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L'inclusion de la société civile dans l'enseignement démocratique du Canada dans les Amériques le cas de la diplomatie canadienne aux sommets des AmériquesKhoury, Nadine January 2010 (has links)
Suite à son entrée à l'Organisation des États américain, le Canada a intensifié son action en matière de renforcement démocratique dans les pays des Amériques. Au sein des institutions régionales, son action s'est notamment concrétisée par un appui à une plus grande collaboration avec les organisations de la société civile (OSC). Dans ce contexte, cette recherche s'intéresse à la relation que le Gouvernement du Canada a développée avec les OSC, tant dans l'élaboration que dans la mise en oeuvre de la politique étrangère canadienne pour la région des Amériques. Elle expose comment s'est construit, puis matérialisé à l'échelle régionale, un discours en faveur de la démocratie qui privilégie une plus grande participation des OSC. Plus particulièrement, cette recherche se penche sur le rôle du Canada dans le processus des Sommets des Amériques pour étudier la transposition de ce discours au niveau des institutions interaméricaines.
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La sécurité arctique 2000-2010 : une décennie turbulente?Landriault, Mathieu 24 July 2013 (has links)
Cette thèse a pour but d’analyser l’émergence et l’évolution de différents discours portant sur la sécurité et la souveraineté arctiques au Canada, pendant la décennie 2000-2010. Notre regard portera plus précisément sur le discours du Grand Nord assiégé. Une de nos questions de recherche fut de comprendre comment des évaluations optimistes et pessimistes du portrait sécuritaire arctique au Canada se sont traduites dans les discours sécuritaires arctiques tenus par différents acteurs politiques canadiens au cours de la décennie 2000-2010. De plus, une deuxième question de recherche se demandera si des groupes de la société civile canadienne ont été à même de formuler des idées sécuritaires alternatives à celles défendues par le gouvernement canadien. Pour ce faire, nous réaliserons une analyse de contenu qualitative de trois différents acteurs politiques canadiens : le gouvernement fédéral, les médias, plus particulièrement les textes d’opinion dans les quotidiens canadiens, et les groupes inuits. Une attention particulière sera portée à trois crises de souveraineté ayant éclaté durant cette période : la crise de l’île de Hans (été 2005), celle du sous-américain USS Charlotte (hiver 2005-2006) et la crise du drapeau russe sous le pôle nord (été 2007). Nos conclusions nous indiquent que le discours pessimiste a été exprimé en tout premier lieu dans les médias canadiens avant d’être inséré dans la rhétorique gouvernementale en 2005. De plus, les menaces étatiques vont davantage mobiliser les différents acteurs politiques canadiens étudiés que les menaces non-étatiques. La menace russe en particulier a été utilisée pour justifier des mesures additionnelles de défense de la souveraineté canadienne en Arctique. Sur notre deuxième question de recherche, nous pouvons observer que la société civile canadienne a été capable d’exprimer des idées sécuritaires alternatives. Par contre, les idées dominantes du continentalisme et du nationalisme ont guidé la politique étrangère canadienne pendant une bonne partie de la décennie, l’internationalisme libéral étant marginalisé par la prédominance de celles-ci. De plus, les groupes inuits ont été les plus à même de formuler des conceptualisations alternatives de la sécurité et de la souveraineté arctiques au Canada.
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La politique étrangère canadienne à l'égard de la décolonisation de l'Afrique de 1945 à 1960Girard-Bourgoin, Thessa 19 August 2013 (has links)
Cette thèse porte sur l’évolution de la politique étrangère canadienne à l’égard de la décolonisation de l’Afrique entre 1945 et 1960. Ce sujet est quasi-ignoré dans la littérature savante, mais est tout de même important puisqu’il pose les bases des relations entre le Canada et les pays africains qui émergent de la décolonisation.
Au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, les relations diplomatiques entre le Canada et le continent africain sont inexistantes. Ne détenant aucune colonie, le Canada laisse l’entière responsabilité aux empires coloniaux présents sur le territoire. À contre courant, peu à peu au cours des années 1950, le continent oublié devient un acteur important sur la scène internationale que le Canada ne peut plus négliger. En 1960, l’Assemblée générale de l’ONU adopte la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux, résolution entérinée par le Canada. D’une absence de politique en 1945 à une adhésion complète au principe de décolonisation en 1960, le Canada se façonne une politique coloniale dans le nouvel ordre mondial.
Qu’est ce qui arrive durant ces quinze années d’effervescence en politique étrangère canadienne pour expliquer cet intérêt croissant envers le phénomène de décolonisation africaine? Durant cette période, l’approche canadienne quant à la décolonisation de l’Afrique est influencée par quatre éléments (les États-Unis, le Commonwealth, l’ONU et l’OTAN) qui, d’une manière indirecte, interagissent avec les intérêts du Canada. Finalement, cette thèse permet de démentir le mythe à l’effet que la politique étrangère canadienne, par rapport à l’enjeu colonial, est menée par des valeurs altruistes. Au contraire, nous affirmons que ce sont les circonstances résultant de la guerre froide qui expliquent les raisons pour lesquelles le Canada se dote d’une politique pour répondre à la décolonisation africaine et non pas la conséquence d’une volonté politique d’appliquer le concept d’auto-détermination des peuples.
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La sécurité arctique 2000-2010 : une décennie turbulente?Landriault, Mathieu January 2013 (has links)
Cette thèse a pour but d’analyser l’émergence et l’évolution de différents discours portant sur la sécurité et la souveraineté arctiques au Canada, pendant la décennie 2000-2010. Notre regard portera plus précisément sur le discours du Grand Nord assiégé. Une de nos questions de recherche fut de comprendre comment des évaluations optimistes et pessimistes du portrait sécuritaire arctique au Canada se sont traduites dans les discours sécuritaires arctiques tenus par différents acteurs politiques canadiens au cours de la décennie 2000-2010. De plus, une deuxième question de recherche se demandera si des groupes de la société civile canadienne ont été à même de formuler des idées sécuritaires alternatives à celles défendues par le gouvernement canadien. Pour ce faire, nous réaliserons une analyse de contenu qualitative de trois différents acteurs politiques canadiens : le gouvernement fédéral, les médias, plus particulièrement les textes d’opinion dans les quotidiens canadiens, et les groupes inuits. Une attention particulière sera portée à trois crises de souveraineté ayant éclaté durant cette période : la crise de l’île de Hans (été 2005), celle du sous-américain USS Charlotte (hiver 2005-2006) et la crise du drapeau russe sous le pôle nord (été 2007). Nos conclusions nous indiquent que le discours pessimiste a été exprimé en tout premier lieu dans les médias canadiens avant d’être inséré dans la rhétorique gouvernementale en 2005. De plus, les menaces étatiques vont davantage mobiliser les différents acteurs politiques canadiens étudiés que les menaces non-étatiques. La menace russe en particulier a été utilisée pour justifier des mesures additionnelles de défense de la souveraineté canadienne en Arctique. Sur notre deuxième question de recherche, nous pouvons observer que la société civile canadienne a été capable d’exprimer des idées sécuritaires alternatives. Par contre, les idées dominantes du continentalisme et du nationalisme ont guidé la politique étrangère canadienne pendant une bonne partie de la décennie, l’internationalisme libéral étant marginalisé par la prédominance de celles-ci. De plus, les groupes inuits ont été les plus à même de formuler des conceptualisations alternatives de la sécurité et de la souveraineté arctiques au Canada.
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La politique étrangère canadienne à l'égard de la décolonisation de l'Afrique de 1945 à 1960Girard-Bourgoin, Thessa January 2013 (has links)
Cette thèse porte sur l’évolution de la politique étrangère canadienne à l’égard de la décolonisation de l’Afrique entre 1945 et 1960. Ce sujet est quasi-ignoré dans la littérature savante, mais est tout de même important puisqu’il pose les bases des relations entre le Canada et les pays africains qui émergent de la décolonisation.
Au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, les relations diplomatiques entre le Canada et le continent africain sont inexistantes. Ne détenant aucune colonie, le Canada laisse l’entière responsabilité aux empires coloniaux présents sur le territoire. À contre courant, peu à peu au cours des années 1950, le continent oublié devient un acteur important sur la scène internationale que le Canada ne peut plus négliger. En 1960, l’Assemblée générale de l’ONU adopte la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux, résolution entérinée par le Canada. D’une absence de politique en 1945 à une adhésion complète au principe de décolonisation en 1960, le Canada se façonne une politique coloniale dans le nouvel ordre mondial.
Qu’est ce qui arrive durant ces quinze années d’effervescence en politique étrangère canadienne pour expliquer cet intérêt croissant envers le phénomène de décolonisation africaine? Durant cette période, l’approche canadienne quant à la décolonisation de l’Afrique est influencée par quatre éléments (les États-Unis, le Commonwealth, l’ONU et l’OTAN) qui, d’une manière indirecte, interagissent avec les intérêts du Canada. Finalement, cette thèse permet de démentir le mythe à l’effet que la politique étrangère canadienne, par rapport à l’enjeu colonial, est menée par des valeurs altruistes. Au contraire, nous affirmons que ce sont les circonstances résultant de la guerre froide qui expliquent les raisons pour lesquelles le Canada se dote d’une politique pour répondre à la décolonisation africaine et non pas la conséquence d’une volonté politique d’appliquer le concept d’auto-détermination des peuples.
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Le réengagement du Canada dans les Amériques : déficits démocratiques, intégration économique et insécuritéDeslongchamps, Hugo L. 03 1900 (has links)
En 2007, le premier ministre Stephen Harper a annoncé que le renouvellement de l’engagement du Canada dans les Amériques était une priorité internationale pour son gouvernement. Le document qui a formalisé la nouvelle priorité accordée à l’hémisphère occidental stipule que le Canada s’est engagé à faire progresser concurremment la démocratie, l’intégration économique et la sécurité. Cette recherche a pour but de remettre en cause le discours officiel en analysant la politique du Canada à l’égard de la Colombie et du Honduras. L’étude sur le cas colombien porte sur les effets de l’intégration économique sur les droits humains et la sécurité. Elle montre que le texte de l’accord de libre-échange Canada-Colombie et les évaluations d’impact sur les droits humains n’abordent pas convenablement les risques entourant les investissements canadiens et que leurs lacunes diluent l’engagement d’Ottawa envers la protection des droits humains et la résolution du conflit. L’étude sur le cas hondurien porte sur l’impact des déficits démocratiques et de l’insécurité sur l’intégration économique. Elle montre que le virage à droite qui a suivi le coup d’État de 2009 a permis au gouvernement canadien d’entreprendre des négociations de libre-échange bilatérales et de prendre part à la réforme du code minier du Honduras, tandis que les déficits démocratiques et l’insécurité ont empêché la population hondurienne de participer d’une manière significative au processus d’intégration économique. Nous concluons que ces deux cas contredisent le discours officiel dans la mesure où l’objectif de l’intégration économique a été atteint aux dépens des autres objectifs. / In 2007, Prime Minister Stephen Harper announced that the renewal of Canada’s engagement in the Americas was an international priority for his government. The document that formalized the new emphasis on the western hemisphere stipulates that Canada is committed to advancing democracy, economic integration, and security simultaneously. The purpose of this research is to challenge the official discourse by examining Canada’s policy towards Colombia and Honduras. The Colombia case study focuses on the effects of economic integration on human rights and security. It argues that the text of the Canada-Colombia free trade agreement and the human rights impact assessments do not adequately address the risks posed by Canadian investments and that their shortcomings dilute Ottawa’s commitment to human rights protection and conflict resolution. The Honduras case study is concerned with the impact of democratic deficits and insecurity on economic integration. It shows that the rightward shift that followed the 2009 coup d’État allowed the Canadian government to undertake bilateral free trade negotiations and take part in the reform of the Honduran mining code while democratic deficits and insecurity prevented the meaningful participation of the Honduran people in the economic integration process. I conclude that these two cases contradict the official discourse, as the goal of economic integration has been reached at the expense of the other objectives.
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Les échecs de la mission canadienne en Afghanistan : déficits de sécurité humaineBerniquez-Villemaire, Nicolas 04 1900 (has links)
La mission canadienne en Afghanistan constitue la plus longue intervention étrangère de
l'histoire du pays et a été marquée par un effort important dans la province de Kandahar depuis
2006. Aujourd'hui, il s'avère que la mission à Kandahar présente des échecs importants. Afin
d'appréhender la nature de ces échecs, ce travail propose des pistes de réflexions pour améliorer
notre compréhension face à cet enjeu. Pour ce faire, le mémoire se questionne à savoir dans
quelle mesure le Canada a-t-il respecté l'approche de sécurité humaine au sein de sa mission à
Kandahar? La mission britannique dans la province de Helmand en Afghanistan est également
utilisée comme outil de comparaison. En guise d'hypothèse, il est proposé que le Canada n'a pas
respecté l'approche de sécurité humaine et que cela pourrait contribuer à la compréhension des
échecs de la mission à Kandahar. D'abord, les bilans détaillés de ces missions sont présentés et il
est démontré que la mission britannique a connu un meilleur bilan que la mission canadienne.
Ensuite, à l'aide de la méthode de l'analyse de contenu et d'un codage, les missions canadiennes et
britanniques sont analysées afin de déterminer leur correspondance respective face à l'approche
de sécurité humaine. Les résultats démontrent que la mission britannique respecte l'approche de
sécurité humaine de façon plus importante que la mission canadienne. Finalement, une analyse
documentaire propose des pistes de réflexions afin de comprendre en quoi ce déficit de sécurité
humaine pourrait permettre d'expliquer les échecs de cette mission lors de futures recherches. Ce
mémoire apporte donc deux conclusions. D'abord, la mission canadienne n'a pas respecté
l'approche de sécurité humaine malgré le fait que le Canada ait affirmé l'avoir fait. De plus, il est clair que
le non-respect de l'approche de sécurité humaine constitue une avenue intéressante afin de
comprendre les insuccès canadiens. / The Canadian mission in Afghanistan is the longest foreign intervention in the history of
the country and an important part of it was the mission in the province of Kandahar which started
in 2006. Today, it appears that this mission presents important failures. In order to have a better
understanding of these failures, this work proposes reflection tracks to improve our knowledge on
this issue. To do this, this work asks the following question: how did Canada respected the
human security approach in its mission to Kandahar? The United Kingdom mission in the
province of Helmand in Afghanistan is also used as comparison tool. The hypothesis suggests
that Canada did not respect the human security approach and this may contribute to our
understanding of the failures of the mission to Kandahar. First of all, detailed results of the
missions are presented and it appears that the UK mission obtained better results than the
Canadian mission in Kandahar. Afterwards, the human security approach previously
conceptualized is used to compare the two missions. With a coding process, Canadian and British
reports are used to compare the correlation of the missions with the human security approach.
The results show that the UK mission respected much better the human security approach than
the Canadian mission. Finally, a content analysis is proposing reflection tracks that may help to
explain the failures of the Canadian mission for future research. This work brings two main
conclusions. On a first hand, the Canadian mission did not respect the human security approach
even if the Canadian officials declared having respected it. Furthermore, it is clear that a lack of
human security approach is a strong reflection track for a better understanding of the failures of
the Canadian mission in Kandahar.
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Bioculture : l’adaptivité culturelle dans les discours du gouvernement canadien (1967-2014)Clément, Renaud January 2017 (has links)
L’idée que les discours du gouvernement Harper représenteraient une rupture fondamentale par rapport à la mythologie nationale établie est répandue dans les discours populaires et universitaires. Selon ces perspectives, une ancienne mythologie canadienne, exemplifiée par les symboles du multiculturalisme et du maintien de la paix, serait animée par l’idéal d’une ouverture exceptionnelle à la diversité. En contraste, la nouvelle symbolique conservatrice serait monolithiquement britannique, monarchique, impérialiste, et raciste. Ce penchant sur la question d’une telle rupture, cette thèse doctorale offre une analyse systématique des discours historiques du gouvernement fédéral, par lesquels l’ancienne mythologie nationale s’est ancrée dans l’imaginaire canadien. À la lumière d’une telle analyse, la nature et l’ampleur des continuités et ruptures entre ancienne et nouvelle mythologies sont évaluées.
Du point de vue théorique, cette thèse innove en développant un concept apte à cerner les limites de ces deux systèmes symboliques mythologiques en ce qui a trait à leurs ouvertures relatives à la diversité. Adoptant comme point de départ la biopolitique foucaldienne et les conceptions poststructuralistes de l’identité/différence, la bioculture s’en distingue en étant sensible à la possibilité que les discours identitaires reconnaissent l’importance centrale de la diversité pour assurer l’optimisation de mécanismes adaptifs culturels, de façon analogue aux processus de la biologie évolutive. Une telle grille d’intelligibilité, qui appréhende la culture comme le résultat de la tension entre dynamiques autotransgressive et autopréservative, nous permet de répondre à notre questionnement sur la symbolique nationale.
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Politiques canadienne et soviétique lors de la seconde crise de Berlin 1958-1961Rheault-Campeau, Alexis 04 1900 (has links)
La seconde crise de Berlin (1958-1961) est un évènement majeur de la guerre froide. L'hypothèse de notre recherche remet en question le rôle du Canada et les perceptions négatives de l'Occident envers l'URSS durant cette crise. La recherche se divise en trois volets : premièrement, une revue de l'historiographie de la politique canadienne; deuxièmement, une présentation de la chronologie des évènements de la crise de Berlin, l'importance de la diplomatie multilatérale canadienne et la politique nucléaire de Diefenbaker; enfin, un examen de la politique étrangère soviétique. À partir de sources primaires et d'un bilan historiographique,il fut démontré que, durant la crise de Berlin, le Canada a réussi à influencer l'OTAN et à ménager les gouvernements américains et soviétiques. Quant à l'URSS, contrairement à l'image négative que l'Occident en avait, celle-ci a manifesté durant cette crise des intentions pacifiques envers l'Occident, contredisant les interprétations orthodoxes de la guerre froide. / The second Berlin crisis(1958-1961)is a major event of the Cold War. The hypothesis of our research revises the role of Canada and the negative perception of the occidental countries toward USSR during this crisis. This study is divided in three parts : firstly, a historiographical review of the canadian policy toward NATO; secondly, a presentation of the events in regard to the implication of the canadian governement during the Berlin crisis, the importance of the the multilateral canadian diplomacy and the nuclear policy during the Diefenbaker's governement; at last, an examination of the soviet foreign policy. With the help of canadian primary sources, it will be demonstrated firstly that : while the tensions are to their peaks, Canada succeeded to influence NATO and american policy and tried to spare both soviet and american governements. Secondly, soviet and east-german archives showed that the soviet governement manifested during this crisis his pacific intentions, contradicting the most often supported orthodox interpretation of the Cold War.
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Politiques canadienne et soviétique lors de la seconde crise de Berlin 1958-1961Rheault-Campeau, Alexis 04 1900 (has links)
La seconde crise de Berlin (1958-1961) est un évènement majeur de la guerre froide. L'hypothèse de notre recherche remet en question le rôle du Canada et les perceptions négatives de l'Occident envers l'URSS durant cette crise. La recherche se divise en trois volets : premièrement, une revue de l'historiographie de la politique canadienne; deuxièmement, une présentation de la chronologie des évènements de la crise de Berlin, l'importance de la diplomatie multilatérale canadienne et la politique nucléaire de Diefenbaker; enfin, un examen de la politique étrangère soviétique. À partir de sources primaires et d'un bilan historiographique,il fut démontré que, durant la crise de Berlin, le Canada a réussi à influencer l'OTAN et à ménager les gouvernements américains et soviétiques. Quant à l'URSS, contrairement à l'image négative que l'Occident en avait, celle-ci a manifesté durant cette crise des intentions pacifiques envers l'Occident, contredisant les interprétations orthodoxes de la guerre froide. / The second Berlin crisis(1958-1961)is a major event of the Cold War. The hypothesis of our research revises the role of Canada and the negative perception of the occidental countries toward USSR during this crisis. This study is divided in three parts : firstly, a historiographical review of the canadian policy toward NATO; secondly, a presentation of the events in regard to the implication of the canadian governement during the Berlin crisis, the importance of the the multilateral canadian diplomacy and the nuclear policy during the Diefenbaker's governement; at last, an examination of the soviet foreign policy. With the help of canadian primary sources, it will be demonstrated firstly that : while the tensions are to their peaks, Canada succeeded to influence NATO and american policy and tried to spare both soviet and american governements. Secondly, soviet and east-german archives showed that the soviet governement manifested during this crisis his pacific intentions, contradicting the most often supported orthodox interpretation of the Cold War.
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