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La Saga norvégienne du Lycée Corneille de Rouen /Vincent, André, January 1983 (has links)
Thèse 3e cycle--Histoire--Rouen, 1980. / N° spécial des :". Cahiers d'histoire de l'enseignement ". 1980. Bibliogr. p. 285-289.
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L'illusion heroïque : Rodrigue et la représentation du héros tragique dans le premier XVIIe siècle / The heroic illusion : Rodrigue and the tragic hero representation in the early 17th centuryAronica, Claire 16 September 2016 (has links)
Le point de départ de ce travail réside d’une part dans la découverte d’une différence considérable de nature entre le héros du Cid et les protagonistes du théâtre contemporain ; et d’autre part sur l’intuition que l’analyse littéraire utilise presque exclusivement Rodrigue comme personnage représentatif du premier XVIIe siècle. Notre première démarche a été de chercher à confirmer ces impressions en démontrant le statut particulier de ce personnage. Nous avons étudié la réception du Cid et de son héros au fil des siècles dans cette optique, jugeant que les réactions des spectateurs, des lecteurs et des critiques construisaient progressivement notre image actuelle de Rodrigue. Nous avons cherché à voir comment depuis janvier 1637 jusqu’au début du XXIe siècle la pièce et son héros ont été accueillis. Nous avons ainsi établi la longévité du texte, ainsi que les exceptionnelles réactions d’engouement qu’il a pu rencontrer. Cela nous a permis d’établir la mythification de la pièce et de dégager sa portée universelle. Ces premières conclusions nous ont invité à rechercher les causes d’un tel succès. C’est à nouveau l’étude de la réception qui nous a permis de découvrir que cette unanimité tenait essentiellement au personnage de Rodrigue. C’est lui qui semble d’abord retenir l’intérêt des lecteurs et des spectateurs. Nous avons donc cherché dans une deuxième partie à comprendre ce qui fascinait tant en Rodrigue. Pour cette raison, nous l’avons confronté à l’idée de héros. La coïncidence saisissante que les réactions publiques révèlent entre ce personnage archétypal et le protagoniste du Cid nous a permis d’aboutir à un premier stade de compréhension : la pièce est accueillie avec enthousiasme au XVIIe siècle parce que son personnage principal actualise l’idéal humain tel que l’époque se le représente. Cependant, l’engouement des siècles suivants repose sur le même motif : c’est parce que Rodrigue incarne le héros du XVIIe siècle que le spectateur du siècle des Lumières, du Romantisme, de la Troisième République ou de l’entre-deux-guerres l’apprécie. Le protagoniste du Cid apparaît comme un héros révéré mais regretté car appartenant à une époque révolue. Au sein de l’œuvre de Corneille, il est également envisagé comme un paradigme héroïque et incarne le modèle dont tous les personnages masculins du théâtre cornélien ne seraient que la déclinaison. Il est l’élément fondateur du mythe du « héros cornélien ». Cependant, l’unanimité de réception face à Rodrigue pose question : Le Cid a-t-il réellement eu une place à part sur le théâtre du premier XVIIe siècle ? À l’ouverture de notre troisième partie, une brève étude de ce théâtre permet de révéler l’écart entre l’image de Rodrigue façonnée par la réception et la réalité dramaturgique des années 1630-1650. La tragi-comédie de Corneille n’est pas la seule pièce à connaître le succès et son héros n’est pas l’unique incarnation sur scène de l’homme tel qu’on se le représente alors. De nombreux autres dramaturges connaissent de réelles réussites. Toutefois, la réception critique les oublie. L’histoire littéraire semble ne vouloir retenir que Corneille pour la postérité. Elle impose Le Cid comme pièce modèle ; mais, se faisant, elle fausse l’appréciation que nous nous faisons du théâtre et des mentalités du XVIIe siècle. Nombre de théories critiques se sont en effet élaborées sur l’idée d’un premier XVIIe siècle glorieux à l’image de Rodrigue et d’une seconde moitié de siècle déclinante et sombre. C’est le cas de Paul Bénichou et de sa « démolition du héros ». Mais peut-on en garantir la véracité si elles reposent pour affirmer la grandeur des premières décennies du siècle sur le seul exemple de Rodrigue ? Une relecture de la littérature de cette période permet pour finir de revenir sur des conceptions altérées notamment par l’éclat du succès incomparable du Cid et d’envisager le premier XVIIe siècle sous une autre lumière. / The basis of this work lies primarily in the discovery of a huge nature difference between the hero in “Le Cid”, and the far less glorious contemporary drama protagonists. On the other hand, it is based upon the intuition that most literary analysis almost exclusively use Rodrigue as the character of the first decades of the17th century.The first step of our work was therefore to try to confirm these impressions by conveying the very special status of this character. We have studied the treatment of “Le Cid” and its hero throughout the centuries with this goal in mind, assessing that the way audiences, readers and critics reacted to the play steadily built our perception of Rodrigue. We have tried to understand how the play and its hero were welcomed from January 1637 to the outcome of the 21st century. We have thus established the longevity of the text as well as the outstanding praise reactions it met with. This enabled us to substantiate the mythification of the play and bring into light its universal scope.From these first conclusions, we then tried to find out the reasons why the success of the play has never been denied. Here again it is the study of the critic treatment that quickly showed us that the unanimous public feeling was essentially due to Rodrigue as a character. For it is he mainly who seems to captivate the audience and the readers’interest. In the second part, we therefore tried to understand why Rodrigue is so mesmerising. With this purpose in mind, we confronted our character to the very hero notion. The stiking coincidence that public reactions convey between this archetypal character and “Le Cid” protagonist brought us to a first conclusion: the play is enthusiastically welcomed in the 17th century because the main character updates the human ideal as it was viewed at the time. Yet, the passion that the play generated in later periods is based on the same principle: it is because Rodrigue embodies the 17th century hero that the public from the age of enlightenment, from the great romantic era, from the French 3rd Republic or the interwar period do feel fond of him. “Le Cid” protagonist appears both as a revered and missed hero because he belongs to days gone by, a past example of the ideal man. In Corneille’s entire works, he is also regarded as a heroic paradygm and is viewed as the Cornelian male reference from which other male characters are derived in the works of the playwright. He is the very source of “the Cornelian hero” myth.However, Rodrigue’s unanimous critic treatment brings forward another issue: does “Le Cid” really stand apart in the early 17th century drama? At the outset of our third part, a brief survey of the period drama reveals the gap between Rodrigue’s image as it was made by the critic treatment and the dramatic reality of the 1630-1650 era. Corneille’s tragicomedy is not the only successful play and its hero is not the only stage embodiment of the male figure as it was then represented. Several other playwrights were successful too. Yet, the critic treatment does not take them into account. It seems as if Corneille is the only author to be remembered in the history of literature. Thus, “Le Cid” is the play reference. But it alters our vision of the 17th century drama and mentalities.In fact, scores of critic theories were based on the idea of a glorious early 17th century (impersonated by Rodrigue) as opposed to a gloomier and declining period at the end of the century. But can one guarantee their truthfulness if they are only based on the character of Rodrigue to assert the grandeur of the early 17th century decades?To conclude, a precise and detailed reading of the period literature allows one to study many misinterpretations, particularly because of “Le Cid” unmatched success, and to consider the early 17th century with a brand new perspective.
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« Le langage de passions » : la visione morale di Manzoni e le sue fonti / "Le langage de passions" : Manzoni’s moral vision and his sources / « Le langage de passions » : La vision morale de Manzoni et ses sourcesMaiolini, Elena 20 February 2015 (has links)
En accusant le théâtre de familiariser les consciences avec le « langage des passions », Pierre Nicolelançait une condamnation à laquelle Manzoni a pensé pendant longtemps. Le thème de la moralitélittéraire offre un point de vue intéressant sur le rapport dynamique – et largement inexploré – deManzoni à l’égard des auteurs reconnus de philosophie morale du XVIIe siècle français. En fortesyntonie avec ces derniers sur des contenus étiques et religieux, et des questions de méthode et delangue, Manzoni mena une analyse passionnée du statut moral des lettres, dans un dialogue directavec des censeurs qu’on n’avait jamais démenti. Cette étude porte donc à démontrer que sa réponse,esquissée dans un discours critique inachevé, arriva par le biais même de son oeuvre, par laquelle ilproposait une façon de représenter les passions comme une noble fonction cognitive, avec unvocabulaire qui se réfère largement au lexique des orateurs mêmes, dont les sermons conservés danssa bibliothèque montrent d’importants signes de lecture. Cette étude, qui commence avec unevérification documentaire, est structurée en deux parties. La première se compose d’un chapitre dédiéaux positions sur la moralité de la littérature entre le XVIIe et le XIXe siècle, suivi de trois autres oùnous analysons le langage manzonien des passions par mots clés (l’orgueil, l’amour-passion et lacolère), orientés par les traités du XVIIe siècle, les tragédies de Corneille, Racine et Shakespearecommentées par Manzoni, ainsi que les textes du dramaturge et romancier. La deuxième partie secompose d’un lexique manzonien de la vie morale. / By accusing the theatre of teaching the dangerous «language of passions», Pierre Nicole gave ajudgment of which Manzoni would have thought for a long time. The subject of literary moralityoffers an interesting view of Manzoni’s relationship – dynamic and largely unexplored – with thebeloved authors of the French 17th century moral philosophy. Being in strong syntony with them inethical and religious issues, as well as in questions of method and language, Manzoni carried out apassionate analysis on the role of literature, in a direct dialogue with censors, who, according to him,hadn’t received a convincing answer to that point of time. This study shows that Manzoni’s response,outlined in an unfinished speech, proposed a concrete way of representing passions, not as futile andtoxic divertissement, but with a noble cognitive function. We attempt to show that Manzoni’slanguage owes much to the moralists themselves, «deep and keen observers of the human heart»,whose sermons, stored on the shelves of Manzoni’s library, contain various signs of reading.Concieved as a philological and documentary analysis of these texts, the thesis is structured in twoparts. The first one consist of a chapter that deals with the 17th-19th centuries positions on literarymorality, and other three chapters which are dedicated to Manzoni’s vocabulary of pride, love-passionand anger. This analysis takes into account the 17th century moral treaties, the tragedies of Corneille,Racine and Shakespeare, all commented by Manzoni, and Manzoni’s playwright and novelist’sproduction. The second part consists of an essay dealing with a Manzonian lexicon of the words ofthe moral life.
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Fins tragiques : poétique et éthique du dénouement dans la tragédie pré-moderne en Italie, en France et en Espagne / Tragic endings : the poetics and the ethics of the denouement in early modern Italian, Spanish and French tragedyZanin, Enrica 27 October 2010 (has links)
La poétique du dénouement pré-moderne, dans les tragédies italiennes, françaises et espagnoles, est liée à un souci éthique: la fin de l'intrigue est le lieu attendu qui en dévoile le sens et qui dit sa morale. Or, le dénouement tragique répond à une double exigence: s'il conclut la tragédie, il doit aussi renverser le sort du héros. Pour achever la tragédie, le dénouement doit réaliser un équilibre moral; pour renverser l'intrigue, il doit susciter un excès pathétique. Ces deux exigences sont issues de deux modèles théoriques opposés: la logique de l'exemplarité et l'efficacité pathétique. La thèse analyse les stratégies poétiques que théoriciens et dramaturges mettent en place pour concilier ces deux modèles poétiques, au sein des trois critères qui définissent le dénouement (son orientation, ses modalités et sa structure) et des problèmes éthiques qu'ils posent (l'enchaînement de la causalité, la faute et la rétribution du héros). Les efforts pour concilier exemplarité et pathétique se soldent par un échec. En dépit de leurs différences, les trois traditions nationales dénoncent les faiblesses de la logique de l'exemplarité, qui ne permet pas de justifier, par une règle de conduite universelle, l'expérience du malheur, du désordre, de l'injustice. Le dénouement tragique incite alors le spectateur à un déchiffrement herméneutique pour trouver des raisons à la misère inexplicable du héros, que manifeste le renversement de fortune. / The poetics of early modern denouement in Italian, Spanish and French tragedies implies an ethical issue. The ending of the plot is the expected climax which reveals the meaning and the moral of the story. The aim of the tragic denouement is twofold: it concludes the play and it reverses the hero's fate. In order to conclude the tragedy, the denouement restores a moral balance; in order to reverse the plot, it gives rise to a pathetic excess. Two divergent theoretical models underlie this dual requirement: the logic of exemplarity and the poetics of pathos. I propose to examine the strategies displayed by theorists and dramatists in order to bring together these two theoretical models. I therefore consider the three main features of the denouement (its direction, mode and structure) and the ethical issues to which they give rise (the sequence of causality, the tragic flaw and its atonement). The conciliation between exemplarity and pathos proves an impossibility: Italian, Spanish and French tragedy, despite their differences, denounce the logic of exemplarity as inadequate and unfit to justify, through the expression of a theoretical rule, the experience of misfortune, injustice and chaos. The tragic denouement leads the spectator to a hermeneutic deciphering that may uncover the reasons for the hero's inexplicable misfortunes.
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La faute dans la tragédie française du XVIIe siècle / The fault in the French tragedy of the seventeenth centuryHatakeyama, Kana 15 January 2016 (has links)
Cette thèse a pour objectif d’étudier la tragédie du XVIIe siècle en France avec la notion de faute tragique, hamartia, et de montrer l’originalité et la diversité des tragédies classiques. Commentée dans la Poétique d’Aristote, l’hamartia se définit comme une notion médiane entre un délit volontaire et une malchance. Coupable d’une hamartia, le héros n’en est pas pour autant entièrement responsable malgré sa prise d’initiative, dans la mesure où la faute n’est pas due à l’intention perverse. Parce que le malheur déclenché par une hamartia, apparaît disproportionné à l’intention du coupable, les spectateurs éprouvent de la compassion envers le héros infortuné. Dans la mesure où la compassion est une des émotions essentielles de la tragédie au même titre que la terreur – en effet, la catharsis consiste en l’épuration de ces émotions –, la faute tragique constitue à cet égard un des composants sine qua non de la tragédie. Mais arrivée au XVIIe siècle en France, la faute garde-t-elle le même statut ? Pour répondre à cette question, nous examinons les tragédies de sept dramaturges, Alexandre Hardy, Pierre Du Ryer, Jean Rotrou, Tristan L’Hermite, Pierre Corneille, Jean Racine et Jean-Galbert de Campistron, ce qui permet d’étudier le XVIIe siècle en entier. Le premier chapitre sera consacré à l’examen de la notion de faute dans les écrits théoriques. Dans le deuxième chapitre, nous nous intéresserons à la fabrique du héros coupable. Le troisième chapitre portera sur la nature de la faute. Et nous étudierons, dans le quatrième chapitre, le statut de la faute sur le plan dramaturgique, avant d’examiner, dans le dernier chapitre, les problèmes moraux. Ce travail révèlera l’importance de la Poétique d’Aristote dans la tragédie du XVIIe siècle en France. / The purpose of this doctoral thesis is to study the French tragedy in the seventeenth century researching into the notion of tragic flaw, hamartia, and to show the originality and the diversity of the French classical tragedy. This notion, commented by Aristotle in "Poetics" originally differs from either an intentional crime or an accidental one. The tragic flaw presupposes the participation of an agent without denying the presence of fortuity. Although a tragic hero is responsible for his misfortune, as it proceeded from his fault, the result exceeds his intention. And this disparity between intention and misfortune makes the audience feel compassion for the hero suffering from his misfortune. If this compassion is one of the emotions caused only by tragedies, the tragic flaw constitutes in this respect an essential element of tragedy. But is the concept of fault identical in the Christendom society of the seventeenth century? To answer this question, I deal with the tragedies of seven dramaturges, Alexandre Hardy, Pierre Du Ryer, Jean Rotrou, Tristan L’Hermite, Pierre Corneille, Jean Racine and Jean-Galbert de Campistron, to cover the seventeenth century. In the first section of this work, I examine the notion of fault in the theoretical texts. The second section consists in studying the tragic figure. The third section is about the nature of the fault, the private fault and the politic fault. The fourth section concerns the status of fault on the dramaturgical level, before examining moral questions in the final section. This work reveals the importance of Aristotle’s Poetics in the French tragedy of the seventeenth century.
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