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L'émergence d'une francophonie en Gambie : Représentations - Promotion - Obstacles : les résultats des enquêtes menées à Banjul et à Brikama en 2010Paye, Ndeye Maty, Paye, Ndeye Maty 14 December 2012 (has links) (PDF)
La Confédération Sénégambienne (1981-1989) résulte de l'association de deux États indépendants de l'Afrique de l'ouest: le Sénégal et la Gambie; afin de renforcer leur unité en s'appuyant sur leurs similitudes (géographie, langues, cultures...). Cependant, ce dessein se substitue rapidement, en une inquiétude de la classe populaire gambienne. Celle-ci soupçonne son voisin de cacher l'ambition d'annexer et de transformer la Gambie en une région sénégalaise. L'introduction de l'armée sénégalaise dans les territoires gambiens, après la tentative de coup d'État contre le PrésidentDawda Jawara, n'arrangera pas les choses et déclenche les hostilités. Une revendication identitaire et un nationalisme anti-sénégalais, sont nettement visibles dans la littérature, les discours politiques et médiatiques de l'époque. La langue anglaise et les traditions britanniques deviennent ainsi en Gambie des traits de démarcation. Simultanément, la langue française est perçue de façon péjorative, comme une langue sénégalaise à éloigner des frontières gambiennes. Elle cesse alors d'être une langue universelle. Toutefois, la dissolution du pacte confédéral en 1989 et la signature du Traité d'amitié en 1991, donne un nouvel élan positif, pour la promotion du français en Gambie. L'État gambien opte désormais pour l'ouverture au monde francophone, afin d'exhorter aux partenariats culturels, économiques, politiques ... C'est dans ce cadre que cette thèse propose d'analyser les représentations, les attitudes que les Gambiens ont de la Francophonie (langue, espaces, habitants). Sont-elles restées négatives et confondues à l'espace sénégalais, ou ont-elles au contraire, évolué positivement ? Elle a aussi pour objectif de signaler les mesures prises pour la diffusion du français en Gambie et de rendre compte des obstacles rencontrés par les acteurs. Pour ce faire, une enquête de terrain a été menée en 2010, au sein de certains établissements scolaires, de l'université et de quelques organismes étrangers et nationaux à Banjul et à Brikama. Et c'est sur la base des résultats obtenus que notre travail s'articulera.
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L'émergence d'une francophonie en Gambie : Représentations - Promotion - Obstacles : les résultats des enquêtes menées à Banjul et à Brikama en 2010 / The emergence of French language in the Gambia : representations, promotion, challenges : Results of investigation conducted in Banjul and Brikama in 2010Paye, Ndèye Maty 14 December 2012 (has links)
La Confédération Sénégambienne (1981-1989) résulte de l'association de deux États indépendants de l'Afrique de l'ouest: le Sénégal et la Gambie; afin de renforcer leur unité en s'appuyant sur leurs similitudes (géographie, langues, cultures...). Cependant, ce dessein se substitue rapidement, en une inquiétude de la classe populaire gambienne. Celle-ci soupçonne son voisin de cacher l'ambition d'annexer et de transformer la Gambie en une région sénégalaise. L'introduction de l'armée sénégalaise dans les territoires gambiens, après la tentative de coup d’État contre le PrésidentDawda Jawara, n'arrangera pas les choses et déclenche les hostilités. Une revendication identitaire et un nationalisme anti-sénégalais, sont nettement visibles dans la littérature, les discours politiques et médiatiques de l'époque. La langue anglaise et les traditions britanniques deviennent ainsi en Gambie des traits de démarcation. Simultanément, la langue française est perçue de façon péjorative, comme une langue sénégalaise à éloigner des frontières gambiennes. Elle cesse alors d'être une langue universelle. Toutefois, la dissolution du pacte confédéral en 1989 et la signature du Traité d'amitié en 1991, donne un nouvel élan positif, pour la promotion du français en Gambie. L’État gambien opte désormais pour l'ouverture au monde francophone, afin d'exhorter aux partenariats culturels, économiques, politiques … C'est dans ce cadre que cette thèse propose d'analyser les représentations, les attitudes que les Gambiens ont de la Francophonie (langue, espaces, habitants). Sont-elles restées négatives et confondues à l'espace sénégalais, ou ont-elles au contraire, évolué positivement ? Elle a aussi pour objectif de signaler les mesures prises pour la diffusion du français en Gambie et de rendre compte des obstacles rencontrés par les acteurs. Pour ce faire, une enquête de terrain a été menée en 2010, au sein de certains établissements scolaires, de l'université et de quelques organismes étrangers et nationaux à Banjul et à Brikama. Et c'est sur la base des résultats obtenus que notre travail s'articulera. / Senegambia Confederation (1981-1989) results from the combination of two independent states of West Africa: Senegal and the Gambia to strengthen their unity based on their similarities : geography, languages, cultures … But this aim is quickly replaced by a concern. The Gambian people suspects his neighbor to hide the ambition to transform their country into a region of Senegal. The attendance of the Senegalese army in the Gambia after the attempted coup against President Dawda Jawara leads hostilities. Gambian nationalism appears in the literature, the media and political discourse. English and British traditions become symbols of identity in the Gambia. Simultaneously, French is perceived in a negative way, as a Senegalese language. The agreement between two countries is canceled in 1989. Since 1991, a new cooperation based on a friendship and partnership is born. Gradually, Gambian authorities promote the French language. Then, positive attitudes about French-speaking world are observed. This thesis analyze the Gambian representations of French: language, spaces and people. It will indicate steps and difficulties of the promotion. Our work will focus on the results of investigation conducted in Banjul and Brikama in 2010 in schools, at the university and some national and foreign agencies and national.
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L'enseignement du russe en France dans le système éducatif public (lycées) : état des lieux et perspectivesAfanas'Yeva, Lyudmyla 12 December 2012 (has links) (PDF)
2010 a été proclamée Année croisée de la Russie en France, mais quel est le statut de la langue russe au sein de l'enseignement public français depuis la désagrégation de l'Union soviétique en 1991 ? quelles sont les politiques linguistiques et éducatives des deux pays à l'égard de la langue russe en France métropolitaine ? pourquoi les élèves faisant actuellement leurs études en France choisissent le russe comme la langue vivante prioritaire (LV1, LV2) ? quelles images de la Russie ont les apprenants et les enseignants en France ? Afin de donner des réponses à ces questions, nous avons d'abord fait l'état des lieux sur la situation actuelle de l'enseignement du russe en dressant la liste des établissements où le russe est enseigné, les effectifs aux niveaux académique et national, les changements depuis 1991 (dus aux activités publiques ou associatives) ; puis dans un second temps, à partir d'un échantillon représentatif de quatorze Académies de France, nous avons étudié les représentations sociolinguistiques des apprenants et recueilli les témoignages des enseignants. La méthodologie du travail repose sur une enquête par questionnaire, ainsi que par entretiens individuels avec des professeurs de russe, l'objectif étant de déterminer les motivations, d'analyser les représentations et de déduire les problèmes rencontrés lors de l'enseignement / l'apprentissage du russe. Finalement, il est question des perspectives et des stratégies pour la promotion du russe en France.
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L'enseignement du russe en France dans le système éducatif public (lycées) : état des lieux et perspectives / Russian language education in French public high schools : situation and prospectAfanas'Yeva, Lyudmyla 12 December 2012 (has links)
2010 a été proclamée Année croisée de la Russie en France, mais quel est le statut de la langue russe au sein de l’enseignement public français depuis la désagrégation de l’Union soviétique en 1991 ? quelles sont les politiques linguistiques et éducatives des deux pays à l’égard de la langue russe en France métropolitaine ? pourquoi les élèves faisant actuellement leurs études en France choisissent le russe comme la langue vivante prioritaire (LV1, LV2) ? quelles images de la Russie ont les apprenants et les enseignants en France ? Afin de donner des réponses à ces questions, nous avons d’abord fait l’état des lieux sur la situation actuelle de l’enseignement du russe en dressant la liste des établissements où le russe est enseigné, les effectifs aux niveaux académique et national, les changements depuis 1991 (dus aux activités publiques ou associatives) ; puis dans un second temps, à partir d’un échantillon représentatif de quatorze Académies de France, nous avons étudié les représentations sociolinguistiques des apprenants et recueilli les témoignages des enseignants. La méthodologie du travail repose sur une enquête par questionnaire, ainsi que par entretiens individuels avec des professeurs de russe, l’objectif étant de déterminer les motivations, d’analyser les représentations et de déduire les problèmes rencontrés lors de l’enseignement / l’apprentissage du russe. Finalement, il est question des perspectives et des stratégies pour la promotion du russe en France. / While 2010 was announced as the “Year of Russia” in France, what in fact is the status of the Russian language within the French public education system since the disintegration of the Soviet Union in 1991? What are the language policies of both the French republic and the Russian federation with regard to the teaching of the Russian language in Metropolitan France? Why do pupils choose Russian as their first or second foreign language? Finally, what image do French students and teachers have of Russia? In order to answer these questions we must firstly examine the current situation with regard to the teaching of Russian in France. We will look at the establishments where Russian is taught, the number of pupils at both the academic and national levels, and the changes since 1991 (due to public or associative activities). Secondly, starting from a representative sample (case study) of fourteen academies in France, the sociolinguistic representations of pupils and the teachers’ testimonies were studied. The research methodology is based on survey by questionnaire andindividual interviews. These studies are then used to determine the motivations, analysing the representations and deducing the problems encountered in the teaching and learning of Russian. Finally, the prospects and promotion strategies of Russian language in France were given.
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Contribution à l'histoire du français langue étrangère au prisme des idéologies linguistiques (1945-1962) / Contribution to French as a Foreign Language History seen through the Linguistic Ideologies (1945-1962)Cros, Isabelle 05 December 2016 (has links)
Bien que la didactique du français langue étrangère ne soit reconnue comme telle que vers 1960, ses prémices sont à chercher dans les années d’après-guerre, période d’une rénovation en profondeur de la politique culturelle française à l’extérieur et de l’enseignement de la langue. À l’instigation conjointe du ministère des Affaires étrangères, des acteurs privés de la diffusion du français, des organisations de coopération culturelle internationale (Conseil de l’Europe et Unesco) et des pays francophones nouvellement indépendants, se répand dans le champ du FLE l’idéologie d’un français utile, pratique, courant – vivant, en somme – supplantant celle du français langue de culture qui tendait à se scléroser en même temps que l’image de la civilisation française. Pourtant, loin d’opposer ces deux idéologies linguistiques – français langue de culture / langue pratique – le champ du FLE va chercher à les concilier. Grâce à la déterritorialisation du français et à l’ouverture à l’altérité linguistique qui la caractérise, la francophonie fait figure de creuset à la fois pragmatique et humaniste qui donne un souffle nouveau au mythe messianique et universel du français. / Even though French as a Foreign Language was acknowledged as a science only in the late 1950’s, its first fruits are to be sought in the post Second World War years, when a great renovation took place in the French cultural policy and the teaching of French. At the instigation of the Foreign Office, private protagonists of the French dissemination, international organisations for cultural cooperation (European Council and UNESCO), and newly independent francophone countries, is spread in that field the idea of an efficient, pragmatic and vivid French language, supplanting the one of a cultural language, which tended to ossify as well as the image of French civilisation itself. Nevertheless, far from opposing these two ideologies, the French as a Foreign Language field is going to try and conciliate them. Thanks to the exteritorialisation of French and to the interest for alterity that goes with it, francophony appears as the pragmatic and humanist melting-pot which revitalizes the universal messianic myth of French.
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Politiques linguistiques éducatives en Algérie de 1962 à 2009 : vers un plurilinguisme ?Gharnaouti, Badria 10 April 2014 (has links)
En matière de politique linguistique et éducative, l’Algérie a été confrontée à des problèmes de choix d’orientation. D’une part, le système éducatif s’est trouvé face à des différents problèmes d’ordre politique et idéologique et d’autre part, les différentes communautés cherchaient à s’affirmer dans une société favorable aux échanges internationaux et hostile à certaines pratiques réductrices menaçant les langues, les cultures tout en induisant de nouveaux comportements sociaux. Pour rendre compte de ses problèmes, deux questions ont été posées : « comment les gouvernements successifs ont-ils géré la diversité des langues dans le système éducatif ? Quelles étaient leurs idéologies »? Pour répondre à ces questions, un état des lieux du paysage linguistique dans et en dehors du système éducatif, notamment sous l’impulsion des travaux du conseil de l’Europe, a été élaboré. Pour cerner l’opinion publique, une étude quantitative réalisée par nos soins met l’accent sur les attitudes et les représentations sociales qu’ont les personnes interrogées en vers le plurilinguisme. Ceci permettra d’entrevoir les perspectives réelles et concrètes pour une éducation plurilingue pluriculturelle dans le futur. / In the subject of politic linguistic and educational, the Algeria was confronted with the problems of orientation choices. With one part, the educational system was found to face different political and ideological problems and with other side, the different communities were searched to assert themselves in a favorable international trade company and hostile to certain practices that reduce threatening to languages, cultures while inducing new social behaviors. To account for its problems, two questions were asked: “How the successive governments have managed the diversity of languages in the educational system? What were their ideologies?” To answer these questions an overview of the linguistic landscape within and outside the educational system, notably under the impetus of the work of the Europe council has been developed. To identify the public opinion, a quantitative study conducted by us focuses on attitudes and the social representations that respondents in multilingualism. This will allow a glimpse of the real and concrete perspective for a multicultural multilingual education in the future.
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