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La mort du libertin agonie d'une identité romanesque /Michel, Ludovic January 1993 (has links)
Mémoire de maîtrise : Lettres : Lille III : 1992. / Bibliogr. p. 173-178.
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Jean-François Marmontel. La carrière d'un homme de lettres au XVIIIème siècle / Jean-François Marmontel. The career of a man of letters in the 18th centuryDugay-Cobena, Emmanuelle 20 December 2017 (has links)
Marmontel, écrivain bien connu de son temps et aujourd’hui presque oublié, a produit une œuvre diverse et abondante dont l’unité est analysée dans ce travail. L’œuvre de ce polygraphe est prise en compte, dans une perspective littéraire et historique. Son parcours intellectuel est d’abord mis en rapport avec le portrait de l’honnête homme, écrivain mondain et agent d’influence que façonnèrent ses Mémoires. En deuxième lieu, sa position au sein de la République des Lettres est réévaluée, depuis ses postulats théoriques (poétique et esthétique) jusqu’à leur application pratique (réécritures, traductions, relations avec Voltaire, avec « le mouvement encyclopédique » et avec ses adversaires). Enfin, les relations de Marmontel et de son public sont explorées. L’étude de sa poésie et de ses Contes moraux permet de déterminer dans quelle mesure l’œuvre de cet écrivain fut modelée par son dessein de faire carrière et adaptée au public qu’il visait. Ce travail a pour but de changer la perspective généralement adoptée dans les études consacrées à Marmontel, en montrant qu’il n’est pas seulement un reflet de son époque mais qu’il a pu l’influencer, à sa manière, en retour. / Marmontel, a well-known writer in his time – but almost unremembered nowadays – created a diverse and profuse work which unity is being recovered here. This versatile writer’s work is taken into account through a literary and historical angle. His intellectual journey is being connected to the portrait of the honest man, worldly author, and leverage agent, which were built up in his Memoirs. Furthermore, his place within the Republic of Letters is being reappraised, from his theoretical (poetic, and aesthetic) postulates to their practical implementation (rewriting, translating, interactions with Voltaire and with the “encyclopedia school”, as well as with his opponents). Finally, Marmontel’s relationships with his audience are being examined. The study of his poetry and his Moral Tales allows us to establish to what extent his writings were shaped by his design to succeed and adapted to the audience he targeted. This work aims to change the perspective generally adopted in the studies devoted to Marmontel, by showing that not only was he a reflection of his times, but he also managed, in return, to influence his age, in his own way.
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La renommée européenne de Charles Bonnet de Genève: contribution à l'histoire des idées (1738-1850)Marx, Jacques January 1973 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les enjeux de la différance chez J. Derrida: prolégomènes à une praxis de la responsabilité / Enjeux de la différance chez Jacques DerridaOkitadjonga Anyikoy Wa Anyikoy, Gaspard 12 December 2003 (has links)
La thèse comprend deux parties, qui visent à vérifier deux hypothèses principales.<p>La première consiste à se demander si la déconstruction derridienne de la métaphysique traditionnelle ne joue pas, au su ou à l’insu de Derrida, un double rôle :d’une part, délimiter les prétentions de ladite métaphysique à révéler et/ou à livrer la présence pleine du sens ou de la vérité et, d’autre part, constituer le fondement de la logique de la différance. Celle-ci, posée comme ‘’principe des principes’’ de la pensée de Derrida, jouerait un rôle unificateur de son œuvre, en dépit de l’argument commun aux disciples de l’impossibilité de fixer son travail en aucune forme d’unité. Derrida n’est-il pas, soutient-on, le penseur de la fragmentation, à l’opposé de Heidegger qui, lui serait le philosophe du rassemblement ?<p>Contrairement à cette thèse, nous posons la différance comme tissu de l’unité de fond sans fond de l’œuvre de Derrida ou, plus précisément, comme clef interprétative obligée permettant d’aborder son travail sous la forme d’une unité en différance et fragmentée. La différance commanderait ainsi l’ensemble de l’œuvre de Derrida comme une sorte de logique non-logique à l’œuvre, partout et toujours déjà, active dans chaque champ de son déploiement. Au lieu de constituer un auxiliaire à la déconstruction, la différance en commanderait la genèse et l’économie.<p>Notre seconde hypothèse repose sur l’idée que la différance, érigée en logique non logique, déborderait le contexte et le champ de recherche que lui assignerait son auteur. De sorte qu’il deviendrait possible de la mettre en dialogue avec la révolution linguistico-pragmatique pour, d’une part décloisonner le terrain de la théorie du performatif et des speech acts et, d’autre part, envisager une transgression de ladite révolution par des thématiques dont elle revendiquerait l’exclusivité en montrant qu’elle reste incapable d’en rendre rigoureusement compte. L’incapacité de la révolution linguistico-pragmatique à rendre compte, par exemple, de la pratique de l’événement sous forme de la promesse à la fois possible et impossible, du don de rien, du pardon sans demande ni repentir, de l’hospitalité inconditionnelle offerte et donnée à/par l’étranger en tant qu’arrivant en général, de la décision impossible, en un mot de la responsabilité incalculable sous le régime de l’aporie, témoignerait de sa restance dans l’orbite du logocentrisme ou, simplement, de la logique identitaire de tout ou rien. Il appert ainsi que la volonté affichée par ce tournant de dépasser la métaphysique traditionnelle tourne à l’échec, à telle enseigne que seule la prise en compte de la logique non oppositionnelle de la différance présenterait une alternative nouvelle. Cette dernière serait de nature non seulement à déconstruire la métaphysique de la présence et à délimiter les prétentions du Linguistic-turn mais aussi à tracer la voie vers une praxis de la responsabilité non réductrice, encore moins répressive de l’incommensurable altérité de l’autre, voire de son autre, en général.<p>La question reste ouverte de savoir si Derrida peut être considéré comme un ‘’métaphysicien’’ à la recherche du dépassement de la métaphysique et de tout ce qui pourrait s’y rattacher ou un philosophe de l’action tendant à subvertir la morale, au moyen de la différance, en vue d’une nouvelle praxis.<p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Ratio et intellectus: étude terminologique dans le corpus des oeuvres d'Anselme de Canterbury (1033-1109)Brouwer, Christian January 1999 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Singularité des traditions et universalisme de la démocratie: étude critique, inspirée d'Eric Weil, sur l'espace négro-africain dans la "mondialisation"Kabisa Bular Pawen, Jean-Baptiste January 1998 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Descartes et le christianisme : une philosophie en accord avec la foi ? / Descartes and Christianity : a philosophy in agreement with faith?Chukurian, Aurélien 22 February 2017 (has links)
La thèse s’attache à mettre au jour la manière dont Descartes envisage le rapport de sa philosophie avec le christianisme, en montrant que l’articulation cartésienne de la raison et de la foi trouve son sens dans une séparation non contradictoire qui aboutit à un accord. Descartes apparaît soucieux d’instaurer des principes philosophiques novateurs qui, tout en prenant le contre-pied de ceux d’Aristote promulgués par la scolastique, s’accordent avec le christianisme.La thèse retient deux champs d’investigation pour étudier le sens d’un tel accord et le rapport au christianisme qu’il implique. D’une part, la théorie eucharistique cartésienne : Descartes élabore, à l’aune de ses propres principes physiques, deux explications du sacrement central de la foi chrétienne. Supplantant le modèle scolastique basé sur les principes aristotélico-thomistes, les explications sont destinées à se conformer aux décrets du Magistère (le concile de Trente), tout en protégeant le dogme catholique des attaques protestantes, en lui apportant un gain de rationalité. D’autre part, la morale cartésienne, tenue généralement pour absente du corpus cartésien : la thèse s’emploie à la reconstruire, par le prisme de la Correspondance et des Passions de l’âme. Nommée une « morale du contentement », de par la recherche philosophique de la vie heureuse ici-bas, la morale cartésienne se partage en deux axes : le souverain bien, résidant dans le bon usage du libre arbitre par lequel l’homme porte l’image et la ressemblance de Dieu, et la maîtrise des passions, dont la clef de voûte réside dans la passion-vertu de la générosité. Or, la morale manifeste, à un autre niveau que l’eucharistie, un effort d’articulation avec le christianisme qui se cristallise notamment dans plusieurs points forts, analysés par la thèse : la conception cartésienne de la providence, dans sa dimension générale et particulière, qui engage la soumission libre et joyeuse du sujet, illustrant une expérience proprement religieuse ; l’étendue de l’univers qui révoque l’anthropocentrisme tout en célébrant la gloire de Dieu ; l’immortalité de l’âme, ouvrant vers une autre vie, tout en étant dirigée vers la valorisation de la vie ici-bas ; l’image de Dieu qui rayonne dans le bon usage du libre arbitre, seule source d’une juste estime de soi ; la passion vertu de la générosité qui, incitant à préférer les autres à soi dans un amour d’amitié, peut tenir lieu de transposition philosophique de la charité chrétienne.Ainsi eucharistie et morale traduisent-elles deux grandes significations de l’accord, reflétant deux modalités d’articulation entre la philosophie cartésienne et le christianisme : d’un côté, la recherche d’une conformité au dogme ; de l’autre, la philosophie, se faisant plus ambitieuse, donne une compréhension du christianisme à partir de la manière dont elle interprète, selon ses propres présupposés, certains éléments partagés par la raison et la foi (Dieu et ses attributs, immortalité de l’âme, rapport à l’autre). A ce titre, la thèse entend renouveler les études sur la « pensée religieuse » de Descartes : le grand mérite de la pensée cartésienne est de mettre en oeuvre, sur la base d’une séparation préalable entre raison et foi, un accord qui ne se joue pas dans le même sens, tout en veillant à ne jamais outrepasser son domaine, en n’envisageant ni le salut ni la grâce, laissés à la théologie. / The thesis brings into light the manner in which Descartes considers the relationship between his philosophy and Christianity through showing that the Cartesian articulation of reason and faith finds its meaning in a non-contradictory separation which leads to an agreement. When analysing his work, Descartes appears as a philosopher who looks after to establish new concepts which conciliate with Christianity.The thesis focuses two fields of investigation to study the meaning of such an agreement and the relationship to Christianity that it involves. On one hand, there is the Cartesian Eucharistic theory: Descartes elaborates, in the light of his own physical principles, two explanations of the central sacrament of the Christian faith. The thesis points out the original purpose of the explanations. In brief, they are not only intended to supplant the scholastic model based on the Aristotelian principles but also to conform to the decrees of the Magisterium (the Council of Trent), amid protecting the Catholic dogma from Protestant attacks, bringing it a gain of rationality. On the other hand, there is the Cartesian morality, which is considered traditionally as absent of the Cartesian corpus. The thesis reconstructs the Cartesian moral theory using the Correspondence and Passions of the soul. Described as a "moral of contentment", due to the Philosophical research of “the happy life” here below, the Cartesian moral theory is divided into two axes. The first being the Sovereign Good, which consists in the right use of free will, and the second being the mastery of passions, where the keystone is the passion-virtue of generosity. The Cartesian moral theory manifests an effort to articulate with Christianity, which is illustrated in particular in several strong points which are analysed by the thesis: the Cartesian conception of providence in its general and particular dimension, and how it implies the free and joyful submission of the subject; the extent of the universe, which revokes anthropocentrism while celebrating the glory of God; the topic of the immortality of the soul, which opens up another life while valorising the current life; the image of God, which shines in the right use of free will, only source of the self-esteem; the passion of generosity, which incites one to prefer other people rather than the self in a love of friendship and can be a philosophical transposition of Christian charity.Thus Eucharist and moral translate two great meanings of the agreement, reflecting two modalitiesof articulation between Cartesian philosophy and Christianity. From one side, the search for conformity with dogma. From the other, philosophy, becoming more ambitious over time, gives an understanding of Christianity based on its own interpretation of some elements shared by reason and faith (God and his attributes, immortality of soul, relationship to other). For this reason, the thesis intends to renew the studies on the Descartes' religious thought: the great merit of Cartesian thought is to institute, on the basis of a prior separation between reason and faith, an agreement which has a variable meaning, while taking care not to go beyond his domain, Descartes giving up the salvation and the grace to theology.
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Polémique sur le droit de grâce, 1789-1791 : fondements éthiques et politiquesLabbé, Éric 12 April 2018 (has links)
Dans la France d'Ancien-Régime, le droit de grâce conférait au monarque le pouvoir de renverser les condamnations judiciaires prononcées par la justice criminelle. Se penchant sur les circonstances du délit, le roi évaluait autant les preuves intentionnelles que les preuves matérielles, si bien qu'un condamné pût parfois bénéficier d'une rémission complète de sa peine. Or, la justice française ayant l'obligation, depuis l'institution du jury en 1791, de proportionner les peines à la malignité des intentions, certains Constituants crurent inutile, voire même dangereux de maintenir cette coutume séculaire au sein du régime constitutionnel. Pour les esprits démocrates de l'Assemblée nationale, les monarques sont naturellement portés à incliner leurs prérogatives dans le sens de l'intérêt privé, alors que les membres du jury, choisis à même le peuple, sont plus à même d'accorder leurs intérêts personnels avec l'intérêt général. Ces principes démocratiques, hérités d'une philosophie moderne déchirée par des représentations parfois diamétralement opposées de l'éthique et du politique, ne firent cependant pas l'unanimité, plusieurs Constituants prônant encore, en 1791, une souveraineté suffisamment transcendante pour que l'autorité morale du monarque eût préséance, en matière de droit criminel, sur celle de la « nation » et de ses représentants.
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Figure(s) du philosophe chez Maxime de Tyr : traduction et commentaire des Dialexeis 3, 17, 26 et 36 / Figure du philosophe chez Maxime de Tyr / Figures du philosophe chez Maxime de TyrHuot, Colette-Marie 24 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2017-2018 / Les Dialexeis de Maxime de Tyr (seconde moitié du IIe siècle ap. J.-C.) sont de courts textes abordant des questions philosophiques avec clarté et élégance. Ce mémoire présente la traduction et le commentaire littéraire de quatre d’entre eux, qui discutent de grands philosophes du passé : le procès de Socrate (Dialexis 3), la querelle d’Homère et de Platon sur la poésie (Dialexis 17), la réconciliation de ces derniers en faisant d’Homère le premier des philosophes (Dialexis 26) et enfin l’éloge de Diogène (Dialexis 36). À la suite d’une traduction annotée, le commentaire cherche à dégager les principaux aspects de la construction d’un idéal du philosophe à partir de micro-analyses textuelles. Le premier chapitre pose le cadre conceptuel de ces portraits : une rhétorique proche de la Seconde Sophistique, marquée par les procédés de l’éloge ; et une définition de la philosophie comme sagesse et vertu poussées à leur paroxysme, s’incarnant au long des siècles dans la succession des sages. Le deuxième chapitre examine les traits caractéristiques de ces philosophes. Socrate et Diogène, tout comme Homère et Platon – les premiers traités comme exempla d’action vertueuse et les derniers comme des enseignants de la sagesse par leurs œuvres – voient leur ethos grandi par la présence de comparants divers. Enfin, le dernier chapitre s’intéresse de plus près à la situation d’énonciation interne et externe des Dialexeis, qui se reflète dans la stratégie pédagogique d’une part, et d’autre part dans la confrontation des différentes figures philosophiques – Maxime compris – avec leurs rivaux dans le domaine littéraire et esthétique, sophistes, orateurs, poètes et artistes. Le mémoire conclut sur le caractère protéiforme de la figure du philosophe dans les Dialexeis. / Maximus of Tyre’s Dialexeis (second half of the 2nd century BC) are short lectures dealing with style and clarity with philosophical questions. This study aims at translating and analysing four of them, in which Maximus portrays some famous philosophers of the Greek past. He thus pictures Socrates’ trial (Dialexis 3), Homer and Plato’s quarrelling about poetry (Dialexis 17), tries to reconcile both of them by showing how great a philosopher Homer is (Dialexis 26) and praises Diogenes’ lifestyle (Dialexis 36). The literary comment is based on close readings of the annotated translation, in order to show the author’s ideal picture of the philosopher. The first chapter qualifies Maximus’ style as mainly epidictic, close to the Second Sophistic’s standards, and defines philosophy as virtue and wisdom embodied in the wisemen who succeed in cultivating them along centuries. The second chapter explores the philosopher’s main features. Whereas Socrates and Diogenes are pictured as virtuous exempla, Homer and Plato are rather dealt with as authors and teachers of wisdom. All of them are compared with diverse characters, who add to their ethos. Eventually, the third chapter is a closer look at the Dialexeis’ internal and external enunciative situation: Maximus’ and his philosophical characters’ self-display as wise and virtuous teachers leads them to confront their fellow enemies – sophists, orators, poets and artists – in the literary and aesthetic field. This study concludes on the portray of the philosopher as a man with many turns and faces.
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Le matérialisme occulté et la genèse du sensualisme: histoires écrite et réelle de la philosophie en FranceDaled, Pierre-Frédéric 18 February 2005 (has links)
Cette thèse révèle les schémas historiques et les occultations intentionnelles du matérialisme qu’ont imposés en France les conceptions uniformes de l’écriture de l’histoire de la philosophie de Degérando, Cousin et Damiron. À côté de l’anti-matérialisme généralisé des premiers historiens de la philosophie du XIXe siècle, à l’exception toutefois de Paul-Marie Laurent, l’auteur souligne aussi la genèse de leurs innovations conceptuelles :l’apparition, en 1801-1804, via Kant et Villers, de la catégorie doctrinale, alors inédite en France, de « sensualisme ». Omissions et innovations dont les effets courent encore jusqu’à nous et dont l’oubli occasionne bien des anachronismes.<p><p>Occulted Materialism and the Genesis of « Sensualism ».<p>Histories, Written and Real, of Philosophy in France<p><p>This thesis reveals the historic schemes and the intentional occultations of materialism as imposed in France by the uniform conceptions of the writing of the history of philosophy of Degérando, Cousin and Damiron. Beside the anti-materialism generalized by the early nineteenth-century historians of philosophy, with the exception of Paul-Marie Laurent, the author also underlines the genesis of their conceptual innovations :the appearance, between 1801 and 1804, through Kant and Villers, of the doctrinal category of « sensualism », at that time unheard of in France. The effects of both omissions and innovations are still affecting us today. Forgetting them brings about a good bit of anachronisms.<p><p> / Agrégation de l'enseignement supérieur, Orientation philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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