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Le texte comme partition dans le slam de poésie : l'exemple québécois suivi de Gris écarlate

Sylvain, Ann 13 December 2023 (has links)
La pratique du slam de poésie, dont les débuts remontent à une cinquantaine d'années tout au plus, gagne en popularité. C'est un art de la brièveté et, surtout, fortement ancré dans l'oralité, ce qui lui confère sa singularité. Ainsi, il est nécessaire de s'imprégner de l'essence du slam de poésie afin de s'assurer de sa pleine réception. La nature orale du slam de poésie l'exigeant, la partie critique de ce mémoire précède la partie création puisqu'il est essentiel de comprendre l'orientation de cette pratique particulière et de saisir quel état d'esprit est requis à la lecture. Nous nous intéressons donc, dans la première partie, à l'origine du slam de poésie, à son évolution en contexte québécois, aux particularités propres à sa pratique dans la ville de Québec ainsi qu'aux détails de sa pratique. Nous étudions les textes de slam de poésie sous l'angle de leur oralité, c’est-à-dire en considérant le texte comme une partition et chercherons à comprendre les traces d'oralité sous un aspect rhétorique pour ensuite écouter les performances enregistrées et ainsi valider nos observations. Une fois l'univers du slam de poésie mis en perspective, la partie création propose d'explorer les possibilités qu'offre le slam dans des textes de création que nous proposons de lire comme des partitions.
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Les groupes d'avant-garde et le mouvement poétique 1912-1925

Somville, Léon January 1965 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Viendra le printemps ; : suivi de La poésie mystique : entre parole et silence : essai d’après l’œuvre de Jean de la Croix

Deschênes, Alex 20 April 2018 (has links)
Jean de la Croix occupe une place unique dans l'histoire de l'Occident, à la fois un saint et un mystique, reconnu comme tel par la tradition chrétienne, et un poète célébré par toute la littérature espagnole. À ce titre, l'exemple de Jean de la Croix peut apporter un éclairage précieux à l'étude de la poésie mystique et l'art mystique en général. Tandis que depuis le romantisme, la poésie côtoie la mystique et en revendique le nom, l'oeuvre et l'itinéraire de Jean de la Croix nous permettent de mieux saisir les liens qui unissent ces expériences, tout en les distinguant. Le même problème est abordé en première partie à travers un recueil original, « Viendra le printemps ». Ce que les concepts n'arrivent pas à dire, la poésie le suggère à travers les images et les silences qui la constituent.
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Évolution du sens des termes de couleur et de leur traitement poétique : l'élégie romaine et ses modèles grecs

Pelletier-Michaud, Lydia 23 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2015-2016 / Les termes de couleur, anciens ou modernes, ne peuvent être réduits à la dénomination de catégories servant à diviser le spectre des visibles : cet ensemble lexical unique mérite d’être considéré comme un phénomène linguistique et littéraire à part entière. Pourtant, trop souvent encore, les études portant sur le vocabulaire de la couleur tendent à subordonner le système langagier au phénomène physique, conséquence indirecte de la recherche d’objectivité qu’une vision positiviste attribue aux sciences de la nature. Les termes de couleur sont alors examinés selon des critères qui ne correspondent pas à leur véritable essence – une attitude qui, dans le cas des langues anciennes, mène à des constats d’imprécision injustifiés. Dans les faits, l’emploi des termes de couleur transcende largement la dimension visuelle : leur nature se révèle essentiellement subjective, et ce à plus forte raison dans les textes littéraires, dont se compose l’essentiel du matériel dont nous disposons pour étudier les cas du grec et du latin. Plutôt que de mettre l’accent sur les différences entre conceptions anciennes et modernes, cette étude aborde la couleur en tant que phénomène culturel dans une optique de continuité ; elle vise à montrer que l’analyse littéraire de textes poétiques anciens peut nourrir une réflexion sur la nature des couleurs et sur les processus qui mènent à leur conceptualisation. Après avoir posé les bases d’une réflexion sur la nature de la couleur (Chapitre I), cette thèse étudie le traitement poétique des termes de couleur et, de façon plus générale, l’utilisation des procédés littéraires faisant appel au chromatisme, chez les élégiaques latins (Ovide, Properce, Tibulle et le Corpus Tibullianum) et Catulle, à partir de leurs principaux modèles grecs d’époque alexandrine (Théocrite, Callimaque) et archaïque (poésie lyrique et épopée homérique). L’étude se focalise autour de quatre grands thèmes qui correspondent à des images littéraires développées par les poètes élégiaques – le « petit livre coloré » (Chapitre II), le « portrait en rouge et blanc » (Chapitre III), l’« amant pâle » (Chapitre IV) et la « mer céruléenne » (Chapitre V). Le corpus principal, approché dans l’ordre chronologique inverse, est envisagé sous l’angle de la réécriture. En effet, l’imitation émulative se trouve au cœur du processus créatif des poètes latins, qui élaborent leur identité d’auteurs en réinventant les vers de leurs prédécesseurs ; ce procédé amène les poètes à reprendre et à enrichir des images littéraires colorées, donnant naissance à des topoi et à des associations d’idées qui, au fil des siècles, tendent à se cristalliser sous la forme de termes de couleur abstraits. / Color terms, in modern and ancient languages alike, cannot be reduced to sections of the visible spectrum: this complex and rather unique lexical ensemble deserves our full attention as a linguistic and literary phenomenon. Yet color vocabulary is still too often regarded as an imperfect means to describe visual perceptions, a system that fails to achieve the precision of optical science. This idea, a consequence of the quest for objectivity which natural sciences are hoped to provide, does not reflect the true nature of color terms and induces an important bias in their study: as a result, many classical philologists have come to judge Greek and Latin color vocabularies as underdeveloped and their use by ancient authors as clumsy. The purpose of color terms is not limited to description in terms of chromatic acuteness: in fact, this vocabulary proves to be subjective by nature. This is even truer about its literary use, and literature constitutes the main material available to study color terms in Greek and Latin. Instead of looking for differences between ancient and modern conceptions, this study focuses on continuity and on color as a cultural phenomenon; its aim is to show that the analysis of ancient poetry can contribute to a more general reflection on the nature of colors and to our understanding of how they become concepts. Beginning with a chapter devoted to the nature of color (Chapter I), this dissertation studies the poetic treatment of color terms and, more generally, the use of literary devices pertaining to chromatism in Roman Elegists (Ovid, Propertius, Tibullus and the Corpus Tibullianum) and Catullus, as well as in their Greek models from the Hellenistic (Theocritus, Callimachus) and Archaic (lyric poetry and Homeric epics) periods. The study focuses on four poetic figures – the “little, colorful book” (Chapter II), the “red and white portrait” (Chapter III), the “pale lover” (Chapter IV) and the “cerulean sea” (Chapter V). Each of these chapters surveys the meaning of Latin vocabulary and expressions through the Greek verses they refer to. The corpus is approached in reverse chronological order, with more specific attention paid to intertextuality and rewriting: imitatio plays in fact a crucial role in the creative process of Latin poets, who construct their identity as authors as they interpret and transform pre-existing text. The colorful imageries that are thus being developed over centuries give birth to topoi and strong associations between emotions and realities that tend to crystallize in the form of abstract color terms.
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Armand Guibert et la "Poësie d'abord" : une figure de la "réaction" / Armand Guibert and "Poësie d'abord" : a figure of “reaction”

Brugeron, Céline 26 November 2011 (has links)
La présente étude vise à apporter une première approche de l'oeuvre d'une figure encore peu connue de l'histoire littéraire, Armand Guibert (1906-1990), à la fois poète, critique, essayiste, et médiateur. Il s'agira plus précisément de mettre l'accent sur son travail de poète et sur une conception de l'écriture poétique plutôt originale fondée sur la notion de « réaction ». Durant l'entre-deux-guerres, alors que la plupart des écrivains et intellectuels de l'époque tentent de donner à l'écriture un véritable pouvoir sur le cour de l'Histoire, Guibert invite le poète à être « réactionnaire ». En 1937, il développe ainsi uneprise de position radicale pour la « Poésie d'abord », dans un recueil d'essais et d'articles critiques du même nom. Il appelle le poète à « réagir » aux événements tout en préservant son langage de tout asservissement. Cette conception de la poésie, oscillant entre la proclamation de sa suprématie, de son autonomie et celle de son influence sur l’humanité ne l'empêchera pas lui-même d'être au plus près des événements qui bouleverseront le XXe siècle. La première partie de cette étude aborde la notion de « réaction » d'un point de vue théorique en s'appuyant sur l'analyse de Poësie d'abord. La seconde partie examine la posture adoptée par Armand Guibert face à plusieurs événements cruciaux de l'Histoire : la Seconde Guerre Mondiale, la Libération et la période de la décolonisation. Dans un dernier temps, ce travail met l'accent sur la « réaction » poétique de Guibert à partir de l'analyse de ses propres recueils, et ce en tentant de mieux saisir toute sa place dans l'Histoire poétique du XXe siècle. / The current study aims to give an initial appreciation of the work of a still little known figure in literary history, namely Armand Guibert (1906-1990) who was at one and the same time a poet, critic, essayist and mediator. More precisely it is a case of stressing his work as a poet and a rather original concept of poetic writing based on the notion of “reaction”. During the period between the Wars, when most writers and intellectuals of the age were trying to give writing real influence over the course of history, Guibert invited the poet to be a “reactionary”. In 1937 he thus developed a radical stance in favour of Poësie d'abord, in a collection of essays and critical articles of the same name. He calls upon the poet to “react” to events, whilst preserving his language from any semblance of subservience. This concept of poetry, oscillating between the proclamation of its supremacy, its autonomy and its influence over humanity would not prevent him from himself being as close as possible to events that were to turn the twentieth century upside down. The first part of this study tackles the notion of “reaction” from a theoretical point of view, based on an analysis of Poësie d'abord. The second part examines the stanceadopted by Armand Guibert in the face of several crucial historical events: the Second World War, the Liberation and the period of decolonisation. Finally this work stresses the poetical “reaction” of Guibert based on an analysis of collections of his own work and, in so doing, to better define his place in the poetical history of the twentieth century.
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Etude philologique du texte d'Hésiode aux époques hellénistique et romaine

Tedeschi, Guillaume 01 March 2012 (has links)
La présente dissertation analyse toutes les prises de position attribuées dans les scholies hésiodiques à un commentateur de l'Antiquité. Cette étude a pour optique d'apporter un regard nouveau sur les méthodes philologiques appliquées par les exégètes des époques hellénistique et romaine à la lecture des textes poétiques archaïques. / Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Poesía e historia en el último tercio del siglo XX español : el caso de Javier Egea (1952-1999) / Poésie et histoire dans le dernier tiers du XXe siècle espagnol : le cas de Javier Egea (1952-1999) / Poetry and history in the last third of Spanish 20th century : the case of Javier Egea (1952-1999)

Cánovas Vidal, Ana Belén 06 July 2017 (has links)
L’élan créateur consécutif à la guerre civile espagnole (1936-1939) reste très vif dans les générations de poètes qui écrivent en Espagne vers les années 50 ; c’est ce que l’on appelle poesía social, où l’on classe habituellement des noms tels que Blas de Otero, Gabriel Celaya ou José Hierro. Le ton combatif des années de guerre (Alberti, Hernández) devient alors résigné et seule une pointe d’espoir semble surgir de cette poésie radicalement solidaire. Quelques années plus tard, pour une nouvelle génération poétique (Jaime Gil de Biedma, José Agustín Goytisolo, entre autres) il ne s’agit plus d’écrire une poésie de circonstances, mais de donner voix à leurs inquiétudes personnelles, même si celles-ci sont étroitement liées au devenir collectif de leur pays. Habituellement on considère que ce type de poésie engagée termine avec l’avènement, dans les années 70, des Novísimos, groupe de poètes cherchant, bien au contraire, à faire une poésie aux antipodes de la triste réalité espagnole. Ces poètes ont besoin d’actualiser un horizon lyrique suranné et de donner à la poésie une dimension ludique absente de la poésie espagnole depuis les avant-gardes des années 20-30. Il n’en est pas moins que cette prise de position très critiquée constituait également une réaction subversive. Pour ces jeunes poètes il fallait résolument aller de l’avant et ne pas laisser la poésie espagnole, qui avait connu des heures si brillantes, s’engouffrer elle aussi dans les enfers d’un régime dictatorial. Ce changement de paradigme va à son tour se voir en quelque sorte interrompu dans les années 80 par le groupe poétique La otra sentimentalidad, qui revient à la poésie liée étroitement à l’histoire, cette fois-ci en pleine movida, ce mouvement social et culturel qui dynamitait les mœurs espagnoles et qui coïncidait avec l’arrivée des socialistes au pouvoir, en 1982. Il s’agira désormais de concevoir la littérature comme discours idéologique et d’en assumer l’historicité radicale. Javier Egea, membre fondateur du groupe de Grenade et figure centrale de ce travail, s’évertue non seulement à intégrer les réflexions matérialistes dans son œuvre, surtout dans ses recueils capitaux (Troppo mare, de 1984, Paseo de los tristes, de 1982, et Raro de luna, de 1990), mais aussi à cultiver une poésie qui évoque les événements historiques de manière directe, notamment dans ses poèmes dispersés ou inédits. C’est sur cette œuvre et sur les liens qui se tissent entre poésie et histoire dans le dernier tiers du XXe siècle espagnol que ce travail se propose de réfléchir. / The creative impulse resulting from the Spanish Civil War (1936-1939) remained very vivid in the generations of poets who wrote in Spain in the 1950s; this is called social poetry, where authors as Blas de Otero, Gabriel Celaya or José Hierro are usually classified. The combative tone of the war years (Alberti, Hernández) then became resigned and only a hint of hope seemed to arise from this radically solidary poetry. A few years later, for a new poetic generation (Jaime Gil de Biedma, José Agustín Goytisolo, among others), it is no longer a question of writing a poem of circumstances, but of giving voice to their personal anxieties, even if those anxieties are closely linked to the collective future of their country. Usually it is considered that this type of committed poetry ended with the advent, in the 70s, of the Novísimos, a group of poets were seeking, on the contrary, to make a poetry at the antipodes of the mournful Spanish reality. These poets needed to actualize an outdated lyrical horizon and to give poetry a playful dimension absent from Spanish poetry since the avant-gardes of the years 20-30. Nevertheless, this highly criticized position was also a subversive reaction. For these young poets it was necessary to resolutely go forward and not let the Spanish poetry, which had known such brilliant hours, also plunge into the underworld of a dictatorial regime. This paradigm shift will in turn be seen in some way interrupted in the 80s by the poetic group La otra sentimentalidad, which returns to poetry closely linked to history. This period coincided with the arrival of the Socialists in power in 1982 and the movida, a social and cultural movement life which dynamited the Spanish manners. It will now be a question of conceiving literature as an ideological discourse and assuming its radical historicity. Javier Egea, founding member of the Grenada group and central figure of this work, strives not only to integrate the materialistic reflections in his work, especially in his capital collections (Troppo mare, 1984, Paseo de los Tristes, of 1982, and Raro de luna, of 1990), but also a poetry directly related to the historical events, especially in his dispersed or unpublished poems. This thesis proposes a reflection on this work and on the links between poetry and history in the last third of the Spanish twentieth century.
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Lecture de trois poètes québecois : étude phénoménologique

Genois, André 26 April 2024 (has links)
« Nous croyons que la poésie des années 1970 à 1980 au Québec s'inscrit dans la continuité d'une poésie plus ancienne, c'est-à-dire celle des années 1950 à 1970, qui fut, quant à elle, scrutée par les critiques d'une façon plus systématique. Nous concentrerons notre attention sur les poètes plus récents, ceux des années 1970 à 1980. Cependant, comme il nous est impossible de tout retenir, nous en avons choisi trois qui sont plus particulièrement significatifs. La question que nous posons aux trois poètes retenus est la suivante: comment des poètes contemporains québécois résolvent-ils l'opposition fondamentale formée à partir de la conscience de chacun et le monde (plus précisément la société) qui les entoure? Comment chaque individu parvient-il à vivre avec son moi profond et la collectivité qui, souvent, le brime? Voilà l'interrogation de base qui nous guidera dans notre étude. Le corpus littéraire de la poésie étant beaucoup trop vaste présentement, nous avons dû nous limiter à l'étude de trois poètes seulement. Pourquoi? Question d'espace. Nous avons donc choisi Pierre Laberge, Alexis Lefrançois et Geneviève Amyot. Le choix de ces trois poètes est justifiable en raison de l'évidence d'un cheminement dans leurs écrits, dont témoignent le nombre et l'importance des recueils publiés (7, 4, 4 recueils respectivement) et la personnalité bien marquée de chacun de ces recueils. Il est sûr toutefois que nous aurions pu choisir d'autres poètes contemporains, puisque l'opposition semble être assez évidente chez nombre d'auteurs. Cependant, outre le cheminement qu'on perçoit dans leurs écrits, les poètes choisis réagissent très différemment à la problématique de base qui est ressentie avec autant d'acuité chez l'un que chez l'autre. C'est précisément pour cette raison que notre choix s'est porté sur ceux-ci. Le but de notre travail est donc de trouver comment chacun des trois poètes réagit devant l'opposition entre le monde et le moi intérieur. Il s'agit pour nous de voir comment se manifeste cette opposition et comment chaque poète en est conscient. Et parce que la souffrance naît de cette opposition, chaque poète tentera d'atténuer ce sentiment d'inconfort. Se creuse alors une distance entre l'univers extérieur, formé principalement par la société qui l'encercle. Une façon d'exorciser la souffrance qui en résulte est la volonté de dire les choses, l'acte de la parole, qui révèle la tragédie de chaque auteur. Saisir la conscience qui anime chaque auteur équivaut à comprendre le combat entre le quotidien banal et la recherche d'un lieu qui permettrait une possible résolution des conflits. C'est ce que nous tenterons de faire. La méthode que nous utiliserons pour saisir l'opposition entre l'intériorité du poète et l'univers extérieur consistera principalement en une étude des phénomènes en cause. Il s'agira pour nous de décrire les réseaux d'images qui surgissent dans les oeuvres à l'étude et de voir comment ceux-ci s'organisent. De la sorte, il sera facile de cerner la conscience chez chaque poète. L'analyse du retentissement de l'image, comme si chaque image engendrait un effet de retour et créait une globalité, fait saisir au lecteur le drame de chaque conscience. Nous tenterons donc de démontrer que, derrière la thématique, existe une orientation permettant au lecteur de voir comment se manifeste cette opposition. Notre travail portera essentiellement sur la découverte de la thématique chez chaque poète retenu. Nous tenterons de manifester cette opposition entre les mondes intérieur et extérieur en nous servant de la méthode thématique d'abord, puis de la phénoménologie ensuite. De la thématique d'abord, afin de suivre, au niveau des mots et des images, le parcours emprunté par chacun des poètes. Deuxièmement, nous tenterons de saisir le parcours sous-entendu de la conscience elle-même qui se dévoile au fur et à mesure que se tisse le réseau thématique. La conscience est donc révélée par les mots et les images et engendre finalement un univers particulier à chaque poète. Il s'agit pour nous de cerner le parcours de chaque auteur par la thématique et de voir comment la conscience de l'opposition se manifeste en analysant cette thématique. L'intérêt est dû principalement à ce que les poètes choisis n'ont à peu près pas été étudiés en profondeur. Mis à part quelques écrits dans les revues spécialisées, il n'existe, à notre connaissance, aucune étude s'intéressant aux auteurs choisis. Le phénomène de la jeune poésie québécoise demeure un champ de recherche négligé, pour ne pas dire ignoré. En effet, nous avons constaté que le phénomène de la jeune poésie québécoise, tout récent, est en voie d'existence et que, en conséquence, les études s'y rapportant sont succinctes. Nous avons la certitude que notre étude comble en partie, si minime soit-elle, un vide dans l'ensemble des écrits sur la littérature québécoise. Nous formulons le souhait que notre démarche puisse servir de référence aux étudiants et professeurs intéressés à cette nouvelle manifestation. »--Pages 1-4
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Survivre en poésie dans un régime totalitaire : Yéghiché Tcharents, 1933-1937 (pour une tentative de traduction) / Survice in poetry in a totalitarian regime : Yéghiché Tcharents, 1933-1937 (for a translate's attempt)

Mouradian, Élisabeth 16 September 2015 (has links)
Le poète arménien Yéghiché Tcharents (1897-1937) devient victime des répressions staliniennes des années 30. Tcharents est déjà un poète connu lorsque la révolution éclate en Russie. Il voit dans la révolution le sauveur de son peuple au destin tragique. Il croit aux idéaux humanistes de Lénine comme beaucoup de ses contemporains. Cependant, le pouvoir totalitaire de Staline change son regard politique. Sa poésie reflète ses inquiétudes. En 1933, le recueil de poèmes Livre du chemin, un compte-rendu de sa vision poétique de la construction de la nouvelle société, ainsi que de l’éducation de l’homme soviétique, est censuré. Il est publié à nouveau avec des modifications. Tcharents, le poète de tous les combats, ne parvient pas à cacher son désaccord, sa désillusion vis-à-vis du pouvoir politique. Il témoigne à travers sa poésie. Le système répressif ne le laisse plus en paix. Il est inculpé comme contre-révolutionnaire, trotskiste, nationaliste, terroriste. En juillet 1936, il est assigné à résidence. La poésie demeure l’unique espace où il pense et écrit librement. Malade et conscient de l’imminence de sa mort, il survit grâce à sa poésie, dans son univers de visions. L’argumentation de la thèse est construite sur l’analyse littéraire des textes du corpus : le Livre du chemin et les textes poétiques de 1935 à 1937 de Tcharents. Une étude concise du contexte historico-politique de sa poésie et une analyse littéraire de son œuvre avant 1933 sont aussi proposées, permettant de mieux percevoir la complexité des relations entre le poète-individu et son époque, et enfin, de réunir tous les éléments nécessaires de traduction faisant partie de l’objectif de cette étude doctorale. / The Armenian poet Yeghishe Charents (1897-1937) becomes victim of Stalin’s repressions in the Thirties. Charents is already known as a poet when the revolution bursts in Russia. He sees in the revolution the saver of his people with the tragic destiny. Like many of his contemporaries he believes in the humanistic ideals of Lenin. However, the totalitarian power of Stalin changes his political views. His poetry reflects his concerns. In 1933, the collection of poems Book of the way, a report of his poetic vision of the new society, as well as the education of the Soviet man, is censored. It is published with changes. Charents, the poet actively involved in a number of social issues, cannot hide his dissension and disillusion with respect to the political power. He bespeaks through his poetry. The repressive system does not leave him any more in peace. He is accused of being a contra-revolutionist, trotskyist, nationalist, terrorist. In July 1936, he is put under house arrest. Poetry remains the sole space where he thinks and writes freely. Ill and aware of the imminence of his death, he survives in his universe of visions thanks to his poetry.The argumentation of this doctoral thesis is built on the literary analysis of the texts in the corpus: the Book of the way and the poetic texts of 1935 to 1937. A concise study of the historical-political context of his poetry and a literary analysis of his work before 1933 are also proposed. This allows to better perceive the complexity of the relations between the poet-individual and his time and, finally joins all the elements necessary for the translation, which is an objective of this doctoral study.
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Survivre en poésie dans un régime totalitaire : Yéghiché Tcharents, 1933-1937 (pour une tentative de traduction) / Survice in poetry in a totalitarian regime : Yéghiché Tcharents, 1933-1937 (for a translate's attempt)

Venturini, Élisabeth 16 September 2015 (has links)
Le poète arménien Yéghiché Tcharents (1897-1937) devient victime des répressions staliniennes des années 30. Tcharents est déjà un poète connu lorsque la révolution éclate en Russie. Il voit dans la révolution le sauveur de son peuple au destin tragique. Il croit aux idéaux humanistes de Lénine comme beaucoup de ses contemporains. Cependant, le pouvoir totalitaire de Staline change son regard politique. Sa poésie reflète ses inquiétudes. En 1933, le recueil de poèmes Livre du chemin, un compte-rendu de sa vision poétique de la construction de la nouvelle société, ainsi que de l’éducation de l’homme soviétique, est censuré. Il est publié à nouveau avec des modifications. Tcharents, le poète de tous les combats, ne parvient pas à cacher son désaccord, sa désillusion vis-à-vis du pouvoir politique. Il témoigne à travers sa poésie. Le système répressif ne le laisse plus en paix. Il est inculpé comme contre-révolutionnaire, trotskiste, nationaliste, terroriste. En juillet 1936, il est assigné à résidence. La poésie demeure l’unique espace où il pense et écrit librement. Malade et conscient de l’imminence de sa mort, il survit grâce à sa poésie, dans son univers de visions. L’argumentation de la thèse est construite sur l’analyse littéraire des textes du corpus : le Livre du chemin et les textes poétiques de 1935 à 1937 de Tcharents. Une étude concise du contexte historico-politique de sa poésie et une analyse littéraire de son œuvre avant 1933 sont aussi proposées, permettant de mieux percevoir la complexité des relations entre le poète-individu et son époque, et enfin, de réunir tous les éléments nécessaires de traduction faisant partie de l’objectif de cette étude doctorale. / The Armenian poet Yeghishe Charents (1897-1937) becomes victim of Stalin’s repressions in the Thirties. Charents is already known as a poet when the revolution bursts in Russia. He sees in the revolution the saver of his people with the tragic destiny. Like many of his contemporaries he believes in the humanistic ideals of Lenin. However, the totalitarian power of Stalin changes his political views. His poetry reflects his concerns. In 1933, the collection of poems Book of the way, a report of his poetic vision of the new society, as well as the education of the Soviet man, is censored. It is published with changes. Charents, the poet actively involved in a number of social issues, cannot hide his dissension and disillusion with respect to the political power. He bespeaks through his poetry. The repressive system does not leave him any more in peace. He is accused of being a contra-revolutionist, trotskyist, nationalist, terrorist. In July 1936, he is put under house arrest. Poetry remains the sole space where he thinks and writes freely. Ill and aware of the imminence of his death, he survives in his universe of visions thanks to his poetry.The argumentation of this doctoral thesis is built on the literary analysis of the texts in the corpus: the Book of the way and the poetic texts of 1935 to 1937. A concise study of the historical-political context of his poetry and a literary analysis of his work before 1933 are also proposed. This allows to better perceive the complexity of the relations between the poet-individual and his time and, finally joins all the elements necessary for the translation, which is an objective of this doctoral study.

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