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L'élargissement de l'OTAN et l'encerclement de la Russie : une deuxième Guerre Froide?

Gobeil, Nathalie January 2010 (has links) (PDF)
En 1994, le président Russe, Boris Eltsine, avançait que l'élargissement de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) pourrait faire sombrer l'Europe « dans une Paix Froide ». Aujourd'hui encore, ces paroles résonnent lorsque l'on constate l'entêtement avec lequel la Russie s'oppose à l'élargissement de l'OTAN, qui s'étend de plus en plus près de son territoire. En effet, la croissance de l'OTAN vers ce qui a constitué pendant au moins cinquante ans la sphère d'influence de l'URSS, et même une partie de celle-ci, ne semble toujours pas terminée. Aux yeux de la Russie, cette expansion semble souvent guidée par les ambitions des États-Unis. Cette courte mise en contexte soulève la question suivante: comment expliquer la réaction de la Russie face à l'élargissement de l'OTAN sous l'influence de l'hégémonie américaine? En analysant cette relation plutôt complexe, nous argumenterons que cet élargissement de l'OTAN, sous influence américaine, est le principal facteur qui a motivé la Russie à promouvoir la multipolarité du système international et à multiplier ces alliances dans le but de contrer l'hégémonie américaine, et par le fait même contrer l'expansion de l'OTAN qui se rapporte de plus en plus du territoire russe. Tant que la question de l'élargissement de l'OTAN n'est pas réglée, il y a de fortes chances que la prédiction de Boris Eltsine se concrétise. Le cadre théorique utilisé dans cette thèse nous permettra d'avoir une meilleure idée quant aux perspectives d'avenir du comportement russe. Dans un premier temps, nous utiliserons le néoréalisme de Waltz, selon qui la Russie peut être considérée comme une grande puissance au sein du système international, étant donné ses intérêts et les enjeux sécuritaires auxquels elle fait face. Dans un second temps, nous utiliserons une approche constructiviste qui explique les actions de la Russie sur la base de l'identité nationale véhiculée au sein de la société par l'élite dirigeante, et non pas en termes de puissance relative. L'application de ces deux théories des relations internationales nous permettra ainsi d'identifier des tendances plus générales en ce qui concerne différents aspects de la relation entre la Russie et les États-Unis par rapport à l'OTAN.
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Analyse critique de la stratégie contre-insurrectionnelle canadienne en Afghanistan : le rôle de la propagande des opérations psychologiques

Forget, Amélie 04 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire cherche à comprendre les facteurs derrière l'échec éminent de la mission de l'OTAN en Afghanistan. Si la nature de la présence occidentale a dû passer d'une force d'assistance de sécurité à une véritable guerre contre-insurrectionnelle, l'adaptation difficile de la Coalition a eu des conséquences majeures. En employant un cadre d'analyse constructiviste critique, il a été possible d'identifier un triple paradoxe à cet égard, soit la complexification du commandement des forces alliées, la complexification du rapport à l'ami et à l'ennemi et la complexification dans le processus de légitimation de la mission. En deuxième partie, une lecture critique du premier manuel de contre-insurrection canadien, paru en 2008, révèle que son apport ne se trouve pas tant au niveau des principes, qui demeurent essentiellement les mêmes que ceux de la doctrine classique, mais bien au niveau des concepts. La doctrine canadienne présente des corrélations avec les principales innovations développées par les approches postpositivistes en théories des relations internationales au cours des vingt dernières années: elle place la relation entre le pouvoir politique, le discours et la légitimité au cœur du processus de sécurisation et de la contre-insurrection. Or, l'application de concepts postpositivistes à une ligne opérationnelle objectif-moyen-fin est épistémologiquement incompatible et entraine, dans la pratique concrète, son lot d'incohérences. Dans une mission de contre-insurrection, il revient aux opérations psychologiques de déterminer les formes pertinentes et les moyens de diffusion appropriés des éléments de propagande. La troisième partie étudie la formulation et la diffusion des messages émis par les Forces canadiennes en Afghanistan en étudiant des produits de propagande diffusés par les opérations psychologiques canadiennes. Leur méthode cherche explicitement à s'ingérer dans la narration sécuritaire des populations sélectionnées, en utilisant le processus de sécuritisation tel que théorisé par le constructivisme. Toutefois, trois limites opérationnelles viennent s'ajouter aux difficultés de la mission afghane: le manque de formation militaire au sujet des opérations non cinétiques, la subjectivité des agents et la quasi-absence de méthodes d'évaluation des opérations. Un constat semble faire consensus parmi les sources consultées: la solution au conflit afghan n'est pas militaire. Ce mémoire innove en appliquant l'opérationnalisation du constructivisme critique comme cadre d'analyse d'un cas empirique concret en études de sécurité. Il permet aussi de mettre à jour certains débats menés au sein des Forces canadiennes et la publication d'éléments de doctrine et de propagande très peu diffusés dans le domaine public. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : constructivisme critique, contre-insurrection, opérations psychologiques, Afghanistan, propagande
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Une anomalie dans les politiques de sécurité en Occident : l'influence de la culture stratégique sur l'absence d'une agence de renseignement étranger au Canada

Roussel, Mathieu 08 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire s'intéresse à l'influence de la culture stratégique canadienne, développée en majorité depuis la Deuxième Guerre mondiale sur l'absence d'une agence de renseignement étranger au Canada, ayant pour objectif de collecter clandestinement des informations dans des États tiers à l'aide de ressources humaines. Il analyse d'une part les limites des gouvernements canadiens dans l'élaboration de la politique de sécurité de l'État et montre que la culture dominante au Canada influence les préférences stratégiques des dirigeants étatiques sur la création de certaines institutions de sécurité. En effet, si le Canada possède une culture basée sur l'idéalisme, l'internationalisme, la défensive et sur la volonté de se distancer des États-Unis, l'élaboration d'institutions de sécurité comme une agence de renseignement étranger pourraient être écartées de facto, même si celles-ci peuvent paraître essentielles à un État qui accorde beaucoup d'importance à ses activités sur la scène internationale. Il semble à première vue que les répercussions politiques négatives d'un tel projet dépassent largement les bénéfices qu'une agence de renseignement pourrait apporter au Canada et surtout à sa contribution au partenariat avec les États-Unis ou avec l'OTAN. Non seulement le mémoire explore les facteurs qui influencent la formation de la politique étrangère canadienne mais il mettra particulièrement l'accent sur l'étude de facteurs internes, particulièrement historiques, identitaires et culturels conditionnant la formation d'une politique canadienne de sécurité spécifique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Sécurité, Renseignement, Canada, Culture stratégique
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L'atlantisme de l'Europe centrale et orientale comme exemple de quête d'une alliance : le cas de la Pologne

Sadat, Arezki 06 1900 (has links) (PDF)
La Pologne, un ancien membre du Pacte de Varsovie, est aujourd'hui considérée comme le plus pro-américain en Europe centrale et orientale. Ses dirigeants mettent de l'avant l'attachement de leur pays aux liens transatlantiques, même si leurs déclarations rencontrent souvent la désapprobation des autres membres de l'Union européenne, notamment la France et l'Allemagne. Les relations privilégiées entre Varsovie et Washington sous-entendent l'existence d'une alliance telle que définie par les théoriciens des relations internationales. Pour les Polonais, le concept de « nouvelle Europe » n'a pas forcément une connotation dépréciative. Il est évident que la primauté de la sécurité est une caractéristique essentielle de la politique étrangère de la Pologne. En outre, Varsovie ambitionne de jouer un rôle beaucoup plus important en Europe, d'où son acharnement à faire de sa politique orientale une stratégie européenne, dans laquelle la dimension orientale occupe une place de choix. Afin de comprendre les motivations des dirigeants polonais, ce mémoire revient sur les grandes lignes de la politique orientale telle qu'énoncées, il y a plusieurs décennies, par les deux intellectuels polonais, Jerzy Giedroyc et Juliusz Mieroszewski, soucieux d'éviter à leur pays les tragiques expériences du passé. L'action des différents gouvernements qui se sont succédé à Varsovie après 1989 est soumise à une critique. Ainsi, les rapports de la Pologne avec ses voisins et ses efforts pour l'installation du système de défense antimissile sont analysés. Deux autres aspects de la politique polonaise complètent cette étude, en l'occurrence les missions militaires à l'étranger et les tentatives d'assurer une indépendance à l'égard des approvisionnements en gaz russe. Dans le présent mémoire, un cadre réaliste classique sert à expliquer les orientations de la politique étrangère de la Pologne. Deux concepts majeurs rattachés à cette école, à savoir l'équilibre des puissances et la culture stratégique, facilitent la compréhension des questions étudiées. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Pologne, sécurité, politique orientale, Organisation du Traité de l'Atlantique Nord, Relations internationales.
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La diplomatie énergétique de la Russie envers la Chine : manipulation stratégique ou vulnérabilité négligée?

Mascotto, Guillaume 11 1900 (has links) (PDF)
Cette recherche a pour objet d'étude les implications de la diplomatie énergétique de la Russie sur ses relations avec la Chine et sur sa stature de grande puissance énergétique. À l'aide d'un cadre théorique s'inspirant de l'économie politique internationale, des études énergétiques et des études de sécurité, l'analyse est guidée par trois concepts clés : (1) « Complexe régional de sécurité »; (2) « Sécurité économique »; et (3) « Manipulation stratégique ». Cette recherche avance qu'en dépit d'une interdépendance sur le plan des intérêts énergétiques, des tensions politiques et économiques freinent l'approfondissement de la coopération entre la Chine et la Russie, en particulier en raison de la polarisation de leurs conceptions de la sécurité énergétique. Résultat, le degré de symétrie de cette interdépendance est perçu comme une menace et devient sujet à des démarches sécuritaires qui, en retour, créent des lignes de divisions entre les deux États en ce qui concerne leur sécurité énergétique mutuelle et réduit les perspectives de coopération russo-chinoise. La recherche propose de retenir l'hypothèse de travail suivante: par crainte de se retrouver dépendante de la demande étrangère (en l'occurrence, chinoise) et dans le but de garder le contrôle sur la production ainsi que sur les flux énergétiques entre l'Europe et l'Asie, la Russie conduit une diplomatie visant à « manipuler » le comportement des pays dépendants de ses ressources naturelles. La recherche conclut que si la Russie est en mesure de manipuler certains pays européens (e.g. Italie, Allemagne), elle n'est pas capable de manipuler la Chine qui a su développer des options d'ajustement à l'interne et des alternatives à l'approvisionnement russe, augmentant ainsi la vulnérabilité de la Russie envers la dépendance de marché. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Russie/Chine, Sécurité énergétique, Sécurité économique, Manipulation stratégique, Risque, Interdépendance sécuritaire, Pétrole/gaz, Firmes, Compétitivité/coopération, Marché mondial de l'énergie, Complexe régional de sécurité énergétique.
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Le processus décisionnel chinois en matière de politiques énergétiques : le cas de l'Asie centrale

Coulombe, Julie 04 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire a pour objet le processus décisionnel chinois en matière de politiques énergétiques dans le cas de l'Asie centrale. Afin de bien en comprendre la complexité et la profondeur, nous avons choisi d'aborder notre sujet sous deux axes principaux. D'une part, nous verrons quels sont les intérêts de la Chine en Asie centrale et plus particulièrement les intérêts de sécurité énergétique. Désirant diversifier et sécuriser ses approvisionnements énergétiques, ce sont principalement le pétrole kazakh ainsi que le gaz naturel turkmène qui intéressent la Chine en Asie centrale sur le plan énergétique. À ses intérêts énergétiques s'ajoutent ses préoccupations reliées à la stabilité sociale ainsi qu'au développement économique du Xinjiang. Puis, dans un deuxième temps, nous verrons comment fonctionne le processus décisionnel chinois lorsqu'il est question de politiques énergétiques. Le processus décisionnel chinois dans le domaine énergétique est lourdement fragmenté et souffre de l'absence d'une institution suffisamment autoritaire capable d'imposer une ligne directrice aux échelons inférieurs. De par cette dynamique, il arrive que certains projets énergétiques ne parviennent pas à voir le jour. Enfin, nous ferons le lien entre ces deux axes en regardant de plus près et concrètement comment se sont élaborés les projets énergétiques de la Chine en Asie centrale. Il s'est avéré que la fragmentation du système décrite dans le cadre du deuxième chapitre n'est pas venue entraver la mise sur pied de l'oléoduc et du gazoduc reliant l'Asie centrale à la Chine. De ce constat, nous avons tenté de comprendre pourquoi il en a été ainsi dans le cas de ces projets, et ce, en exposant les facteurs ayant favorisé leurs réalisations. La pertinence de ce mémoire réside en ce qu'il nous renseigne sur le cœur du processus décisionnel de ces projets énergétiques et contient des explications sur leurs succès alors que la littérature sur le sujet ne porte généralement que sur les négociations interétatiques ou sur les intérêts de la Chine en Asie centrale. En ce sens, il apporte une nouvelle dimension aux travaux déjà effectués jusqu'à maintenant sur le sujet en apportant le point de vue ainsi que les intérêts des acteurs à l'interne. Notre mémoire se base entièrement sur des sources papier et électroniques (livres, articles de journaux, articles scientifiques, rapports de recherche, sites gouvernementaux). ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Chine, Asie centrale, Sécurité énergétique, Processus décisionnel, Xinjiang
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L'influence de l'Allemagne dans l'intégration des pays d'Europe centrale et orientale au sein de l'Union européenne

Lécuyer, Julie 07 1900 (has links) (PDF)
Depuis les lendemains de la Seconde Guerre mondiale jusqu'à sa réunification en 1990, l'Allemagne a exercé une politique étrangère de retenue, dû à son passé belliqueux et n'a pas eu d'autres choix que d'agir dans le cadre du multilatéralisme européen. Or, la chute du Mur de Berlin en 1989 et du communisme en 1991 permettent la réunification de l'Allemagne, synonyme de redéfinition de la sphère d'influence de l'Allemagne au sein de l'Europe, et modifient de ce fait l'équilibre géopolitique de l'Union européenne (UE). L'Allemagne se retrouve confrontée aux confins de ses frontières orientales, à des pays qui viennent de recouvrer leur indépendance et qui représentent une menace pour la stabilité du pays, tant sur le plan économique, sécuritaire que politique. Afin de résoudre cette équation, l'Allemagne exprime la nécessité de diffuser de la stabilité vers ses voisins, les pays d'Europe centrale et orientale (PECO), pour assurer sa sécurité et le meilleur moyen d'y parvenir, est l'intégration de ces derniers au sein de l'UE. L'Allemagne en se servant de son expérience de réunification avec un pays au passé communiste, va diffuser son modèle de développement économique et démocratique aux PECO afin qu'ils puissent atteindre l'objectif d'adhésion à l'UE qui se confirmera finalement le 1er mai 2004. Comme elle n'est pas en mesure de stabiliser seule les PECO sans mettre en péril sa propre intégration à l'Europe, l'Allemagne sera le principal acteur dans la concertation européenne en appuyant et en orientant les débats sur les modalités d'intégration de ces pays. En combinant plusieurs approches historique, géographique, politique et économique, nous cherchons à déterminer l'influence de l'Allemagne dans l'intégration des PECO au sein de l'UE, en mettant en relation les stratégies des acteurs allemands, le jeu d'influence institutionnelle au sein de l'UE et les réalités caractéristiques des relations Allemagne-PECQ. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Allemagne, intégration, pays d'Europe centrale et orientale, Union européenne, élargissement.
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Le statut juridique contemporain du passage du Nord-Ouest : bilan, enjeux et perspectives en droit international et comparé

Benaissa, Monim 08 1900 (has links) (PDF)
Notre mémoire est intitulé « Le statut juridique contemporain du passage du Nord-Ouest : bilan, enjeux et perspectives en droit international et comparé ». Ce thème a déjà été abordé par la doctrine et, en soi, la problématique n'est pas récente puisqu'elle remonte somme toute à la crise du pétrolier S.S. Manhattan en 1969. Aujourd'hui, elle prend une dimension plus préoccupante avec le réchauffement planétaire, la fonte de la banquise glaciale, la course à l'exploitation des ressources naturelles de l'Arctique et le développement technologique en matière de navigation maritime dans les eaux glaciales. Il s'agit là d'enjeux qui impliquent une réflexion sur le statut juridique présent et futur du passage du Nord-Ouest. Les considérations économiques, écologiques et géopolitiques incitent au débat sur le statut juridique des eaux du passage du Nord-Ouest. Parmi les normes juridiques encadrant la navigation et les autres utilisations du passage, l'entente américano-canadienne de 1988, en vertu de laquelle une permission est accordée aux navires américains empruntant le passage, risque de connaître une évolution importante. Dans le cadre du contentieux maritime opposant ainsi les États-Unis et le Canada, les deux parties expriment el maintiennent des positions contradictoires depuis plusieurs années, voire décennies, quant à la qualification précise du statut juridique du passage du Nord-Ouest. D'un côté, le Canada prétend détenir une souveraineté historique sur la terre et les eaux du passage. De l'autre, les États-Unis revendiquent un droit de passage au nom de la liberté des mers (Mare Liberum). Aussi, le Canada affirme-t-il que les eaux du passage sont des eaux intérieures sur lesquelles il a pleine souveraineté et qu'incidemment toute navigation dans ces eaux devra répondre aux dispositions du droit canadien. À l'inverse, les États-Unis qualifient le passage de « détroit international » et considèrent que le droit applicable est bien le droit international et non le droit canadien. À ce jour, compte tenu de l'importance des enjeux géostratégiques, économiques et militaires associés au passage du Nord-Ouest, le sujet a davantage été analysé par les politologues, les diplomates et les militaires. Or, si nous avons effectivement l'intention de tenir compte de la doctrine non juridique, notre étude sera spécifiquement axée sur la question de la qualification juridique du passage du Nord-Ouest en droit international et comparé. Ainsi, même si notre étude nous conduit à mettre l'accent sur les normes internationales, l'analyse des droits canadien et américain relatifs au passage du Nord-Ouest apparaît pertinente et incontournable. Au demeurant, le statut juridique du passage du Nord-Ouest ne peut être déterminé qu'en tenant compte de tous les éléments touchant la pratique dans cette région et on ne peut se limiter exclusivement à une analyse des rapports bilatéraux entre le Canada et les États-Unis, même si ces derniers sont au cœur du différend étudié. Ce mémoire est structuré autour de deux parties. Dans la première, nous étudierons le différend international opposant le Canada et les États-Unis relativement au passage du Nord-Ouest. Tout d' abord nous analyserons l'évolution historique du statut juridique du passage du Nord-Ouest, ainsi que ses aspects plus contemporains (Chap. I). Nous allons par la suite déterminer les principaux acteurs étatiques et non étatiques associés au conflit (Chap. II). Dans la deuxième partie, nous présentons les positions respectives des États-Unis (Chap. III), et du Canada (Chap. IV) et incidemment, nous étudierons leurs arguments à la lumière du droit international et du droit comparé. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Arctique, Antarctique, Brise-glace, CIJ, CNUDM, Canada, Corfou, Droit international, Droit de la mer, Détroits, État du pavillon, États-Unis d'Amérique, Eaux intérieures, LPPEA, Mer territoriale, Mer du Nord, Montego Bay, Navigation, Passage du Nord-Ouest, Passage inoffensif, Passage en transit, Pavillon, Souveraineté, Sous-marin, S.S Manhattan , USCGS Polar Sea.
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Le Québec en francophonie : perceptions, réalités, enjeux, ou, Les relations particulières Québec Canada France espace francophone, des origines à 1995

Yannic, Aurélien January 2007 (has links) (PDF)
Notre thèse, appréhende les relations et les interactions qui existent entre le Québec et la francophonie, celle-ci étant exposée comme notion englobante et polysémique. L'objectif central de la recherche est la problématisation de cette relation dans un processus historique, mêlant histoire de la longue durée et histoire immédiate. Nous avons émis l'hypothèse qu'il existe des facteurs originels à la participation du Québec en francophonie, langue, culture, civilisation francophone, et des facteurs conjoncturels et d'ordre politique faisant évoluer l'action de l'Etat québécois au sein de celle-ci. Cette étude démontre que l'action du Québec dans la constitution d'une communauté interne des parlants français fut primordiale pour ce qui a trait à la francophonie, tant dans les phases de proto que de primo francophonie. Elle établit que par la suite, avec l'institutionnalisation et la mise en place de forums politiques, la question nationale québécoise a enclenché un nouveau cycle des relations Québec francophonie où l'action de la « Belle province» s'est révélée moins positive. Enfin à travers cette recherche, nous avons voulu attester que la diplomatie culturelle pouvait être un élément moteur des Etats subnationaux, qu'il s'agisse du Québec ou pas. A travers notre problématique nous avons tenté de retranscrire les lignes de force et les ambiguïtés québécoises en matière de francophonie; les deux acteurs Québec, francophonie s'influençant l'un l'autre et détenant réellement une relation particulière. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Francophonie et francophonies, Québec, France, Canada, Espace francophone, Suisse, Belgique, Souverainisme et affirmation identitaire québécoise, Paradiplomatie et protodiplomatie, Histoire culturelle et politique, Histoire de la longue durée, Micro histoire, Diversité et exception culturelle, Référendum de 1995, Hispanophonie, Lusophonie, Aires linguistiques et diplomatiques des Amériques, Latinité et francosphère.
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La sécurité arctique 2000-2010 : une décennie turbulente?

Landriault, Mathieu 24 July 2013 (has links)
Cette thèse a pour but d’analyser l’émergence et l’évolution de différents discours portant sur la sécurité et la souveraineté arctiques au Canada, pendant la décennie 2000-2010. Notre regard portera plus précisément sur le discours du Grand Nord assiégé. Une de nos questions de recherche fut de comprendre comment des évaluations optimistes et pessimistes du portrait sécuritaire arctique au Canada se sont traduites dans les discours sécuritaires arctiques tenus par différents acteurs politiques canadiens au cours de la décennie 2000-2010. De plus, une deuxième question de recherche se demandera si des groupes de la société civile canadienne ont été à même de formuler des idées sécuritaires alternatives à celles défendues par le gouvernement canadien. Pour ce faire, nous réaliserons une analyse de contenu qualitative de trois différents acteurs politiques canadiens : le gouvernement fédéral, les médias, plus particulièrement les textes d’opinion dans les quotidiens canadiens, et les groupes inuits. Une attention particulière sera portée à trois crises de souveraineté ayant éclaté durant cette période : la crise de l’île de Hans (été 2005), celle du sous-américain USS Charlotte (hiver 2005-2006) et la crise du drapeau russe sous le pôle nord (été 2007). Nos conclusions nous indiquent que le discours pessimiste a été exprimé en tout premier lieu dans les médias canadiens avant d’être inséré dans la rhétorique gouvernementale en 2005. De plus, les menaces étatiques vont davantage mobiliser les différents acteurs politiques canadiens étudiés que les menaces non-étatiques. La menace russe en particulier a été utilisée pour justifier des mesures additionnelles de défense de la souveraineté canadienne en Arctique. Sur notre deuxième question de recherche, nous pouvons observer que la société civile canadienne a été capable d’exprimer des idées sécuritaires alternatives. Par contre, les idées dominantes du continentalisme et du nationalisme ont guidé la politique étrangère canadienne pendant une bonne partie de la décennie, l’internationalisme libéral étant marginalisé par la prédominance de celles-ci. De plus, les groupes inuits ont été les plus à même de formuler des conceptualisations alternatives de la sécurité et de la souveraineté arctiques au Canada.

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