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La politesse et l’impolitesse dans les débats du Parlement européen : Une étude comparée français-suédois

Lönngren, Amanda January 2013 (has links)
Ce mémoire présente les manières que les membres français et suédois du Parlement européen emploient pour exprimer la politesse et l’impolitesse aux débats en séance plénière. L’étude est une étude comparée qui vise à examiner s’il y a des façons diffé- rentes de formuler la politesse et l’impolitesse et, présumé que ces différences existent, si elles sont liées à la nationalité du locuteur. Le corpus C-ParlEur a été utilisé pour fournir les données qui ont été analysées quantitativement ainsi que qualitativement. Les résultats indiquent que les députés se servent de plusieurs manières pour exprimer la politesse aussi bien que l’impolitesse. La politesse exprimée peut être divisée hiérarchiquement, car certaines façons de révéler la politesse sont plus explicites que d’autres. En ce qui concerne la comparaison entre les Suédois et les Français, les membres français expriment la politesse et l’impolitesse ayant un style plus varié que les membres suédois. En plus, les membres français se servent non seulement l’impolitesse plus souvent que les membres suédois, mais ils expriment également la politesse, dite exceptionnelle, plus fréquemment.
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Se confronter à "l'Europe" : prises de position et recompositions du PCF / Face "Europe" : positions and recompositions of the French Communist Party (PCF)

Azam, Nicolas 07 December 2015 (has links)
Cette thèse est une étude de la production des prises de position partisanes sur l'intégration européenne. Elle entend rompre avec la logique classificatoire privilégiée dans les travaux sur « l'euroscepticisme ». Pour ce faire, elle adopte une approche relationnelle de la compétition politique attentive aux contextes international, interpartisan et intrapartisan. A partir de ce cas particulier qu'est le Parti communiste français, il s'agit de restituer l'émergence progressive d'une catégorie « Europe » associée à la construction européenne, et la manière avec laquelle le problème communautaire et les enjeux afférents ont été construits, les grilles de lecture à travers lesquels ils ont été interprétés. Ainsi, elle interroge à nouveaux frais les changements occasionnés par l'intégration européenne sur les espaces nationaux en montrant des dynamiques de spécialisation et l'éclosion d'un personnel politique spécifiquement en charge de ces questions au sein d'un parti politique pourtant souvent classé parmi les partis hostiles ou critiques envers le processus d'intégration européenne. Par ce biais, elle met aussi en évidence les recompositions plus générales dont ce parti politique est l'objet. / This thesis is a study of the production of party positions about the European integration. It stands out from the classificatory approach of the research on « euroscepticism». It takes a relational approach of the political competition which takes account of the international context, external and internal party politics. By examining a specific case, the French Communist Party, it observes the progressive emergence of a category « Europe » which ties into the building of Europe, and the modalities of the construction of a EC/EU problem and political issues. It revisits the question of the changes caused by the European integration on the national spaces. It highlights process of specialization and the advent of a political staff in charge of these questions within a political party which is frequently classified as hostile towards European integration process. It brings to light the large recompositions affecting this political party.
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Changement institutionnel et régionalisme en Amérique Latine : la construction du parlement du Mercosur / Institutional change and regionalism in Latin America : the construction of the Mercosur Parliament

Franzoi Dri, Clarissa 09 September 2011 (has links)
Les relations internationales sont aujourd’hui confrontées à un mouvement en faveur dela démocratisation de leurs espaces décisionnels. Les parlementaires deviennentprogressivement des acteurs clés dans ce scénario, organisant des forums transnationauxde délibération qui prétendent influencer l’action gouvernementale dans diversdomaines. Ce phénomène touche aussi les intégrations régionales, dont l’Unioneuropéenne et son parlement co-législateur constituent le cas le plus remarquable. Àl’inverse, en Amérique latine, la tradition présidentialiste et le caractèreintergouvernemental des initiatives régionales ont toujours confiné les parlementaires àun rôle secondaire. Pourtant, contre toute attente, un parlement a été créé au sein duMercosur en 2006. Comment expliquer un tel choix institutionnel ? Cette thèse sepropose d’analyser les raisons de la création du Parlement du Mercosur (Parlasur) audelàdes discours officiels. Pour ce faire, on mobilise l’ensemble théorique des « troisi », selon lequel des déterminants découlant des institutions, des intérêts et des idéesjouent un rôle conjoint dans l’action politique. Ces facteurs sont mis en perspective àl’aide des théories de l’action publique, qui soulignent le rôle de la temporalité, descoalitions de cause et de l’inspiration des modèles déjà existants dans le changementinstitutionnel. Ce cadre théorique est ensuite appliqué à l’examen des quatre périodesfondamentales de la construction du Parlasur : le développement institutionnel del’ancienne Commission parlementaire conjointe ; la montée en puissance des relationsentre le Mercosur et l’Union européenne et le transfert de mécanismes d’intégration ; lemoment critique correspondant à la confrontation de la Zone de libre-échange desAmériques aux nouvelles idéologies gouvernantes ; enfin, la difficileinstitutionnalisation du nouveau parlement. Cette analyse chrono-thématique estorientée empiriquement par l’objectif de tracer le parcours des variables explicativesdans le processus institutionnel, sur la base d’entretiens semi-directifs et d’observationsconduites au Mercosur et en Europe. / Recently, some movements have been calling for the democratization of decisionmakingspaces in international relations. Members of parliament have progressivelybecome key actors in this scenario, organizing transnational deliberative forumsintended to influence several domains of governmental action. This is also occurring atthe regional integration level, with the European Union and its co-legislative parliamentas the most prominent examples. In Latin America, on the other hand, the presidentialtradition and intergovernmental character of regional initiatives have always relegatedmembers of parliament to a secondary position. However, against all expectations, aparliament was created in Mercosur in 2006. How can this institutional choice beexplained? This dissertation aims to analyze the reasons for the creation of the MercosurParliament (Parlasur) beyond the official discourse. In order to do so, it explores thecombination of institutions, interests and ideas in determining political action. Thesefactors are contextualized through policy process theories, which underline the role oftiming, advocacy coalitions and inspiration in existing models in institutional change.This theoretical framework is then applied to the study of the four fundamental stages ofthe Parlasur building: the institutional development of the former ParliamentaryCommission; the relations between the Mercosur and the European Union and thetransfer of integration mechanisms; the critical moment when the Free Trade Area ofthe Americas was confronted by the new governmental ideologies; and the difficultinstitutionalization process that is being faced by the new parliament. This chronothematicanalysis is intended to trace the path of explanatory variables in thisinstitutional result, based on semi-structured interviews and observations carried out inMercosur as well as in the European Union.
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La parlementarisation de l'Union : pour une approche dynamique du régime politique européen

Costa, Olivier 21 March 2013 (has links) (PDF)
Ce mémoire part du constat de la difficulté persistante qu'il y a à modéliser le système politique de l'Union européenne. Pour la surmonter, nous proposons d'analyser ce régime comme étant en voie de " parlementarisation ", c'est-à-dire comme tendant à se rapprocher du type de régime que connaissent les démocraties contemporaines. À ce titre, on évaluera d'abord les progrès réalisés par l'Union à l'aune de différents critères : le caractère démocratique de ce régime, la montée en puissance des pouvoirs du Parlement européen, et l'évolution des rapports interinstitutionnels. On se penchera ensuite sur le rôle que jouent aujourd'hui les acteurs politiques (députés européens, groupes politiques, partis politiques européens) dans le fonctionnement de l'Union. Enfin, on tentera d'objectiver la montée en puissance du Parlement européen dans la fabrique des politiques de l'Union, en prêtant une attention particulière au développement des trilogues interinstitutionnels. On conclura sur l'émergence d'un système institutionnel quadripartite original.
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Profession : eurodéputé. <br />Les élus français au Parlement européen et l'institutionnalisation d'une nouvelle figure politique et élective (1979-2004)

Beauvallet, Willy 26 November 2007 (has links) (PDF)
Cette thèse appréhende les élus européens comme des acteurs insérés dans un espace politique multidimensionnel. Acteurs élus dans des contextes nationaux, les eurodéputés sont dans le temps insérés dans un univers européen, régulé par des logiques propres et pourvoyeur de nouvelles ressources politiques. L'objet de ce travail est de montrer comment se dessine progressivement dans ce cadre une nouvelle catégorie de spécialistes du travail politique et représentatif dont la compréhension est indissociable, non seulement de l'étude des processus d'institutionnalisation du Parlement européen lui-même mais aussi de l'Union européenne dans son ensemble. L'étude des eurodéputés français entre 1979 et 2004 montre que cette professionnalisation doit cependant moins à des évolutions juridiques ou à des choix idéologiques qu'à des processus sociaux et politiques marqués par la transformation de la place du mandat européen dans les carrières politiques et la transformation des usages qui en découlent. L'émergence de « carrières européennes » doit moins à une volonté ou une ambition préexistante des acteurs qu'au résultat, même inattendu, des logiques pratiques qu'ils sont conduits à adopter du fait de leur trajectoire dans le champ politique national d'un côté, de la spécificité des jeux qui se déroulent au niveau européen de l'autre. Si la sociohistoire du politique a depuis longtemps souligné que la professionnalisation des élus renvoyait, dans un cadre national, à un processus par lequel des acteurs vivant « pour » la politique en arrivent à vivre « de », il s'agit de montrer que c'est en quelque sorte un processus inverse qui se joue ici : des acteurs vivant « de » l'Europe en arrivent progressivement à vivre « pour » l'Europe, travaillant ainsi, sans même qu'ils en aient forcément la volonté, à son objectivation politique et sociale. Par ce biais, les acteurs participent à la construction d'un univers partiellement différencié (et néanmoins toujours clivé) de pratiques et de représentations du monde, du temps et de l'espace.
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Les députés européens et leur rôle. Analyse sociologique de la représentation parlementaire dans l'Union européenne

Navarro, Julien 09 November 2007 (has links) (PDF)
Le Parlement européen est au cœur du débat sur la légitimité de l'Union européenne. En définissant le représentation à partir de la substance de l'activité représentative et non comme une simple relation de délégation, cette étude à pour ambition d'explorer le travail des députés européens dans ces multiples facettes (élaboration de la législation, encadrement partisan, défense des intérêts locaux, contrôle de la Commission européenne, etc.). Face aux insuffisances des analyses institutionnalistes et utilitaristes des pratiques parlementaires, nous nous inspirons de la théorie motivationnelle des rôles qui définit ceux-ci comme des configurations d'objectifs, d'attitudes et de comportements propres à une personne occupant une position sociale donnée (D. Searing). Nous appliquons aux députés de la 5e législature du Parlement européen (1999-2004) une approche typologique qui se fonde sur la signification que les acteurs donnent à leurs activités. Les données quantitatives et les entretiens mettent à jour une diversité de pratiques de représentation qui s'organisent sur cinq modèles de rôle : l'animateur, le spécialiste, l'intermédiaire, le contestataire et le dilettante. Nous démontrons alors que le choix d'un modèle de rôle obéit, d'une part à des ambitions personnelles et à des objectifs de carrière et d'autre part, à des principes normatifs tels que la conception de la démocratie et d'un ordre politique européen légitime.
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Changement institutionnel et régionalisme en Amérique latine : la construction du Parlement du Mercosur

Dri Franzoi, Clarissa 09 September 2011 (has links) (PDF)
Les relations internationales sont aujourd'hui confrontées à un mouvement en faveur de la démocratisation de leurs espaces décisionnels. Les parlementaires deviennent progressivement des acteurs clés dans ce scénario, organisant des forums transnationaux de délibération qui prétendent influencer l'action gouvernementale dans divers domaines. Ce phénomène touche aussi les intégrations régionales, dont l'Union européenne et son parlement co-législateur constituent le cas le plus remarquable. À l'inverse, en Amérique latine, la tradition présidentialiste et le caractère intergouvernemental des initiatives régionales ont toujours confiné les parlementaires à un rôle secondaire. Pourtant, contre toute attente, un parlement a été créé au sein du Mercosur en 2006. Comment expliquer un tel choix institutionnel ? Cette thèse se propose d'analyser les raisons de la création du Parlement du Mercosur (Parlasur) au-delà des discours officiels. Pour ce faire, on mobilise l'ensemble théorique des " trois i ", selon lequel des déterminants découlant des institutions, des intérêts et des idées jouent un rôle conjoint dans l'action politique. Ces facteurs sont mis en perspective à l'aide des théories de l'action publique, qui soulignent le rôle de la temporalité, des coalitions de cause et de l'inspiration des modèles déjà existants dans le changement institutionnel. Ce cadre théorique est ensuite appliqué à l'examen des quatre périodes fondamentales de la construction du Parlasur : le développement institutionnel de l'ancienne Commission parlementaire conjointe ; la montée en puissance des relations entre le Mercosur et l'Union européenne et le transfert de mécanismes d'intégration ; le moment critique correspondant à la confrontation de la Zone de libre-échange des Amériques aux nouvelles idéologies gouvernantes ; enfin, la difficile institutionnalisation du nouveau parlement. Cette analyse chrono-thématique est orientée empiriquement par l'objectif de tracer le parcours des variables explicatives dans le processus institutionnel, sur la base d'entretiens semi-directifs et d'observations conduites au Mercosur et en Europe.
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L’évolution des procédures décisionnelles du Parlement européen : 1952-1986 / The Evolution of Decision Procedures of the European Parliament : 1952-1986

Shim, Sung-Eun 01 June 2015 (has links)
Le Parlement européen (PE) n’a occupé en 1957 qu’une place secondaire, ce qui entraînait une grande déception auprès des parlementaires, mettant en cause ses pouvoirs consultatifs qui ne portait qu’un sens symbolique. En valorisant la démocratie et la séparation des pouvoirs, le PE pourrait sortir de l’impasse à travers l’exploitation maximale de la procédure consultative. Jusqu’à l’Acte unique européen, le champ d’application de la consultation ne cesse de s’élargir. Idem pour l’augmentation des revendications du respect de son droit d’information et de consultation envers le Conseil. Le manque de moyens juridiques de contraindre le Conseil à accepter les avis du PE, qui se voient systématiquement refusés, nécessite le changement de position parlementaire dans les années 70 dans les relations entre les deux institutions. Les nouvelles procédures à effets juridiques, telles que la reconsultation, le droit d’approbation sur les accords internationaux et la codécision, ont été revendiquées, pourtant de manière irrégulière. Les mesures pour le renforcement des pouvoirs budgétaires se voient s’adopter, de sorte qu’elles favorisent non seulement le contrôle parlementaire en la matière, mais aussi le renforcement des pouvoirs dans les questions non-budgétaires : les pouvoirs législatifs. Le droit d’information et le pouvoir de consultation sur les activités budgétaires, ainsi que le contrôle effectif sur les budgets et leurs dépenses, font eux aussi l’objet de revendications parlementaires. Le Conseil européen et la Cour des comptes étaient également invoquées comme destinataires de ces revendications afin de persuader le Conseil et la Commission. Cette présente analyse démontre que le PE, tel qu’il est aujourd’hui, est un résultat de la collaboration dans les premières décennies avec les autres institutions et les grandes figures des États membres, lesquels jouent un rôle important pour orienter la discussion dans les Communautés. / The nature of the secondary place reserved for the European Parliament (EP) in 1957 brought about a big disappointment of the European representatives and critics of its consultative powers only of, then, symbolic significance. Putting emphasis on the principles of democracy and separation of powers, the EP attempted to come out of impasse by using at maximum the consultative procedures. Until the Single European Act, the demands of the EP on respect for information and consultation obligation by the Council continue to increase. Also was asserted an extended application of consultative procedure to the issues, for which the EP had not been obligatorily consulted by the Council. Lack of legal means to make the Council accept the opinions and demands of the EP, which had scarcely been adopted by the Council, can explain the position change of the EP during the 70s vis-à-vis the Council and the Commission. The new procedures with legal effects, such as re-consultation, the power of approbation regarding of international agreements and co-decision, have been insisted, but not consistently.Reinforcement of the EP’s budgetary powers aimed not only at enhancement of parliamentary control in the budgetary activities of the European Communities, but also at reinforcement of non-budgetary powers: legislative powers. The parliamentary demands for the respect by the Council of information and consultation obligations and for effective control over budgets and expenditures were part of the EP’s struggles to be justly recognized in the map of European political institutions. When the European Council and the Court of Auditors were also addressed the sort of demands, the EP aimed to persuade thereby the Council and the Commission.This present analysis shows that the EP, as is today, is a result of the collaboration with other institutions and important figures of the Member States, which played an important role to guide the discussion in the Communities.
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La dimension parlementaire de l'action extérieure de l'Union européenne / The Parliamentary Dimension of the European Union's External Action

Cadilhac, Marie-Cécile 02 December 2017 (has links)
La dimension parlementaire de l’action extérieure de l’Union européenne, entendue comme la place occupée par le Parlement européen et par les parlements nationaux des Etats membres en tant qu’acteurs de l’action extérieure, se déploie à deux niveaux. Elle s’exprime tout d’abord, au sein de l’Union, à travers l’exercice des pouvoirs parlementaires octroyés par les traités (et le cas échéant par les droits constitutionnels nationaux), et ce de façon incontestable. Elle s’exprime ensuite sur la scène internationale au travers de multiples actions de diplomatie parlementaire, en l’absence de cadre juridique érigé par les traités, et ce de façon ambiguë. Dans l’un comme dans l’autre cas, la dimension parlementaire de l’action extérieure apparaît comme un atout, mais sous conditions, pour la poursuite de l’objectif d’affirmation de l’Union sur la scène internationale. Elle est en effet, en principe, un atout pour la légitimité démocratique de l’action de l’Union et pour la cohérence matérielle de l’action extérieure. Néanmoins, dans la pratique, cet atout demande à être confirmé. Afin d’être un atout effectif, la dimension parlementaire de l’action extérieure de l’UE suppose, à cet égard, d’assurer une conciliation harmonieuse de la légitimité démocratique de l’action de l’UE avec l’affirmation de l’Union sur la scène internationale. La quête de cette conciliation conduit à la formulation de réponses – réalisées ou réalisables – qui suivent un mouvement distinct selon l’espace d’expression des parlements. Lorsque le Parlement européen et les parlements nationaux agissent au sein de l’Union, les solutions résident dans la réalisation de multiples adaptations à partir du cadre juridique et institutionnel érigé par les traités. Ces adaptations, qui restent perfectibles, expliquent que la dimension parlementaire de l’action extérieure soit aujourd’hui encore un processus en construction. Lorsque le Parlement européen et les parlements nationaux agissent sur la scène internationale, les solutions résident dans la structuration d’un cadre juridique global, les règles juridiques existantes étant pour l’heure parcellaires et incomplètes. En définitive, l’action extérieure de l’Union s’enrichit d’une dimension parlementaire qui suppose, au sein de l’Union, d’approfondir les multiples adaptations réalisées à partir du cadre juridique existant et, sur la scène internationale, de structurer un cadre juridique global pour l’heure inexistant. / The parliamentary dimension of the European Union’s External Action, to be understood as the involvement of the European Parliament and of the National Parliaments of EU Member States as actors of the External Action, is rolled out on two levels. Firstly, it is undoubtedly articulated within the European Union, through the exercise of parliamentary powers conferred by the treaties (and, where appropriate, by national constitutional Law). Secondly, it is ambiguously articulated on the international scene through various parliamentary diplomatic actions, without any legal framework set up by the treaties. In both cases, the parliamentary dimension of the External Action appears to be an asset, but under conditions, for the assertion of the European Union on the international scene. It is, in principle, an asset for the democratic legitimacy of the EU’s Action and for the coherence of the External Action. However, it needs to be confirmed in practice. In order to be a truly effective asset, the parliamentary dimension of the EU’s External Action requires reconciling the democratic legitimacy of the EU’s Action with the assertion of the European Union on the international scene. The quest for this conciliation leads to different answers – effective or desirable – which follow a particular pattern depending on the parliaments’ “area of expression”. When the European Parliament and the National Parliaments act within the EU, these answers consist of multiple adaptations of the legal and institutional framework established by the treaties. These adaptations, which are still imperfect, can explain why the parliamentary dimension of the External Action is still a process under construction. When the European Parliament and the National Parliaments act on the international scene, the solutions consist of the structuring of a comprehensive legal framework, since the existing legal rules remain piecemeal and incomplete. Eventually, the EU’s External Action is enriched by a parliamentary dimension which implies deepening, inside the EU, the multiple adaptations achieved from the existing legal framework, and which implies structuring, on the international scene, a global legal framework, which is missing for the moment.
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Non à Maastricht, oui à l'Europe des Patries : transition post-communiste et discours anti-européen du Front National, 1989-1994

Bolduc, Amélie 11 April 2018 (has links)
L'année 1989 renferme plusieurs éléments nous permettant de conclure que la chute du mur de Berlin, et plus globalement la fin de la guerre froide, eut des effets quasi démesurés sur l'importance et l'originalité du discours frontiste face à l'Europe. Le dévoilement de ce capital symbolique, chapeauté par une période d'accélération inédite du processus de construction européenne, représente le point d'impulsion fondamental à l'épanouissement et à l'intensification du discours anti-européen du parti du Front National. Sur le plan politique, le modèle idéologique de l'Europe des Patries fit de l'orientation fédéraliste de la Commission et de la majorité socialiste du Parlement Européen des cibles à atteindre pour un parti brandissant incessamment le spectre de la perte de souveraineté de la nation et de l'État français. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014

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