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Gaïa : hypothèse, programme de recherche pour le système terre, ou philosophie de la nature ? / Gaia : hypothesis, research program for the Earth system, or philosophy of nature ?Dutreuil, Sébastien 02 December 2016 (has links)
Cette thèse est une enquête d'histoire et de philosophie des sciences sur l'hypothèse Gaïa (HG) proposée par Lovelock et Margulis dans les années 1970. L'examen historique de l'élaboration d'HG et de sa très riche réception dans diverses disciplines scientifiques (climatologie, biogéochimie, géochimie, biologie de l'évolution, écologie et sciences de la complexité) et au sein des mouvements environnementalistes nous conduit à montrer qu'une ambiguïté majeure sur le statut d'HG grève la littérature : qu'est-ce qu'HG ? Nous montrons qu'HG a été considérée tantôt comme une hypothèse, tantôt comme une théorie, tantôt comme un programme de recherche, tantôt comme une philosophie de la nature. Chacune de ces lectures est ensuite examinée. Nous proposons une caractérisation épistémologique et historique d'HG montrant qu'HG ne doit pas être interprétée comme une hypothèse devant être confrontée de manière directe aux faits, mais comme une théorie élaborée avec des modèles. Nous clarifions alors le rôle et le statut méthodologique des modèles et théories d'HG ainsi que les concepts et hypothèses fondamentales qui les sous-tendent. La reconnaissance de Gaïa comme un système constitué des vivants et de l'environnement avec lequel ils interagissent a été l'origine de la constitution d'un nouveau programme de recherche: les sciences du système Terre. Nous proposons une histoire et une caractérisation de ce programme, repérons les déplacements philosophiques qu'il a opérés à propos des concepts de vie, d'environnement et de nature puis analysons les liens entre les conceptions que Lovelock a de Gaïa et les prescriptions environnementales qu'il a prononcées au nom de Gaïa. / The Gaia hypothesis (GH) proposed in the 1970's by Lovelock and Margulis is here analyzed from a history and philosophy of science perspective. The historical analysis of GH's elaboration and rich reception across various disciplines (climatology, biogeochemistry, geochemistry, evolutionary biology, ecology and complexity sciences) and within environmentalist movements leads me to argue that a major ambiguity plagues the relevant literatures: what is GH? I show that GH has been considered as a hypothesis, as a theory, as a research program, or as a philosophy of nature. Each of these interpretations is then analyzed. An epistemological and historical characterisation of GH shows that GH should not be interpreted as a hypothesis which ought to be confronted directly to empirical facts, but as a theory elaborated with models. I elucidate the methodological role and status of GH's models and theories before clarifying the concepts and expliciting the fundamental hypotheses underlying these models and theories. The recognition of Gaia as a system constituted of living organisms and the environment with which they internet led to the constitution of a new research program: the Earth system sciences. I offer a history and a characterisation of this research program, specify the philosophical shifts it brought about concepts such as life, the environment and nature and I analyze the relationships between Lovelock's conceptions of Gaia and the environmental prescriptions he pronounced in the name of Gaia.
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La renommée européenne de Charles Bonnet de Genève: contribution à l'histoire des idées (1738-1850)Marx, Jacques January 1973 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Victor Petrovitch Astafiev, un écrivain ruraliste ? / Viktor Petrovich Astafiev, a Village Prose writer ?Rousselet, Jean-François 29 September 2017 (has links)
Cette thèse présente la première monographie française sur le grand écrivain russe et sibérien Victor Astafiev. Peu traduite en français, son œuvre importante (15 volumes) est généralement considérée par la critique comme s’inscrivant dans la veine de la prose rurale qui se développa en Russie à partir des années 70. Cependant, la biographie de l’écrivain et la multiplicité des thèmes qu’il aborde (société, guerre, musique, sons et nature) impose une remise en question de cette interprétation. L’auteur de la thèse s’attache à analyser finement les textes mis en contexte, à étudier l’évolution et la spécificité linguistique de leur écriture pour situer Astafiev dans la tradition de la grande littérature russe et faire apparaitre la profondeur et l’actualité de ses écrits. Le volume II livre une série de traductions inédites, annotées et commentées, ainsi que les versions reconstituées de chansons dont les textes révèlent un trésor de la culture populaire de l’époque. / This thesis presents the first French monograph on the great Russian and Siberian writer, Viktor Petrovich Astafiev. His important work (15 volumes), little-translated into French, is generally praised by critics as taking place within the same framework of the Village Prose, which started growing in Russia from the seventies onwards. However, the biography of the writer and the multiple themes which he takes up (society, war, music, sounds and nature) call into question this interpretation. The thesis author attempts to carry out a shrewd analysis of the texts placed within their context and to study the linguistic development as well as the specificity of Astafiev writings in order to situate him in the tradition of the great Russian literature and to highlight the depth and the topicality of his work. The second volume delivers a whole series of unpublished translations, duly annotated and commented as well as restored versions of songs, the texts of which reveal a treasure of the popular culture in the context of that time.
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Vérité et beauté de la nature et de l'œuvre d'art dans les Cours d'esthétique de HegelPelletier, Nicolas 02 March 2021 (has links)
Hegel juge l'œuvre d'art radicalement supérieure à la nature quant à son pouvoir de manifester le beau. En effet, puisque la beauté est considérée comme la manifestation du spirituel dans une forme sensible, la figure produite par l'esprit sera plus à même de laisser transparaître ce substantiel que la forme extérieure naturelle. Le mémoire que nous présentons ici veut éprouver la vérité de l'esthétique hégélienne, non par une réflexion extérieure au système mais bien par l'expérience spéculative de la chose même. Qu'est-ce que la nature ? Peut-elle être dite proprement « belle » ? Où l'art prend-il son fondement? À la lumière du concept, les notions de vérité, de beauté, de nature, d'esprit et d'art seront ainsi analysées pour être ensuite reprises plus concrètement dans un effort de penser deux formes particulières d'art opposées logiquement : la sculpture et la musique. Enfin, les concepts à l'étude seront replacés dans l'élément où ils s'enracinent et où ils sont concrètement vivants : l'histoire.
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Les origines romantiques de la pensée abstraite: histoire et enjeux de l'algèbre moderneTimmermans, Benoît January 2007 (has links)
Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Entre habit et habitacle, design de l'habiter : penser l'enveloppe, vers un paradigme de la texilité / From habit to habitacle, design for inhabiting : thinking the envelope, towards a paradigm of textilityFélix-Fromentin, Clotilde 15 November 2013 (has links)
Dans le cadre du projet de « maintenir ou accroître l'habitabilité du monde » (Ezio Manzini, 1991), nous interrogeons la manière de penser l’habiter par le design, qui rencontre de notre point de vue la question des enveloppes de l'homme, artificielles versus biologiques, matérielles versus virtuelles. Le cas de l’habit, hypothétique enveloppe habitable dérivée du vêtement, première architecture selon Gottfried Semper et le « principe du revêtement », retient tout particulièrement notre attention. Le sujet est abordé par une théorisation située à partir d’un projet expérimental personnel de conception et fabrication d’enveloppes textiles, qui attesta d’une rationalité et d’une expansivité tout à fait singulières. Son étude est conduite par une méthode poïétique, au sens de Paul Valéry, qui combine une étude herméneutique des productions, une exégèse de la nature systémique de la démarche (programme et émergences), ainsi qu’une exégèse complémentaire du travail technique en actes (facture et irrégularités). La transdisciplinarité inhérente à la problématique est ainsi envisagée à partir de la pensée de l’art textile de Semper, la pensée poétique et épistémologique de Valéry, et la pensée esthétique complexe issue des sciences du vivant. La construction théorique nous emporte à suggérer, en regard de l’habitabilité, la perspective d’un nouveau paradigme, la textilité. / In context of the project intended to « maintain or increase the habitability of the world » (Ezio Manzini, 1991), we question the way of thinking the dwelling by design, which meets, according to us, the question of human envelopes, artificial versus biological, material versus virtual. The case of the habit, hypothetical inhabitable envelope derived from garment, primary architecture according to Gottfried Semper and the “theory of clothing”, particularly focuses our attention. The subject is approached by a situated theorizing from a personal experimental project of conception and manufacture of textile envelopes, which demonstrated a rationality and expansiveness quite singular. The study is leaded by a poïetic method, as defined by Paul Valéry, combining an hermeneutical study of production, an exegesis of the systemic nature of the process (program and emergences), and an additional exegesis of the technical work through the acts (craft and irregularities). The inherent transversality of the problem is thus considered with means of the thought of textile art of Semper, the poetic and epistemological thought of Valéry, and the complex aesthetic thought outcome from of the life sciences. The theoretical construction takes us to suggest, in comparison with the one of habitability, the way to a new paradigm of textility.
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