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O português da escravidão :Meleu, Suélen Martins January 2018 (has links)
L'histoire linguistique du Brésil s'est toujours caractérisée par les contacts et les mélanges linguistiques, par des situations de plurilinguisme et de répression des langues minoritaires. L'existence de ces situations se doit à la présence, sur un même territoire, d'individus d'origines différentes, locuteurs de langues différentes, qui ont composé la société brésilienne au cours de son histoire. Le principal objectif de ce travail est de montrer le caractère essentiel de l'esclavage colonial dans la formation sociale, idéologique et linguistique du Brésil. Partant de la conviction que l'organisation du travail dans la société et la lutte des classes sont déterminantes dans le développement du langage, et que le monde des idées est un reflet des relations sociales et de production, nous tentons de mettre en évidence la manière dont se produisaient les dynamiques linguistico-langagières des travailleurs asservis, afin de comprendre comment ces dynamiques ont contribué à l'histoire sociolinguistique du portugais brésilien. Les terribles conditions de vie que les travailleurs asservis ont connues au Brésil, l'impossibilité pour eux de former des familles stables, leur faible espérance de vie constituent, entre autres, des facteurs qui, selon nous, ont contribué à la non-existence de langues africaines au Brésil. Les sphères sociales et de travail dans lesquelles les captifs vivaient ont également déterminé leur communication verbale et, en fonction de l'espace social dans lequel ils étaient insérés, leur proximité de la langue portugaise pouvait être plus ou moins étroite, permettant que leurs parlers aux nuances africaines influencent la langue de leurs contremaîtres et maîtres, jusqu'à ce que se forme le portugais populaire tel qu'il est parlé aujourd'hui au Brésil. Bien qu'elles n'aient pas survécu, l'influence de ces langues africaines est toujours sentie dans le lexique, la morphosyntaxe et l'accent brésiliens. Cependant, malgré la contribution fondamentale des africains asservis et de leurs descendants à la construction de la nation brésilienne comme un tout, leur histoire continue d'être niée et la race noire d'être objet de discrimination. / A história linguística do Brasil sempre foi marcada por contatos linguísticos, mesclas linguísticas, situações de plurilinguismo e repressão às línguas minoritárias. O que tornou essas situações possíveis foi a existência, em um mesmo espaço, de indivíduos de diferentes origens, falantes de diversas línguas, que compuseram a sociedade brasileira ao longo de toda a sua história. O principal objetivo deste trabalho é mostrar o caráter fundamental da escravidão para a formação social, ideológica e linguística do Brasil. Acreditando que a organização do trabalho na sociedade e a luta de classes são determinantes para o desenvolvimento da linguagem e que o mundo das ideias é reflexo das relações sociais e de produção, buscamos evidenciar de que maneira se davam as dinâmicas linguístico/linguageiras dos trabalhadores escravizados, demonstrando como essas dinâmicas contribuíram para história sociolinguística do português brasileiro. A dura vida que os escravizados no Brasil levavam, a impossibilidade de formarem famílias, sua baixa expectativa de vida, dentre outros fatores, certamente contribuíram para a não-existência de línguas africanas no Brasil. As esferas de trabalho e espaços sociais nos quais os cativos conviviam determinavam sua comunicação verbal, e dependendo do espaço social no qual se inseriam, sua proximidade com a língua portuguesa poderia ser mais ou menos estreita, permitindo que sua fala de nuances africanas influenciasse a línguagem dos senhores, até formar o português popular falado hoje no Brasil. Ainda que essas línguas africanas não tenham sobrevivido, suas contribuições podem ser sentidas no léxico, na morfossintaxe e na pronúncia do português brasileiro. Apesar de o africano escravizado no Brasil e seus descendentes terem contribuído para a construção do país como um todo, sua história ainda é negada e a raça negra discriminada.
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O português da escravidão :Meleu, Suélen Martins January 2018 (has links)
L'histoire linguistique du Brésil s'est toujours caractérisée par les contacts et les mélanges linguistiques, par des situations de plurilinguisme et de répression des langues minoritaires. L'existence de ces situations se doit à la présence, sur un même territoire, d'individus d'origines différentes, locuteurs de langues différentes, qui ont composé la société brésilienne au cours de son histoire. Le principal objectif de ce travail est de montrer le caractère essentiel de l'esclavage colonial dans la formation sociale, idéologique et linguistique du Brésil. Partant de la conviction que l'organisation du travail dans la société et la lutte des classes sont déterminantes dans le développement du langage, et que le monde des idées est un reflet des relations sociales et de production, nous tentons de mettre en évidence la manière dont se produisaient les dynamiques linguistico-langagières des travailleurs asservis, afin de comprendre comment ces dynamiques ont contribué à l'histoire sociolinguistique du portugais brésilien. Les terribles conditions de vie que les travailleurs asservis ont connues au Brésil, l'impossibilité pour eux de former des familles stables, leur faible espérance de vie constituent, entre autres, des facteurs qui, selon nous, ont contribué à la non-existence de langues africaines au Brésil. Les sphères sociales et de travail dans lesquelles les captifs vivaient ont également déterminé leur communication verbale et, en fonction de l'espace social dans lequel ils étaient insérés, leur proximité de la langue portugaise pouvait être plus ou moins étroite, permettant que leurs parlers aux nuances africaines influencent la langue de leurs contremaîtres et maîtres, jusqu'à ce que se forme le portugais populaire tel qu'il est parlé aujourd'hui au Brésil. Bien qu'elles n'aient pas survécu, l'influence de ces langues africaines est toujours sentie dans le lexique, la morphosyntaxe et l'accent brésiliens. Cependant, malgré la contribution fondamentale des africains asservis et de leurs descendants à la construction de la nation brésilienne comme un tout, leur histoire continue d'être niée et la race noire d'être objet de discrimination. / A história linguística do Brasil sempre foi marcada por contatos linguísticos, mesclas linguísticas, situações de plurilinguismo e repressão às línguas minoritárias. O que tornou essas situações possíveis foi a existência, em um mesmo espaço, de indivíduos de diferentes origens, falantes de diversas línguas, que compuseram a sociedade brasileira ao longo de toda a sua história. O principal objetivo deste trabalho é mostrar o caráter fundamental da escravidão para a formação social, ideológica e linguística do Brasil. Acreditando que a organização do trabalho na sociedade e a luta de classes são determinantes para o desenvolvimento da linguagem e que o mundo das ideias é reflexo das relações sociais e de produção, buscamos evidenciar de que maneira se davam as dinâmicas linguístico/linguageiras dos trabalhadores escravizados, demonstrando como essas dinâmicas contribuíram para história sociolinguística do português brasileiro. A dura vida que os escravizados no Brasil levavam, a impossibilidade de formarem famílias, sua baixa expectativa de vida, dentre outros fatores, certamente contribuíram para a não-existência de línguas africanas no Brasil. As esferas de trabalho e espaços sociais nos quais os cativos conviviam determinavam sua comunicação verbal, e dependendo do espaço social no qual se inseriam, sua proximidade com a língua portuguesa poderia ser mais ou menos estreita, permitindo que sua fala de nuances africanas influenciasse a línguagem dos senhores, até formar o português popular falado hoje no Brasil. Ainda que essas línguas africanas não tenham sobrevivido, suas contribuições podem ser sentidas no léxico, na morfossintaxe e na pronúncia do português brasileiro. Apesar de o africano escravizado no Brasil e seus descendentes terem contribuído para a construção do país como um todo, sua história ainda é negada e a raça negra discriminada.
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O português da escravidão :Meleu, Suélen Martins January 2018 (has links)
L'histoire linguistique du Brésil s'est toujours caractérisée par les contacts et les mélanges linguistiques, par des situations de plurilinguisme et de répression des langues minoritaires. L'existence de ces situations se doit à la présence, sur un même territoire, d'individus d'origines différentes, locuteurs de langues différentes, qui ont composé la société brésilienne au cours de son histoire. Le principal objectif de ce travail est de montrer le caractère essentiel de l'esclavage colonial dans la formation sociale, idéologique et linguistique du Brésil. Partant de la conviction que l'organisation du travail dans la société et la lutte des classes sont déterminantes dans le développement du langage, et que le monde des idées est un reflet des relations sociales et de production, nous tentons de mettre en évidence la manière dont se produisaient les dynamiques linguistico-langagières des travailleurs asservis, afin de comprendre comment ces dynamiques ont contribué à l'histoire sociolinguistique du portugais brésilien. Les terribles conditions de vie que les travailleurs asservis ont connues au Brésil, l'impossibilité pour eux de former des familles stables, leur faible espérance de vie constituent, entre autres, des facteurs qui, selon nous, ont contribué à la non-existence de langues africaines au Brésil. Les sphères sociales et de travail dans lesquelles les captifs vivaient ont également déterminé leur communication verbale et, en fonction de l'espace social dans lequel ils étaient insérés, leur proximité de la langue portugaise pouvait être plus ou moins étroite, permettant que leurs parlers aux nuances africaines influencent la langue de leurs contremaîtres et maîtres, jusqu'à ce que se forme le portugais populaire tel qu'il est parlé aujourd'hui au Brésil. Bien qu'elles n'aient pas survécu, l'influence de ces langues africaines est toujours sentie dans le lexique, la morphosyntaxe et l'accent brésiliens. Cependant, malgré la contribution fondamentale des africains asservis et de leurs descendants à la construction de la nation brésilienne comme un tout, leur histoire continue d'être niée et la race noire d'être objet de discrimination. / A história linguística do Brasil sempre foi marcada por contatos linguísticos, mesclas linguísticas, situações de plurilinguismo e repressão às línguas minoritárias. O que tornou essas situações possíveis foi a existência, em um mesmo espaço, de indivíduos de diferentes origens, falantes de diversas línguas, que compuseram a sociedade brasileira ao longo de toda a sua história. O principal objetivo deste trabalho é mostrar o caráter fundamental da escravidão para a formação social, ideológica e linguística do Brasil. Acreditando que a organização do trabalho na sociedade e a luta de classes são determinantes para o desenvolvimento da linguagem e que o mundo das ideias é reflexo das relações sociais e de produção, buscamos evidenciar de que maneira se davam as dinâmicas linguístico/linguageiras dos trabalhadores escravizados, demonstrando como essas dinâmicas contribuíram para história sociolinguística do português brasileiro. A dura vida que os escravizados no Brasil levavam, a impossibilidade de formarem famílias, sua baixa expectativa de vida, dentre outros fatores, certamente contribuíram para a não-existência de línguas africanas no Brasil. As esferas de trabalho e espaços sociais nos quais os cativos conviviam determinavam sua comunicação verbal, e dependendo do espaço social no qual se inseriam, sua proximidade com a língua portuguesa poderia ser mais ou menos estreita, permitindo que sua fala de nuances africanas influenciasse a línguagem dos senhores, até formar o português popular falado hoje no Brasil. Ainda que essas línguas africanas não tenham sobrevivido, suas contribuições podem ser sentidas no léxico, na morfossintaxe e na pronúncia do português brasileiro. Apesar de o africano escravizado no Brasil e seus descendentes terem contribuído para a construção do país como um todo, sua história ainda é negada e a raça negra discriminada.
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O debate parlamentar em português (Portugal, Brasil) e romeno : abordagem pragmático-discursiva / Le débat parlementaire en portugais (Portugal, Brésil) et en roumain : approche pragmatico-discursive / Parliamentary debate in portuguese (Portugal, Brazil) and romanian : a pragma-discursive approachManole, Veronica 01 December 2015 (has links)
Le sujet de cette thèse est l’analyse comparative des débats parlementaires portugais, brésiliens et roumains, dans l’optique de l’organisation interactionnelle et de l’usage des formes d’adresse (Carreira 1997). Du point de vue théorique, notre étude s’appuie sur la linguistique interactionnelle (Kerbrat-Orecchioni 1990), sur l’analyse du discours politique (Charaudeau 2005) et du discours parlementaire (Ilie 2006; Marques 2000). Après un préambule juridico-politique, qui présente le fonctionnement des parlements dans les trois pays choisis (Portugal, Brésil, Roumanie), nous analysons, dans la première partie de la thèse, les transcriptions officielles des réunions parlementaires en tant que corpus pour l’étude linguistique. Ensuite, nous nous concentrons sur les particularités de la structure séquentielle des débats – ouverture, corps, clôture –, la négociation du tour de parole et les stratégies d’éviter les réponses aux questions. La deuxième partie de la thèse se penche sur les usages de formes d’adresse dans la construction des auto-images et hétéro-images et dans la configuration de la distance interlocutive. Cette approche nous a permis de dégager quelques particularités de chaque sous-corpus: les débats portugais sont plus proches du protocole parlementaire (structure micro-séquentielle plus rigide, usage quasi exclusif des formes nominales d’adresse institutionnelles), alors que dans les débats brésiliens et roumains il y a plus de flexibilité dans la construction micro-séquentielle (les actes rituels sont plus fréquents) aussi bien que dans l’usage des formes d’adresse plus variées (relationnelles, académiques, professionnelles, génériques). / The subject of this thesis is the comparative analysis of Portuguese, Brazilian and Romanian parliamentary debates, from the point of view of interactional organization and address terms uses (Carreira 1997). Our theoretical framework is interactional linguistics (Kerbrat-Orecchioni 1990), political discourse analysis (Charaudeau 2005) and parliamentary discourse analysis (Ilie 2006; Marques 2000). After a legal and political preamble that presents how parliaments in the three selected countries (Portugal, Brazil, Romania) work, we analyse, in the first part of the thesis, the official transcripts of parliamentary sittings as a corpus for linguistic studies. Then we focus on the characteristics of the sequential structure of the debates – opening, body, closing –, negotiation of turn taking and evasion strategies in answering questions. The second part of the thesis focuses on the uses of address terms in constructing images of the self and of the others and the configuration of interlocutive distance. This approach has allowed us to identify a few characteristics of each sub-corpus: Portuguese debates are closer to the parliamentary protocol (the micro-sequential structure is more rigid, nominal institutional address forms are used almost exclusively), while in Brazilian and Romanian debates there is more flexibility both in the micro-sequential construction (ritual acts are more frequent) and in the wider range of address forms used (relational, academic, professional, generic).
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Raimundo José da Cunha Matos (1776-1839): “a pena e a espada a serviço da pátria”Queiroz, Bianca Martins de 01 September 2009 (has links)
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Previous issue date: 2009-09-01 / Esta dissertação tem por objetivo geral analisar a trajetória de vida e intelectual de Raimundo José da Cunha Matos, militar português que viveu no Brasil no período de 18171839. Teve uma carreira de serviços ao Estado Imperial Brasileiro após a Independência, tendo sido Governador das Armas da província de Goiás e deputado por dois mandatos. Através da análise da sua prolífera produção intelectual, busca-se inscrever sua trajetória no espaço social onde viveu e atuou, marcado pelas questões acerca da Independência e da afirmação do Estado Nacional Brasileiro. Busca-se também sublinhar o seu pertencimento a um seleto grupo de intelectuais que atuou na Sociedade Auxiliadora da Indústria Nacional e, posteriormente no Instituto Histórico e Geográfico Brasileiro. / Cette dissertation a pour l’objectifs general analiser la trajetoire de la vie el intelectuel de Raimundo José da Cunha Matos, militaire portugais qui est vécu au Brésil Le période 1817-1839. Il a eu une carrière de services a l’État Impériale après l’independence. Il est allé Gouverneur de l’ Armée de La provence de Goiás et député pour 2 mandats. Travers l’analyse de as significative production intelectuel on se prétend inscrive as trajetoire dans l’espace social ou Il est vécu et a joué ayant comme caracteristique les questions de l’Independence et de l’affirmation de l’Etat National Brésilien. On se pretends aussi souligner sa partenance à un select groupe des intélectuels qui a joué dans la Sociedade Auxiliadora da Indústria Nacional (SAIN) e posterierement dans la Instituto Histórico e Geográfico Brasileiro (IHGB).
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La brésilianité selon les manuels de Portugais Langue Étrangère (PLE) : les enjeux de l'époque de la monarchie catholique à l’ère de la mondialisation / Brazilianness according to Portuguese as Foreign Language textbooks : challenges from the period of the catholic monarchy to the era of globalization / A Brasillidade segundo os manuais de Português Língua Estrangeira (PLE) : desafios da época da monarquia católica à era da globalizaçãoThedim-Goirand, Maria 11 December 2018 (has links)
À partir de quarante-huit extraits empruntés à dix-huit manuels de Portugais Langue Étrangère (PLE) publiés au Brésil et aux États-Unis entre 1954 et 2008, s’effectuera une analyse de la représentation de la brésilianité – traduction du mot « brasilidade » en portugais, un concept qui condense les principales caractéristiques de la culture et de l’histoire brésiliennes – depuis sa construction à l’époque du Brésil colonial (1500-1815), jusqu’à son utilisation à l’ère de la mondialisation (période considérée à partir des années 1950). En me basant sur le système de conception des auteurs, j’observe que la manuélisation ne se limite pas à rendre compte des ruptures et des continuités qui s’établissent entre le savoir savant et le savoir réellement enseigné, ce qui équivaudrait à un cas spécifique de transposition didactique (Verret 1975). Bien davantage, ces extraits corroborent l’idée selon laquelle les manuels dont ils sont issus expriment un ensemble d’idéologies, en particulier l’idéologie du bonheur (Ellul, 1998), caractéristique fréquemment attribuée aux images d’un certain Brésil ainsi réduit à n’être perçu que comme un lieu de joie, dansant et chantant (Almeida Filho, 2005). / This analysis of the representations of Brazilianness (translation of the word « brasilidade » in Portuguese, a concept that embodies the main features of Brazilian culture and history) – from its construction in colonial Brazil (1500-1815) through to its use in the era of globalization (starting in the 1950s) – is based on forty-eight excerpts taken from eighteen Portuguese as a Foreign Language textbooks published in Brazil and the United States from 1954 to 2008: considering the authors’ process of conception, it can be noted that manualization is not only satisfied by the interruptions and continuities established between scholarly knowledge and knowledge to be taught, which would be classed as a specific case of didactic transposition (Verret 1975). These excerpts confirm the idea that their respective textbooks express certain ideologies, which include the ideology of happiness (Ellul, 1998), a characteristic frequently attributed to images of Brazil as a joyful place where singing and dancing abound (Almeida Filho, 2005). / Por intermédio de quarenta e oito excertos provenientes de dezoito manuais de Português Língua Estrangeira (PLE) publicados no Brasil e nos Estados Unidos entre 1954 e 2008, são analisadas as representações da brasilidade (conceito que concentra as principais características da cultura e da história nacionais) – desde sua construção no período do Brasil colonial (1500-1815) até seu uso na era da globalização (a partir da década de 1950): partindo do sistema de concepções dos autores percebe-se que a manualização não se satisfaz apenas com as rupturas e continuidades estabelecidas entre o saber sábio e o saber a ser ensinado; o que seria um caso específico de transposição didática (Verret 1975). Tais extratos validam a idea de que seus respectivos manuais expressam certas ideologias; dentre elas, a ideologia da felicidade (Ellul, 1998), característica frequentemente atribuída às imagens do Brasil enquanto lugar de alegria cantante e dançante (Ameida Filho, 2005).
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