discours publics qui les discréditent et qui, se faisant, construisent une culture politique démocratique spécifique où le radicalisme ouvrier n'a plus d'espace et dans laquelle les grévistes sont invités à rejeter leurs structures assembléistes pour accepter le monopole de la représentation du social par les syndicats. / My work analyses trade union and journalistic discourses on the role played bay worker's assemblies during the spanish transitional process with the aim of understanding how their mobilisation was subjugatd and subordinated by political organisations and trade unions who were in the opposition to demicratisation. The worker's assemblies were not anecdotal events, and the marginalisation on their meetings was party the consequences of public discourses that deligitimated them. Moreover, the discourses contributed to the construction of a specific political culture wich rejetcs worker radicalism. Thus, worker's were asked to rejetc own democratic structures and accept the monopoly of social representation by the trade unions.
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La citoyenneté dans le Bee-Hive, 1862-1876, et dans l’Industrial Review, 1876-1878 / Citizenship in the Bee-Hive, 1862-1876, and in the Industrial Review, 1876-1878Graziani, Nelly 30 November 2009 (has links)
Les années 1860-1880 forment une charnière dans l’histoire de la démocratie britannique, car cette période fut celle de la seconde loi de Réforme, qui étendit le droit de vote à de plus larges sections des classes ouvrières. Ce changement politique fut le fruit de nombreuses manifestations nationales dont les syndicats furent les figures de proue. L’engagement en faveur de l’Union au cours de la guerre de Sécession, et en faveur de l’unité nationale italienne et polonaise, fut le vecteur de l’entrée en politique des classes ouvrières. La construction de la citoyenneté ouvrière est étudiée ici au travers des articles du Bee-Hive, journal ouvrier radical et libéral qui fut créé en 1861 pour réclamer en priorité le droit de vote. / The 1860s-1870s form a turning point in the history of British democracy, because these were the years when the second Reform Act was passed, which extended the right to vote to larger sections of the working classes. Such political change was the result of numerous national demonstrations organised by the Trades’ Unions. By showing their strong commitment to the Union during the American Civil War, and to Italian and Polish national unity, the working classes signalled their determination to enter the field of politics. This doctoral thesis studies the construction of working class citizenship through the pages of the Bee-Hive, a radical and liberal working class paper primarily created in 1861 to claim for suffrage.
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Les ouvrières, des années 1968 au très contemporain : pratiques et représentations / Female workers, from 1968 to the near present : practices and representationsGallot, Fanny 10 December 2012 (has links)
Cette thèse porte sur les ouvrières en France des années 1968 au très contemporain. Elle s’appuie principalement sur deux entreprises, Chantelle et Moulinex, et leurs usines de Saint-Herblain (Loire Atlantique) et Alençon (Basse Normandie), respectivement. Elle s’intéresse à la formation d’une génération d’ouvrières, la génération 1968. Celles-ci, embauchées au début des années 1970, traversent ensemble la séquence historique de l’« insubordination ouvrière », puis vieillissent ensemble avant de se trouver licenciées dans les années 1990 ou 2000. La formation de cette génération s’inscrit dans un contexte de bouleversement de l’organisation de la production et de diffusion des féminismes à l’usine, qui affectent la division sexuée du travail – salarié et domestique. En réponse, les gouvernements successifs et le patronat développent les discours paradoxaux de la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle d’une part et de l’égalité professionnelle de l’autre. L’étude des pratiques des ouvrières à l’usine vise à montrer si, et comment, les ouvrières parviennent à prendre la parole dans les sphères publique et privée, et dans quelle mesure, pour ce faire, elles déploient une agency particulière qui rend possible des reconfigurations dans les normes de classe et de genre. Tandis que les grèves, les pratiques quotidiennes communes et l’émergence de syndicalistes à l’usine favorisent la formation des figures des filles de Chantelle et des ouvrières de Moulinex, les fermetures d’usine interrompent brutalement cette dynamique et atomisent ces collectifs. Dès lors, chaque licenciée n’est plus qu’une ancienne de, qui cherche à se reconvertir, explorant alors différentes pistes y compris culturelles, de façon à juguler la souffrance du licenciement. / This dissertation examines female workers in France from 1968 to the near present. It concentrates primarily on two companies, Chantelle and Moulinex, and their factories Saint-Herblain (Loire Atlantique) and Alençon (Basse Normandie), respectively. The dissertation concerns the formation of a generation of female workers, “the generation of 1968.” These workers, hired at the beginning of the 1970s, together traversed the historic sequence of “worker insubordination,” then aged together before finding themselves fired in the 1990s or 2000s. The development of this generation is inscribed in the context of the changes of the organization of production and of the diffusion of feminisms at the factory, which affected the sexed division of labor - salaried and domestic. In response, the successive governments and the employers developed paradoxical discourses of conciliation between family and professional life on the one hand, and professional equality on the other. The study of worker practices in the factory aims to reveal if, and how, the workers managed to speak out in the public and private spheres, and in what measure. In order to do so, they deployed a particular agency that made possible reconfigurations of norms of class and gender. Whereas the strikes, the common everyday practices, and the emergence of unions at the factory fostered the formation of the figures of girls of Chantelle and the female workers of Moulinex, the closings of the factories brutally interrupted this dynamic and atomized these collective identities. Therefore, each fired worker became no more than an old of, who searched to adapt, exploring different paths (including cultural) as ways to curb the pain of dismissal.
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Les ouvrières : pratiques et représentations (des années 1968 au très contemporain)Gallot, Fanny 10 December 2012 (has links) (PDF)
Cette thèse porte sur les ouvrières en France des années 1968 au très contemporain. Elle s'appuie principalement sur deux entreprises, Chantelle et Moulinex, et leurs usines de Saint-Herblain (Loire Atlantique) et Alençon (Basse Normandie), respectivement. Elle s'intéresse à la formation d'une génération d'ouvrières, la génération 1968. Celles-ci, embauchées au début des années 1970, traversent ensemble la séquence historique de l'" insubordination ouvrière ", puis vieillissent ensemble avant de se trouver licenciées dans les années 1990 ou 2000. La formation de cette génération s'inscrit dans un contexte de bouleversement de l'organisation de la production et de diffusion des féminismes à l'usine, qui affectent la division sexuée du travail - salarié et domestique. En réponse, les gouvernements successifs et le patronat développent les discours paradoxaux de la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle d'une part et de l'égalité professionnelle de l'autre. L'étude des pratiques des ouvrières à l'usine vise à montrer si, et comment, les ouvrières parviennent à prendre la parole dans les sphères publique et privée, et dans quelle mesure, pour ce faire, elles déploient une agency particulière qui rend possible des reconfigurations dans les normes de classe et de genre. Tandis que les grèves, les pratiques quotidiennes communes et l'émergence de syndicalistes à l'usine favorisent la formation des figures des filles de Chantelle et des ouvrières de Moulinex, les fermetures d'usine interrompent brutalement cette dynamique et atomisent ces collectifs. Dès lors, chaque licenciée n'est plus qu'une ancienne de, qui cherche à se reconvertir, explorant alors différentes pistes y compris culturelles, de façon à juguler la souffrance du licenciement.
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Logement social des immigrants et politique municipale en banlieue ouvrière (Saint-Denis, 1944-1995) : histoire d’une improbable citoyenneté urbaine / Immigrants social housing and municipal politics in working-class suburb (Saint-Denis, 1944-1995) : history of an improbable urban citizenshipDavid, Cédric 04 July 2016 (has links)
Territoire d’industrie et d’immigration, Saint-Denis est un des hauts-lieux de la "banlieue rouge" de Paris. Après 1945, la pénurie de logements que connaît la France y est aggravée par la médiocrité du parc immobilier ancien et par une croissance démographique, qui se traduit par le développement de bidonvilles d’immigrants. La municipalité communiste fait de la construction de logements un axe central de sa politique sociale, constituant ainsi l’un des plus importants offices d’habitation à loyer modéré (HLM) de banlieue parisienne, gestionnaire d’environ 9 000 logements à la fin des années 1970. Les enjeux posés par la gestion d’un tel organisme et les mutations sociales induites s’observent dans les archives locales. Parmi ces questions, celle du logement des immigrants étrangers ou (post)coloniaux prend une importance croissante à partir des années 1960. Encore inférieure à 10 % en 1965, la proportion des ménages d’immigrants logés par l’office municipal s’élève à au moins un quart des locataires dans les années 1980. La reconnaissance de leur appartenance locale, si ce n’est d’une citoyenneté urbaine, est en jeu et paraît fortement dépendante des contraintes économiques, sociales et institutionnelles pesant sur la gestion d’un office HLM en banlieue ouvrière. La logique d’une hospitalité municipale graduelle et conditionnée est d’abord mise en difficulté par la dissymétrie entre offre et demande de logements sociaux. À partir de la fin des années 1960, lors d’importantes opérations d’aménagement urbain, la question est vue sous l’angle du peuplement immigré et de sa répartition dans l’agglomération. Une logique de « seuil de tolérance » aux immigrants à la source de discriminations prend alors forme. Elle est relative dans la mesure où la part des immigrants logés continue de progresser. Néanmoins, l’importante crise budgétaire qui touche l’office HLM de Saint-Denis à partir 1974, combinée à une désindustrialisation avancée, contribue à une crispation durable sur la question ethno-raciale. / Territory of industry and immigration, Saint-Denis is one of the symbolic places of the "banlieue rouge" (red suburbs) of Paris. After 1945, the housing shortage happening in France is worsened in Saint-Denis by the mediocrity of the old housing stock and by a population growth which leads to the spreading of immigrants slums. The communist municipality makes housing construction a central axis of its social policy, therefore becoming one of the greatest HLM (social housing) municipal agencies of the parisian suburbs, managing about 9 000 apartments at the end of the 1970s. Managing such an agency and the induced social mutations pose challenges that can be observed in the local archives. Among those, the question of the housing of foreign or (post)colonial immigrants is taking on increasing importance from the 1960s. Still below 10 % in 1965, the proportion of foreign households housed by the municipal agency amounts to at least a quarter of the tenants in the 1980s. The acknowledgment of their local membership, if not even of their urban citizenship, is at stake and appears to be highly dependant on economic, social and institutionnal constraints which weigh on the managment of a HLM agency in a working class suburb. The logic of a gradual and conditionned municipal hospitality is first of all put in a difficult position by the dissymmetry between supply and demand on social housing. From the end of the 1960s, during significant urban planning operations, the question is seen from the perspective of the immigrant settlement and its repartition in the agglomeration. A logic of "tolerance threshold" to the immigrants which is the origin of discriminations then begins to take place. It is relative since the share of housed immigrants is still progressing. Nevertheless, the important budget crisis which is striking the HLM municipal agency of Saint-Denis from 1974, combined with an advanced desindustrialisation, contributes to a sustaining contortion on the ethno-racial question.
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Pour une éducation populaire des garçons du milieu ouvrier : la formation religieuse et morale dans les patronages des Religieux de St-Vincent de Paul à Québec, 1935-1955Lantagne, Caroline 25 April 2018 (has links)
Les patronages des Religieux de St-Vincent de Paul ont pour but la formation religieuse des jeunes garçons du milieu ouvrier. Les RSVP tentent de pallier l'essoufflement de l'encadrement paroissial en développant de nouvelles stratégies pastorales. Dans les patronages, ils regroupent les jeunes en plusieurs associations afin d'assurer une forme de catéchisme de persévérance par une formation religieuse et morale. Ils vont alors développer une structure d'encadrement qui comprend plusieurs types d'associations et qui a comme objectif de former une élite du milieu populaire. De plus, pour attirer et garder les garçons dans leur œuvre, les religieux innovent par la présence des jeux et des sports dans les patronages. Globalement, ils offrent la possibilité aux jeunes du milieu ouvrier de parfaire leur connaissance religieuse par l'intermédiaire des congrégations mariales et, par les cercles d'études, la possibilité d'accéder à une formation sociale souvent inaccessible pour eux. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Se tuer à l'ouvrage : le capital en guerre contre le travail, Québec 1878-1918Lainé, Mathieu-Joffre 16 April 2018 (has links)
Entre 1878 et 1918, la domination écrasante du capital sur le travail permet aux manufacturiers du trust du cuir de Québec d'imposer des conditions de travail inhumaines aux enfants, aux femmes et aux hommes de la classe ouvrière de la basse-ville. Le capital est en guerre contre le travail - les morts et les blessés se comptent par milliers. Le principal objectif de ce mémoire est de mettre en lumière ces conditions de travail inhumaines, de montrer comment les ouvrières et les ouvriers de la basse-ville de Québec ont été exposés par le trust du cuir à une mort prématurée et anormale.
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