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Benjamin lecteur de Poe : la figure du détective, critique littéraireVilleneuve, Marianne January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Vanités et résistances de la pensée critique. Du kitsch philosophique dans "Maîtres anciens" de Thomas BernhardLemieux, Catherine 08 1900 (has links)
Ce mémoire interroge le rapport développé dans Maîtres anciens de Thomas Bernhard entre l’écriture littéraire, la pensée philosophique et le kitsch. Au-delà de la supposition surprenante que la philosophie puisse être affaire de goût, de séduction et de sentiments, l’analyse de la notion de kitsch philosophique permet d’envisager le discours critique comme une arme à double tranchant qui promet autant l’émancipation que l’autoaliénation du Kitschmensch pensant. C’est à travers la figure de Reger, protagoniste de la comédie orchestrée par Bernhard, que s’incarne cette perspective critique paradoxale qui témoigne de problèmes de légitimation et d’un scepticisme croissant face aux promesses des grands récits émancipateurs.
À l’examen de cette mise en scène de la philosophie, apparaît une manière proprement littéraire de « penser la pensée ». Ce mémoire veut rendre compte de ce en quoi la pensée littéraire se distingue de l’essai philosophique mais aussi de tout autre métadiscours. La littérature, car elle montre plus qu’elle n’affirme, conséquemment permet de comprendre les points de contact et de tension entre la philosophie et le kitsch, entre la culture et la barbarie, d’une manière toute particulière. C’est cette particularité qui fait l’objet de cette étude et qui est considérée comme une forme de résistance à la commodification, la vanité, la domestication, bref la kitschification de la pensée critique. / In critically examining Thomas Bernhard’s Old Masters, this essay questions the relations between literary writing, philosophical thought and kitsch. Beyond the surprising assumption that philosophy might also be a matter of taste, seduction and sentiments, analyzing the notion of philosophical kitsch allows for consideration of critical discourse as a double-edged sword that promises not only the emancipation but also the autoalienation of the thinking Kitschmensch. The figure of Reger, the principal character in Bernhard’s orchestrated comedy, embodies this paradoxical critical perspective. This paradox of kitsch critical thought attests to problems of legitimation that arise alongside a growing scepticism towards the claims of grand emancipatory narratives.
This examination of philosophy’s mise en scène in the novel allows for perceiving a specifically literary mode of thinking. This essay suggests that literary thinking differs from philosophical exposition as well as from metadiscourse generally. Literature, because it shows more than it affirms, therefore allows for understanding in a very specific manner the similarities and tensions between philosophy and kitsch, culture and barbarism. In sum, this study focuses in this literary specificity that comes to appear as a form of resistance to commodification, vanity, domestication – in short, to the kitschification of critical thought.
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Vanités et résistances de la pensée critique. Du kitsch philosophique dans "Maîtres anciens" de Thomas BernhardLemieux, Catherine 08 1900 (has links)
Ce mémoire interroge le rapport développé dans Maîtres anciens de Thomas Bernhard entre l’écriture littéraire, la pensée philosophique et le kitsch. Au-delà de la supposition surprenante que la philosophie puisse être affaire de goût, de séduction et de sentiments, l’analyse de la notion de kitsch philosophique permet d’envisager le discours critique comme une arme à double tranchant qui promet autant l’émancipation que l’autoaliénation du Kitschmensch pensant. C’est à travers la figure de Reger, protagoniste de la comédie orchestrée par Bernhard, que s’incarne cette perspective critique paradoxale qui témoigne de problèmes de légitimation et d’un scepticisme croissant face aux promesses des grands récits émancipateurs.
À l’examen de cette mise en scène de la philosophie, apparaît une manière proprement littéraire de « penser la pensée ». Ce mémoire veut rendre compte de ce en quoi la pensée littéraire se distingue de l’essai philosophique mais aussi de tout autre métadiscours. La littérature, car elle montre plus qu’elle n’affirme, conséquemment permet de comprendre les points de contact et de tension entre la philosophie et le kitsch, entre la culture et la barbarie, d’une manière toute particulière. C’est cette particularité qui fait l’objet de cette étude et qui est considérée comme une forme de résistance à la commodification, la vanité, la domestication, bref la kitschification de la pensée critique. / In critically examining Thomas Bernhard’s Old Masters, this essay questions the relations between literary writing, philosophical thought and kitsch. Beyond the surprising assumption that philosophy might also be a matter of taste, seduction and sentiments, analyzing the notion of philosophical kitsch allows for consideration of critical discourse as a double-edged sword that promises not only the emancipation but also the autoalienation of the thinking Kitschmensch. The figure of Reger, the principal character in Bernhard’s orchestrated comedy, embodies this paradoxical critical perspective. This paradox of kitsch critical thought attests to problems of legitimation that arise alongside a growing scepticism towards the claims of grand emancipatory narratives.
This examination of philosophy’s mise en scène in the novel allows for perceiving a specifically literary mode of thinking. This essay suggests that literary thinking differs from philosophical exposition as well as from metadiscourse generally. Literature, because it shows more than it affirms, therefore allows for understanding in a very specific manner the similarities and tensions between philosophy and kitsch, culture and barbarism. In sum, this study focuses in this literary specificity that comes to appear as a form of resistance to commodification, vanity, domestication – in short, to the kitschification of critical thought.
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La consumation comme métaphore de la pensée littéraire : lectures de Bachmann, Plath et DurasLemieux, Catherine 08 1900 (has links)
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La rencontre et ses passages. La singularité de Pierre KlossowskiSylvain, Laurence 03 1900 (has links)
Cette thèse examine l’oeuvre et la vie de Pierre Klossowski en les considérant comme figure du
phénomène littéraire. S’intéressant à l’oeuvre de ce dernier en ce que celle-ci, traversant les genres,
les médias et les techniques du XXe siècle et véhiculant une pensée des plus singulière, exemplifie
de façon à la fois concrète et abstraite une économie du littéraire qui est le fond épistémo-critique
de cette thèse. Articulant une conception du littéraire en tant que rencontre se refusant à la simple
dualité, la thèse propose une réflexion épistémologique sur le phénomène littéraire et sur
l’exemplarité de la figure de Klossowski dans un tel contexte, figure dont la thèse, par le fait même,
déploie la formation et la façon dont celle-ci agit sur le littéraire. En prenant en considération la
formation historiquement tardive des institutions actuelles du savoir et leur effet sur la conception
moderne des disciplines, la thèse permet de briser les schèmes actuels des catégorisations
disciplinaires et de repenser la puissance épistémologique du littéraire selon une économie de la
rencontre qu’elle analyse dans les productions transdisciplinaires de Pierre Klossowski. / This thesis examines the work and life of Pierre Klossowski as a figure of the literary phenomenon.
Klossowski’s work exemplifies, both concretely and abstractly, a particular economy of the literary
which is the epistemocritical basis of this thesis, for it crosses the boundaries between genres,
medias and techniques of the 20th century. Articulating a conception of the literary as an encounter
that refuses to be confined to simple duality, the thesis proposes an epistemological reflection on
the literary phenomenon and on the exemplarity of Klossowski’s figure in such a context, a figure
whose formation and the way in which it acts on the literary itself are also deployed in the thesis.
By taking into consideration the historically late formation of current knowledge institutions and
their effect on the modern conception of disciplines, the thesis breaks down the current schemas of
disciplinary categorizations and rethinks the epistemological power of the literary according to an
economy of the encounter that is analyzed through Pierre Klossowski’s transdisciplinary
productions.
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Le temps des formes : l'œuvre de la cécité chez Marcel Proust et W. G. SebaldDupuis-Morency, Clara 08 1900 (has links)
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Inscrire l'inconnaissable : anomalies métaphoriques au sein de l'expérience mystiqueSbih, Miriam 09 1900 (has links)
Cette réflexion découle d’un constat simple, mais qui à la fois invoque la réévaluation en profondeur de notre lien à la pensée, au sens et au langage. L’expérience de l’inconnaissable, de tout ce qui n’est pas là, devant nous, demande de se détourner du langage conventionnel, logique et rationnel, afin de pouvoir l’exprimer. Les écrits mystiques, dans leur mise en forme langagière d’un contact direct avec Dieu, constituent un espace foisonnant et exemplaire, afin de réfléchir la pensée. Celle-ci est traversée de toutes parts d’un besoin pressant de dire l’ineffable, par l’entremise d’une inscription langagière qui déroge du sens convenu du monde, des liens communicationnels ordinaires. Cette manière particulière de dire est structurée par la métaphore, cette suspension de la pensée qui appelle à la recréer, à sortir de leur endormissement le sens et la langue cristallisée du quotidien.
Ce mémoire se propose donc de penser les modes de l’expression et de concrétisation de l’expérience de l’ineffable, en se penchant sur ce que la métaphore, dans son inscription, permet de connaître, ailleurs que dans le langage discursif.
En premier lieu, il s’agira de présenter les modalités générales de l’expérience mystique et ses différentes manières de s’inscrire au sein de l’existence. Je me pencherai plus précisément sur le propre de son inscription métaphorique dans le langage. En deuxième lieu, je voudrai réfléchir théoriquement et pratiquement la métaphore, par-delà le titre réducteur d’ornement ostentatoire que le langage logique lui fait vêtir, niant sa possibilité singulière de propulser la pensée et de créer une connaissance nouvelle. En troisième et dernier lieu, il s’agira d’exemplifier l’inscription métaphorique de l’expérience mystique, à travers deux figures mystiques singulières, soit Simone Weil (1909-1943) et Al-Hallâj (858-922), chez qui la constatation de l’absence matérielle de Dieu invite plutôt à se détacher de sa construction langagière imaginaire, et à l’aimer, dans toute son absence. Cela, en dépouillant le langage, métaphore imitant le mouvement de dépossession de soi qu’appelle leur conception unique de l’extase mystique. / This reflection comes from a simple observation, which at the same time demands that we deeply re-evaluate our relation to thought, meaning and language. In order to be expressed, the experience of the unknowable, of everything not there in front of us, requires a diversion from conventional, rational language. Mystical writings, shaping through language direct contact with God, constitute an abundant and exemplary space to reflect upon thought, which is met with a pressing need to express the ineffable through a kind of linguistic inscription capable of departing from the agreed meanings of the world, from ordinary communicational connections. This particular way of saying is structured by the metaphor, this suspension of thought asking to be recreated, so that language and meaning, crystallized in daily life, may awake from their slumber.
Thus, this thesis proposes to reflect upon the modes of expression and concretization of the experience of the ineffable, by examining what knowledge the metaphor, in its inscription, allows to be understood outside discursive language.
To begin with, the general modalities of the mystical experience, and the different ways in which it inscribes itself in existence, will be presented. I will consider more precisely its characteristic metaphorical inscription in language. I will then reflect theoretically and practically on the metaphor, beyond the reductive title of ostentatious ornament that rational language gives to it, denying its singular possibility to propel thought and create new forms knowledge. Finally, I will exemplify the metaphorical inscription of the mystical experience through two particular mystical figures: Simone Weil (1909-1943) and Al-Hallâj (858-922), for whom the observation of God’s material absence instead implies detachment from their imaginary linguistic construction and invites to love him in all his absence. This, by stripping down language, a metaphor imitating the movement of the dispossession of self, which is called for by their unique conception of mystical ecstasy.
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