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Facteurs de pathogenèse au cours des infections à virus BK : polymorphisme génétique viral et réponse immunitaire antivirale / Factors involved in the pathogenesis of BK polyomavirus infections after renal transplantation : genetic polymorphism of the viral genome, antiviral immunityMazalrey, Simon 05 October 2016 (has links)
Le polyomavirus BK (ou BKPyV) est un virus ubiquitaire qui infecte plus de 80% de la population adulte. Asymptomatique chez le sujet immunocompétent, il peut être la cause de cystites hémorragiques chez les greffés de cellules souches hématopoïétiques ou de néphropathies interstitielles après transplantation rénale. Parmi les facteurs de risques impliqués dans le développement des néphropathies à BKPyV, nous nous sommes intéressés à l’étude de la variabilité de la région régulatrice non codante (NCCR) du génome viral et à la réponse immunitaire cellulaire spécifique anti- BKPyV en post-greffe. La région NCCR du BKPyV est caractérisée par l’apparition de réarrangements (rrNCCR) chez certains patients présentant une virémie intense et prolongée. Ces réarrangements sont également observés in vitro au cours de la multiplication virale sur cellules permissives. Dans le but de caractériser les rrNCCR et d’étudier leur impact sur la réplication virale, nous avons étudié l’émergence de ces réarrangements in vitro et in vivo sur des échantillons cliniques d’une cohorte de transplantés du rein du CHU de Nantes. Par ailleurs, nous avons étudié la réponse spécifique anti-BKPyV dans les premiers mois postgreffe dans une cohorte prospective de patients adultes transplantés de rein. Nos résultats montrent une augmentation du taux des anticorps au cours de l’infection, et l’absence de valeur prédictive de la réponse médiée par les lymphocytes T sur la survenue d’une infection active à BKPyV. L’ensemble de ces résultats contribue à une meilleure compréhension des mécanismes en jeu au cours des infections à BKPyV en transplantation rénale. / The BK polyomavirus is ubiquitous and infects the majority of the adult population. It is not associated with any specific disease in immunocompetent individuals, but can be responsible for hemorrhagic cystitis after stem cell transplantation or interstitial nephropathy after kidney transplantation. Among the different risk factors involved in the development of such opportunistic diseases, we focused on the genetic polymorphism of the non coding control region of the viral genome (NCCR) and on the specific immune responses directed against BKPyV after kidney transplantation. The NCCR region is characterized by the emergence of rearrangements in vitro on permissive cells, and in vivo in case of prolonged infection and high viral loads. We described the emergence of such rearranged strains in vitro, correlated them with increased viral replication and transcription, and compared these sequences with clinical strains obtained from kidney transplanted patients. Our second objective was to study the specific immune responses in the first months following kidney transplantation. We showed that the active infection was associated with an increase in the anti-BKPyV IgG levels, and that the detection of a CD4+ or CD8+ mediated response was not predictive of a protection toward viral reactivation. Our results contribute to a better understanding of the different factors involved in the pathogenesis of BKPyV infections.
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Identification de déterminants génétiques impliqués dans la composante vasculaire de la MA, par analyses transcriptomiques, génétiques et moléculairesChapuis, Julien 25 September 2008 (has links) (PDF)
Identification de déterminants génétiques impliqués dans la composante vasculaire de la MA, par analyses transcriptomiques, génétiques et moléculaires<br />La maladie d'Alzheimer (MA) est une maladie dégénérative du cerveau qui provoque la démence, avec une perte graduelle de mémoire, du jugement, et des fonctions cognitives. Cette maladie apparaît généralement chez les personnes âgées de plus de 65 ans, mais certaines formes moins fréquentes peuvent apparaître plus précocement. Les bases génétiques et moléculaires de la MA sont encore mal connues. L'hérédité des formes à début précoce est liée à des mutations dans trois gènes différents: le gène du précurseur de la protéine amyloïde (APP) sur le chromosome 21, le gène de la préséniline 1 (PS1) sur le chromosome 14 et le gène de la préséniline 2 (PS2) sur le chromosome 1. Cependant, ces mutations expliquent moins de 1% des cas de MA. Dans la grande majorité des cas, la génétique apparaît beaucoup plus complexe car résultant de l'interaction entre des facteurs environnementaux et divers gènes de susceptibilité. Malgré le consensus sur l'importance de la composante génétique de la MA, seul l'allèle ε4 du gène de l'apolipoprotéine E (APOE) a été retrouvé comme un facteur constant de vulnérabilité. Toutefois, plus de 200 gènes ont déjà été proposés comme déterminants génétiques de la MA, mais aucun consensus n'a pu être obtenu pour l'un d'entre eux en raison du manque de robustesse des associations observées au sein de populations indépendantes. Tout d'abord, nous avons cherché à reproduire l'association entre la MA et des polymorphismes localisés dans 3 gènes candidats (VEGF, PON1 et GAB2). Deuxièmement, afin la sélection de nouveaux gènes candidats, nous avons combiné les informations issues de carte génétique avec le profil d'expression de gènes. Cette stratégie résulte de deux grandes observations: (i) l'expression de nombreux gènes est modifiée au cours de l'étiologie de la MA, (ii) les polymorphismes dans les promoteurs de l'APOE, PS1, PS2 et APP gènes ont été associés à l'apparition de la MA. Par conséquent, nous avons supposé que les gènes situés dans les régions chromosomiques définies par des études de liaisons génétiques et présentant une expression différentielle entre des patients et des témoins, pourraient constituer des gènes candidats implique dans la MA. Nous avons effectué l'analyse transcriptomique de 2741 gènes situés dans les régions chromosomiques d'intérêt définies dans le cadre de la MA. Les niveaux de l'expression génique ont été évalués à partir d'ARN totaux provenant de tissus cérébraux post-mortem de malades et de témoins. Cent six gènes ont été retrouvés différentiellement exprimés. Ensuite, nous avons évalué, au sein de ces gènes, l'impact de polymorphismes sur le risque de développer la MA. Le polymorphisme le plus intéressant, situé sur le gène IL33, a été associé à la MA dans 3 populations cas-témoins indépendantes. En outre, nous avons pu montrer une implication de ce gène dans un processus physiopathologie touchant le réseau vasculaire cérébral au cours de la MA. De façon intéressante, IL33 est préférentiellement exprimé dans les cellules vasculaires. En effet, un nombre croissant de données suggèrent un rôle central des facteurs de risque cardiovasculaire, de la modification des parois artérielles, amenant à une hypoperfusion chronique du cerveau et au développement de la physiopathologie de la maladie. Ces données sont basées sur des études épidémiologiques, physiopathologiques, de neuro-imagerie, de neuropathologiques et d'études pharmacologiques. Toutes ces observations indiquent qu' une altération du réseau vasculaire pourrait être un facteur important dans le processus conduisant à la neurodégénérescence chronique dans la MA.
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Influence des polymorphismes de l'apolipoprotéine E et de la lipoprotéine lipase sur le phénotype de l'hypertriglycéridémie / hyperapobêtalipoprotéinémiePerron, Patrice 11 April 2018 (has links)
Le syndrome métabolique est un amalgame de facteurs de risque cardiovasculaire souvent associés à un déséquilibre du profil lipidique incluant une hypertriglycéridémie (hyperTG) et une hyperapobêtalipoprotéinémie (hyperapoB). Plusieurs données pointent les mutations indépendantes dans les gènes de la lipoprotéine lipase (LPL) et de l'apolipoprotéine E (apoE) pour expliquer les anomalies des concentrations plasmatiques des triglycérides ou de l'apolipoprotéine B (apoB). La contribution combinée de ces mutations a cependant été très peu explorée jusqu'à maintenant. Les hypothèses du présent projet partent de la prémisse que ces génotypes pourraient avoir un effet combiné athérogène sur le phénotype du syndrome métabolique et ainsi aggraver le risque cardiovasculaire. Le but du présent travail était donc de mieux comprendre l'influence des génotypes combinés de la LPL et de l'apoE sur l'expression de l'hyperTG et de l'hyperapoB puisque ces deux phénotypes sont intimement liés au syndrome métabolique et donc au risque de développer des maladies cardiovasculaires. Nos résultats ont permis de montrer que le génotype combiné LPL/apoE influence de façon significative le risque d'exprimer le phénotype hyperTG/hyperapoB et ce, plus particulièrement lorsque l'allèle e4 est présent. Par conséquent, en raison de l'implication du phenotype hyperTG/hyperapoB sur le risque cardiovasculaire et des complications associées à l'expression du syndrome métabolique, l'identification de mutations fréquentes comme celles-ci peut être utile et pourrait se traduire en avenues prometteuses pour le développement de nouveaux outils thérapeutiques ou de stratégies préventives.
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Association entre l'obésité et des polymorphismes communs dans le récepteur de la fractalkine (CX3CR1)Sirois-Gagnon, Dave 23 April 2018 (has links)
Selon les données de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), l'obésité a atteint des proportions pandémiques dans le monde entier, avec plus d’un milliard d'adultes qui présentent un surpoids (indice de masse corporelle (IMC) > 25 kg/m ) dans le monde entier, et au moins 300 millions cliniquement obèses (IMC > 30 kg/m2). L'obésité est un trait complexe qui ne suit pas un mode de transmission mendélienne classique, ce qui implique qu'elle est influencée par l'interaction entre les gènes, l'environnement et le mode de vie. L'obésité est également reconnue pour être associée à une composante inflammatoire caractérisée par une production anormale de cytokines et l'activation de voies de signalisation inflammatoires dans le tissu adipeux. Le gène CX3CR1 code pour le récepteur de la fractalkine (CX3CR1) et possède deux polymorphismes nucléotidiques simples (Single Nucleotide Polymorphisms : SNPs), V249I et T280M, situés dans une région codante, et qui ont été associés à un risque moins élevé de présenter certaines maladies inflammatoires telles que les maladies coronariennes et l'asthme. Dans le but de déterminer si CX3CR1 est associé à l'obésité, nous avons procédé au génotypage des polymorphismes V249I et T280M du gène CX3CR1 chez des sujets ayant un IMC > 30 'y 9 kg/m et des témoins non obèses avec un IMC <30 kg/m". Les analyses ont révélé que le génotype 280MM est associé à l'obésité (p = 0,022). Pour les deux polymorphismes, et ce de manière indépendante, les femmes portant deux copies de l'allèle mineur avait un tour de taille qui était en moyenne significativement plus élevé que celles qui ne portent qu'une seule copie de l'allèle mineur (MM> TM, P = 0,031; II> VI, P = 0,013), ou celles qui étaient homozygotes pour l'allèle majeur (MM> TT, p = 0,005; II> VV, P = 0,006). Nous avons également observé un tour de taille en moyenne significativement supérieur chez les hommes portant une copie de l'allèle mineur par rapport à ceux qui étaient homozygotes pour l'allèle majeur pour le polymorphisme T280M (TM> TT, P = 0,029). Cette étude suggère que CX3CR1 constitue une cible potentielle d’investigation sur le rôle de l'inflammation dans l'expression de phénotypes de l'obésité.
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Étude de l'abondance relative de souches de "Fusarium graminearum" dans un inoculum mixte par séquençage 454Ben Salem, Olfa 23 April 2018 (has links)
Cette étude visait à suivre l’abondance relative d’une combinaison de quatre souches de Fusarium graminearum au cours du processus d’inoculation artificielle de parcelles d’orge. Trois amplicons présentant des polymorphismes (SSR, SNP) spécifiques ont été examinés par pyroséquençage 454 sur des échantillons récoltés à tous les stades (souches pures, mélange des souches, inoculum frais, inoculum au champ, grains d’orges infectés). Seuls les marqueurs SNP ont permis d’obtenir une signature unique à chaque souche et ont permis d’estimer l'abondance des souches dans chaque échantillon. Cette analyse a révélé qu’il était difficile d’obtenir des mélanges parfaitement égaux des souches et que les souches se développaient de manière inégale sur les grains de maïs servant de support à l’inoculum. Au champ, ces différences se sont largement maintenues, tandis que des profils d’abondance distinctifs sont apparus sur les trois sites d’essai chez les grains d’orge infectés, mais sans différences significatives entre les cultivars d’orge. / The aim of this study was to track the evolution of a combination of four Fusarium graminearum strains within a mixed inoculum and the ensuing stages of artificial inoculation on barley cultivars. Three amplicons containing specific polymorphisms (SSR, SNP) were examined by 454 pyrosequencing on samples collected at all stages of the process (pure strains, strain mixture, primary inoculum, inoculum in the field and infected barley kernels). Only SNP markers provided unique and accurate signatures for each strain. This analysis revealed that it was difficult to obtain perfectly equal mixtures of strains and that these strains differ in their development on corn kernels used as a growth medium for the inoculum. In the field, these differences remained, while distinctive abundance profiles were detected in infected barley kernels samples at the three nurseries; however, no significant differences between barley cultivars were observed.
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Les polymorphismes de gènes impliqués dans la voie de signalisation des estrogènes et la densité mammaireDumas, Isabelle 17 April 2018 (has links)
OBJECTIF : Les polymorphismes nucléotidiques simples (SNPs) situés sur des gènes impliqués dans la voie de signalisation des estrogènes semblent être associés au risque de cancer du sein et possiblement à la densité mammaire (DM) mais, à ce jour, peu de données sont disponibles au sujet de ces associations parmi les femmes pré-ménopausées. La présente étude examine l'association entre 11 polymorphismes situés sur cinq gènes reliés aux estrogènes (les récepteurs des estrogènes alpha (ERa) et bêta (ERP), le 17bêta-hydroxystéroïde déshydrogénase 1 (HSD17B1), le catéchol-O-méthyltransférase (COMT) et le cytochrome P450 1B1 (CYP1B1)) et la DM chez les femmes pré-ménopausées. L'effet modifiant de quatre facteurs associés aux estrogènes (la parité, l'âge à la ménarche, l'utilisation de dérivés hormonaux et l'indice de masse corporelle (IMC)) sur ces relations est aussi évalué. MÉTHODOLOGIE : Les polymorphismes ont été mesurés chez 741 femmes préménopausées pour lesquelles la DM a été déterminée en pourcentage de densité et en densité absolue (DA, cm2), à l'aide d'une méthode assistée par ordinateur. Des modèles de régression linéaire multivariés ont été utilisés pour examiner les associations entre l'augmentation du nombre d'allèles rares du SNP et la DM (Ptrend) ainsi que les interactions (Pi) RÉSULTATS : Aucun des SNPs n'a montré une association significative avec la DA. Par contre, le SNP rs1056836 CYP1B1 est associée à une diminution de la DA parmi les femmes nullipares (Ptrend=0.004), alors que parmi les femmes qui ont eu au moins une grossesse à terme, aucune relation significative n'est observée (Ptrend=0.62; Pi=0.02). Les analyses révèlent une association positive entre les SNPs rs598126 et rs2010750 du gène HSD17B1 et la DA chez les non utilisatrices de dérivés hormonaux (Ptrend=0.06 et Ptrend-0.04, respectivement), et une association négative parmi celles ayant déjà utilisé des dérivés hormonaux (Ptrend=0.04; Pi=0.02 et Ptrend=0.08; Pi=0.01, respectivement). Par ailleurs, une association négative est constatée entre le SNP rs598126 HSD17B1 et la DA chez les femmes ayant un IMC > 24.4 kg/m2 (Ptrend=0.01; Pi=0.02). Une diminution de la DA liée à chaque copie additionnelle de l'allèle rare du SNP rs4680 COMT, est limitée aux femmes n'ayant jamais utilisé de dérivés hormonaux (Ptrend=0.02; Pi=0.03) ou à celles ayant eu une ménarche après l'âge de 12 ans (Ptrend=0.03; Pi=0.02). Aucune association significative n'est observée entre les SNPs des gènes ERa ou ERb et la DA. Des résultats similaires, quoi que moins significatifs, sont observés lorsque le pourcentage de densité est utilisé comme variable dépendante. CONCLUSION : Les SNPs des gènes CYP1B1, COMT ou HSD17B1 semblent être associés à la densité mammaire chez certains sous-groupes de femmes stratifiées selon des facteurs reliés aux estrogènes. Nos résultats suggèrent que l'effet modifiant de facteurs reliés aux estrogènes soit considéré lorsque l'association entre les polymorphismes de gènes liés aux estrogènes et la DM chez les femmes pré-ménopausées est évaluée.
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L'implication de la variation des polymorphismes de NF-kB dans le développement de la maladie parodontale chez la population québécoise / Implication de la variation des polymorphismes de NF-[kappa]B dans le développement de la maladie parodontale chez la population québécoiseLabelle, Benjamin 18 September 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 23 mai 2023) / Contexte : La génétique a une implication majeure dans la pathogenèse de la parodontite. Elle fait d'ailleurs l'objet d'un nombre grandissant de recherches qui tentent d'identifier quels facteurs prédisposent au développement de la maladie, mais également à une réponse réduite à la thérapie. Le facteur nucléaire kappa-B (NF-κB) a été identifié dans plusieurs maladies inflammatoires comme étant la principale voie de signalisation permettant l'activation de l'inflammation. Par ailleurs, toute altération génétique (mutation, polymorphisme ou encore modification épigénétique) de cette voie de signalisation est étroitement liée à certaines maladies inflammatoires. Objectif : L'objectif du projet est (1) d'étudier si le polymorphisme génétique de NF-κB est associé au développement de la parodontite dans la population québécoise; et (2) de vérifier s'il est associé à une réponse altérée à la thérapie parodontale non chirurgicale. Matériel et méthodes : 200 échantillons salivaires ont été obtenus auprès de patients québécois de la clinique de parodontite de la Faculté de médecine dentaire de l'Université Laval et l'ADN de chaque échantillon a été isolé. Quatre SNP de NF-κB ont été choisis pour génotypage : rs4648127, rs4648099, rs4648072, rs4648065. L'ADN a été extrait avec la trousse de Qiagen et quantifié avec NanoDrop. Le génotypage a été réalisé par une réaction en chaîne par polymérase (PCR) grâce à la technique de génotypage TaqMan utilisée pour amplifier et détecter des allèles spécifiques de chaque polymorphisme sélectionné de NF-κB dans l'ADN génomique (ADNg). Résultats : 146 échantillons ont pu être analysés. Le groupe test (parodontite) était formé de 58 participants tandis que le groupe contrôle en comptait 88. Le seul polymorphisme ayant montré des variations entre les sujets est rs4648127. Le génotype CT était associé au développement de la parodontite (OR = 1,04, p > 0,05), mais le résultat n'était pas statistiquement significatif. Des analyses de sous-groupe ont été réalisées pour vérifier les différences entre les hommes, les femmes et différentes tranches d'âge. Aucune valeur statistiquement significative n'a été trouvée. Les concentrations salivaires de TNF-α à la base de référence n'étaient pas les mêmes entre les groupes test et contrôle (test : 42,43 pg/mL, contrôle : 25,34 pg/mL, p = 0,000952). Concernant la réponse à la thérapie, les concentrations salivaires de TNF-α ont diminué de manière significative entre le début et le contrôle postopératoire (base de référence : 42,43 pg/mL, post-op : 28,19 pg/mL, p = 0,00435). L'écart dans la réponse à la thérapie chez les patients présentant un génotype CC ou CT n'ont pas montré de différences statistiques. Conclusion : Les polymorphismes de NF-κB (rs4648127, rs4648099, rs4648072, rs4648065) ne semblent pas associés ni au développement de la parodontite, ni à une réponse altérée à la thérapie parodontale chez les adultes québécois. Cependant, d'autres études avec de plus larges échantillons sont nécessaires pour tirer de plus franches conclusions sur ces résultats. / Introduction: The nuclear factor kappa-B (NF-κB) has been identified in several inflammatory diseases as the main signaling pathway responsible for the activation of inflammation. Furthermore, this factor's genetic variations (polymorphisms) have been associated with inflammatory diseases. Therefore, this study aimed to (1) search for the implication that polymorphisms of NF-κB have in the development of periodontitis in adults from the province of Quebec, Canada and (2) verify if different allele frequencies can affect the outcomes of the non-surgical periodontal therapy. Methods: 200 saliva samples were obtained and studied using a genotyping assay to verify the association between periodontitis and four single nucleotide polymorphisms (SNPs): rs4648127, rs4648099, rs4648072, rs4648065. DNA was extracted using a Qiagen kit and quantified by NanoDrop One. Genotyping was realized by TaqMan Real-Time PCR Assays. The reduction in inflammation following therapy was measured by comparing saliva concentration of tumor necrosis factor-α (TNF-α) at the baseline and four to eight weeks after the treatment. Results: 146 samples were subject to analysis. As 58 and 88 patients were forming the test (periodontitis) and control groups, respectively. Only the rs4648127 SNP varied between subjects. CT genotype was associated with the development of periodontitis (OR = 1.04, p > 0.05) but was not statistically significant. Subgroup analysis were done to search for associations in male, female, and different age groups but were not statistically significant. Baseline TNF-α concentration in saliva showed variations between test and control groups (test: 42.43 pg/mL, control: 25.34 pg/mL p = 0.000952). The level of inflammation reduced after therapy. The concentration of TNF-α was 42.43 pg/mL at baseline and 28.19 pg/mL after treatment (p = 0.00435). No significant results were found between subjects with CT genotype or CC genotype. Conclusion: Either the development of periodontitis or the reduction in inflammation after therapy is associated with NF-κB polymorphisms in adults from Quebec. However, other studies with larger samples are needed to confirm those results.
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Effets du polymorphisme P73T de la neuromédine-β sur les habitudes et comportements alimentairesBlanchet, Rosanne 13 April 2018 (has links)
L'objectif principal du projet de recherche dont fait l'objet ce mémoire était d'étudier les effets du polymorphisme P73T de la neuromédine-B sur les habitudes et comportements alimentaires. Des femmes pré-ménopausées (N=153) ont été recrutées afin de trouver des homozygotes pour ce variant (N=7) et de les pairer avec des homozygotes sauvages. Notre hypothèse principale était que les sujets T73T ajusteraient moins adéquatement leur apport calorique suivant différentes pré-charges caloriques que les sujets P73P. Nous n'avons pas observé d'effet du polymorphisme sur l'indice de masse corporelle ni les comportements alimentaires. De plus, la compensation calorique des deux groupes n' était pas différente, peut-être en raison du faible nombre de sujets sur lesquels l'étude est basée. D'un autre côté, les sujets T73T avaient des apports habituels en énergie et en glucides (g) plus faibles que les sujets P73P. L'association avec l'apport en glucides disparaissait lorsqu'exprimé en pourcentage de l'apport calorique. Ces résultats suggèrent que le polymorphisme P73T de la neuromédine-β module l'apport calorique sans induire de préférence pour les macronutriments
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Polymorphismes génétiques et perception gustative des lipides alimentaires chez les sujets obèses / Genetic polymorphisms and gustatory perception of dietary lipids in the obese subjectsPlesník, Jiri 08 December 2017 (has links)
L'obésité est devenue l'un des problèmes de santé publique les plus importants de ce siècle. Un certain nombre de facteurs génétiques et environnementaux contribuent au développement de cette pathologie. L'apport alimentaire quotidien est également l'un des facteurs cruciaux. Une consommation excessive de graisse alimentaire a été jugée essentielle dans le développement de l'obésité. Au cours des deux dernières décennies, plusieurs études ont montré que la détection de graisse orale joue un rôle important dans le développement de l'obésité. Pour prouver une relation entre l'obésité, la détection de graisse orale et les polymorphismes génétiques, nous avons recruté des enfants, des adolescents et des sujets adultes de trois populations différentes. À ce jour, le gène CD36 code le récepteur du goût gras le plus prometteur. De plus, nous avons étudié une relation possible entre le goût gras et le goût amer. Les résultats globaux montrent que les goûts amers et gras sont modifiés chez les personnes obèses. De plus, les polymorphismes CD36 ont une influence significative à la fois, la détection orale et l'obésité. Nos résultats pourraient aider à mieux comprendre une relation entre l'obésité, le goût et les polymorphismes génétiques. / Obesity has become one of most important public health issue in this century. A number of genetic and environmental factors contribute to development of this pathology. Daily dietary intake is also one of the crucial factors. Excessive dietary fat intake has been shown to be critical in the development of obesity. In the last two decades, several studies have shown that oral fat sensing plays an important role in the development of obesity. To prove a relationship between obesity, oral fat sensing and genetic polymorphisms, we recruited children, adolescents and adult subjects from three different populations. To date, CD36 gene encodes the most promising fat taste receptor. Furthermore, we studied a possible relationship between fat taste and bitter taste. Overall results show that bitter and fat tastes are altered in obese individuals. Moreover, CD36 polymorphisms have a significant influence in both, oral sensing and obesity. Our results might help better understand a relationship between obesity, taste and genetic polymorphisms.
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Recherche de déterminants génétiques des phénotypes associés au syndrome métabolique en populationLegry, Vanessa 28 September 2009 (has links) (PDF)
Le concept de syndrome métabolique correspond à une association non fortuite chez un individu d'une obésité abdominale, d'une hyperglycémie, d'une hypertriglycéridémie, d'une hypoalphalipoproteinémie (faible taux de HDL-cholestérol) et d'une hypertension artérielle. La détection de sujets présentant ce syndrome permet d'identifier des individus à haut risque cardiovasculaire. Le syndrome métabolique est un désordre complexe et multifactoriel dont l'origine est due à l'interaction entre facteurs génétiques et environnementaux. Dans le but d'identifier de nouveaux facteurs de susceptibilité génétique aux phénotypes du syndrome métabolique, nous nous sommes intéressés à la variabilité génétique commune des gènes codant les récepteurs nucléaires LXRs (liver X receptor) ainsi qu'à la famille de protéines plasmatiques ANGPTLs (angiopoietin-like proteins) dans des études de population d'adultes (MONICA) et d'adolescents (HELENA) (n=1200 chacune). Nous avons mis en évidence une association entre le polymorphisme rs11039155 du gène codant LXRalpha et une diminution de 30% du risque de syndrome métabolique dans les échantillons MONICA Lille et Toulouse. De plus, ce polymorphisme est associé à une augmentation de la concentration plasmatique en HDL-cholestérol (Legry et al 2008). Nous n'avons pas détecté d'impact significatif de ce polymorphisme sur l'expression du gène codant LXRa ou de son gène cible ATP-binding cassette transporter A1 (ABCA1) dans des cultures primaires de macrophages humains. Cependant, l'impact de ce polymorphisme sur la concentration plasmatique en HDL-cholestérol a été confirmé dans l'étude HELENA. Concernant le gène codant LXRbeta, le polymorphisme rs17373080 est associé à une augmentation de 26% du risque d'obésité dans les études MONICA Lille et Toulouse et de 59% du risque de surpoids dans HELENA. Des études fonctionnelles de transfection cellulaire suggèrent que ce polymorphisme pourrait moduler l'expression de LXRbeta in vitro. Nous avons également étudié la variabilité génétique commune de ANGPTL3, 4 et 6, protéines impliquées dans la régulation du métabolisme énergétique. Le polymorphisme rs11207997 de ANGPTL3 est associé à une diminution des taux de HDL-cholestérol et d'ApoA1 dans les études MONICA Lille et HELENA. Par ailleurs, le polymorphisme rs4076317 de ANGPTL4 est associé à une augmentation de l'adiposité dans les études MONICA Lille et HELENA (Legry et al, soumis). De plus, nous avons analysé la variabilité génétique de ANGPTL6. Après avoir évalué la fréquence de 17 polymorphismes génétiques dans une centaine d'individus pris au hasard, nous avons montré que 4 polymorphismes (rs6511435, rs8112063, rs11671983 et rs15723) couvrent plus de 95% de la variabilité génétique connue de ANGPTL6. Le polymorphisme rs8112063 est associé à une diminution de la glycémie dans les études MONICA Lille, Toulouse et Strasbourg combinées. De plus, le polymorphisme rs6511435 est associé à une légère augmentation (20%) du risque de syndrome métabolique dans ces populations (Legry et al 2009, sous presse). Enfin, nous avons confirmé l'impact du polymorphisme rs9939609 du gène FTO (fat-mass and obesity-associated) sur le risque d'obésité (+29%) et de diabète de type 2 (+45%) dans les études MONICA Lille, Toulouse et Strasbourg (Legry et al, sous presse). En conclusion, ces résultats suggèrent un impact non négligeable de la variabilité génétique des gènes codant les LXRs et les ANGPTLs dans la détermination du profil gluco-lipidique et de la masse grasse ainsi que le risque de syndrome métabolique chez l'Homme
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