• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 113
  • 50
  • 25
  • Tagged with
  • 218
  • 218
  • 202
  • 200
  • 194
  • 194
  • 47
  • 40
  • 35
  • 35
  • 33
  • 29
  • 29
  • 29
  • 28
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
81

Quand et comment exercer son autorité comme parent : le rôle socialisateur du lien problème-contrainte et du domaine social

Robichaud, Jean-Michel 03 1900 (has links)
Des études expérimentales examinant le rôle socialisateur de l’autorité parentale dans des contextes de transgression persistante de règles ont démontré les avantages d’utiliser la conséquence logique plutôt que d’autres stratégies d’autorité (la punition, le raisonnement et l’absence d’autorité). À l’aide d’une méthodologie par vignettes expérimentales et d’un échantillon de 214 adolescents (M = 15,28 ans), la présente étude a bonifié ces recherches en comparant ces mêmes stratégies dans un contexte de transgression à facettes multiples. Spécifiquement, le rôle modérateur des perceptions des adolescents de l’enjeu sous-jacent à la transgression (personnel c. non-personnel) sur leurs croyances quant au potentiel socialisateur des stratégies d’autorité a été évalué. Lorsque les adolescents ont catégorisé la transgression comme un enjeu non-personnel, les résultats des études antérieures ont été reproduits. En effet, la conséquence logique a été jugée comme étant aussi efficace que la punition à prévenir une transgression future (et plus efficace que le raisonnement et l’absence d’autorité) et comme la stratégie la plus acceptable. De plus, contrairement à la punition, la conséquence logique n’a pas été perçue comme frustrant plus l’autonomie que le raisonnement. En comparaison, les adolescents ayant catégorisé la transgression comme un enjeu personnel ont perçu la conséquence logique moins favorablement, laissant place au raisonnement comme stratégie d’autorité préférable. Les implications de ces résultats pour la socialisation des adolescents et les pratiques parentales optimales sont discutées. / Experimental studies focusing on the socialization role of parental authority exertion in persistent rule-breaking contexts involving non-personal issues have recently shown the advantages of using logical consequences over alternative strategies (mild punishments, reasoning and no-authority). Using an experimental vignette approach and a sample of 214 adolescents (Mage = 15.28 years), the present study extended these findings by comparing the same parental interventions in a hypothetical rule-breaking setting involving a multifaceted issue. Specifically, and based on research anchored in social domain theory, we evaluated how adolescents’ perceptions of the issue underlying the multifaceted transgression (personal vs. non-personal) moderated their beliefs regarding authority exertion strategies. When adolescents perceived the transgression as a non-personal issue, past results were replicated and enhanced. Adolescents perceived the logical consequence as at least as effective as the mild punishment to prevent future transgressions (i.e., more so than reasoning and no-authority) and as the most acceptable strategy. Furthermore, contrary to the mild punishment, they did not perceive the logical consequence as more autonomy-thwarting than reasoning. In contrast, adolescents who categorized the transgression as a personal matter rated the logical consequence less favorably, leaving reasoning as a preferred form of intervention. Implications for optimal parenting are discussed.
82

Approche multimodale du continuum de la maladie d'Alzheimer: investigation neuropsychologique, structurelle et fonctionnelle de la phase préclinique au stade démentiel.

Puttaert, Delphine 22 October 2021 (has links) (PDF)
Cette thèse vise à tester l’hypothèse selon laquelle la maladie d’Alzheimer (MA), à ses différents stades, est responsable d’un dysfonctionnement synaptique. Ce dernier, conjointement avec d’autres processus pathologiques, pourrait mener à des modifications de l’excitabilité neuronale au sein de régions cérébrales spécifiques et, en conséquence, à des altérations de la connectivité fonctionnelle au sein des réseaux neuronaux auxquels contribuent ces régions cérébrales.Deux objectifs principaux ont été visés tout au long de ce projet. Le premier ambitionnait l’identification de nouveaux marqueurs électrophysiologiques du continuum de la MA. Le second aspirait à une meilleure compréhension de la relation entre les changements électrophysiologiques, les anomalies structurelles et métaboliques ainsi que les déficits cognitifs des patients souffrant d’une MA ou étant à risque de la développer. Afin de répondre à ces buts de recherche, une approche multimodale combinant l’exploration électrophysiologique via la magnétoencéphalographie (MEG), métabolique et structurelle via un appareil hybride associant la tomographie par émission de positons avec comme traceur le fluorodésoxyglucose (FDG) et l’imagerie par résonance magnétique structurelle (TEP-IRM), et enfin cognitive via un examen neuropsychologique a été mise en place pour tous les participants qu’ils soient dans le cadre d’un vieillissement normal ou pathologique.La première étude a investigué la manière dont le continuum de la MA altère la dynamique de l’activité cérébrale spontanée et comment cette dernière est reliée aux anomalies structurelles, métaboliques et cognitives associées à la MA. Les résultats ont principalement montré des altérations dans l’activation du réseau du mode par défaut chez les patients avec une MA constituant un corrélat électrophysiologique supplémentaire du dysfonctionnement synaptique de la MA.La deuxième étude a étudié la relation entre l'activité rythmique cérébrale en bande de fréquence alpha et les altérations en mémoire épisodique verbale en utilisant la tâche de rappel libre/rappel indicé-16 items. Nos résultats ont principalement mis en évidence un nouveau corrélat électrophysiologique du dysfonctionnement à court terme en mémoire épisodique qui peut accompagner le vieillissement pathologique.Enfin, notre dernière étude a visé à fournir une vue d'ensemble des changements électrophysiologiques associés au continuum de la MA. Nos résultats ont principalement montré une diminution globale de la connectivité fonctionnelle en bande de fréquence alpha chez les patients avec une MA soutenant la théorie selon laquelle l'hypoconnectivité apparait à un stade tardif de la démence. Ceci suggère la présence d'un syndrome de déconnexion sévère dans la MA.De manière générale, ce projet de recherche a permis l’identification de marqueurs électrophysiologiques supplémentaires de la MA ainsi qu’une meilleure compréhension du lien entre les modifications électrophysiologiques et le déficit cognitif, les anomalies structurelles ainsi qu’avec les changements métaboliques observés dans la MA. / Doctorat en Sciences psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
83

Kindergarten classroom engagement skills : the road to academic success in elementary school

Fitzpatrick, Caroline 08 1900 (has links)
No description available.
84

Les associations longitudinales entre les symptômes de psychopathologie et la consommation de cannabis à l’adolescence et le rôle de l’orientation sexuelle comme modérateur

London-Nadeau, Kira 08 1900 (has links)
Le lien entre la santé mentale et la consommation de cannabis est encore incompris. De plus, les lesbiennes, gays et bisexuel.les (LGB) présentent des taux élevés de consommation de cannabis et de problèmes de santé mentale comparativement aux hétérosexuel.les. Objectifs. Examiner les associations entre le cannabis, la dépression et l’anxiété au cours de l’adolescence, ainsi que l’effet modérateur de l’orientation sexuelle. Méthode. Les liens entre le cannabis, la dépression et l’anxiété à 13, 15 et 17 ans sont examinés longitudinalement à l’aide d’un modèle à effets croisés chez 1548 participant.es. Des analyses multi-groupes sont effectuées pour examiner les modèles selon l’orientation sexuelle. Résultats. Des associations de petite taille qui demeurent significatives lors de l’ajout des variables de contrôle sont trouvées dans l’échantillon complet : la consommation de cannabis prédit positivement les symptômes d’anxiété subséquents et les symptômes de dépression à 15 ans prédisent positivement la consommation de cannabis à 17 ans. Les LGBs présentent un lien positif plus prononcé entre les symptômes de dépression à 15 ans et la consommation de cannabis à 17 ans, ainsi qu’un lien négatif entre les symptômes d’anxiété à 15 ans et la consommation de cannabis à 17 ans. Conclusion. Ces résultats soutiennent que les associations entre le cannabis, la dépression et l’anxiété sont bidirectionnelles, quoique de petite taille, au cours de l’adolescence. Les LGB présentent des liens particulièrement forts qui pourraient suggérer une pratique d’automédication pour les symptômes de dépression entre 15 et 17 ans. / The association between cannabis use and mental health is not yet well understood. Additionally, sexual minorities present higher rates of cannabis use and mental health issues than heterosexuals. Objective. To examine the developmental relationships between cannabis, and depression and anxiety across adolescence in heterosexual and LGB youth. Method. The relationships between cannabis, and depressive and anxiety symptoms at 13, 15, and 17 years were examined using cross-lagged models in 1548 participants. Multigroup analyses were conducted to examine the models according to sexual orientation. Results. Small bidirectional associations were found in the full sample, which remained significant once control variables were included in the model: cannabis use positively predicted later anxiety symptoms, and depressive symptoms at 15 years predicted cannabis at 17 years. LGB participants presented a considerably larger association between depressive symptoms at 15 years and cannabis at 17 years, as well as a negative association between anxiety symptoms at 15 years and cannabis at 17 years. Conclusion. These results suggest that the relationships between cannabis, and depressive and anxiety symptoms are bidirectional across adolescence, albeit small. Sexual minorities present particularly strong associations that may represent self-medication efforts for depressive symptoms between 15 and 17 years.
85

Associations longitudinales entre le soutien maternel à l’autonomie et la performance en mathématiques chez les enfants au primaire : analyses par courbes de croissance

Cimon-Paquet, Catherine 08 1900 (has links)
Un nombre grandissant d’études suggère que le soutien maternel à l’autonomie pourrait favoriser une meilleure performance scolaire chez les enfants. Or, peu d’études longitudinales ont examiné l’apport du soutien à l’autonomie précoce dans la prédiction des trajectoires développementales du rendement en mathématiques durant les premières années d’école, bien que l’évolution des habiletés en mathématiques au cours du primaire soit bien documentée. De plus, l’interaction entre le soutien maternel à l’autonomie et les capacités cognitives de base de l’enfant n’a jamais été examinée dans la prédiction de trajectoires de rendement scolaire, bien que de telles interactions soient attendues théoriquement. La présente étude avait pour objectif d’examiner l’interaction entre le soutien maternel à l’autonomie et les capacités cognitives de l’enfant, mesurés durant la petite enfance, dans la prédiction des trajectoires de rendement en mathématiques de la première année à la troisième année du primaire. L’échantillon était constitué de 113 dyades mère-enfant. Le soutien maternel à l’autonomie a été mesuré par observation d’interactions mère-enfant, tandis que les capacités cognitives de base et le rendement en mathématiques de l’enfant ont été mesurés à l’aide d’outils standardisés. Les résultats suggèrent que le soutien maternel à l’autonomie précoce est associé à la performance en mathématiques au cours du primaire, mais que cette relation se présente différemment selon les capacités cognitives de base de l’enfant. Cette étude suggère que le soutien maternel à l’autonomie durant les premières années de vie de l’enfant pourrait potentiellement favoriser le développement de compétences en mathématiques à long terme. / Increasing evidence suggests that maternal autonomy support fosters academic achievement in children. However, despite evidence that mathematical achievement evolves markedly during elementary school years, no study has examined early autonomy support in relation to mathematical achievement trajectories. Moreover, few studies have considered the role of child general cognitive abilities in these associations. With a sample of 113 mother–child dyads, the current study investigated whether patterns of growth in mathematical achievement during the first three years of elementary school were predicted by the interaction between maternal autonomy support and child general cognitive abilities, both assessed in infancy. Maternal autonomy support was assessed based on videotaped mother–child interactions, whereas child general cognitive abilities and mathematical achievement were assessed using standardised tests. Results suggest that early maternal autonomy support predicts later mathematical development in children, although this relation unfolds differently based on children’s baseline cognitive abilities. These findings suggest that maternal autonomy support in the first years of life may confer long-lasting benefits for children’s acquisition of mathematical knowledge.
86

Associations prospectives entre la présence d’une télévision dans la chambre d’un enfant à 4 ans et les saines habitudes de vie à 10 ans : rôle des pratiques parentales efficaces

Fortin, Geneviève 07 1900 (has links)
Contexte. Les instances de recherche en pédiatrie mentionnent que le temps d’écran crée des conséquences négatives immédiates et ultérieures sur la santé et les saines habitudes de vie des enfants et des adolescents. Ils suggèrent une supervision parentale, un encadrement du temps d’écran ainsi que des espaces et des moments sans écrans. Toutefois, nous savons que les pratiques parentales efficaces sont la source primaire de socialisation et établissent donc les habitudes de vie d’une famille. Les pratiques parentales sont aussi souvent utilisées dans des programmes de prévention pour les comportements et pour les habitudes de vie chez les jeunes. Objectif. Nous souhaitons examiner l’effet modérateur des pratiques parentales efficaces sur les liens entre la présence d’une télévision dans la chambre des garçons et filles au préscolaire et les saines habitudes de vie ultérieures (l’activité physique à l’extérieur des heures scolaires, les habitudes alimentaires et la durée du sommeil). Méthode. Les participants (929 garçons et 930 filles) proviennent d’une cohorte de naissances de l’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec (ÉLDEQ). La télévision dans la chambre (rapportée par l’enfant et confirmée par l’intervieweur) et les pratiques parentales efficaces (rapportées par la mère) ont été récoltées à 4 ans. Les saines habitudes de vies (rapportées par la mère) ont été récoltées à 10 ans. Des régressions linéaires ont été effectuées pour tester l’hypothèse d’une modération en faisant des analyses stratifiées par le sexe, tout en contrôlant pour des caractéristiques individuelles et familiales. Résultats. La télévision dans la chambre n’est pas associée significativement sur les saines habitudes de vies, tant chez les gars et les filles. Les pratiques parentales modèrent significativement le lien entre la télévision dans la chambre et l’activité physique à l’extérieur des heures scolaires chez les gars. Des pratiques parentales efficaces élevées chez les garçons augmentent l’activité physique à l’extérieur des heures scolaires quand un garçon a une télévision dans sa chambre, comparativement à des pratiques parentales efficaces faibles. Pour les filles, les pratiques parentales efficaces prédisent une plus grande durée de sommeil, en tant qu’effet direct. Les pratiques parentales modèrent significativement le lien entre la télévision dans la chambre et la durée du sommeil chez les filles. Les pratiques parentales efficaces élevées augmentent la durée du sommeil quand une fille a une télévision dans sa chambre, comparativement à des pratiques parentales efficaces faibles. Conclusion. Les pratiques parentales efficaces peuvent être considérées comme un facteur de protection sur les saines habitudes de vie associées avec une télévision de la chambre, améliorant ainsi les chances d’un développement optimal chez l’enfant. Ainsi, la parentalité est une cible pertinente pour les programmes de prévention, particulièrement pour l’activité physique à l’extérieur des heures scolaires chez les garçons et la durée du sommeil chez les filles. / Background. Community pediatricians and allied youth services report that screen time creates immediate and subsequent well-being and lifestyle risks in children and adolescents. In fact, current guidelines recommend parental supervision and monitoring of screen time as well as screen-free spaces and moments. Effective parenting practices are often targeted in prevention programs addressing behavioral development and diminishing risk for mental psychopathologies. Little is known regarding the role of parenting in effectuating guidelines. Objective. This study aims to examine the moderating effect of parenting practices on the relationship between the presence of a television in the preschool child’s bedroom and subsequent healthy lifestyle habits (physical activity outside school hours, healthy eating habits and sleep duration). Methods. Participants (929 boys and 930 girls) are from the Quebec Longitudinal Study of Child Development (QLSCD) birth cohort. Bedroom television (reported by children and confirmed by interviewer) and effective parenting practices (reported by mothers) were collected at age 4. Mothers reported on chilren’s healthy lifestyle habits at age 10. Linear regressions were conducted, stratified by sex, to test expected moderation hypothesis by controlling for child and family characteristics. Results. Bedroom television was not significantly associated with lifestyle risks, both in boys and girls. Parenting practices significantly moderated the relationship between bedroom television and physical activity outside school hours for boys. Better parenting practices were associated with increases in physical activity outside school hours when a bedroom television was present, compared with lower effective parenting practices. For girls, effective parenting for girls predicted higher sleep duration as a direct effect. Parenting practices significantly moderated the relationship between bedroom television and sleep duration for girls. Better parenting practices were associated with increases sleep duration in the presence of a bedroom television, compared with lower effective parenting practices. Conclusion. Effective parenting practices can be considered as a protective factor for lifestyle habits associated with the presence of a television in the preschool bedroom, thus bettering chances of optimal development. These findings support the role of parenting as a program target for risk prevention.
87

Associations prospectives entre l’exposition préscolaire à des contenus télévisuels violents et le bien-être psychosocial au début de l’adolescence

Bernard, Jessica 08 1900 (has links)
Objectif. Les avancées technologiques procurent aux jeunes enfants un accès sans précédent aux médias violents. Pourtant, l’étendue et la persistance des risques psychosociaux et scolaires à long terme découlant de l’exposition précoce à des médias violents demeurent méconnues. Cette étude vise donc à examiner les associations prospectives entre l’exposition préscolaire à des contenus télévisuels violents et le bien-être psychosocial des filles et des garçons au début de l’adolescence. Méthode. Les participants (978 filles et 998 garçons) de cette étude longitudinale prospective proviennent de la cohorte de naissances de l'Étude longitudinale du développement des enfants du Québec (ÉLDEQ). Les parents ont rapporté la fréquence d’exposition à des contenus télévisuels violents de leur enfant à l’âge de 3,5 ans et 4,5 ans. Huit ans plus tard, huit indicateurs importants du bien-être psychosocial de l’enfant à 12 ans ont été rapportés par l’enseignant et l’adolescent. Pour mesurer les associations prospectives, les indicateurs de bien-être psychosocial à 12 ans ont d’abord été régressé linéairement sur l’exposition à des contenus télévisuels violents à l’âge de 3,5 et 4,5 ans, et cela, pour chaque enfant, sans distinction du sexe. Puis, des analyses stratifiées par le sexe ont été effectuées. L’ensemble des analyses ont été contrôlées pour des caractéristiques individuelles et familiales confondantes. Résultats. Pour les filles, l’exposition préscolaire à des contenus télévisuels violents est associée à une augmentation de la détresse émotionnelle (β = 0,11; intervalle de confiance [IC] 95 %, 0,13 à 0,49) et à une diminution de l’engagement en classe (β = -0,10; IC 95 %, -1,55 à -0,40), du rendement scolaire (β = -0,16; IC 95 %, -3,48 à -1,72) et de la motivation intrinsèque scolaire (β = -0,07; IC 95 %, -1,09 à -0,07) à l’âge de 12 ans. Pour les garçons, l’exposition préscolaire à des contenus télévisuels violents est associée à une augmentation de la détresse émotionnelle (β = 0,10; IC 95 %, 0,13 à 0,53), de l’inattention (β = 0,08; IC 95 %, 0,06 à 0,45), des comportements découlant du trouble des conduites (β = 0,06; IC 95 %, 0,00 à 0,21) et de retrait social (β = 0,08; IC 95 %, 0,05 à 0,40), ainsi qu’à une diminution de l’engagement en classe (β = -0,07; IC 95 %, -1,57 à -0,12), du rendement scolaire (β = -0,07; IC 95 %, -2,15 à -0,23) et de la motivation intrinsèque scolaire (β = -0,07; IC 95 %, -1,13 à -0,03) à l’âge de 12 ans. Conclusion. Nos résultats révèlent des risques psychosociaux et scolaires distincts et persistants au début de l'adolescence associés à l'exposition préscolaire à des contenus télévisuels violents pour les filles et les garçons. La diminution de l'exposition à des contenus violents à l'écran durant les années préscolaires représente une intervention parentale bénéfique et un objectif d'éducation aux médias. / Objective. The extent to which the long-term risks of early exposure to media violence remains unclear. This study aims to examine whether preschool exposure to violent media predicts a range of associated psycho-social and academic risks for boys and for girls in early adolescence. Methods. Participants (978 girls and 998 boys) are from the Quebec Longitudinal Study of Child Development birth cohort. Self- and teacher-reported measures of child psycho-social and academic adjustment indicators at age 12 years were linearly regressed on parent-reported child exposure to televised violence at age 3.5 and 4.5 years, while adjusting for potential confounders. Results. For girls, violent televiewing during preschool years was associated with increases in emotional distress (β = 0.11; 95% confidence interval [CI], 0.13 to 0.49) and decreases in classroom engagement (β = -0.10; 95% CI, -1.55 to -0.40), academic achievement (β = -0.16; 95% CI, -3.48 to -1.72), and intrinsic academic motivation (β = -0.07; 95% CI, -1.09 to -0.07) at age 12 years. For boys, violent televiewing during preschool years was associated with increases in emotional distress (β = 0.10; 95% CI, 0.13 to 0.53), inattention (β = 0.08; 95% CI, 0.06 to 0.45), and conduct disordered (β = 0.06; 95% CI, 0.00 to 0.21) and socially withdrawn behavior (β = 0.08; 95% CI, 0.05 to 0.40), as well as decreases in classroom engagement (β = -0.07; 95% CI, -1.57 to -0.12), academic achievement (β = -0.07; 95% CI, -2.15 to -0.23) and intrinsic academic motivation (β = -0.07; 95% CI, -1.13 to -0.03) at age 12 years. Conclusion. Our findings in early adolescence reveal distinct, persistent risks associated with preschool exposure to violent televiewing for boys and girls. Diminishing preschool screen violence exposure represents a useful parent intervention and media literacy target.
88

Qui sont les premières figures d’attachement et d’activation dans les familles biparentales? : des configurations familiales multiples

Langevin, Mylène 07 1900 (has links)
Dans cette étude exploratoire descriptive sur la théorie de l’attachement et la théorie de l’activation, le premier objectif était de déterminer quels types de configurations familiales en fonction de l’identité de la figure d’attachement et de l’identité de la figure d’activation se retrouvaient dans les familles biparentales hétérosexuelles et dans quelles proportions elles étaient représentées. Le second objectif était de vérifier les liens présents entre les configurations familiales et la qualité de l’attachement et la qualité de l’activation pour les deux parents. La situation risquée (RS) et la situation étrangère (SSP) ont été conduites auprès de 175 dyades père-enfant et dyades mère-enfant lorsque les enfants étaient âgés de 12 à 20 mois. Les résultats démontrent la présence de neuf types de configurations familiales dans l’échantillon. Il ressort également de cette étude que seul l’attachement au père dépend du type de configurations familiales. La qualité de l’attachement à la mère ainsi que la qualité de la relation d’activation aux deux parents sont indépendantes des configurations familiales. / The first goal, in this exploratory-descriptive study on attachment theory and activation relationship theory, was to define the different varieties of family configurations in two-parent heterosexual families, based on the identity of the attachment figure and the identity of the activation figure, and also to determine what proportions they represented. The second goal was to identify the links between family configurations and quality of attachment and activation with regards to both parents. The Risky Situation (RS) and the Strange Situation (SS) were conducted with 175 father-child and mother-child dyads for children between the ages of 12 to 20 months. Results indicated there were 9 types of family configurations within our sample. Our findings also indicate that only father attachment was dependant on the type of family configuration. The quality of attachment to the mother and the quality of relationship activation to the two parents were independent of family configuration.
89

Les jeux pour s’évader : exposition aux stresseurs et utilisation problématique des jeux vidéo lors du passage de l’adolescence à l’âge adulte : le rôle modérateur des traits dépressifs

Paquette, Charlotte 10 1900 (has links)
Malgré les nombreux bienfaits des jeux vidéo, environ 10% des joueurs présenteraient un profil d’utilisation problématique associé à de graves répercussions sur le fonctionnement – profil néfaste qui toucherait particulièrement les jeunes adultes. Selon les modèles théoriques généraux de stress-coping (Folkman et Lazarus, 1984) et spécifiques à la dépendance aux nouveaux médias (Douglas et al., 2008), l’exposition à des stresseurs serait un des facteurs étiologiques les plus importants de l’utilisation problématique des jeux vidéo (UPJV), dont l’impact serait amplifié par certains états internes, notamment les traits dépressifs. Plusieurs études empiriques sur l’UPJV appuient ces prémisses, mais utilisent des mesures d’exposition aux stresseurs problématiques et excluent généralement les jeunes adultes ne fréquentant pas les institutions d’enseignement. Cette étude visait ainsi à examiner le lien entre l’UPJV et l’exposition à des stresseurs ponctuels et chroniques (évènements de vie et difficultés) telle que captée par des mesures fiables et valides, ainsi que le rôle modérateur des traits dépressifs auprès d’un échantillon constitué majoritairement de jeunes peu scolarisés (N = 386, 52,3% garçons) et suivi de l’adolescence au début de l’âge adulte (devis longitudinal ; environ de 16 à 20 ans). En contrôlant divers facteurs confondants potentiels, un lien direct avec l’UPJV a été observé pour les traits dépressifs, mais pas pour l’exposition aux stresseurs. Parmi un ensemble d’interactions testées à partir des différentes mesures d’exposition aux stresseurs, une seule s’est avérée significative ; la méthode de décomposition de la variance a révélé des patrons inverses à ceux attendus. Les possibles interprétations de ces résultats sont discutées, ainsi que leurs retombées pour la pratique et la recherche. / Despite the many benefits of video games, approximately 10% of gamers have a problematic use profile associated with severe repercussions on functioning - a negative profile that could particularly affect young adults. According to general theoretical models of stress-coping (Folkman et Lazarus, 1988) and specific to addiction to new media (Douglas et al., 2008), exposure to stressors is one of the most important etiological factors of problematic video games use (French acronym: UPJV), and its impact is likely to be amplified by certain internal states, in particular depressive traits. Several empirical studies of the UPJV support this premise but use weak measures of problematic stressors exposure and generally exclude young adults not attending educational institutions. This study thus aimed to examine the link between the UPJV and exposure to occasional and chronic stressors (life events and difficulties) as captured by reliable and valid measurements, as well as the moderating role of depressive traits in a sample made up mainly of young people with low levels of education (N = 386, 52.3% boys) and followed from adolescence to early adulthood (longitudinal design; around 16 to 20 years old). Controlling for various potential confounder factors, a direct association with UPJV was observed for depressive traits, but not for exposure to stressors. Among a set of interactions tested using different measures of exposure to stressors, only one was found to be significant; the variance decomposition method revealed reverse patterns to those expected. The possible interpretations of these results are discussed, as well as their implications for practice and research.
90

Trajectoire de la qualité des interactions mère–enfant : liens prospectifs avec le fonctionnement socio-émotionnel de l'enfant

Marquis-Brideau, Camille 08 1900 (has links)
La qualité des interactions mère–enfant est un excellent prédicteur du fonctionnement socio-émotionnel de l’enfant. Cependant, relativement peu est connu de l’évolution de cette qualité relationnelle dans le temps et encore moins de l’influence de cette évolution sur le développement de l’enfant. De plus, les études ont rarement considéré les interactions mère–enfant sous un angle véritablement dyadique, incluant les contributions de la mère et de l’enfant. À l’aide d’analyses multiniveaux, cette étude vise à décrire la trajectoire développementale de la qualité des interactions dyadiques mère–enfant lorsque l’enfant est âgé de 2 à 7 ans et à investiguer les associations entre cette trajectoire et le fonctionnement socio-émotionnel de l’enfant à 8 ans. La qualité des interactions de 233 dyades mère–enfant a été évaluée à l’aide de séquences de jeu de 10 minutes, filmées lorsque l’enfant était âgé de 2, 4 et 7 ans. À 8 ans, le fonctionnement socio-émotionnel de l’enfant a été rapporté par un sous-échantillon de 171 enseignants. Les analyses révèlent que la pente de la trajectoire des interactions mère–enfant est légèrement mais significativement négative entre 2 et 7 ans. Les enfants dont la qualité des interactions avec leur mère décline de façon moins prononcée entre 2 et 7 ans montrent moins de problèmes intériorisés à 8 ans, indépendamment de la qualité initiale des interactions à 2 ans. Les enfants qui ont une meilleure qualité d’interactions initiale avec leur mère à 2 ans montrent moins de problèmes extériorisés et plus de comportements prosociaux à 8 ans, indépendamment du déclin subséquent de la qualité relationnelle. Les résultats suggèrent que les niveaux initiaux et l’évolution subséquente sont deux aspects distincts de la qualité relationnelle mère–enfant pouvant avoir des incidences indépendantes sur le développement socio-émotionnel de l’enfant. / Research shows that the quality of mother–child interactions is a reliable predictor of child subsequent socio-affective functioning. Yet, relatively little is known about the evolution of this relational quality over time, and even less about how changes in relational quality may influence the course of child development. Therefore, this study aimed to describe the trajectory of quality of mother–child interactions between ages 2 and 7 and investigate the associations between this trajectory and child socio-affective functioning at age 8. The quality of interactions of 233 mother–child dyads was assessed during 10-minute sequences of structured play when children were aged 2, 4, and 7 years. Child socio-affective functioning was reported by a subsample of 171 teachers when children were aged 8. The results showed that the average slope describing the trajectory of quality of mother–child interactions was slightly yet significatively negative. Children who experienced a slower decrease in the quality of interactions with their mother from 2 to 7 years showed less internalizing behavior problems in second grade according to their teacher, over and above the initial quality of mother–child interactions. In addition, children who benefited from higher-quality interactions with their mother at 2 years showed more prosocial behaviors and less externalizing behavior problems in second grade according to their teacher, above and beyond the decrease in the quality of those interactions over time. The findings suggest that although normative developmental changes may lead to slight average decreases in the quality of interactions of mother–child dyads between toddlerhood and early school age, children who benefit from higher-quality interactions with their mother in toddlerhood as well as across toddlerhood and early school age are better adjusted socioemotionally in middle childhood.

Page generated in 0.1578 seconds