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Contribution à l'étude des leishmanioses en Iran : Phlébotomes, parasites, réservoirs et Homme / Contribution to the study of leishmaniasis in Iran : Sandflies, parasites, reservoirs and humanAkhoundi Sheikhahmadlou, Mohammad 21 February 2013 (has links)
Notre travail est une contribution à l'étude des leishmanioses en Iran. Il s'est focalisé sur trois volets. Le principal concerne les Phlébotomes. Les deux autres sont constitués par les Rongeurs réservoirs de L. major et l'Homme.L'étude des phlébotomes s'est réalisée selon deux axes : systématique et épidémiologique. Les approches de systématique nous a conduit à réaliser des inventaires faunistiques dans plusieurs régions d'Iran (nord-ouest, Nord-est, est et centre du pays). Ces inventaires nous ont permis de réactualiser la distribution de certains groupes, notamment les phlébotomes du sous-genre Adlerius et de mentionner deux espèces nouvelles pour la faune du l'Iran : Phlebotomus turanicus et P. salangensis. A côté de ces travaix de faunistique, nous avons réalisé deux travaux de systématique évolutive qui couplent des approches morphologique et morphométrique à des approches moléculaires associant un marqueur ribosomique à un marqueur mitochondrial. Nous avons ainsi étudié P. perfiliewi s.l. et le sous-genre Adlerius sur un échantillonnage débordant largement le cadre de l'Iran. Les travaux d'épidémiologie nous ont permis de vérifier que les foyers que nous avons étudiés fonctionnent sur un mode classique dans lequel P. papatasi, et à un degré probablement moindre les femelles du groupe Caucasicus transmettent Leishmania major alors que P. sergenti assure la transmission de L. tropica. L'identification des parasites est réalisée par voie moléculaire : PCR et RFLP et/ou séquençage de marqueurs ribosomiques. L'étude des Rongeurs réservoirs de L. major nous a permis de constater le rôle essentiel de réservoir de Rhombomys opimus et de Meriones libycus dans le pays avec l'observation de prévalences très élevées, supérieures à 30 % chez ces espèces.Enfin, une étude a été conduite dans la region de Fars où sévissent classiquement des leishmanioses à L. major, L. tropica et à L. infantum. Chez 44 patients présentant des lésions cutanées, nous avons isolé et identifié essentiellement L. major et quelques souches de L. tropica. / This work focused on the leishmaniases in Iran. It includes three topics: i) the Phlebotomine sand flies, ii) the rodent reservoirs of Leishmania major and iii) the Humans.The entomological studies concern both systematics and epidemiology.The systematic part of the study of Phlebotomine sand flies includes several inventories carrired out in several provinces of Iran (North-West, North-East, East and Center of the country). Our results update the distribution of the subgenus Adlerius. We also recorded two new species for the fauna of Iran: Phlebotomus turanicus and P. salangensis. We also carried out evolutive and comparative systematics including specimens from Iran, neighbouring and Mediterranean countries. We coupled morphology to morphometrics and molecular systematics. In the latter approach, we coupled a ribosomal DNA marker to a mitochondrial one. We studied P. perfiliewi s.l. and the subgenus Adlerius. Our epidemiological works focusing on the epidemiology in several parts of the country showed that the studied foci are classical: P. papatasi, and also the females of the Caucasicus group transmit Leishmania major whereas P. sergenti is the vector of L. tropica.The identification of the Leishmania has been done using PCR then RFLP and/or sequencing of rDNA Internal Transcribed Spacer 1.We studied the rodent reservoirs of L. major. Rhombomys opimus and Meriones libycus play an important role and the percentage of L. major infection is high (> 30%).Lastly, we carried out a study on patients from the province of Fars. In this area, leishmaniases are due to L. major, L. tropica and L. infantum. We have typed strains isolated from 42 ot 44 patients. The majority of the strains have been identified as L. major and a few L. tropica.
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Epidémiologie des protozooses autochtones en PACA : de l'optimisation du diagnostic à l'éco-épidémiologie / Epidemiology of autochtonous protozooses in South-Eastern Franced : from optimisation of diagnosis to eco-epidemiologyFaucher, Benoit 18 December 2013 (has links)
La présence de Leishmania infantum et Toxoplasma gondii en Provence Alpes Côte d’Azur (PACA) est connue depuis plus d’un siècle. Depuis, leur distribution évolue, l'environnement change, les populations touchées se déplacent, et de nouveaux outils techniques et statistiques permettent de mieux les saisir. Une réactualisation de nos connaissances paraissait donc nécessaire. Nous avons d’abord mené une revue de la littérature sur les leishmanioses viscérales. Ensuite, nous avons montré que la leishmaniose muqueuse à L. infantum est marquée par un probable sous-diagnostic, un caractère peu invasif localement et un risque de viscéralisation significatif. Puis une étude éco-épidémiologique a montré que les deux foyers de leishmaniose en PACA impliquaient des biotopes différents, avec une transmission en zone urbanisée dans le foyer marseillais. Enfin, une étude entomologique a confirmé cette transmission urbaine.Nous avons ensuite étudié la toxoplasmose congénitale. D’abord, nous avons essayé d'améliorer les performances techniques du dépistage en montrant l’intérêt pour le diagnostic moléculaire anténatal d’une extraction optimisée de l’ADN parasitaire sur liquide amniotique en utilisant NucliSENS easyMAG plutôt qu’une extraction manuelle utilisant QIAamp DNA minikit. Nous avons également montré l’apport pour le diagnostic néonatal de la toxoplasmose congénitale des IgM ciblant des antigènes de haut poids moléculaire lors de la comparaison des sera des mères et des enfants par Western Blot. Enfin, nous avons rapporté l’évolution sur 16 ans de 127 patients traités pour toxoplasmose congénitale et montré que 19% des enfants présentaient une choriorétinite au cours du suivi. / The epidemiology of Leishmania infantum and Toxoplasma gondii in the Mediterranean basin has been studied for more than a century. Yet, our understanding of these diseases must be updated because ongoing environmental modifications impact their distribution, because affected population change, and because new technical and statistical tools have become available. We first reviewed scientific literature about visceral leishmaniasis. Then, we conducted a clinical study about autochtonous mucosal leishmaniasis due to L. infantum: we showed that this disease was characterized by underrecognition, low local invasiveness, and risk of visceral spreading. Afterwards, an eco-epidemiological study showed that foci of leishmanisis involved different biotopes in South-Eastern France: we specifically highlighted a urban transmission in the Marseille focus. Finally, an entomological survey confirmed this urban transmission and addressed cocirculation with phleboviruses.Then, we studied congenital toxoplasmosis. We contributed to improve technical performances of current screening strategy: we first showed that an optimized extraction of Toxoplasma DNA from amniotic fluid using NucliSENS easyMAG proved superior to manual extraction using QIAamp DNA minikit. Then, we found that comparison of mother and child antibodies that target high-molecular-mass Toxoplasma gondii antigens by immunoblotting improves neonatal diagnosis. Finally, we reported the 16-year long evolution of 127 children congenitally infected with T. gondii and showed that despite early treatment 19% of children finally developed chorioretinitis.
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Eco-épidémiologie des phlébotomes dans le foyer de leishmaniose canine de la Communauté Rurale de Mont-Rolland, (Thiès, Sénégal) : le genre Sergentomyia, vecteur de Leishmania infantum ce / Eco-epidemiology of sand flies in the canine leishmaniasis focus of rural community of Mont-Rolland (Thiès, Senegal) : Sergentomyia genus, new vector of Leishmania infantumSenghor, Massila Wagué 31 October 2011 (has links)
La communauté Rurale de Mont-Rolland (région de Thiès, Sénégal) est un foyer endémique de leishmaniose canine décrit depuis 1970. Des études épidémiologiques récentes ont montré que l'agent étiologique est Leishmania (Leishmania) infantum et que le cycle de transmission est bien établi sur l'ensemble de la commune, avec plus de 30% des chiens et plus de 20% des hommes séropositifs. Néanmoins, malgré les différentes études épidémiologiques, le vecteur reste toujours inconnu. Jusqu'à présent, aucune espèce de Phlebotomus, connue pour être vecteur de L. infantum (sous genre Larroussius et secondairement Adlerius), n'a été identifiée au Sénégal. Dans ce contexte, l'objectif principal de cette thèse était d'identifier les vecteurs potentiels de la maladie et de caractériser le cycle de transmission de la leishmaniose canine par des études écologiques, parasitologiques et moléculaires des populations de phlébotomes. Ainsi, 7442 spécimens de phlébotomes ont été récoltés par piégeage adhésif, piégeage lumineux et par pulvérisations intradomiciliaires d'insecticides pyréthrinoïdes. Neuf espèces de phlébotomes ont été identifiées : deux appartiennent au genre Phlebotomus, P. duboscqi (vecteur de la leishmaniose cutanée au Sénégal) et P. rodhaini, les autres espèces appartiennent au genre Sergentomyia, S. adleri, S. clydei, S. antennata, S. buxtoni, S. dubia, S. schwetzi, et S. magna. La distribution spatiale des phlébotomes est hétérogène selon le village, selon l'écosystème et l'environnement de capture. Les études parasitologiques et les études moléculaires (PCR diagnostique de Leishmania) ont révélé trois espèces de Sergentomyia infectées par L. infantum, S. dubia (dissection et PCR), S. schwetzi (dissection et PCR) et S. magna (PCR). Il faut noter que plus de 2% des individus femelles à jeun testées étaient PCR positives, soulignant la survie des parasites chez ces espèces après la digestion. Toutes les autres espèces étaient négatives aussi bien en dissection qu'en PCR. Les analyses statistiques ont montré : que la distribution de S. dubia est significativement associée à la séroprévalence chez les chiens, que les individus de S. schwetzi positifs en PCR sont significativement associés à la séroprévalence chez le chien, qu'il y a un effet significatif du nombre de phlébotomes positifs en PCR (les 3 espèces confondues) sur la séroprévalence chez l'homme. Toutes ces données démontrent pour la première fois que 3 espèces du genre Sergentomyia, S. dubia, S. schwetzi et probablement S. magna, sont les vecteurs de la leishmaniose canine dans le foyer de Mont-Rolland. Ces résultats remettent en question le dogme qui stipule que seul le genre Phlebotomus serait capable de transmettre le parasite Leishmania dans l'Ancien-Monde. L'étude du comportement et de la distribution de ces trois espèces et de leurs spécimens infectés nous ont permis de proposer un modèle de transmission dans ce foyer. / AbstractThe rural community of Mont-Rolland (Thiès, Sénégal) is an endemic focus of canine leishmaniasis described since 1970. Recent epidemiological studies showed that the causative agent is Leishmania infantum with well established transmission cycle throughout the area. However, despite the several epidemiological studies, the vector species is still unknown. So far, no species of Phlebotomus belongs to Larroussius and Adlerius subgenera, known as vector of L. infantum, was identified in Senegal. In this context, the main objective of this thesis was to identify potential vectors of the disease and to characterize the cycle of canine leishmaniasis transmission by ecological, parasitological and molecular studies on sandfly populations. Thus, 7442 specimens were collected by sticky traps, light traps and indoor spraying with pyrethroid insecticide from different environments (intradomiciliary, peridomiciliary, culture area, isolated area) and different villages and ecosystems (sandy soils, lateritic gravel soils and sandy clay soils). Nine species of sand flies were identified; two belong to the Phlebotomus genus, P. duboscqi (vector of cutaneous leishmaniasis in Senegal) and P. rodhaini, the other species belong to the Sergentomyia genus, S. adleri, S. clydei, S. antennata, S. buxtoni, S. dubia, S. schwetzi, and S. magna. Two species of the Phlebotomus genus were significantly underrepresented (292 specimens) compared to species of the Sergentomyia genus (7150 specimens). The spatial distribution of sand flies is heterogeneous depending on the village, the ecosystem and environment, suggesting that several species are capable of transmitting the parasite. Parasitological and molecular studies (diagnostic PCR of Leishmania) revealed that three species of Sergentomyia were infected with L. infantum, S. dubia (dissection and PCR), S. schwetzi (dissection and PCR) and S. magna (PCR). It is worth noting that more than 2% of un-fed females of these species were PCR-positive, emphasizing the survival of parasites after digestion. All other species were found to be negative in both PCR and dissection. In addition, statistical analysis showed that 1) the distribution of S. dubia is significantly associated with seroprevalence in dogs, 2) PCR-positive individuals of S. schwetzi are significantly associated with seroprevalence in dogs, 3) there is a significant effect of PCR-positive sand flies (all species considered) on seroprevalence in humans. All these data demonstrated for the first time that three species of Sergentomyia, S. dubia, S. schwetzi and probably S. magna, are the vectors of the canine leishmaniasis in the Mont-Rolland commune. The results presented in this study challenge the dogma which states that only the Phlebotomus genus would be capable of transmitting Leishmania parasites in the Old World. The behaviour and distribution of these three species and their infected specimens allowed us to propose a model of transmission in the focus.
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