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Effet de l'hétérogénéité des paysages agricoles (composition et configuration) et de l'intensification des pratiques culturales sur la structure des communautés écologiques (oiseaux et adventices) en systèmes intensifs tempérés / Landscape heterogeneity (crop composition and configuration) and agricultural intensification effects on bird and weed communities in intensive temperate agro-ecosystemsHenckel, Laura 16 December 2015 (has links)
Les milieux agricoles constituent des habitats essentiels pour de nombreuses espèces mais l’intensification agricole des dernières décennies a provoqué un fort déclin de la biodiversité. Cette intensification a des conséquences tant à l’échelle locale de la parcelle (engrais, pesticides, labour, perte de diversité des espèces cultivées) qu’à l’échelle du paysage (homogénéisation, perte des éléments semi-naturels) et a des dimensions tant spatiales que temporelles (simplification des rotations culturales). L’objectif général de cette thèse est donc (i) d’identifier les processus structurant les communautés dans le temps et l’espace en milieu changeant et hétérogène ; (ii) de tester l’influence de l’hétérogénéité des cultures en terme de composition et de configuration, (iii) ainsi que l’influence des pratiques agricoles plus extensives (agriculture biologique) sur la diversité et la stabilité des communautés. Nous avons premièrement évalué la part relative de l’environnement vs de la dispersion dans les processus d’assemblage des communautés d’oiseaux. Nos résultats mettent en avant un fort effet de la dispersion dans les milieux agricoles ouverts, par opposition à un effet dominant de l’environnement dans les milieux plus bocagers. Nous concluons que les communautés seraient plus structurées par des processus de type « mass effect » en milieu changeant et par des processus de type « species sorting » en milieux stables. Dans un deuxième temps, nous avons étudié l’effet de la composition et de la configuration des cultures à travers une analyse inter-sites (comparaison entre 8 sites d’étude en Europe et Canada) nous permettant de vérifier la généralité des effets observés. Nous avons testé si l’effet de l’hétérogénéité était dépendant du niveau d’intensification global de la région ou de sa composition en éléments semi-naturels. Nos résultats montrent globalement un effet positif de la composition en culture agissant en interaction avec les éléments boisés du paysage et dépendant du niveau d’intensification (plus de diversité dans les paysages complexes, boisés et de faible niveau d’intensification).Troisièmement, nous avons cherché à évaluer l’importance relative des composantes spatiales et temporelles et à mettre en évidence d’éventuels facteurs stabilisant les communautés d’oiseaux face à l’instabilité et l’imprédictibilité des milieux agricoles. Notre hypothèse était que l’hétérogénéité des milieux agricoles pourrait jouer un rôle d’assurance en stabilisant les communautés localement. Nos résultats montrent un turnover important des espèces dans le temps et l’espace et mettent en évidence que les éléments pérennes du paysage (haies) ainsi qu’une configuration complexe contribuent à stabiliser les communautés locales dans le temps. Enfin nous avons testé l’effet de pratiques agricoles moins intensives (agriculture biologique) à l’échelle du paysage sur la diversité des communautés d’adventices. Nous avons cherché à vérifier l’hypothèse que les parcelles gérées en agriculture biologiques pouvaient constituer des zones refuges et maintenir la diversité des adventices au sein des paysages agricoles via des phénomènes de dispersion à l’échelle de la méta-communauté. Nos résultats montrent un effet positif de l’agriculture biologique à l’échelle du paysage sur la richesse spécifique des champs conventionnels et biologiques, et principalement prononcé en bordure de champs et sur les espèces rares. En conclusion nous montrons que des solutions existent pour concilier production et biodiversité dans les agro-ecosystèmes (selon l’hypothèse de « land sharing ») via un maintien ou un rétablissement de la diversité des cultures associé à la préservation de zones semi-naturelles, ainsi que par le maintien dans les paysages d’exploitations gérées de manière moins intensives pouvant constituer des zones source de biodiversité. / Agricultural areas represent essential habitats for many species, but the agricultural intensification of the last decades has caused a significant decline in biodiversity. This intensification has consequences both at the local level in fields (fertilizer, pesticides, ploughing, decrease in cultivated crop diversity) and at the landscape level (homogenization, decrease in semi-natural habitats) and impacts both the spatial and temporal levels (decrease in crop rotation complexity). The main objective of this PhD was (i) to identify the structuring processes of bird and weed communities in space and time in changing and heterogeneous landscapes; (ii) to assess crop heterogeneity effects (composition and configuration), (iii) and the impact of more extensive agricultural practices (organic farming) on the stability and diversity of bird communities. We first assessed the role of environment as it related to dispersal and structuring of bird communities. Our results show a strong dispersal effect in open agricultural landscapes, as opposed to a dominant structuring effect of environment in more wooded agricultural landscapes. We conclude that bird communities could be more structured by a « mass effect » process in changing landscapes and by a « species sorting » process in stable landscapes.Secondly, we analyzed crop composition and configuration effects in an inter-site study (comparison between eight study sites in Europe and Canada), enabling us to check the generality of the effects we observed. We studied whether or not landscape heterogeneity was dependent on the overall intensification level or on the proportion of semi-natural habitats of the region. Our results show a positive effect of crop composition complexity, interacting with the semi-natural habitats and intensification levels (more diversity in complex landscapes with wooded areas and low intensification levels).Thirdly, we compared the relative importance of spatial and temporal components, and we tried to identify potential stabilizing factors for bird communities in response to the instability and unpredictability of agricultural landscapes. Our hypothesis is that agricultural landscape heterogeneity can act to ensure the stabilization of the local communities. Our results show a significant species turnover in space and time, and highlight the fact that perennial landscape habitats (hedgerows) as well as complex landscape configurations contribute to the stabilization of local communities over time. Finally, we assessed the effects of less intensive agricultural practices (organic farming) on weed community diversity at the landscape level. We tested the hypothesis that organic fields can constitute refuge areas and maintain weed diversity in agricultural landscapes via the dispersal processes at the meta-community level. Our results show the positive effects of organic farming on the richness of weed species for both conventional and organic fields, but positive effects were more pronounced in field boundaries and for rare species.In conclusion, this thesis shows that potential solutions exist to conciliate production and biodiversity in agro-ecosystems (according to the « land sharing » hypothesis) by the preservation or the restoration of crop diversity associated with the conservation of semi-natural habitats, and by supporting less intensive farms which can constitute source areas of biodiversity.
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Les végétaux comme éléments du paysage sonore : relations qualitatives entre conditions environnementales, morphologie et organisation dans la production d’ambiances sonoresNormandeau, Edith 12 1900 (has links)
Le paysage sonore est une forme de perception de notre environnement qui nous
permet d’identifier les composantes sonores de notre quotidien. Ce projet de recherche
porte sur une thématique particulière, les sons produits par les végétaux et leurs rôles dans les ambiances sonores paysagères. C’est la perspective que nous avons explorée in situ, en comparant les différentes espèces végétales; cette collection d’informations nous permet de proposer une typologie d’ambiances sonores des végétaux. Dans la première partie, des notions rattachées au « monde sonore » telles que l’objet sonore, le paysage sonore et les effets sonores justifient d’établir, dans la méthodologie, une grille d’analyse comportant différentes échelles d’écoute. Une lecture multidisciplinaire propose, d’une
part, de réunir de l’information sur le son et les végétaux, la morphologie de ces derniers, l’aménagement au site, les conditions climatiques et, d’autre part, de retrouver ce qui a trait au son dans l’histoire des jardins, dont les jardins sensoriels, thérapeutiques, technologiques, et des sentiers d’interprétation sonore, sous l’angle du son comme projet. De plus, une liste de végétaux recevant les chants et cris de la faune vient introduire la notion de biodiversité sonore. Une enquête sociale de terrain, par la méthode des parcours commentés, et une enquête « experte » ont été réalisées au Jardin botanique de Montréal. Ces deux enquêtes nous ont permis de constituer une grille d’analyse croisée comprenant plusieurs échelles d’écoute : textures, actions sonores, effets sonores... De là, des générateurs d’ambiance (morphologie, organisation, climat) ont été relevés pour déterminer les aspects de récurrences et de différenciations d’un type d’ambiance sonore à l’autre. Des associations se sont formées en fonction de onze types de végétaux, chacun comprenant plusieurs sous-catégories. Celles-ci proposent des ambiances sonores spécifiques, des échelles d’écoute à considérer pour chaque type d’ambiance et l’énumération d’espèces à utiliser. Cette recherche ouvre la voie à un autre type de lecture sonore, par thématique d’ambiance (les sons du végétal dans notre cas), afin d’offrir de nouveaux outils de conception pour les professionnels, en profonde relation avec les
perceptions sonores d’usagers sur le terrain et l’agencement spécifique d’un site. / The soundscape is a new way of perceiving our environment which allows us to
identify the sound elements of our daily life. This research project is based on a specific theme, sounds produced by the plants and their role in the sound ambiances in the landscape. This is the perspective that we have explored in situ by comparing different plant species. This data collection has enabled us to propose a typology of plants soundscapes. In the first part, concepts related to the world of sound such as soundscape, sound object, and sound effect are at the origin of a framework that considers different scales measuring perceptions of sound. A literature review has focused on three complementary subject matters: first, we gathered different pieces of information related to sound and plants, on such topics as morphology, development, and weather conditions; second, we realized a rapid venture through the history of gardens, paying attention, on the one hand, to sensorial, therapeutic and technological gardens, and on the other hand, to sound trails through the perspective which defines sound as a project; third, we examined a list of plants receiving the songs and cries of wildlife, thus introducing the concept of biodiversity in the study of sound. An empirical data collection was performed at the Montreal Botanical Garden. Two complementary research methods were used: the
first consisted of a soundwalks with participants during an hour in the Arboretum; the second consisted in an investigation conducted with an expert. These two sources of information lead to the elaboration of a framework composed of many listening scales targeting aspects such as textures and sound effects. This phase was completed by two others: first, the identification of various criteria (morphology, organization, weather); second, the determination of different atmospheres linked to them. We were then able to identify associations formed between eleven types of plants, each including various sub-
scales. These sub-scales take into account specific sound atmospheres, listening scales
designed to measure these atmospheres and a list of species to consider. This research
opens the path to the perception of specific sounds with a thematic angle and in our case,
the sounds of plants. It offers a new design tool to professionals, based upon the measurement of user’s perceptions regarding sound and the organization of a site.
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Le théâtre de la mémoire olfactive : le pouvoir des odeurs à modeler notre perception spatiotemporelle de l'environnementBouchard, Natalie 01 1900 (has links)
pour plus d'informations concernant l'auteure et sa recherche veuillez consulter le http://www.natalieb.ca / L'environnement n'est pas un espace physique précis et stable. Sa géométrie est statique mais il est sans cesse inondé par différentes ambiances qui elles sont dynamiques. De plus sa réalité est modelée par le terrain mouvant de notre mémoire qui encode nos expériences, nos rencontres et autres complexes associations vécues à différents moments. Les ambiances olfactives plus particulièrement participent à la définition d'un espace urbain de plusieurs façons. Produites et modelées par l'environnement géographique, les conditions climatiques, les activités économiques et l'activité humaine, les odeurs appellent des repères spatio-temporels précis car se référant à des événements que l'on a personnellement vécus. Bref, les multiples flux odorants qui façonnent dans la ville un paysage olfactif mouvant sont autant de possibilités de restructurer le réel du citadin. Aussi pour permettre d'élaborer des moyens mettant en oeuvre les odeurs dans l'espace public, nous avons examiné dans quelle mesure les signaux olfactifs influencent notre perception de l'environnement en provoquant l'apparition de paysages temporels. / The smellscape participates in the definition of the environment in different ways. First, determined by the geographic environment, climate conditions, economic activities, and human activity, the reality of olfactory ambiances are also shaped by our memory. This is because odours are associated with precise spatiotemporal markers that refer to events that someone has personally experienced. Therefore, the multiple fluxes of odorants creating a mobile topography of smells in the city may become a strategic intervention tool in planning. And, with the goal of arriving at a representation of the temporal patterns provoked by odours, we have examined the influence of olfactory memory in urban space.
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Le théâtre de la mémoire olfactive : le pouvoir des odeurs à modeler notre perception spatiotemporelle de l'environnementBouchard, Natalie 01 1900 (has links)
L'environnement n'est pas un espace physique précis et stable. Sa géométrie est statique mais il est sans cesse inondé par différentes ambiances qui elles sont dynamiques. De plus sa réalité est modelée par le terrain mouvant de notre mémoire qui encode nos expériences, nos rencontres et autres complexes associations vécues à différents moments. Les ambiances olfactives plus particulièrement participent à la définition d'un espace urbain de plusieurs façons. Produites et modelées par l'environnement géographique, les conditions climatiques, les activités économiques et l'activité humaine, les odeurs appellent des repères spatio-temporels précis car se référant à des événements que l'on a personnellement vécus. Bref, les multiples flux odorants qui façonnent dans la ville un paysage olfactif mouvant sont autant de possibilités de restructurer le réel du citadin. Aussi pour permettre d'élaborer des moyens mettant en oeuvre les odeurs dans l'espace public, nous avons examiné dans quelle mesure les signaux olfactifs influencent notre perception de l'environnement en provoquant l'apparition de paysages temporels. / The smellscape participates in the definition of the environment in different ways. First, determined by the geographic environment, climate conditions, economic activities, and human activity, the reality of olfactory ambiances are also shaped by our memory. This is because odours are associated with precise spatiotemporal markers that refer to events that someone has personally experienced. Therefore, the multiple fluxes of odorants creating a mobile topography of smells in the city may become a strategic intervention tool in planning. And, with the goal of arriving at a representation of the temporal patterns provoked by odours, we have examined the influence of olfactory memory in urban space. / pour plus d'informations concernant l'auteure et sa recherche veuillez consulter le http://www.natalieb.ca
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Les végétaux comme éléments du paysage sonore : relations qualitatives entre conditions environnementales, morphologie et organisation dans la production d’ambiances sonoresNormandeau, Edith 12 1900 (has links)
Le paysage sonore est une forme de perception de notre environnement qui nous
permet d’identifier les composantes sonores de notre quotidien. Ce projet de recherche
porte sur une thématique particulière, les sons produits par les végétaux et leurs rôles dans les ambiances sonores paysagères. C’est la perspective que nous avons explorée in situ, en comparant les différentes espèces végétales; cette collection d’informations nous permet de proposer une typologie d’ambiances sonores des végétaux. Dans la première partie, des notions rattachées au « monde sonore » telles que l’objet sonore, le paysage sonore et les effets sonores justifient d’établir, dans la méthodologie, une grille d’analyse comportant différentes échelles d’écoute. Une lecture multidisciplinaire propose, d’une
part, de réunir de l’information sur le son et les végétaux, la morphologie de ces derniers, l’aménagement au site, les conditions climatiques et, d’autre part, de retrouver ce qui a trait au son dans l’histoire des jardins, dont les jardins sensoriels, thérapeutiques, technologiques, et des sentiers d’interprétation sonore, sous l’angle du son comme projet. De plus, une liste de végétaux recevant les chants et cris de la faune vient introduire la notion de biodiversité sonore. Une enquête sociale de terrain, par la méthode des parcours commentés, et une enquête « experte » ont été réalisées au Jardin botanique de Montréal. Ces deux enquêtes nous ont permis de constituer une grille d’analyse croisée comprenant plusieurs échelles d’écoute : textures, actions sonores, effets sonores... De là, des générateurs d’ambiance (morphologie, organisation, climat) ont été relevés pour déterminer les aspects de récurrences et de différenciations d’un type d’ambiance sonore à l’autre. Des associations se sont formées en fonction de onze types de végétaux, chacun comprenant plusieurs sous-catégories. Celles-ci proposent des ambiances sonores spécifiques, des échelles d’écoute à considérer pour chaque type d’ambiance et l’énumération d’espèces à utiliser. Cette recherche ouvre la voie à un autre type de lecture sonore, par thématique d’ambiance (les sons du végétal dans notre cas), afin d’offrir de nouveaux outils de conception pour les professionnels, en profonde relation avec les
perceptions sonores d’usagers sur le terrain et l’agencement spécifique d’un site. / The soundscape is a new way of perceiving our environment which allows us to
identify the sound elements of our daily life. This research project is based on a specific theme, sounds produced by the plants and their role in the sound ambiances in the landscape. This is the perspective that we have explored in situ by comparing different plant species. This data collection has enabled us to propose a typology of plants soundscapes. In the first part, concepts related to the world of sound such as soundscape, sound object, and sound effect are at the origin of a framework that considers different scales measuring perceptions of sound. A literature review has focused on three complementary subject matters: first, we gathered different pieces of information related to sound and plants, on such topics as morphology, development, and weather conditions; second, we realized a rapid venture through the history of gardens, paying attention, on the one hand, to sensorial, therapeutic and technological gardens, and on the other hand, to sound trails through the perspective which defines sound as a project; third, we examined a list of plants receiving the songs and cries of wildlife, thus introducing the concept of biodiversity in the study of sound. An empirical data collection was performed at the Montreal Botanical Garden. Two complementary research methods were used: the
first consisted of a soundwalks with participants during an hour in the Arboretum; the second consisted in an investigation conducted with an expert. These two sources of information lead to the elaboration of a framework composed of many listening scales targeting aspects such as textures and sound effects. This phase was completed by two others: first, the identification of various criteria (morphology, organization, weather); second, the determination of different atmospheres linked to them. We were then able to identify associations formed between eleven types of plants, each including various sub-
scales. These sub-scales take into account specific sound atmospheres, listening scales
designed to measure these atmospheres and a list of species to consider. This research
opens the path to the perception of specific sounds with a thematic angle and in our case,
the sounds of plants. It offers a new design tool to professionals, based upon the measurement of user’s perceptions regarding sound and the organization of a site.
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Paysage et risque sanitaire - Le cas de l'echinococcose alvéolaire. Approche multiscalaireTolle, Florian 09 December 2005 (has links) (PDF)
Echinococcus multilocularis est un parasite responsable chez l'homme d'une maladie grave : l'échinococcose alvéolaire. Les oeufs du parasite, agent pathogène, sont présents dans les fèces de renard et peuvent survivre plusieurs mois dans l'environnement. Le risque épidémiologique lié à la maladie a conduit, en France et en Europe, à la mise en place de programmes d'épidémiosurveillance. Ils ont permis de collecter des échantillons géoréférencés dont la contamination éventuelle a été testée. Cette base de données a servi au développement sur SIG d'un protocole de recherche de descripteurs paysagers présumés indicateurs du potentiel de risque. Trois échelles ont successivement été abordées. Dans le Doubs, département situé en zone de haute endémie, une analyse en régression logistique binaire a permis l'identification d'indices paysagers associés aux zones présentant des échantillons positifs. La qualité des modèles prédictifs générés a été testée par la méthode des courbes ROC. La représentation cartographique des facteurs paysagers présumés à risque a conduit à identifier des zones potentiellement favorables à l'établissement du cycle parasitaire. Pour l'ensemble français, les nuées dynamiques floues ont été utilisées pour le choix de niveaux d'échelle pertinents. Une typologie des paysages environnant les échantillons collectés a été conduite. La prévalence de chaque type paysager ainsi défini a été calculée. Les paysages ont été représentés en fonction de leur susceptibilité présumée à accueillir le cycle parasitaire. Enfin, à l'échelle européenne, les données climatiques ont permis la délimitation d'une limite méridionale théorique d'extension du parasite. Ces résultats montrent les possibilités offertes par les outils d'analyse spatiale et de modélisation dans les problématiques de risque sanitaire.
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Influence des indicateurs paysagers et de leur échelle d'intégration sur l'habitat d'une espèce avienne : conséquences sur la modélisation de la qualité d'habitat de la Gélinotte dans une perspective de gestion conservatoireAdra, Walaa 27 November 2012 (has links) (PDF)
Dans le contexte du changement global et de la perte de la biodiversité, la prise en compte de cette dernière dans la gestion forestière reste encore très générale. Les démarches ne sont pas encore opérationnelles alors que les gestionnaires ont besoin d'outils destinés directement à la planification. Ainsi, il est devenu urgent d'améliorer les approches d'évaluation et de suivi de la biodiversité et de développer un cadre conceptuel à partir des indicateurs biologiques qui puisse servir dans la prise des décisions. Ce travail se repose sur une approche associant l'enjeu de conservation d'une espèce sauvage patrimoniale dans un paysage de montagne à la maîtrise d'une gestion forestière qui détermine la qualité de son habitat. Dans le cadre concret de la gestion forestière d'un Parc Naturel Régional où les enjeux sont multiples (écologiques, économiques, touristiques), les acteurs concernés s'interrogent moins sur le " comment gérer " que sur le " où gérer " ; en d'autres termes, définir les périmètres de bonne qualité d'habitat afin d'optimiser la gestion et à l'échelle optimale. Notre travail est moins de procurer des outils aux gestionnaires que de poser les jalons scientifiques d'une approche holistique inspirée de l'écologie du paysage. Nous partons ainsi de l'hypothèse selon laquelle les variables environnementales ainsi que la structure du paysage influencent la présence d'une espèce indicatrice de la diversité biologique d'un milieu. Dans ce travail nous nous appuyons sur cette hypothèse pour développer une démarche spatialement explicite qui permettrait d'atteindre l'objectif de conservation dans le cadre d'un processus de gestion forestière adaptative, en étudiant le cas de la gélinotte des bois dans le Parc Naturel Régional de Grande Chartreuse. Ce modèle prédictif de l'occurrence de la gélinotte des bois en Chartreuse s'appuie sur des indicateurs environnementaux et paysagers aisément mesurables et spatialisables. Ceci permettra d'établir un diagnostic de la qualité de l'habitat, d'approfondir les connaissances sur les relations entre la structure du paysage et l'espèce à différentes échelles et de déterminer les secteurs d'habitat qui sont les plus appropriés à la gélinotte des bois en zone de montagne. La représentation spatiale de l'hétérogénéité à différentes échelles permet d'envisager de nombreuses applications dans les domaines de la conservation et de la gestion forestière multifonctionnelle. Nos résultats, relevant d'une approche spatialement explicite, valident l'hypothèse selon laquelle la qualité de l'habitat de la gélinotte peut être modélisée avec une précision acceptable uniquement à partir d'indices paysagers, s'ils sont calculés sur la bonne étendue. Ils constituent donc une avancée pour une aide à la gestion, puisqu'ils préfigurent d'un outil permettant la localisation de zones prioritaires sur lesquelles la conservation de la gélinotte peut être optimisée.
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L'expérience esthétique et quotidienne du parc en ville : le cas d'étude du parc La Fontaine à MontréalFrinchaboy, Marie 07 1900 (has links)
Ce mémoire s’inscrit dans le domaine de l’architecture du paysage et du design urbain. La recherche se construit autour d’un questionnement sur le sens pouvant être attribué au parc La Fontaine par ses usagers en tant que cadre de vie urbain montréalais. Ce parc est un lieu emblématique de la ville par le caractère historique de son aménagement. Il est aussi un lieu populaire par sa situation géographique centrale au sein de l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal. Par l’analyse de ce parc, nous cherchons à porter un regard sur la manière dont se construit l’expérience d’un parc urbain dans les particularités de son aménagement, de son contexte social et culturel. Notre étude semble pertinente dans la mesure où cet espace n’a jamais été abordé selon l’analyse de l’expérience paysagère.
Notre réflexion se construit à partir d’un modèle socioculturel soutenu par une revue de littérature en architecture de paysage. Les travaux menés à la Chaire en paysage et environnement de l’Université de Montréal ont particulièrement été sollicités. Ce modèle considère le paysage comme une qualification sociale et culturelle d’un territoire. Il engage l’analyse vers des perspectives pluridimensionnelle, expérientielle et polysensorielle, tout en considérant le caractère formel (attributs physiques) du paysage. Nous avons également joint à ce cadre théorique les recherches menées en design et en anthropologie des sens. Ces axes de recherche éclairent les notions de l’expérience esthétique et sensorielle particulièrement en regard de la compréhension du vécu d’un espace ordinaire et quotidien. Selon ce cadre conceptuel, notre recherche fait appel à une approche compréhensive. Ainsi, nous abordons l’expérience du parc par un modèle d’analyse mettant l’emphase sur les usages, l’interprétation et la représentation de l’aménagement du parc La Fontaine. La méthodologie s’appuie sur une démarche de recherche qualitative. Elle se fonde sur une observation non participante des usagers du parc, sur des entretiens semi-dirigés et sur une étude physico-spatiale du lieu.
Ce mémoire a pour finalité de conduire une première lecture du parc La Fontaine en abordant les dimensions composant le vécu de ses usagers. Nous espérons pouvoir contribuer à notre échelle à l’avancée des connaissances de cet espace du point de vue expérientiel et de la perspective paysagère sur la compréhension des parcs urbains. / This thesis involves the fields of landscaping architecture and urban design. The research questions the meaning that can be attributed to the La Fontaine park by its users within the framework of urban life in Montreal. This park is a symbolic place in this city by its historic character. It is also a popular location due to its central geographical placement within the district of the Plateau-Mont-Royal. We attempt to explain the way the experience of an urban park relates to the peculiarities of its design, as well as to its social and cultural context, such as that represented by the city of Montreal. Our study seems relevant as this space was never approached with respect to the experience of its landscape.
Our reflection builds on a socio-cultural model supported by a literature review in landscaping architecture. In particular, the works led by the Chair in landscaping and Environment of Montreal University were referenced. The employed model considers the landscape a social and cultural qualification of a territory. The analysis is thus directed towards a multi-dimensional reading of everyday experience, all while considering the landscape in its formal qualifications (physical attributes). We have also accompanied this theoretical support by research in design and in anthropology of the senses. These research areas help clarify the role of aesthetic and sensory experiences in the everyday lives of people. According to this conceptual framework, our research develops a comprehensive approach. We thus treat the experience of the landscape with an analytical model emphasizing the use, the interpretation and the representation of the La Fontaine Park landscape. Methodologically, the study uses a qualitative approach compiling a spatial and experiential analysis of the landscape. The study therefore builds on an in situ investigation through non-participatory observation, semi-directed interviews and a physical analysis of the space. This research may offer a first reading of the dimensions at play in the everyday experience of the La Fontaine Park by its users. We hope to contribute to the advancement of the knowledge of this space from an experiential perspective and of the research in urban park design.
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Paysages de fromages : sensibilités au paysage, pratiques des agriculteurs et ancrage territorial des AOC fromagères de moyennes montagnes d'Auvergne et de Franche-Comté. / Landscapes of cheeses : The farmers’ perception of landscape, agricultural practices and the relations between the area of production and the PDO cheeses in the mountains of the French regions Auvergne and Franche-ComtéMenadier, Lydie 17 January 2012 (has links)
L’objet de cette thèse est de comprendre le rôle du paysage dans l’analyse de l’ancrage territorial des produits d’AOC en s’appuyant sur l’exemple des AOC fromagères de moyennes montagnes d’Auvergne et de Franche-Comté. La recherche a été menée à partir d’une approche multiscalaire, du territoire d’AOC jusqu’à l’exploitation agricole, lieu de production des objets paysagers mis en image et valorisés dans les supports de communication des filières.Une première hypothèse a été émise, selon laquelle les liens entre produits et paysages sont une fausse évidence. Pour la vérifier, nous avons analysé, à l’échelle des territoires retenus pour l’étude, les modèles paysagers véhiculés dans les documents promotionnels et les règles des cahiers des charges ayant un impact direct ou indirect sur le paysage. Cette première entrée nous a finalement conduit à relever la présence de liens de nature différente entre les régions d’Auvergne et de Franche-Comté.Les analyses menées à l’échelle de l’exploitation agricole se fondent sur une notion de paysage à l’interface des dimensions matérielles (objets) et idéelles (images), et des pratiques agricoles individuelles et collectives. Elles s’appuient en outre sur l’hypothèse de l’existence d’une sensibilité au paysage des agriculteurs qui conditionne les pratiques mises en œuvre dans les exploitations, et, par conséquent, l’absence ou la présence d’objets paysagers emblématiques des produits. Pour que cette sensibilité s’exprime, nous avons élaboré une méthode d’entretien particulière, fondée sur le principe de déconstruction - reconstruction des paysages attachés à des lieux. Au final, la compréhension de ce point de vue paysager et des déterminants des pratiques des agriculteurs nous a conduit à identifier des postures d’agriculteurs relatives à leur métier et à la place de l’animal dans le système. Ces dernières expliquent la force ou la faiblesse des liens entre les images promues et la réalité des systèmes de production. / The objective of this PhD thesis is to analyse the role of the landscape to understand the links between cheeses with a protected designation of origin (PDO) and their area of production. This research was conducted employing a comparative approach between seven typical cheeses from mountainous areas of medium altitude in central and eastern France. We developed a multi-scale analysis,reaching from territory down to farm scale. The farm is the place where the landscape elements which are promoted to the consumers are shaped.The first hypothesis was that seemingly evident relations between landscapes and products are in fact delusive. To verify this, we analysed landscape models presented in promotional documents as well as rules in the product specifications which could have an impact on landscapes, e.g. as a consequence of applied agricultural practices. Results representative on a territorial scale show existing links but the respective underlying mechanism differs between the regions of study.Analysis at farm scale are based on a diversified conception of landscape which takes into account both concrete and symbolic dimensions. At this scale we hypothesised that farmers have a rich perception of the landscapes that influences their practices and, consequently, the presence or absence of emblematic landscape elements on their farm. To analyse these perceptions, we created a specific method of interviews which helped farmers to talk about the landscapes of their farm and about the landscape of the PDO. This method allowed us to show that several farming styles exist, which explain the different strength of links between the cheeses and their area of production.
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Peter Krausz : Et in Arcadia egoO'Connor Messier, Lydia 04 1900 (has links)
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