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Le choix du prénom chez le trans / The choice of the first name in the transNúñez González, Elizabeth 29 November 2018 (has links)
Le choix du prénom chez le trans, s’agit d’une thèse qui fait des approches à la question trans à partir de la clinique psychanalytique proposée par Sigmund Freud et Jacques Lacan.À la question principale sur laquelle repose cette recherche –comment une personne peut-elle changer de prénom (et de sexe ou de genre) ? –, s'y ajoute une autre, qui vise à se demander s’il est justifié ou non –et pourquoi– de continuer à faire une différenciation structurelle basée sur les critères de la psychanalyse.Dans la tension entre ces deux questions réside tout l’effort de l’auteure pour parvenir à une réflexion qui se réfère à la théorie psychanalytique mais qui prend racine dans ce qui interroge la théorie, voire la conteste, c’est à dire la complexité des rencontres cliniques avec des personnes trans.L’ensemble de la recherche s’appuie sur trois ensembles de travaux : la psychiatrie et la théorie queer des États-Unis ; la psychiatrie, la sexologie et le féminisme du Mexique, et la psychanalyse de France. Spécifiquement par rapport à l’enseignement de Lacan, considérant que la caractéristique du travail fait appel à la question du choix du prénom, la période à laquelle se circonscrit la thèse va de 1961 –l'année où il a commencé son séminaire L’identification– à 1965 –celle consacrée aux Problèmes cruciaux de la psychanalyse–, période au cours de laquelle Lacan travaille davantage sur la question du nom propre. Cette délimitation n'exclut pas, cependant, lorsqu'il a été nécessaire, de faire des liens vers d'autres moments de son enseignement, en tenant compte de leur contexte et de leur pertinence pour le développement.L'ensemble se compose de huit chapitres, divisés en deux sections : dans la première, du chapitre un au chapitre quatre, est développé le cadre théorique ; dans la deuxième, du chapitre cinq au chapitre huit, est développé le thème du prénom et son choix chez les trans / The choice of the first name in the trans, is a thesis that makes approximations to the trans question from the psychoanalytic clinic proposed by Sigmund Freud and Jacques Lacan.To the main question that gives rise to this investigation - how is it that a person can change their name (and sex / gender)? -, one more is added, which aims to ask whether it is justified or not -and why- continue making a structural differentiation based on the criteria of psychoanalysis.In the tension between these two questions lies the author's effort to formulate a reflection that refers to psychoanalytic theory but that takes root in what interrogates the theory, and even discusses it based on the complexity of clinical encounters with transgender people. The whole of the research is based on three working groups: psychiatry and queer theory of the United States; psychiatry, sexology and feminism of Mexico, and psychoanalysis of France.Specifically in relation to the teaching of Lacan, considering that the specificity of the work appeals to the question of the choice of the first name, the period to which it is circumscribed goes from 1961 -Year in which his seminar begins, The identification- to 1965 -that dedicated to the crucial problems for psychoanalysis-, a period in which Lacan works with greater emphasis, the question of the proper name. This necessary delimitation does not exclude, however, when it was necessary, the presence of links to other moments of its teaching, taking into account the context of them and the pertinence within the development.The structure of this research consists of eight chapters, which are divided into two sections: from the first to the fourth, the theoretical elements - theoretical framework - that will support the second section, which goes from chapter five to eight, where it is specifically developed the theme of the first name and its choice in trans people
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Étude onomastique du prénom Yvette dans quelques oeuvres littéraires françaises et québécoisesRivard, Caroline January 2008 (has links)
Étude onomastique du prénom Yvette dans quelques oeuvres littéraires françaises et québécoises parcourt les vicissitudes du prénom Yvette de 1884 à 1993, la remarquable popularité de ce prénom dans les années 1920 au Québec comme premier choix des parents pour leurs nouveau-nées, sa décroissance et finalement, sa disparition complète en 1980. Notre point de départ est la discorde soulevée par Lise Payette, alors ministre responsable du statut de la femme et membre du Parti Québécois en 1980, désignant la femme du Premier ministre Claude Ryan par le prénom Yvette. Ce mémoire analyse l'usage de ce prénom dans deux nouvelles françaises, quatre romans québécois de langue anglaise ainsi qu'un roman et trois pièces de théâtre québécois de langue française. Les ouvrages les plus significatifs dans ce corpus à l'étude sont : Yvette de Guy de Maupassant, The Apprenticeship of Duddy Kravitz de Mordecai Richter et L'Impromptu d'Outremont de Michel Tremblay. Cette recherche démontre que le prénom Yvette a d'importantes origines européennes et françaises et que dès la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle, ce prénom a été maintes fois associé à des valeurs comme la jeunesse, la beauté, l'innocence, le romantisme, l'abandon de soi et la dévotion filiale et familiale. Au milieu du XXe siècle, les auteurs de langue anglaise associent le prénom Yvette à l'image stéréotypée de la Québécoise de souche. À l'inverse, les auteurs québécois de langue française insistent pour leur part sur le côté démodé de ce prénom qui se répercute en l'absence significative de celui-ci dans la littérature québécoise de langue française.
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Le droit à l'enfant / The right to a childLitaize, Nicolas 04 July 2013 (has links)
Il est classiquement avancé que le droit à l'enfant n'existe pas. Cette affirmation est beaucoup trop péremptoire en ce qu'elle semble acquise pour tous sans souffrir d'aucune réplique possible. Elle devrait alors être mesurée ou nuancée. D'une part, certains mécanismes de droit positif, qui peuvent se rapporter au contenu du droit à l'enfant, peuvent constituer des prémices de celui-ci. D'autre part, lorsque la mise en oeuvre de ces mécanismes aboutit effectivement à l'accueil d'un enfant, il peut être possible d'affirmer l'existence d'indices favorables à la reconnaissance de ce droit. Néanmoins, dans ces derniers cas, jamais une dénomination en un droit à ... n'est possible. Par ailleurs, parce que le droit est en perpétuelle mutation, il convient d'apprécier si le droit à l'enfant pourrait être institué ou alors s'ilconvient plutôt de faire évoluer les éléments de sa structure. Si la première alternative semble irréaliste, la seconde est plus intéressante. Mais, il faut combattre toutes les évolutions législatives incohérentes et, à l'inverse, encourager ou proposer des modifications avec une connexion étroite entre les mécanismes qui peuvent se rapporter au droit à l'enfant. / It is commonly put forward that there is no such thing as a right to a child. Such a statement is however too peremptory in so far as it seems to be universally acknowledged without allowing any response whatsoever. It should thus be toned down or attenuated. On the one hand, some mechanisms of positive law, that may relate to the contents of the right to a child, may lay the foundations for it. On the other hand, when the implementation of such mechanisms does eventually lead to the taking in of a child, it can thus be possible to assert the existence of evidence supporting the need for this right to be recognised. However, in suchcases, it is never possible to reach a "right to..." label. Moreover, because Law is in a state of constant change, one should consider whether the right to a child could be asserted or whether one should rather improve its structural elements. Whereas the first hypothesis clearly appears unrealistic, the second one seems more achievable. But one should then fight all the incoherent legislative evolutions and conversely back or suggest any changes closely connected with the mechanisms potentially related to the right to a child.
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Asymétrie fonctionnelle entre consonnes et voyelles de la naissance à l'âge de 6 mois : données d'imagerie cérébrale et de comportement / Functional asymmetry between consonants and vowels from birth to 6 months of age : cerebral imaging and behavioral dataBouchon, Camillia 24 November 2014 (has links)
Consonnes et voyelles sont les deux catégories de sons qui composent la parole. Elles se distinguent à divers niveaux et notamment servent des fonctions linguistiques différentes. Cette asymétrie consonne/voyelle établie chez les adultes, a conduit Nespor, Peña et Mehler (2003) à suggérer un partage du travail dès la naissance, les consonnes facilitant l'acquisition des mots tandis que les voyelles aideraient à apprendre les règles de grammaire. La validité développementale de cette hypothèse est explorée par l'étude de ses origines chez les bébés français. Premièrement, nos études d'imagerie cérébrale optique montrent que consonnes et voyelles sont également traitées par les mécanismes précurseurs de l'apprentissage syntaxique à la naissance (Exp. 1 - 3). Deuxièmement, nos études sur la reconnaissance du prénom chez les enfants de 5 mois montrent une sensibilité à une modification vocalique (Alix/Elix) chez les bébés monolingues, mais pas à une modification consonantique en position initiale (Victor/Zictor) chez les bébés monolingues et bilingues, ou finale chez les monolingues (Luca/Luga; Exp. 4 - 9). Au stade des premiers mots, le traitement lexical privilégie donc les voyelles. Nos résultats contribuent à la compréhension des origines développementales de l'asymétrie fonctionnelle consonne/voyelle, et du rôle spécifique de la langue native dans son émergence. / Speech is composed of two categories of sound, i.e. consonants and vowels, which have different properties and serve different linguistic functions. This consonant/vowel asymmetry, which is established in adults, has led Nespor, Peña and Mehler (2003) to suggest a division of labor present from birth, whereby consonants would facilitate lexical acquisition while vowels would help to learn grammatical rules of language. We have explored the developmental validity of this hypothesis by studying its origins in French-learning infants. First, our optical brain imaging studies show that both consonants and vowels provide input for precursory mechanisms of syntax processing (Exp. 1 - 3). Secondly, our studies on own-name recognition at 5 months demonstrate sensitivity to a vowel mispronunciation in monolingual infants (Alix/Elix), but fail to show a reaction to a consonant mispronunciation in initial position (Victor/Zictor) for monolinguals and bilinguals, or in final position (Luca/Luga) for monolinguals (Exp. 4 - 9). Thus, vowels are a better input for lexical processing in first familiar words. Our results contribute to the understanding of the developmental origin of consonant/vowel functional asymmetry, hence the influence of the native input on its emergence.
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