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Intégration Monétaire Africaine et Changements Structurels: Commerce, Partage des risques et Coordination budgétaire

Tapsoba, Jules-Armand 03 March 2009 (has links) (PDF)
Une monnaie unique émise par une banque centrale commune est un objectif politique des pays africains. La dernière décennie a été marquée par la multiplication des projets d'unions monétaires en Afrique. Une importante littérature sur la faisabilité des intégrations monétaires africaines a émergé. Cette dernière stipule que l'intégration monétaire africaine est problématique puisqu'en dépit des bénéfices potentiels, les unions monétaires sont coûteuses à cause de l'importance des chocs asymétriques et de l'absence de politiques pour y faire face. Le véritable défi dans la littérature est l'identification des politiques économiques à mener afin de garantir des avantages nets de l'intégration monétaire entre les Etats africains.<br />Cette thèse s'inscrit dans cette dernière vision de la littérature. Nous étudions dans quelles mesures les Etats africains déjà engagés dans une intégration monétaire ou qui envisagent former une zone monétaire peuvent faire face aux chocs. Le premier chapitre qui sert de socle à la thèse, présente le panorama de l'intégration monétaire africaine depuis les indépendances et la situation de l'Afrique par rapport à la théorie. Le deuxième chapitre analyse l'impact de l'intensification des échanges commerciaux entre les Etats africains sur la synchronisation de leurs cycles économiques. Le troisième chapitre examine les canaux de stabilisation de la consommation des Etats qui peuvent servir de mécanismes d'ajustement en union monétaire. Le quatrième et dernier chapitre étudie les conséquences des règles multilatérales de surveillance dans les unions monétaires africaines sur la capacité de la politique budgétaire à stabiliser le produit. Les résultats des différentes études menées montrent que les mutations structurelles considérées dans cette thèse, ne changent pas les conclusions établies par la littérature existante.<br />Le message central de la thèse est la complémentarité nécessaire entre l'intégration économique et l'adoption des monnaies communes en Afrique. Autant que l'intégration monétaire stimule les autres formes de coopérations économiques (c'est-à-dire commerciale, financière et économique) autant ces dernières rendent meilleures, les conditions d'adoption des unions monétaires. Les efforts sont à réaliser simultanément dans tous les domaines de l'intégration.
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TROIS ESSAIS SUR L'ECONOMIE POLITIQUE DE LA RENTE PETROLIERE DANS LES ETATS AFRICAINS

Omgba, Luc Désiré 09 June 2010 (has links) (PDF)
La vision du rôle des ressources naturelles dans le processus de développement a changé ces trente dernières années. La vision optimiste du départ est devenue plus nuancée, voire pessimiste. Cette thèse porte sur le rôle du pétrole dans les performances politicoinstitutionnelles et économiques des pays d'Afrique, dont certains sont richement dotés. Elle s'articule autour de trois essais de nature empirique. Le chapitre 2 s'intéresse à la durée des régimes politiques en Afrique et montre à partir d'un modèle de durée que les revenus tirés de l'exploitation pétrolière y jouent un rôle important. Le chapitre 3 examine l'endettement élevé des pays producteurs de pétrole. Un effet bonne garantie (collatéral) du pétrole est mis en évidence, celui-ci domine un effet instabilité. Le chapitre 4 intègre, dans un modèle d'équilibre général dynamique, l'hypothèse de revenu permanent présentée dans la littérature comme la réponse à la gestion budgétaire des revenus pétroliers. Il conclut qu'une bonne règle de gestion des revenus pétroliers dans les pays africains devrait non seulement permettre de réduire l'impact de la volatilité des cours sur les finances publiques, mais aussi elle devrait permettre de répondre aux importants besoins des pays pétroliers africains.
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Etudes des interactions entre les stratégies de ciblage d'inflation et leur contexte institutionnel : Application aux économies émergentes

Lucotte, Yannick 11 December 2012 (has links) (PDF)
La présente thèse analyse les interactions entre les stratégies de ciblage d'inflation et leur contexte institutionnelau sein des économies émergentes. Plus précisément, les investigations empiriques menées dans le cadre de cettethèse visent à étudier le rôle du cadre institutionnel dans la conduite et l'efficacité de cette stratégie de politiquemonétaire. Pour cela, nous procédons en deux étapes. Dans un premier temps, nous considérons le cadreinstitutionnel comme exogène à l'adoption du ciblage d'inflation et analysons dans quelle mesure ce cadre a pujouer un rôle dans les performances macroéconomiques des pays émergents cibleurs inflation. Ainsi, après avoirposé les bases conceptuelles du ciblage d'inflation et mis en évidence le rôle des pré-requis économiques etinstitutionnels dans le choix des économies émergentes d'adopter cette stratégie de politique monétaire (chapitre1), nous montrons qu'un certain nombre de conditions institutionnelles ont pu renforcer l'efficacité du ciblaged'inflation en termes de stabilité des prix (chapitre 2). Puis, dans un second temps, nous nous plaçons postadoptionet considérons le cadre institutionnel comme endogène à l'adoption du ciblage d'inflation. L'objectifvisé est alors d'analyser la réponse des autorités des économies émergentes à l'adoption de ce cadre de politiquemonétaire. Nous montrons ainsi que l'adoption du ciblage d'inflation exerce un effet disciplinant sur la conduitede la politique budgétaire, en incitant notamment le gouvernement à intensifier ses efforts de mobilisation desrecettes publiques (chapitre 3). Enfin, nous analysons la politique de change des pays émergents cibleursd'inflation et montrons que la poursuite simultanée d'une cible officielle d'inflation et d'une cible implicite dechange peut être contreproductive en termes de performances macroéconomiques, surtout lorsque cette gestiondu change est motivée par des considérations de stabilité financière (chapitre 4). D'où l'importance pour lespays émergents souhaitant adopter une stratégie de ciblage d'inflation de conduire en amont des réformesstructurelles visant à développer leur marché bancaire et financier.
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Characterizing Fiscal and Monetary Policies : the Role of Macroeconomic Fundamentals and the Economic Cycle / Caractérisant les Politiques Budgétaire et Monétaire : le Rôle des Fondamentaux Macroéconomiques et du Cycle Economique.

Arizala Escamilla, Francisco 06 October 2015 (has links)
Une des questions fondamentales en économie est celle du rôle que devraient jouer les autorités publiques pour mitiger les fluctuations de l’activité économique. Cette thèse, organisée en trois chapitres, analyse comment les politiques économiques peuvent être caractérisées à travers différentes structures économiques et au cours du cycle économique. En particulier, la première partie de la thèse se concentre sur la politique budgétaire et analyse comment les différentes caractéristiques structurelles des pays affectent l’efficacité de la politique budgétaire. La deuxième partie analyse la conduite de la politique monétaire dans des pays en régime de ciblage d’inflation et la manière dont celle-ci a été affectée par l’expansionnisme monétaire sans précédent des économies avancées depuis la crise financière et économique globale. Le chapitre met en évidence le rôle des facteurs domestiques et externes qui affectent les décisions de politique monétaire dans les pays émergents. Etant donné que les politiques budgétaire et monétaire sont les outils les plus importants disponibles pour les autorités publiques pour la gestion de la politique macroéconomique, le troisième chapitre de la thèse analyse les bases théoriques qui soutiennent l’utilisation de ces politiques de manière contra-cyclique, et étudie comment, dans la pratique, ces politiques ont répondu aux fluctuations économiques en Amérique Latine au cours des deux dernières décennies. En particulier le chapitre analyse dans quelle mesure les politiques budgétaire et monétaire renforcent ou contrebalancent les fluctuations économiques, c’est-à-dire dans quelle mesure elles sont pro-cycliques ou contra-cycliques, et discute le rôle des institutions économiques. / One of the most fundamental questions in economics is what should be the role of economic authorities in addressing fluctuations in economic activity. This dissertation, organized in three chapters, analyses how economic policies can be characterized across economic structures and along the business cycle. In particular, the first part of the dissertation focuses on fiscal policy and addresses the question of how different structural characteristics across countries affect the effectiveness of fiscal policy. The second part analyses the conduct of monetary policy in inflation targeting countries and how it has been affected by the unprecedented expansionary monetary policies implemented by advanced economies since the recent global financial and economic crisis. The chapter highlights the role of domestic and external factors affecting the determination of monetary policy. Given that fiscal and monetary policies are the two most important tools available for policymakers in terms of macroeconomic management, the third chapter of the dissertation analyses the theoretical grounds for these policies to be used in a countercyclical manner, and studies how in practice these policies have responded to economic fluctuations in Latin America over the last two decades. In particular the chapter analyses the degree to which fiscal and monetary policies reinforce or counterbalance fluctuations in economic activity, i.e. whether these policies have been procyclical or countercyclical, and discusses the role of economic institutions.
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Trois essais sur les effets de la politique budgétaire dans les pays en développement / Three essays on the effects of budgetary policy in developing countries

Ly, Mouhamadou Moustapha 20 June 2011 (has links)
La réflexion sur l‟utilisation de la politique budgétaire comme outil de stabilisation et de relance connaît un net regain d‟intérêt ces dernières années. Après près de trois décennies qui ont vu la dominance des idées néo-Classique, la récente crise financière des années 2008 a consacré le retour aux idées keynésiennes sur l‟efficacité de l‟outil budgétaire. Cette thèse s‟intéresse à ce thème et essaie de caractériser la politique budgétaire dans le contexte des pays en développement et son objectif final est de préciser dans quelle mesure cet outil de politique économique serait efficace pour ces pays. Le chapitre 2 traite de la question des effets des politiques budgétaires surprises. Autrement dit, et à partir d‟une modélisation en VAR structurels, cette partie se pose la question de savoir si le budget peut être utilisé de façon surprise pour relancer une économie et quels sont les défis que pose une telle mesure dans le contexte d‟une économie en développement. Le troisième chapitre à partir d‟un modèle de gravité analyse les relations entre la situation budgétaire dans les économies avancées ainsi que celle des pays émergents et les flux d‟investissement vers les économies à revenu intermédiaire. Cette étude montre qu‟un effet d‟éviction entre pays (développés et émergents) existe mais aussi que l‟économie mondiale tend vers un nouveau paradigme. Le dernier chapitre quant à lui étudie la cyclicité des politiques budgétaires pour un échantillon de pays d‟Afrique subsaharienne et d‟Amérique latine. La méthode choisie a permis de suivre l‟évolution de la procyclicité des politiques budgétaires d‟année en année et de montrer que les pays en développement surtout africains progressivement adoptent des politiques de plus en plus disciplinées et prudentes / The use of fiscal policy as a stabilization and stimulus tool face a renewed interest from analyst and policy makers. After almost three decades where neo-Classical ideas were dominant, the recent financial crisis (late 2007) marked the reborn of Keynesian ideas on the importance of the State budget during economic downturns. This dissertation focuses on this issue and provides with stylized facts of fiscal policies in developing economies, and the main aim being to be able to say whether fiscal policy is an efficient political economy tool. Chapter 2 focuses on the issue of unanticipated fiscal measures on the economy. Using a structural VAR approach it investigates whether unanticipated budget measures can be used to stimulate a declining economy and what kind of challenges and threats this strategy imposes to public authorities. Chapter 3, relying on a gravity model, analyses the relationship between emerging and advanced economies fiscal aggregates and capital flows. It shows that there exists a “global” crowding out effect of investment towards emerging markets and, most important is that world economy is entering into a new paradigm. The last chapter from a panel of Sub-Saharan African and Latin American economies studies the issue of fiscal procyclicality. The empirical strategy has allowed us on a yearly basis to characterise the cyclical behaviour of fiscal policies in both set of countries. It has been shown that developing countries especially African ones are adopting progressively more prudent and disciplined policies.
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Optimal policies in international macroeconomics / Politiques optimales en macroéconomie internationale

Alla, Zineddine 17 March 2017 (has links)
La crise financière mondiale qui a débuté en 2008, et la crise des dettes souveraines en zone euro qui l'a suivie, ont successivement forcé les macroéconomistes à repenser leur cadre conceptuel. Cette thèse est une modeste contribution aux efforts colossaux déployés par les macroéconomistes à travers le monde pour faire face à ce défi: renforcer la compréhension de l'utilisation optimale des outils de politique économique non conventionnels. A cette fin, elle est construite en deux parties. Chaque partie vise à explorer au plan théorique un "contexte macroéconomique-type" au sein duquel des outils de politique économique non conventionnels ont été employés ces dernières années. La première partie, intitulée "Politique Non Conventionelle Optimale en Economie Ouverte", analyse l'utilisation optimale d'instruments de politique économique non conventionels par une banque centrale en économie ouverte. En présence de frictions financières qui modifient la manière dont la politique monétaire affecte l'économie, ou en présence de chocs exogènes qui mettent en défaut la "divine coïncidence", cette partie décrit comment un banquier central devrait combiner un instrument de politique monétaire non conventionnelle et la politique monétaire conventionnelle à des fins de stabilisation macroéconomique. La seconde partie, "Politique Budgétaire Optimale en Union Monétaire", adopte le point de vue du gouvernement d'un pays situé en union monétaire (typiquement la zone euro). Un tel pays ne disposant d'une politique monétaire autonome (au plan national), cette partie étudie la possibilité pour un tel pays d'utiliser la politique budgétaire comme un outil de stabilisation, et décrit l'utilisation optimale des dévaluations fiscales en réponse à des chocs exogènes idiosyncratiques. / The 2008 global financial crisis and the subsequent euro area sovereign debt crisis successively forced macroeconomists to reassess this conceptual framework. This thesis is a modest contribution to the huge efforts undertaken by macroeconomists following the crisis to meet this challenge, i.e. to develop some insights about the optimal use of unconventional policy tools. To do so, this thesis is twofold. Each part intends to explore from a theoretical perspective a fundamental macroeconomic situation that called for the use of unconventional policy instruments in the recent years. The first part, ”Optimal Unconventional Policy in An Open Economy” analyzes the optimal use of unconventional policy instruments by the central bank in an open economy framework. Assuming that the presence of financial frictions changes the way monetary policy affects the economy, or that the occurence of exogenous shocks breaks the ”divine coincidence”, this part describes how a central bank should combine an unconventional policy instrument and conventional monetary policy to favor macroeconomic stabilization. The second part, ”Optimal Fiscal Policy in a Currency Union”, takes the standpoint of the governement of a country located in a currency union (typically the euro area). Such a country being deprived of monetary policy autonomy, this part considers the opportunity of using fiscal policy as a stabilization tool, and describes the optimal use of fiscal devaluations following idiosyncratic exogenous shocks.
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Politique budgétaire procyclique, stabilisation conjoncturelle et croissance économique dans la zone Union Economique et Monétaire Ouest Africaine / Procyclical fiscal policy, economic stabilization and economic growth in the Economic and Monetary Union of West Africa area

Diop, Mamadou 20 December 2013 (has links)
Malgré les importants programmes économiques et financiers entrepris à la fin des années 80 et l’adoption du Pacte de convergence en 1999, les taux de croissance des Etats de l’UEMOA restent en deçà du niveau minimal de 7% requis pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Cette faiblesse du rythme de croissance conduit aujourd’hui à s’interroger sur l’efficacité des politiques économiques et en particulier, sur le rôle que devraient jouer les autorités publiques à travers la politique budgétaire. Nous analysons, à partir des données empiriques, le caractère procyclique de la politique budgétaire dans la zone UEMOA, en testant les éventuels retournements liés à l’adoption du Pacte de convergence. Ensuite, dans un deuxième temps, nous estimons à travers un modèle VAR structurel, l’impact dynamique des chocs budgétaires sur les fluctuations de l’activité économique des pays de l’UEMOA et leurs canaux de transmission. En dernier lieu, nous exposons d’abord les limites de l’approche utilisée par le FMI pour le calcul des contributions de la politique budgétaire à la croissance économique ; puis, nous proposons un modèle d’évaluation des effets de long terme de cette politique sur la croissance, tout en montrant les risques liés aux coupes budgétaires sur les investissements publics. Les résultats de cette thèse suggèrent l’adoption de règles budgétaires qui tiennent compte de la situation conjoncturelle de chaque pays, la rapidité dans l’action gouvernementale pour remédier à l’inertie des finances publiques et le renforcement des investissements publics productifs afin de mieux soutenir la croissance économique / Despite significant economic and financial programs undertaken in the late 80s and the adoption of the convergence Pact in 1999, the growth rate of Economic and Monetary Union of West Africa (EMUWA) countries remain below the minimum level of 7% required for the achievement of Millennium Development Goals (MDGs). This low growth rate now leads to questions about the effectiveness of economic policy and, in particular, on the role to be played by public authorities through fiscal policy. We analyze empirical data through, the procyclicality of fiscal policy in the EMUWA and we test the possible reversals related to the adoption of the convergence Pact. Then, in a second step, we estimate from a structural VAR model, the dynamic impact of fiscal shocks on fluctuations in the economic activity of the EMUWA countries and their transmission channels. Finally, we discuss the limitations of the approach used by the International Monetary Fund (IMF) to calculate the contributions of fiscal policy to economic growth; then, we propose an evaluation of the long-term effects of this policy model on growth, while showing the risks of cuts on public investment.The results of this thesis suggest the adoption of fiscal rules that take into account the economic situation of each country, the speed in government action to overcome the inertia of public finances and strengthening of productive public investments to better support economic growth
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On the dynamic effects of fiscal policy

Tsoungui Belinga, Vincent de Paul 05 1900 (has links)
Dans le sillage de la récession mondiale de 2008-09, plusieurs questions ont été soulevées dans la littérature économique sur les effets à court et à long terme de la politique budgétaire sur l’activité économique par rapport à son signe, sa taille et sa durée. Ceux-ci ont des implications importantes pour mieux comprendre les canaux de transmission et l’efficacité des politiques budgétaires, avec la politique monétaire étant poursuivi, ainsi que pour leurs retombées économiques. Cette thèse fait partie de ce regain d’intérêt de la littérature d’examiner comment les changements dans la politique budgétaire affectent l’activité économique. Elle repose alors sur trois essais: les effets macroéconomiques des chocs de dépenses publiques et des recettes fiscales, les résultats macroéconomiques de l’interaction entre les politiques budgétaire et monétaire et le lien entre la politique budgétaire et la répartition des revenus. Le premier chapitre examine les effets des chocs de politique budgétaire (chocs de dépenses publiques et chocs de recettes fiscales) sur l’économie canadienne au cours de la période 1970-2010, en s’appuyant sur la méthode d’identification des restrictions de signe développée par Mountford et Uhlig [2009]. En réponse à la récession mondiale, les autorités fiscales dans les économies avancées, dont le Canada ont généralement mis en oeuvre une approche en deux phases pour la politique budgétaire. Tout d’abord, ils ont introduit des plans de relance sans précédent pour relancer leurs économies. Par exemple, les mesures de relance au Canada, introduites à travers le Plan d’action économique du Canada, ont été projetées à 3.2 pour cent du PIB dans le budget fédéral de 2009 tandis que l’ "American Recovery and Reinvestment Act"(ARRA) a été estimé à 7 pour cent du PIB. Par la suite, ils ont mis en place des plans d’ajustement en vue de réduire la dette publique et en assurer la soutenabilité à long terme. Dans ce contexte, évaluer les effets multiplicateurs de la politique budgétaire est important en vue d’informer sur l'efficacité de telles mesures dans la relance ou non de l'activité économique. Les résultats montrent que les multiplicateurs d'impôt varient entre 0.2 et 0.5, tandis que les multiplicateurs de dépenses varient entre 0.2 et 1.1. Les multiplicateurs des dépenses ont tendance à être plus grand que les multiplicateurs des recettes fiscales au cours des deux dernières décennies. Comme implications de politique économique, ces résultats tendent à suggérer que les ajustements budgétaires par le biais de grandes réductions de dépenses publiques pourraient être plus dommageable pour l'économie que des ajustements budgétaires par la hausse des impôts. Le deuxième chapitre, co-écrit avec Constant Lonkeng Ngouana, estime les effets multiplicateurs des dépenses publiques aux Etats-Unis en fonction du cycle de la politique monétaire. Les chocs de dépenses publiques sont identifiés comme étant des erreurs de prévision du taux de croissance des dépenses publiques à partir des données d'Enquêtes des prévisionnistes professionnels et des informations contenues dans le "Greenbook". L'état de la politique monétaire est déduite à partir de la déviation du taux des fonds fédéraux du taux cible de la Réserve Fédérale, en faisant recours à une fonction lisse de transition. L'application de la méthode des «projections locales» aux données trimestrielles américaines au cours de la période 1965-2012 suggère que les effets multiplicateurs des dépenses fédérales sont sensiblement plus élevées quand la politique monétaire est accommodante que lorsqu'elle ne l'est pas. Les résultats suggèrent aussi que les dépenses fédérales peuvent stimuler ou non la consommation privée, dépendamment du degré d’accommodation de la politique monétaire. Ce dernier résultat réconcilie ainsi, sur la base d’un cadre unifié des résultats autrement contradictoires à première vue dans la littérature. Ces résultats ont d'importantes implications de politique économique. Ils suggèrent globalement que la politique budgétaire est plus efficace lorsqu'on en a le plus besoin (par exemple, lorsque le taux de chômage est élevé), si elle est soutenue par la politique monétaire. Ils ont également des implications pour la normalisation des conditions monétaires dans les pays avancés: la sortie des politiques monétaires non-conventionnelles conduirait à des multiplicateurs de dépenses fédérales beaucoup plus faibles qu'autrement, même si le niveau de chômage restait élevé. Ceci renforce la nécessité d'une calibration prudente du calendrier de sortie des politiques monétaires non-conventionnelles. Le troisième chapitre examine l'impact des mesures d'expansion et de contraction budgétaire sur la distribution des revenus dans un panel de 18 pays d'Amérique latine au cours de la période 1990-2010, avec un accent sur les deniers 40 pour cent. Il explore alors comment ces mesures fiscales ainsi que leur composition affectent la croissance des revenus des dernier 40 pour cent, la croissance de leur part de revenu ainsi que la croissance économique. Les mesures d'expansion et de contraction budgétaire sont identifiées par des périodes au cours desquels il existe une variation significative du déficit primaire corrigé des variations conjoncturelles en pourcentage du PIB. Les résultats montrent qu'en moyenne l'expansion budgétaire par la hausse des dépenses publiques est plus favorable à la croissance des revenus des moins bien-nantis que celle par la baisse des impôts. Ce résultat est principalement soutenu par la hausse des dépenses gouvernementales de consommation courante, les transferts et subventions. En outre ces mesures d’expansion budgétaire sont favorables à la réduction des inégalités car elles permettent d'améliorer la part des revenus des moins bien-nantis tout en réduisant la part des revenus des mieux-nantis de la distribution des revenus. En outre ces mesures d’expansion budgétaire sont favorables à la réduction des inégalités car elles permettent d'améliorer la part des revenus des moins bien-nantis tout en réduisant la part des revenus des mieux-nantis de la distribution des revenus. Cependant, l'expansion budgétaire pourrait soit n'avoir aucun effet sur la croissance économique ou entraver cette dernière à travers la hausse des dépenses en capital. Les résultats relatifs à la contraction budgétaire sont quelque peu mitigés. Parfois, les mesures de contraction budgétaire sont associées à une baisse de la croissance des revenus des moins bien nantis et à une hausse des inégalités, parfois l'impact de ces mesures est non significatif. Par ailleurs, aucune des mesures n’affecte de manière significative la croissance du PIB. Comme implications de politique économique, les pays avec une certaine marge de manœuvre budgétaire pourraient entamer ou continuer à mettre en œuvre des programmes de "filets de sauvetage"--par exemple les programmes de transfert monétaire conditionnel--permettant aux segments vulnérables de la population de faire face à des chocs négatifs et aussi d'améliorer leur conditions de vie. Avec un potentiel de stimuler l'emploi peu qualifié, une relance budgétaire sage par les dépenses publique courantes pourrait également jouer un rôle important pour la réduction des inégalités. Aussi, pour éviter que les dépenses en capital freinent la croissance économique, les projets d'investissements publics efficients devraient être prioritaires dans le processus d'élaboration des politiques. Ce qui passe par la mise en œuvre des projets d'investissement avec une productivité plus élevée capable de générer la croissance économique nécessaire pour réduire les inégalités. / In the wake of the 2008-09 Global Recession, several issues have been raised in the economic literature about the short and long-run effects of fiscal policy on economic activity with respect to its signs, its size and its duration. These have important implications to better understand the transmission channels and the effectiveness of fiscal policies, along with the monetary policy being pursued, as well as for their economic fallouts. This dissertation is part of this renewed strand of literature to assess how changes in fiscal policy affect economic activity. It therefore relies on three essays: the macroeconomic effects of government spending and tax revenue shocks, the economic outcomes of the interaction between fiscal and monetary policies and the nexus between fiscal policy and income distribution. The first chapter examines the effects of fiscal policy shocks (government spending and tax revenue shocks) on the Canadian economy, building on the sign-restrictions-VAR approach developed by Mountford and Uhlig [2009]. In response to the Global Recession, fiscal authorities in advanced economies including Canada typically implemented a two-phase approach to fiscal policy. First, they introduced unprecedented stimulus packages to revive their economies. For instance, stimulus measures in Canada, introduced through Canada's Economic Action Plan, were projected at 3.2 percent of GDP in the 2009 federal budget while the American Recovery and Reinvestment Act (ARRA) was estimated at 7 percent of GDP. Following the stimulus, they shifted gears, adopting adjustment plans to reduce public debt and ensure long-term fiscal sustainability. Against this backdrop, examining the size of fiscal multiplier is important to informing the effectiveness of such policy measures in reviving or not economic activity. I find that tax-cut multipliers vary between 0.2 and 0.5, while spending multipliers range between 0.2 and 1.1. Spending multipliers tend to be larger than tax-cut multipliers over the last two decades. For policy implications, these results tend to suggest that fiscal consolidations through large spending cuts could be more harmful to the economy than tax-based fiscal adjustments. The second chapter, co-written with Constant Lonkeng Ngouana, provides estimates of the US government spending multiplier over the monetary policy cycle. Government spending shocks are identified as forecast errors of the growth rate of government spending from the Survey of Professional Forecasters (SPF) and from the Greenbook record, further stripped from their predictable components. The state of monetary policy is inferred from the deviation of the Fed funds rate from the target rate, using a smooth transition function. Applying the local projections method to quarterly US data over the period 1965-2012, results show that the federal government spending multiplier is substantially higher under accommodative than non-accommodative monetary policy. The estimations also suggest that federal government spending may crowd-in or crowd-out private consumption, depending on the extent of monetary policy accommodation. The latter result reconciles---in a unified framework---apparently contradictory findings in the literature. These findings have important policy implications. They broadly suggest that fiscal policy is more effective when needed the most (e.g., at times of slack), if supported by monetary policy. They also have implications for the normalization of monetary conditions in advanced economies: the exit from UMP would lead to much lower federal government spending multipliers than otherwise, even if some amount of slack was to remain in the economy. This further highlights the need for a careful calibration of the timing of exit from unconventional monetary policy. The third chapter examines the impact of fiscal expansion and fiscal contraction measures on income distribution in a panel of 18 Latin American countries over the period 1990-2010, with a focus on the bottom 40 percent. It therefore explores how these fiscal measures and their composition have affected the income growth of the bottom 40 percent, their income share growth and economic growth. Fiscal expansions and fiscal consolidations are identified by periods for which there is a significant change in the cyclically-adjusted primary deficit as share of GDP. I find that on average, expenditures-based fiscal expansion are more likely to increase the income of the bottom 40 percent than revenues-based fiscal expansion. This result is mainly driven by government current consumption, transfers and subsidies. In addition, these fiscal expansion measures help to reduce income inequality by improving the income share of the bottom segments of the population while reducing the top income share. However, fiscal expansion could either have no effect on economic growth or prevent the latter through capital expenditures increases. Results for fiscal consolidation are somewhat mixed. Sometime, fiscal consolidation is associated with a decline of the income growth of the less well-off and rising inequality, sometime the impact is non-significant. None of the fiscal contraction measures affects significantly GDP growth. These findings have important policy implications. Countries with some fiscal space could initiate or continue to implement safety nets program--like conditional cash transfer programs--necessary to prevent the vulnerable segment of the population to adverse shocks and to improve their living standards. With a potential of stimulating low-skill employment, a wise fiscal stimulus through government current consumption increases could also play a significant role to reduce income inequality. Also, to avoid capital expenditures that hinder economic growth, efficient public investment projects should be prioritized in the policy making process. This consists of implementing investment projects with higher productivity that can enhance economic growth necessary to reduce inequality.
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Etudes des interactions entre les stratégies de ciblage d'inflation et leur contexte institutionnel : Application aux économies émergentes / Essays on the interactions between inflation targeting strategies and their institutional framework : An application to emerging economies

Lucotte, Yannick 11 December 2012 (has links)
La présente thèse analyse les interactions entre les stratégies de ciblage d’inflation et leur contexte institutionnelau sein des économies émergentes. Plus précisément, les investigations empiriques menées dans le cadre de cettethèse visent à étudier le rôle du cadre institutionnel dans la conduite et l’efficacité de cette stratégie de politiquemonétaire. Pour cela, nous procédons en deux étapes. Dans un premier temps, nous considérons le cadreinstitutionnel comme exogène à l’adoption du ciblage d’inflation et analysons dans quelle mesure ce cadre a pujouer un rôle dans les performances macroéconomiques des pays émergents cibleurs inflation. Ainsi, après avoirposé les bases conceptuelles du ciblage d’inflation et mis en évidence le rôle des pré-requis économiques etinstitutionnels dans le choix des économies émergentes d’adopter cette stratégie de politique monétaire (chapitre1), nous montrons qu’un certain nombre de conditions institutionnelles ont pu renforcer l’efficacité du ciblaged’inflation en termes de stabilité des prix (chapitre 2). Puis, dans un second temps, nous nous plaçons postadoptionet considérons le cadre institutionnel comme endogène à l’adoption du ciblage d’inflation. L’objectifvisé est alors d’analyser la réponse des autorités des économies émergentes à l’adoption de ce cadre de politiquemonétaire. Nous montrons ainsi que l’adoption du ciblage d’inflation exerce un effet disciplinant sur la conduitede la politique budgétaire, en incitant notamment le gouvernement à intensifier ses efforts de mobilisation desrecettes publiques (chapitre 3). Enfin, nous analysons la politique de change des pays émergents cibleursd’inflation et montrons que la poursuite simultanée d’une cible officielle d’inflation et d’une cible implicite dechange peut être contreproductive en termes de performances macroéconomiques, surtout lorsque cette gestiondu change est motivée par des considérations de stabilité financière (chapitre 4). D’où l’importance pour lespays émergents souhaitant adopter une stratégie de ciblage d’inflation de conduire en amont des réformesstructurelles visant à développer leur marché bancaire et financier. / This thesis deals with the interactions between inflation targeting strategies and their institutional framework inemerging economies. More precisely, empirical investigations conducted in this thesis aim to study the role ofthe institutional framework in the conduct and efficiency of inflation targeting. To this end, we proceed in twosteps. First, we consider the institutional framework as exogenous to inflation targeting adoption and analyzewhether this framework has impacted macroeconomic performance of inflation targeting countries. Thus, afterlaying the conceptual background of inflation targeting and showing the importance of economic andinstitutional prerequisites in the choice of emerging countries of adopting this monetary policy strategy (chapter1), we show that some institutional conditions can strengthen the performance of inflation targeting countries interms of inflation level and volatility (chapter 2). Then, in a second step, we consider the institutionalframework as endogenous to inflation targeting and analyze the response of authorities to the adoption of thismonetary policy strategy. The first result that emerges is that the adoption of inflation targeting provides strongincentives to government for improving fiscal discipline, especially the collection of domestic tax revenue(chapter 3). Finally, we analyze the exchange rate policy of inflation targeting emerging economies and showthat the pursuit of two nominal targets, inflation and exchange rate, can be counterproductive in terms ofmacroeconomic performance, more particularly when this exchange rate management is motivated by financialstability considerations (chapitre 4). Hence the importance for inflation targeting candidates of conductingstructural reforms to increase financial development.
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L’Union européenne et le contrôle des finances publiques des Etats / European fiscal union and control of public finances of states

Constans, Daniel 18 September 2015 (has links)
Cette étude est structurée autour du constat d’un hiatus entre la poursuite d’unprojet politique de nature fédérale, la monnaie unique, et une mise en oeuvre reposant surdes outils appartenant à un état centralisé, le contrôle budgétaire à priori. Cette situation,résulte d’abord du manque de confiance entre les Etats mais l’utilisation d’outils inadaptés aubut poursuivi génère de nombreux dysfonctionnements. Le fait de confier par trois ensemblede textes [le « six pack », le « Two pack » et le Traité sur la stabilité, la coordination et lagouvernance au sein de l'Union économique et monétaire (TSCG)] à l'union européenne unecoordination économique qui ne soit plus uniquement indicative et la possibilité, donnée àcette dernière, d'indiquer aux Etats les réformes structurelles que ces derniers doivententreprendre, dans des domaines qui n'appartiennent pas au champ de compétences del'Union européenne, soulève pour le juriste de nombreuses questions à la fois sur lesfondements doctrinaux de l'Union européenne et sur les mécanismes institutionnels mis enoeuvre / This study is structured around the observation of a gap between the pursuit of apolitical project of a federal nature, the single currency, and implementation tools based onbelonging to a centralized state, the ante budgetary control. This situation results first of lackof trust between them, but the use of tools unsuitable for purpose generates numerousmalfunctions and feeling, for lack of a sufficiently strong association of national parliaments ofa "power of Brussels" seeking to assert itself against the will of the states and their peoples.three texts were introduced [the "six pack", the "Two pack" and the Treaty on Stability,Coordination and Governance in the Economic and Monetary Union (TSCG)] in EuropeanUnion economic coordination that are no longer only indicative and the possibility for the EUto indicate to the structural reforms that these countries must undertake in areas that do notbelong to the field of competence of the European Union raised for the jurist many questionson both the doctrinal foundations of the European Union and on the institutional mechanismsimplemented.

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