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La philosophie naturelle d'Aristote et le problème contemporain de l'inscription corporelle de l'esprit

12 December 2024 (has links)
En raison du progrès soutenu des sciences expérimentales et des technologies de l’information, plusieurs chercheurs en neurosciences affirment que nous sommes plus près que jamais de montrer la façon dont la physiologie et l’organisation du cerveau produisent les fonctions supérieures du système nerveux. Ainsi, des scientifiques de renom ont commencé à formuler des hypothèses, à construire des théories et à développer des modèles de simulation numérique en vue d’expliquer l’apparition de la conscience à partir des mécanismes de signalisation neuronale et de la modification adaptative des circuits nerveux cérébraux. Les philosophes aussi cherchent maintenant à formuler la solution au problème de l’explication de l’unité du corps et de l’esprit sur les bases de ces connaissances. Mais étant donné que cette approche implique la compréhension des phénomènes mentaux en termes de phénomènes physiques, leur réflexion conduit, en général, soit à une description réductionniste de l’esprit, soit à un dualisme de propriétés. C’est pourquoi certains d’entre eux ont proposé récemment de chercher dans la philosophie naturelle d’Aristote la direction que devrait emprunter cette recherche. Pourtant, plusieurs des arguments avancés par ces savants contemporains à l’appui de leurs thèses comportent des erreurs de principe, de compréhension ou de méthode qui mettent sérieusement en doute la solidité de leurs propositions. Cette recherche analyse en détail ces arguments dans le dessein de faire ressortir les principales difficultés et de les enlever pour juger d’une façon plus éclairée de la vraie contribution de ces connaissances à notre compréhension de l’unité naturelle que forment le corps et l’esprit. Sa démarche se divise en trois étapes principales. La première vise à prendre connaissance de l’état actuel de la recherche expérimentale en neurobiologie, la deuxième évalue deux modèles représentatifs de la recherche théorique des neurosciences et la troisième se propose de parvenir à comprendre le plus exactement possible la façon dont Aristote rend compte de l’unité du corps et de l’esprit. Trois observations générales résultent de cet examen. Premièrement, qu’en réalité la neurobiologie ne cherche pas à comprendre l’aspect phénoménal des fonctions supérieures du cerveau, mais uniquement leurs fondements neuraux, car elle est consciente de ses limites naturelles en tant que science expérimentale. Deuxièmement, que les arguments avancés par ces modèles théoriques de la conscience en faveur de la compréhension biologique des fonctions supérieures du système nerveux se servent principalement de l’altération du sens des mots du vocabulaire associé à la cognition pour accomplir le passage des phénomènes biologiques aux phénomènes mentaux, proposant essentiellement de comprendre ces derniers comme le résultat d’une inférence statistique accomplie par la signalisation neuronale grâce à la structuration adaptative des circuits nerveux. Troisièmement, que la philosophie naturelle d’Aristote accomplit réellement l’unité du corps et de l’esprit, mais qu’elle ne parvient pas à expliquer cette unité à partir des mécanismes de la perception et du mouvement de l’animal, mais plutôt à partir des principes qui fondent son étude de la nature, et que les objections formulées à ses arguments découlent d’une lecture fragmentaire ou biaisée de ses écrits et d’une compréhension superficielle ou erronée de ses concepts fondamentaux de sa philosophie. Ces observations permettent de conclure que la tâche de la philosophie de la nature n’est pas celle d’accommoder sa réflexion concernant l’unité que forment ensemble le corps, l’âme et l’esprit aux résultats des sciences expérimentales, mais celle de formuler des principes aptes à unifier les différents aspects de la réalité sur lesquels portent ces différentes sciences. / The steady progress of experimental science and information technologies has led several researchers in the neurosciences to affirm that we are now closer than ever to disclosing the way in which the physiological organisation of the brain produces the higher functions of the nervous system. Consequently, these renowned scientists have proposed hypotheses, elaborated theories and developed numerical simulation models in order to explain the emergence of consciousness from the mechanics of neural signaling and the adaptation of the brain’s neural circuits. Philosophers are currently also seeking the solution to the problem of explaining the unity of body and mind on the basis of this knowledge. But as this approach implies describing mental phenomena in terms of the underlying physical phenomena, their reflections generally lead either to a reductionist description of the mind or to a dualist theory. For this reason, certain of them have recently proposed that such research should look for inspiration in the natural philosophy of Aristotle. However, several of the arguments advanced by these contemporary researchers in the support of their theses are flawed by errors of principle, of comprehension or of method, which place serious doubt upon the solidity of their propositions. In the present dissertation these arguments are placed under detailed scrutiny in order to pinpoint the main difficulties and discard them, allowing a clearer evaluation of the true contribution of these propositions to our understanding of the natural unity formed by body and the mind. This project is divided into three major sections. The first is intended to present the current state of experimental research in neurobiology; the second evaluates two representative models from current theoretical research in neuroscience; and the third endeavours to come to as exact an understanding as possible of the way in which Aristotle treats the unity of the body and the soul, to which the intellect v i belongs in the particular case of man and whose concept does not exactly match the contemporary concept of mind. There are three general observations that can be drawn from this examination. Firstly, in reality neurobiology does not seek to explain the phenomenal aspects of the brain’s higher functions, only their neurological bases, because as an experimental science it is bound by natural limits. Secondly, the arguments put forth by theoretical models of consciousness in favour of a biological understanding of the higher neurological functions are mainly based on the alteration of the meaning of words associated with cognition in order to make the transition from biological to mental phenomena. These phenomena would then be understood essentially as the result of statistical inference accomplished by neuronal signaling, made possible by the adaptive restructuring of neural circuits. Thirdly, Aristotle’s natural philosophy truly succeeds in uniting body and soul, but his explanation of this unity is not founded on the mechanisms of perception and movement in the animal, but rather on the principles underlying his study of nature, and the objections that have been raised against his arguments have been based on fragmentary or biased readings of his writings, and on an erroneous or superficial understanding of the fundamental concepts of his philosophy. These observations allow us to draw the conclusion that the proper task of the philosophy of nature is not to accommodate its reflections concerning the unity of body, soul and spirit to the results of experimental science, but rather that of formulating the principles that unify the different aspects of reality upon which the different sciences are based.
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L'essence du corps. Science et philosophie à l'époque de Spinoza / The essence of body. Science and Philosophy at the age of Spinoza / L'essenza del corpo. Scienza e filosofia al tempo di Spinoza

Sangiacomo, Andrea 21 March 2013 (has links)
La thèse porte sur le statut du corps dans la philosophie de Spinoza. Une première partie de la thèse reconstruit la façon dont Spinoza thématise la corporéité, à partir du Court Traité et du problème de l’attribution à Dieu d’une nature étendue. En outre, on démontre aussi que la position qu’on trouve dans l’Ethique est le résultat d’un travail intellectuel qui n’était pas encore accompli au début de l’itinéraire de Spinoza. En particulier, on souligne qu’une meilleure réflexion sur les concepts de partie et du tout, sur la nature des passions et sur le concept de détermination sera essentielle à ce développement. Dans la deuxième partie de la thèse, on considère trois milieux de référence pour situer la pensée spinozienne par rapport aux enjeux de la nouvelle philosophie de la nature de la seconde moitié du XVIIe siècle. D’abord, on reconsidère le statut de la seconde partie des Principes de la philosophie de Descartes et on montre l’infidélité de Spinoza à Descartes sur plusieurs points. Il s’agit d’une infidélité systématique qui témoigne de l’effort spinozien pour donner une cohérence à l’usage du concept cartésien le plus ambigu, celui de détermination. Ensuite, on montre que tout en essayant de poursuivre dans cette ligne, Spinoza peut avoir trouvé chez Hobbes des instruments intellectuels importants. Il s’agit surtout de l’usage que Hobbes fait du concept de mouvement comme véritable essence de tout phénomène physique, dont résulte sa conception du conatus. Cependant, on démontre aussi le désaccord entre la conception hobbesienne de la causalité et la position définitive de Spinoza. A ce propos, on propose de reconsidérer la pensée de Robert Boyle comme l’autre source décisive qui permet à Spinoza de développer sa réflexion physique plutôt du coté de l’activité des corps. Ce faisant, on souligne – en troisième lieu – que Spinoza va s’opposer au développement majeur du cartésianisme de ces années, c’est-à-dire l’occasionalisme, surtout dans la forme que lui avait donnait Arnold Geulincx. / My dissertation examins Spinoza’s account of bodies. I devote the first part of my dissertation to investigating how and why issues linked to the concept of body and, more generally, to physics, become real problems for Spinoza. This leads to the important result of reevaluating the first steps of Spinoza’s philosophical career. I stress the theological context in which, in the Short Treatise (1661 c.a.), the concept of body appeared for the first time as a challenge. How is it possible to demonstrate that the extension is an attribute of God and thus that finite bodies are modifications of God’s infinite substance? In order to answer this question, Spinoza will be forced to work out different further conceptual tools, most notably the mereological part/whole distinction, the status of natural law and the conatus doctrine. My chronological approach shows that the achievements we find in the Ethics (1675) are only the last and most consistent version of Spinoza’s philosophy, which underwrite several major changes through his development. This methodological approach allows us to appreciate several key shifts in Spinoza’s position and thus to frame in a more determinate way the problem of his sources. Firstly, I address the highly debated question of the dependence of Spinoza’s physics on Descartes’ own project. I focus on Spinoza’s attempt to make coherent Descartes’ use of the concept of determination, which turns to be crucial for Spinoza’s own account of physical interactions. As a second step, I explore Spinoza’s relationship with two key figures of the English Modern culture in the pre-Newtonian period: Thomas Hobbes and Robert Boyle. I stress Spinoza’s debt with Hobbes but also the discrepancies between their accounts of causal interactions. In that view, I underline that Robert Boyle provides an important framework to understand Spinoza’s ontology of activity. As a third and final step, I compare Spinoza’s own evolution with the rise of Occasionalism, which was at the same time a chronologically parallel, but philosophically opposite development of Descartes’ project.
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"Pousser au milieu des choses" : sur l'actualité des philosophies de la nature face aux défis écologiques / Growing in the midst of things : the relevance of philosophy of nature in the age of ecological challenges

Lehner, Andrea 27 June 2018 (has links)
Cette thèse ambitionne de comprendre la dimension métaphysique de la crise écologique contemporaine. Pour ce faire, nous analysons d’abord ce que nous considérons comme les deux fondements métaphysiques de cette crise : d’une part l’éloignement progressif de la subjectivité vis à vis de la nature et d’autre part l’incapacité, après la révolution transcendantale kantienne, à penser la nature indépendamment de son rapport au sujet qui la pense. Nous signalons ce tournant transcendantal, où la nature est devenue une nature pour l’homme plutôt qu’une nature d’avant l’homme, comme le moment décisif de la séparation entre sujet et nature. Puis, nous examinons, à partir de la Naturphilosophie de Schelling et de l’ontologie de la nature du dernier Merleau-Ponty, les tentatives des philosophies de la nature de repenser le rapport entre sujet et nature, afin de sortir des impasses où la philosophie transcendantale avait mené. Enfin, nous esquissons, à partir des travaux de Whitehead, Simondon et Deleuze, une pensée non anthropocentrique et non-dualiste de la nature, où c’est la nature qui vient à la pensée plutôt que d’être subsumée sous les catégories a priori d’un sujet qui la déterminerait. Nous défendons l’idée qu’une telle pensée de la nature, en proposant un constructivisme respectueux qui « pousse au milieu des choses » (Deleuze), est susceptible d’être à la hauteur des défis écologiques actuels et du nécessaire tournant écologique de la pensée qui s’impose. / This thesis aims to consider the metaphysical dimension of the current ecological crisis. By narrowing down the crisis to its metaphysical components, we analyze what we identify as its main source: the growing distancing between nature and thought, which leads to our incapacity to think nature on its own terms. We argue that both the modern bifurcation of nature and Kant’s transcendental revolution are at the base of this distancing between nature and thought. And yet, limited scope of these approaches turned out to be prolific. They inspired philosophies of nature to develop a very fertile ground to think nature and the future of philosophy’s relation to nature after transcendental philosophy. It is these philosophies of nature that we seek to explore in the second moment of our research. We examine Schelling’s Naturphilosophie and the later Merleau-Ponty’s engagement with philosophy of nature, in order to locate the way in which they try to overcome certain limits of transcendental philosophy’s approach to nature. Finally, after tracing certain elements from Whitehead’s and Deleuze’s philosophy of nature, and its relevance for thinking nature in a non-anthropocentric nor dualistic way. We locate in these philosophies of nature a way of thinking where it is nature that comes to thought, and not the transcendental subject that determines or constitutes nature by subsuming it under universal concepts. This thought of nature assumes itself as constructivist, but it is a special type of constructivism, one that « grows in the midst of things » (Deleuze). One such thinking, we defend, would be able to live up to the challenges raised in an age of ecological crisis.
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Récits et écologies :pratique de l'attention polyphonique

Kohner, Vanessa 07 September 2018 (has links) (PDF)
La thèse défendue dans le présent travail consiste à montrer qu’il est possible de faire émerger, au départ de certains récits, des concepts, affects, percepts et actions utiles à l’écologie entendue dans la triple acceptation forgée par Félix Guattari, à savoir subjective, sociale et environnementale. Là où l’ampleur des problématiques écologiques pourrait sidérer au point d’anesthésier notre être-au-monde, le pari de ma recherche est qu’il existe un autre chemin qui consiste à « esthésier », à éveiller les sens – dans une acception triple du terme, à savoir charnelle, mais aussi liée à la direction géographique et à la cohérence intellectuelle. Aborder les mutations écologiques par le moyen de récits et d’histoires qui engagent les émotions, c’est opter pour une approche qui fasse sentir ce dont il est question. En explorant les affects qui nous saisissent dès lors qu’il est question de ravages écologiques, on se donne des outils pour façonner d’autres histoires.J’ai choisi de travailler à partir de quatre récits :Vendredi où les limbes du Pacifique de Michel Tournier, L’homme qui plantait des arbres de Jean Giono, Moi, Christiane F, 13 ans, droguée, prostituée…, biographie de Christiane Felscherinow par les journalistes Kai Hermann et Horst Rieck, et Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry. La lecture de ces quatre récits se voit enrichie au contact notamment des pensées de Gilles Deleuze et Félix Guattari, David Abram, Starhawk, Aldo Léopold, Nietzsche, ainsi bien sûr que de mon imagination et de mes questions. Cette lecture permet de faire surgir des « entités actives » ou des « présences activantes » sensibles, affectives, conceptuelles qui pourraient, désormais, incarner, cristalliser, des façons d'être, de ressentir, de faire sentir, de penser et d'agir dans les domaines et sur les terrains de l’écologie.Le travail ici proposé relève donc d’une certaine « pratique » écopoétique qui permet de se situer en tenant compte/conte des mondes qui nous entourent, et active certaines manières d'interroger, de problématiser, d'être au monde, à soi, à son corps et aux autres. De quelles voix ces mondes sont-ils peuplés, habités ?Comment composer avec eux un chant vital individuel et collectif, joyeux et responsable ?Ec(h)opoét(h)iser demande en effet non seulement de cultiver une attention polyphonique à ce qui compose un oikos, un habitat, une situation écologique, mais invite aussi à créer une situation meilleure, respectueuse des êtres avec lesquels il s’agit de partager la terre. J’espère démontrer que l’art du récit, en mobilisant les puissances de création de sens, de fabulation, de mise en relation, de convocation et d’animation, peut nous accompagner sur ce chemin. / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Préservation et Usage. Le dualisme de la fin chez Aristote / Preservation and Use. The dualism of the end in Aristotle

Dos Santos, Nélio Gilberto 16 December 2019 (has links)
Selon Aristote, la cause finale est double, suivant ce qu’il indique en cinq endroits stratégiques du corpus : à propos de la relation causale entre la finalité et la matière, dans Physique II ; par rapport à la finalité de la reproduction animale, dans De Anima II ; et un peu plus loin, dans cette même ouvrage, le dualisme est affirmé pour éclairer la manière dont l’âme est fin pour le corps ; dans l’Éthique à Eudème, où il s’agit de préciser la façon dont le dieu est fin pour la sagesse pratique ; enfin, concernant la causalité téléologique du Premier Moteur, dans Métaphysique Λ. Ce dualisme téléologique, formulé dans les occurrences du De Anima II à travers l’expression technique τὸ οὗ et τὸ ᾧ, ayant été développée dans une étude qui ne nous est pas parvenue, est fréquemment comprise en fonction de la finalité de la production technique et traduite par « le but visé » et « le bénéficiaire ». Toutefois, cette tentative d’éclaircir cette expression laconique pose des problèmes assez importants, dont celui de sa pertinence pour l’approche des phénomènes naturels qu’elle est censée expliquer. Cette étude cherche à restituer ce dualisme de la fin au centre de la compréhension aristotélicienne de la téléologie. L’examen des occurrences, ainsi que l’étude des thèmes majeurs de la finalité dans la philosophie de la nature d’Aristote, nous conduisent à mettre en avant deux notions qui permettent expliciter ce à quoi fait référence le dualisme téléologique : la notion d’usage, χρῆσις, et celle de préservation, σωτηρία. / According to Aristotle, the final cause is twofold, as it indicates in five strategic places of the corpus: concerning the causal relation between finality and matter, in Physics II; with respect to the purpose of animal reproduction, in De Anima II; and a little further on, in this same work, this dualism is affirmed to enlighten the way in which the soul is end for the body; in Eudemian Ethics, where is it to specify the way in which the god is an end for practical wisdom; finally, concerning the teleological causality of the Prime Mover, in Metaphysics Λ. This teleological dualism, formulated in the occurrences of De Anima II through the technical expression τὸ οὗ and τὸ ᾧ, having been developed in a study that has not survived to our times, is frequently understood in terms of purpose in technical production and translated by "purpose" and "beneficiary". However, this attempt to clarify this laconic expression raises quite significant problems, including that of its relevance for the approach of the natural phenomena that it is supposed to explain. This study attempts to restore this dualism of the end at the centre of Aristotelian understanding of teleology. The examination of occurrences, as well as the study of the major themes of finality in Aristotle's philosophy of nature, lead us to put forward two notions that make explicit what the teleological dualism refers to: the notion of usage, χρῆσις, and that of preservation, σωτηρία.
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La possibilité de la philosophie : étude sur l'interprétation hégélienne d'Héraclite

Cantin-Brault, Antoine 17 April 2018 (has links)
L'intention de cette thèse est triple : 1/ comprendre qui est Héraclite pour Hegel et évaluer la place qu'occupe Héraclite dans le système hégélien; 2/ réfléchir à la pertinence actuelle de l'interprétation hégélienne de ce philosophe dénommé l'Obscur (ho skoteinos), même si l'on sait aujourd'hui que cette interprétation contient plusieurs difficultés philologiques; 3/ approfondir le thème du devenir à l'aide de ces deux grands philosophes. Héraclite est pour Hegel le commencement, il est celui qui ouvre le champ d'action de la philosophie. Plus précisément, par la mise en rapport de termes opposés (être et néant), il débute l'histoire de la philosophie en brisant l'identité parménidienne et débute aussi la philosophie elle-même, la Logique, en ce que son devenir expose l'être à son autodétermination, ce devenir qui présuppose sans le savoir encore la contradiction et qui anticipe l'infini véritable. Hegel nous rappelle donc qu'en Héraclite, au contraire de ce qu'en pense Heidegger qui retrouve en lui le silence de l'être, se trouve la différence, la séparation, la force du négatif qui permet le dire de la vérité; il n'est obscur que pour l'entendement, mais jamais pour la raison. Héraclite a aussi une autre pertinence pour Hegel, soit celle d'être un véritable penseur de la nature : le devenir saisi comme temps puis comme feu explique bien la mauvaise infinité naturelle, ce qui résume, en termes certes encore vagues, la pensée hégélienne de la nature. Bref, Héraclite ouvre la philosophie à sa vérité, cette vérité que Hegel a tenté de saisir en sa totalité.
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A natureza como sujeito de direitos ? : As transformações do conceito de natureza e seu contexto de alienação no sudoeste do Pará, Brasil / Droits de la nature ? : Les changements dans les notions de la nature et son processus d'aliénation au sud-ouest du Pará, Brésil / Rights of nature ? : Changes in the notion of Nature and its Alienation Process in the Southwest of Pará, Brazil

De Almeida Corrêa, Simy 28 April 2017 (has links)
Le but principal de ce travail a été de reprendre les transformations du concept de la nature au sein de la philosophie occidentale et de mettre en relation l'histoire du droit, à partir des catégories analytiques telles que le pouvoir et la domination qui tracent un chemin particulier au déroulement de la crise environnementale également mise en question aujourd'hui. L'objectif était de discuter le rôle du Droit en tant que science et comme un instrument de pouvoir qui a historiquement conduit seulement des tranches de la société à un statut de position dominante, ces petits groupes corroborent à la crise environnementale. En ce sens, il est inévitable de parler de l'Amazonie, en particulier du Pará, un État où la déforestation et les conflits atteignent des records. Le reflet de toutes ces transformations est vécu au quotidien dans cette région où des points de vue opposés sur la nature cohabitent conflictuellement et alors, c’est dans ce champ de forces que la classe dominante montre son pouvoir et détermine l'avenir de ce lieu. Nous présentons une brève analyse de la façon dont les juristes se manifestent dans les processus liés à des grands projets parmi la région ouest du Pará pour illustrer la vision et les concepts de la nature tirés par ces importants acteurs. Mais qu’est-ce que qui pourrait être vraiment différent dans cet ensemble qui se répète à travers le monde? A la fin, nous présentons les dernières discussions sur l'autonomisation sociale des agents qui résistent à la domination séculaire. La nature comme sujet de droit est non seulement une pensée tirée d’une dimension théorique biocentrique, mais aussi elle représente un mouvement de décolonisation de la pensée et des constructions européanisées / occidentales, ainsi qu'une construction de l'autonomisation des agents qui donne l'identité à ce lieu, l'Amazonie. / The main effort of the rescue work was the transformation of the concept of nature in Western philosophy and relate the history of law, analytic categories such as power and domination of drawing a particular way the crisis process environmental as discussed today. The aim was to discuss the role of law as a science and as an instrument of power that historically only led party on a dominant status and a mastery of the crisis experienced and propagated today. In this sense, it is inevitable question of the Amazon, in particular the state of Pará with record of deforestation and conflict. The reflection of all the transformations are experienced daily in the region where the nature diametrically opposed visions of the life of a conflict and therefore within the force field agents to show their power and dictate the future of this location. A brief analysis of how lawyers are manifested in processes related to large projects in the western region of Para to illustrate the vision and the nature of the concepts learned by these important agents. But what could be really different in this whole journey that repeats throughout the world? At the end, we present the latest discussions on the social empowerment of officers who resist the secular domination. Nature as a subject of rights is not only a thought or a biocentric theoretical aspect, is a decolonization movement of thought and theoretical constructs Europeanized / Western and a building accountability agents that give identity to place, the Amazon. / O principal esforço desde trabalho foi resgatar as transformações do conceito de natureza dentro da filosofia ocidental e relacionar a história do Direito, a partir de categorias analíticas como poder e dominação que desenham um caminho particular ao processo de crise ambiental tão discutido na atualidade. O objetivo era discutir o papel do Direito enquanto ciência e enquanto instrumento de poder que conduziu historicamente apenas parcelas das sociedades ao status de dominante e que exerce grande controle da crise hoje vivenciada e propagada. Neste sentido, é inexorável falar da Amazônia, especialmente do Pará, Estado com recordes de desmatamento e conflitos. O reflexo de todas as transformações são vivenciadas dia-a-dia na região onde visões de natureza diametralmente opostas convivem conflituosamente e, portanto, será dentro do campo de forças que os agentes demonstram seu poder e ditam o futuro deste lugar. Apresentamos uma breve analise de como os juristas manifestam-se dentro dos processos relacionados aos grandes projetos na região oeste do Pará como ilustração da visão e dos conceitos de natureza apreendidos por esses importantes agentes. Mas o que poderia ser realmente diferente em todo esse percurso que se repete em todo mundo? Ao final, apresentamos as últimas discussões quanto ao empoderamento social de agentes que resistem à dominação secular. A natureza enquanto sujeito de Direitos não é apenas um pensamento ou uma vertente teórica biocêntrica, representa um movimento de descolonização do pensamento e das construções teóricas europeizadas/ocidentais, como também uma construção de empoderamento dos agentes que dão identidade ao lugar, a Amazônia.
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Thomas d’Aquin Physicien. Étude du Commentaire thomasien sur la Physique et de ses sources rushdienne et albertinienne / Thomas Aquinas as a Physicist. Study of his Commentary on Physics in comparison with Averroes’s and Albert’s works

Brochier, Emmanuel 03 December 2010 (has links)
Après les travaux de F. Del Punta, S. Donati et C. Trifogli, sur les commentaires inédits de la Physique au XIIIe siècle, cette étude propose une réévaluation du commentaire thomasien. En resituant celui-ci dans la tradition exégétique dominée par le Grand commentaire d’Averroès et la paraphrase de Maître Albert, l’intention plutôt énigmatique de Thomas prend un caractère moins théo-centré et, en un sens, plus physique, mais aussi plus paradoxal. / Following the works by F. Del Punta, S. Donati and C. Trifogli on the unpublished comments of Physics in the thirteenth century, this study puts forward a revaluation of Aquinas’s comment. By placing it in the exegetic tradition dominated by Averroes’s great comment and Albert’s paraphrase, Thomas’s rather puzzling intention becomes less theo-centred, and in a way, more physical, but also more paradoxical.
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Nécessité universelle et liberté humaine dans la philosophie de Giordano Bruno : sources et interprétation de leur compatibilité / Universal necessity and human freedom in Giordano Bruno's philosophy : sources and interpretation of their compatibility

Peigné, Jérôme 12 June 2019 (has links)
L’évocation de la Renaissance italienne des XVe et XVIe siècles est souvent synonyme de la propagation d’une nouvelle pensée de l’homme, exaltant les valeurs oubliées de l’excellence et de la liberté humaines. Chez un philosophe comme Giordano Bruno (1548-1600), la question de la liberté ne se présente pas aussi facilement que chez d’autres grands auteurs des Quattrocento et Cinquecento (tel Marsile Ficin ou Pic de la Mirandole). Sa défiance héroïque envers l’autorité ecclésiastique et son exécution par l’Inquisition, le 17 février 1600, sur le campo dei Fiori, illustrent sa longue lutte pour libérer la philosophie des entraves de la religion révélée. Bruno peut se targuer d’être l’un des premiers penseurs depuis l’Antiquité à intégrer une cosmologie, une physique, une psychologie et une éthique dans un système de philosophie (la nova filosofia). Malgré une terminologie parfois fluctuante et des contradictions souvent apparentes, la philosophie de Bruno possède une réelle cohérence interne et peut être regardée comme annonçant celle de Spinoza. Or à la différence du déterminisme de ce dernier, Bruno soutient que l’homme est doté d’un libre arbitre, s’opposant en cela aux thèses de Luther et abondant dans le sens d’Erasme. Son affirmation d’une liberté humaine intimement liée aux problèmes éthiques et religieux de son époque n’est toutefois pas sans provoquer certaines tensions au regard de sa conception métaphysique d’un univers infini en acte. L’objet de ce travail est d’analyser la thèse brunienne de la compossibilité de la liberté humaine avec la nécessité divine qui s’exprime dans un univers métamorphique et infini, en recherchant, dans une première partie, les sources de son compatibilisme et en interprétant, dans une seconde partie, la manière dont Bruno concilie liberté et nécessité. / The evocation of the Italian Renaissance of the fifteenth and sixteenth centuries is often synonymous with the spread of a new human thought, exalting the forgotten values of human excellence and freedom. For a philosopher like Giordano Bruno (1548-1600), the problem of freedom does not arise as easily as it does for other great authors of Quattrocento and Cinquecento (such as Marsilio Ficino or Pico della Mirandola). His heroic defiance of ecclesiastical authority and his execution by the Inquisition on 17 February 1600 onto the Campo de’ Fiori, exemplifies his long struggle to free philosophy from the trammels of revealed religion. Bruno can claim to be the first thinker since Antiquity to integrate a cosmology, physics, ethics and psychology into a system of philosophy (nova filosofia). Despite sometimes inconsistent terminology and often apparent contradictions, Bruno’s philosophy has a real inner coherence and can be seen as announcing Spinoza’s. However, unlike the latter’s determinism, Bruno maintains that human being is endowed with a free will, opposing Luther’s theses and agreeing with Erasmus. Nonetheless, his affirmation of human freedom, intimately linked to the ethical and religious problems of his time, is not without causing tensions with regard to his metaphysical conception of the actual infinity in the universe. The purpose of this work is to analyse the brunian thesis of the compossibility of human freedom with the divine necessity expressed in a metamorphic and infinite universe, by seeking, in a first part, the sources of its compatibility and by interpreting, in a second part, the way in which Bruno reconciles liberty and necessity.
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Sir Kenelm Digby (1603-1665), un penseur à l'âge du baroque / Sir Kenelm Digby (1603-1665), a thinker in the age of the baroque

Philippon - de Meyer, Anne-Laure 13 May 2017 (has links)
Dans le sillage des révolutions intellectuelles qui marquent l’avènement de l’époque moderne, Sir Kenelm Digby, catholique anglais, poursuit avec ardeur la connaissance du monde matériel et spirituel au gré des événements politiques qui ponctuent son époque tourmentée. À Londres comme à Paris où il est exilé, mais aussi au fil de ses nombreux voyages, Digby communique inlassablement des livres, échange des idées, et correspond sans relâche avec les savants de son époque comme Descartes, Hobbes, et Mersenne. Au sein du vaste réseau européen que constitue la jeune République des Lettres, il occupe une place de choix qui lui permet de produire une synthèse des idées en vogue. Digby participe à la sensibilité baroque que l’on définit non seulement par l’expression d’une crise liée à l’instabilité du monde et à la contradiction des choses mais aussi par la tentative de surmonter cette crise. Par ses intérêts variés pour l’alchimie, l’atomisme, la logique et la métaphysique, il tente de rendre compte, de façon baroque, du fonctionnement du monde et de l’homme afin d’en permettre la maîtrise et le gouvernement. Dans Two Treatises, il adopte et adapte l’hypothèse atomiste qui lui permet de dépeindre un monde fondamentalement chaotique, en changement permanent et agité d’une myriade de collisions invisibles qui expliquent la gravité et le magnétisme, mais aussi la reproduction ou la sympathie. Son approche démonstrative se veut un rempart contre la crise sceptique de son temps, et il ne cesse d’affirmer que la certitude est atteignable par les seuls moyens humains. Soucieux de prosélytisme, il met en relief la qualité orale de la tradition catholique et justifie la résurrection des corps, amenant au premier plan le sujet et ses perceptions, mais aussi la métamorphose comme principe explicatif clé. / In the wake of the intellectual revolutions of the early modern period, Sir Kenelm Digby, an English Catholic, endeavoured to increase the knowledge of the world, both physical and spiritual, against a backdrop of political turmoil. From London as from Paris, where he was in exile, the well-travelled Sir Kenelm sent books, communicated, and discussesd ideas tirelessly with the main thinkers of the time such as Descartes, Hobbes and Mersenne. His prominent place within the dense network of the incipient Republic of Letters allowed him to produce a seminal synthesis of the ideas then in circulation.Digby partook in the baroque sensitivity that we can define as the expression of a crisis linked to instability and contradiction, as well as the attempt to overcome it. Delving into alchemy, atomism, logic, and metaphysics, he strove to account for the secret workings of the world and of man in order to enable their mastery and government. In Two Treatises, he adopted and adapted the atomist hypothesis that allowed him to depict a deeply chaotic world, ridden with permanent change and fraught with innumerable and invisible clashes that explained all physical phenomena such as gravity, magnetism, generation, and sympathy. He aimed to proceed in a demonstrative manner so as to stave off the rampant crisis of scepticism, and he hammered through the idea that certainty was achievable by mere human means. In a proselyte effort, he tackled burning issues in the wake of the Reformation, promoting the oral quality of the Catholic tradition and the resurrection of bodies, while bringing forward the thinking individual and his perceptions, as well as the concept of metamorphosis, as key explanatory principles.

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