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Monnaie, Liquidité, faillite : une histoire analytique de la crise japonaiseAndrieu-Lacu, Cyrille 27 September 2006 (has links) (PDF)
On interprète la longue récession japonaise sous l'angle des rapports entre la liquidité et la faillite.<br />Au lieu de sanctionner les pertes des banques par la faillite, les autorités y ont répondu par la<br />garantie de liquidité au niveau macro, et au niveau micro, par une modernisation des<br />microstructures du crédit pour dynamiser la liquidité des marchés, réduire le coût d'usage des<br />faillites d'entreprises et amener les banques à abandonner le système de banque principale et les<br />utiliser. Elles ont voulu aussi substituer la transparence à la norme de solvabilité pour réduire les<br />risques moraux et rendre plus crédible leur politique de durcissement gradué de la règle de faillite.<br />La liquidité micro et macro ne pouvant se développer sans discipline des paiements, le résultat<br />macro est la déflation malgré une forte dette publique et une stabilisation bancaire lente et<br />inachevée. La Grande Dépression est utilisée comme un miroir du Japon pour éclairer les<br />rapports liquidité/faillite sur les plans macro, de la politique bancaire et des restructurations<br />d'entreprises.
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The costs and benefits of Central banking : Modern monetary economics along a methodological dividing line / Des coûts et des avantages de l'existence des banques centralesIsrael, Karl-Friedrich 13 December 2017 (has links)
L'évaluation des coûts et des avantages du système de banque centrale dépend fondamentalement de l'approche analytique adoptée. Les approches instrumentalistes et positivistes, discutées dans la première partie de cette thèse, se concentrent principalement sur l'importance des prédictions empiriques quantitatives. Ces approches tendent à mettre l'accent sur les conséquences immédiates et facilement mesurables. Les effets bénéfiques de court-terme des politiques monétaires expansionnistes sont ainsi étudiés en détail par les partisans de ces approches. Les critiques internes de ces dernières sont basées sur la reconnue ignorance des potentiels effets secondaires déstabilisateurs. Les coûts engendrés par les banques centrales sont vus principalement comme une perte de bien être due à une activité économique diminuée où une inflation des prix trop élevée résultant d'une déviation vis-à-vis de la politique monétaire optimale. L'approche causale-réaliste, étudiée dans la deuxième partie, donne un rôle plus restreint à la méthode empirique quantitative. Cette ligne de recherche permet une extension fructueuse de l'analyse coûts bénéfices à des notions plus abstraites qui peuvent être étudiées qualitativement tels le risque systémique et l'aléa moral. Cette étude défend que le régime moderne de banque centrale a alimenté le développement de ces deux phénomènes. Nous analysons comment la récurrence du cycle économique et la redistribution de la richesse au profit des plus aisés sont des effets importants de l'expansion du crédit. Une explication alternative de la stagflation basée sur le processus de l'intervention politique en réponse à ces conséquences inattendues est proposée. / The evaluation of the costs and benefits of central banking is to a considerable degree dependent on the analytical approach pursued.Instrumentalist-positivist approaches, as discussed in the first part of the thesis, emphasize the importance of empirical-quantitativepredictions for the development of economic models. Within this line of research, there exists a strong emphasis on those consequences of central banking that have an immediate and readily measurable empirical counterpart in the observed economic environment.Hence, the beneficial short-term effects of expansionary monetary policy in terms of increased economic activity are studied in detail and are well understood by proponents of these approaches. Internal counterarguments are based on acknowledged ignorance about potentially destabilizing side-effects. The costs of central banking are essentially seen as welfare losses from decreasedeconomic activity or excessive price inflation as results of deviations from an optimal monetary policy path. The causal- realist approach, as studied in the second part, assigns a narrower role to quantitative-empirical tools of analysis. This line of research allows for a fruitful extension of the cost-benefit analysis to more abstract notions such as systemic risk and moral hazard that can be analyzed qualitatively. It is argued that modern central banking is a contributing factor to both. Moreover, business cycles and wealth redistribution from bottom to top as important effects of credit expansion are analyzed. An alternative explanation of stagflation based on the process of political interventionism in response to unintended consequences of monetary policy is proposed.
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