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Gouverner le peuple chrétien : édition critique, traduction et commentaire des traités royaux d'Hincmar, archevêque de Reims (845-882) / Ruling Christian People : edition, Translation into French and Commentary of the royal Treatises of Archbishop Hincmar of Rheims (845-882)Valette, Clementine 22 November 2014 (has links)
Le présent travail propose une édition critique de cinq traités rédigés par l’archevêque de Reims Hincmar (845-882) entre 873 et 882, qui portent tous sur la fonction royale : le De regis persona (873), le De fide Carolo regi seruanda (875), l’Ad Ludouicum Balbum (877), l’Ad Carolum Crassum (879) et l’Ad episcopos pro institutione Carolomanni (882). Les textes édités sont accompagnés d’une traduction originale en langue française. Les oeuvres théologico-politiques d’Hincmar sont replacées dans le contexte politique et intellectuel de l’ensemble carolingien de la seconde moitié du IXe siècle : au moment où des reconfigurations transforment la royauté carolingienne, l’archevêque de Reims, fort de trente années de pratique de la charge épiscopale, entreprend de guider des souverains qui appartiennent à trois générations successives. L’étude des sources révèle l’importance de la Bible, l’emprise de la pensée patristique de la période tardo-antique sur Hincmar, mais également les méthodes de travail et de lecture du prélat rémois. Le commentaire éclaire les éléments du contexte carolingien, ainsi que l’usage original que fait Hincmar des sources littéraires. Se dégage ainsi la vision du pouvoir que forge progressivement l’archevêque de Reims, en regard du pouvoir de l’évêque, garant et double du roi, dans le cadre d’un discours parénétique. / This study gives a critical edition for five treatises written by archbishop of Rheims Hincmar (845-882), between 873 and 882, the aim of which is to define the royal function : De regis persona (873), De fide Carolo regi seruanda (875), Ad Ludouicum Balbum (877), Ad Carolum Crassum (879) and Ad episcopos pro institutione Carolomanni (882). An original French translation complements this edition. Hincmar’s theological and political works are situated in the political and intellectual context of the second half of the ninth century : when carolingian kingship underwent successive reconfigurations. The archbishop of Rheims, thanks to thirty years of practice of episcopal function, tries to guide three generations of Carolingian kings. The enquiry into the sources reveals firstly, the importance of the Bible; secondly, the weight of late antique patristic thought; thirdly the work and reading methods of the bishop. The commentary highlights various elements of the Carolingian context and the original way Hincmar uses his sources. The vision of power he progressively develops thus comes to light, regarding the power of the bishop, warden and double of the king, within an exhortative discourse. Read more
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« In manu prophetarum assimilatus sum » (Osée 12, 10) : recherches sur le commentaire sur Osée de Jérôme : philologie et herméneutique, avec les prolégomènes d'une édition critique / « ln manu prophetarum assimilatus sum » (Hos 12, 10) : a study on philology and exegesis in the commentary on hosea of hieronymus of stridon, with prolegomena of a new critical editionMounier, Benoît 29 September 2015 (has links)
Composé à la fin de 406, le Commentaire sur Osée de Jérôme de Stridon (c. 347-419/420) se trouve à la charnière entre ses commentaires bibliques sur les Petits et les Grands prophètes. Au sein de ce vaste projet exégétique, l’ouvrage constitue un bon exemple d’une herméneutique désormais bien maîtrisée. Avec un fort souci de cohérence, l’exégète y déploie l’interprétation littérale essentiellement historique pour lancer l’interprétation spirituelle déclinée en deux sens, l’un anti-hérétique, l’autre mystique, tous deux présentés comme fondamentaux pour comprendre le livre d’Osée. L’œuvre constitue également un témoin clé pour saisir l’importance de la typologie, christocentrique et ecclésiale, pour expliquer les Prophètes selon Jérôme. Du reste, l’ouvrage n’a fait l’objet d’aucune recherche approfondie tant sur son contenu que sur son texte. Aussi, des recherches philologiques inédites ont permis d’établir l’histoire de la transmission manuscrite et de proposer les prémices d’une édition scientifique du texte. / Written in the end of 406, the Comment on Hosea by Jerome of Stridon (c. 347-419/420) is the transition between its biblical comments on Minor and Major Prophets. Within this vast exegetical project, the work constitutes a good example of an hermeneutics well mastered. With a strong concern of coherence, the exegete displays the essentially historic literal interpretation to introduce the spiritual interpretation declined in two senses, the one anti-heretic, the other one mystic, both presented as fundamental to understand the book of Hosea. The work also constitutes a key witness to seize the importance of the typology, both centered on Jesus Christ and his Church, to explain the Prophets according to Jerome.Besides, the work was the object of no in-depth research both on its contents and on its text. So, new philological researches allowed to establish the handwritten transmission and to propose the first elements of a scientific edition of the text. Read more
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Le corps à l'image de Dieu chez Irénée de LyonL'Archer, Richard 06 September 2021 (has links)
Depuis le début des temps, l'homme est confronté à sa propre finitude. Aussi, faut-il s'étonner que plusieurs philosophies et religions perçoivent le corps comme étant celui qui nous fait tendre vers le mal et le péché. Influencée par le platonisme, l'Église catholique n'a pas été à l'abri de la pensée dualiste. Pour les jansénistes des siècles derniers, le corps incarnait le mal, oubliant que le Christ s'était lui-même incarne. Le présent ouvrage laisse parler Irénée qui donne, à sa façon, une dignité incontestable au corps. Pour mieux comprendre la pensée irénéenne, les deux premiers chapitres présentent respectivement un bref historique du contexte irénéen, puis lèvent le voile sur le gnosticisme qui avait force Irénée à prendre la plume. Le troisième chapitre survole la théorie sémiotique (en se limitant au premier Greimas), ce qui permet, dans le chapitre quatre, de faire une étude sémiotique d'un extrait de l'Adversus Haereses. Enfin, la conclusion formule quelques déductions théologiques amenées par l'étude.
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Florus de Lyon, lecteur des Pères : documentation et travaux patristiques dans l'Eglise de Lyon au IXe siècle / Florus of Lyons as a Reader of the Fathers : documents and works on patristics in the IXth century Church of LyonsChambert-Protat, Pierre 24 September 2016 (has links)
On conserve un nombre inhabituellement élevé de manuscrits ayant appartenu à la bibliothèque du chapitre cathédral de Lyon au IXe siècle, dont bon nombre ont été personnellement utilisés ou produits par le principal acteur de la vie intellectuelle lyonnaise de l’époque, le diacre Florus (floruit v. 825–855). Comme on connaît par ailleurs plusieurs grandes compilations rassemblées également par lui, Florus représente pour nous une double occasion particulièrement rare d’étudier la bibliothèque d’une école cathédrale carolingienne et les méthodes de travail d’un intellectuel de ce temps. Les comparaisons et les nombreux recoupements que permet cette situation étayent et alimentent notre connaissance des livres qu’on utilisait et qui circulaient à l’époque, mais aussi des hommes qui les lisaient et les échangeaient, et des conditions dans lesquelles le travail de Florus a pu passer dans la tradition manuscrite des Pères (première partie). Ces analyses nous peignent Florus un homme de son temps, formé dans un certain milieu à de certaines méthodes, mais que son expérience et ses goûts poussèrent à faire évoluer, tout au long de sa carrière, ses propres méthodes au service de ses propres projets (seconde partie). Un travail d’historiographie est aussi proposé, qui n’avait pas encore été entrepris, et qui fait apparaître les voies de la redécouverte de Florus au cours du XVIIe siècle, puis au XXe. La place de Florus et de sa bibliothèque d’usage, dans l’histoire intellectuelle et dans l’histoire de la transmission des textes antiques, en ressort mieux circonscrite et qualifiée plus précisément, en même temps que se dévoile le cours de sa propre évolution intellectuelle. / An unusual amount of manuscripts that belonged to the Cathedral library of Lyons in the IXth century has been preserved, among which a number were firsthand used or produced by its prominent intellectual figure, the deacon Florus (floruit ca. 825—855). As we also know several large compilations that were gathered by the very same, Florus represents a rare double opportunity to investigate both a Carolingian cathedral library and the work methods of a Carolingian scholar. Numerous comparisons and crosscheckings can strengthen and supply informations regarding the books that were used and circulated at the time, but also regarding the men that read and circulated them, and clarify how Florus’s work on the Fathers has spread in the manuscript tradition (first part). Such analyses depict Florus as a man of his time, who was educated in a certain environment and to use certain methods; but who was then driven, all along his career, by his own experience and taste, to evolve his own methods in the pursuing of his own projects (second part). A historiography study is also held, which was never undertaken before, and reveals the how and why of Florus’s rediscovery in the XVIIth century, and then again in the XXth. Florus’s part and his work library’s, in the intellectual history and in the history of ancient texts transmission, is thus better circumscribed and more precisely described, as is unvailed the course of his own intellectual evolution. Read more
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