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Figures et paradoxes du suicide : de l'énonciation de la mort à l'acte d'auto-punition : Une histoire d'énigmes, entre destin et transmission / Paradoxes and faces of suicide : from death knell to self-punishement : Enigmas between destiny and transmission

Vasquez d’Almeida, Alexandra 11 September 2018 (has links)
Se tuer, se punir, se laisser tomber, ce sont autant de manières de traduire en actes ce que le sujet ne peut pas dire. Sous l’emprise de son héritage et des énoncés qui l’ont fait exister et l’ont laissé tomber dans ce monde, ce sujet est en quête de son histoire, voire de son destin, cette puissance parentale si encombrante qui donne le sens tragique et d’anticipation à l’existence. Bien que la mort ait ce caractère négatif, vide de contenu, elle n’en implique pas moins la disparition du sujet : l’énonciation de la mort dénonce. Le suicide constitue un paradoxe existentiel caractérisé par cette économie unique entre jouissance et auto-punition. Notre relation au destin est un travail d'écriture qui engage le sujet, l’acte de commencement et la hâte de sa fin. Voici l’un des constats cliniques : l’individu meurt de ses conflits internes. Cette thèse propose une réflexion théorique à travers différentes études cliniques qui ont surgi d’une pratique aux urgences psychiatriques avec une approche trans-nosographique. Le sadisme originaire montre cette tendance cruelle et agressive envers nous-mêmes. Les fantasmes masochistes expriment le sentiment de culpabilité, comme si le sujet avait commis un crime qui devait être expié par la douleur ; par la culpabilité inconsciente nous identifions ce besoin de punition. Cependant, il n’y a pas d’impulsion suicidaire sans impulsion meurtrière. L’injonction de mort travaille comme un mot d’ordre qui oblige le sujet à sortir de la scène sans oublier la complexité de ce qui d’un point de vue économique implique la satisfaction libidinale d’un suicide. Cette part d’énigme demeure un réel défi pour la psychanalyse, toutefois le sujet peut compter sur elle pour une autre écriture de son histoire. Comme une valse à mille temps, qui s'offre encore le temps, de s'offrir des détours du côté de l'amour, nous avons la conviction que le destin est muable et la subversion du sujet toujours possible. / Suicide, self-punishment, and giving up on oneself, are all acts that translate the ineffable. Controlled by one’s heritage and the discourse that bring the subject into existence or abandonment, a search is launched for one’s history or even destiny, the burdening parental authority which leads to a tragic anticipation of existence. If death has a texture of dull emptiness, it nonetheless strikingly denounces the end of a life. Suicide signals an extraordinary paradox, a unique blend of satisfaction and self-punishment. Destiny forces the subject to act out his beginning and expedite his end. Here is one of our clinical perceptions: the individual dies from his internal conflicts. This dissertation is a transnosographic analysis of case studies drawn from an emergency psychiatric unit. Primary sadism reveals cruel and aggressive treatment of oneself. Masochistic fantasies express guilt, as if the subject could only atone for his “crimes” through pain: unconscious guilt gives us this need for punishment. However, suicide always implies a wish to murder others. Death wish implies libidinal satisfaction. This enigmatic aspect remains a real challenge for psychoanalysis. Still, we believe that there is always time for the treatment to re-write one’s destiny and reverse suicidal tendencies.
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La victime d'infraction pénale : de la réparation à la restauration / The victim of a criminal offense : from compensation to reinstatement

Aïssaoui, Kamel 23 October 2013 (has links)
Le terme « victime » renvoie à un état de faiblesse consécutif à une infraction. Il envahit le champ pénal, politique, social et banalise la mise en mouvement du procès pénal au point d’en dénaturer son essence même. La société se judiciarise un peu plus chaque jour et le dépôt de plainte devient un réflexe quasi naturel. Au fil des réformes, le rôle accordé à la victime sur la scène pénale donne l’opportunité de s’interroger sur l’avenir du système pénal français et sur la valeur de la sanction pénale. Avec une sur-pénalisation des conflits intersubjectifs les personnes oscillent entre victime réelle, victime instrumentalisée et victime pathologique. Dans ce contexte, une nouvelle approche du droit pénal où tous les acteurs de l’infraction seraient restaurés, où les valeurs essentielles du droit pénal seraient préservées est-elle possible ? L’enjeu se résume alors à appréhender différemment la victime d’infraction pénale et l’inscrire dans un nouveau paradigme où l’indemnisation ne représenterait pas toute sa restauration. / The term « victim » throws back to a state of weakness after a felony. It has taken over the criminal, political, social realm and standardized the commencement of the prosecution to a point where it has lost its very nature.Day after day society turns more legalistic and pressing charges against someone has become a natural reflex. The part assigned to the victim on the crime scene by the on-going reforms is the opportunity to reflect on the future of the French criminal system and the value of its criminal penalty. With this over criminalization of subjective conflicts individuals balance between real victim, exploited victim and pathological victim. In this context, is a new approach of the criminal law where all the actors will be restored and its core values preserved still possible ? The stakes boil down to apprehend the victim differently and put it into a brand new paradigm where compensation would not be the sole remedy.
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Le Tribunal pénal international pour le Rwanda face à sa mission : Contribution à l'étude des limites des juridctions internationales répressives / The international criminal tribunal for Rwanda face its mission, : contribution to the study of the limits of contemporary international criminal justice

Ndayisaba, Edison 16 May 2017 (has links)
Suite à la reprise des hostilités consécutive à l’attentat contre l’avion du président Habyarimana, il y eut violation du cessez-le feu signé à Arusha le 04 aout 1993 entre le gouvernement rwandais et la rébellion du front patriotique rwandais, et une guerre civile éclata au Rwanda. Au cours de cette guerre civile, beaucoup de graves violations du droit international furent commises. Les différentes enquêtes des nations unies ayant constaté que ces violations pouvaient être qualifiées de génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre, recommandèrent la création d’un tribunal pénal international pour en réprimer les auteurs. C’est ainsi que le conseil de sécurité des nations unies, ayant constaté que ces crimes ainsi que la crise humanitaire au Rwanda constituaient une menace à la paix, créa, lors de sa séance du 8 novembre 1994, le tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR). Il lui assigna la mission de réprimer toutes les personnes impliquées dans ces crimes au Rwanda et dans les pays voisins en 1994, en vue de contribuer au maintien de la paix dans la région des grands lacs africains ainsi qu’à la réconciliation nationale au Rwanda.La légalité, pour le conseil de sécurité, organe politique des nations unies, de créer une juridiction pénale dans le cadre du chapitre vii de la charte a été analysée. Quant à l’adéquation de cette mesure au contexte, la répression des auteurs des crimes devait contribuer au maintien de la paix et à la réconciliation nationale, par la dissuasion et l’aspect pédagogique des jugements.Cependant, à la clôture des travaux du TPIR en 2014, le bureau du procureur n’avait poursuivi aucun membre du FPR malgré les rapports bien documentés l’impliquant dans les crimes commis. Aussi, aucune enquête n’a été organisée pour élucider les circonstances de l’attentat contre l’avion du président rwandais, reconnu par l’ONU comme le facteur déclencheur du génocide.Les travaux du TPIR ont connu des limites d’ordre juridique, basées d’une part, sur les textes fondamentaux ainsi que la stratégie des poursuites inappropriée de la part du bureau du procureur, et que d’autre part, sur l’ingérence des facteurs politiques qui a limité l’action du bureau du procureur. Ces facteurs ont rendu l’action du TPIR critiquable et considérée par certains observateurs comme une justice du vainqueur.Suite à cette répression partielle et sélective, le TPIR n’a assuré aucune contribution au maintien de la paix dans la région des grands lacs. L’impunité accordée aux membres d’une partie au conflit rwandais a favorisé l’exportation de la violence armée en république démocratique du Congo, où les crimes graves ont été commis depuis 1996. Quant à la contribution à la réconciliation nationale, la répression partielle a plutôt servi à cristalliser les frustrations qui pourraient, à l’avenir, générer une autre crise politique plus importante que celle de 1994. En vue de réparer les erreurs du TPIR, il a été recommandé que la communauté internationale, à défaut d’étendre la compétence ratione temporis du TPIR, puisse créer un autre tribunal pénal international ad hoc pour réprimer les auteurs des crimes commis au Rwanda et au Congo, et dont l’impunité risque de pérenniser l’instabilité et la violence dans la région. / Following the resumption of hostilities after the air Strike on President Habyarimana's plane, there was a violation of the ceasefire signed in Arusha (Tanzania) on 4 August 1993 between the Rwandan government and the rebellion of the Rwandan Patriotic Front , and a war Civil war broke out in Rwanda. During this civil war, many serious violations of international law were committed. As the various United Nations investigations found that these violations could be characterized as genocide, crimes against humanity and war crimes, they recommended the establishment of an international criminal court to punish the perpetrators. Thus, the United Nations Security Council, having found that these crimes and the humanitarian crisis in Rwanda constituted a threat to the peace, created, at its meeting on 8 November 1994, the International Criminal Tribunal for Rwanda (ICTR). He assigned him the task of prosecute all those involved in these crimes in Rwanda and in neighboring countries in 1994, with a view to contribute to the maintenance of peace in the African Great Lakes region and to national reconciliation in Rwanda.The legality of the creation of a criminal jurisdiction under Chapter VII of the Charter for the United Nations Security Council was analyzed. As to the adequacy of this measure to the context, the punishment of perpetrators should contribute to the maintenance of peace and national reconciliation through deterrence and the pedagogical aspect of judgments.However, at the close of the ICTR's work in 2014, the Office of the Prosecutor had not prosecuted any member of the RPF despite well-documented reports involving the crimes committed. Accordingly, no investigation has been carried out to elucidate the circumstances of the attack on the Rwandan president's plane, which the UN recognized as the trigger for the genocide.The ICTR's work has had legal limitations, based on both basic texts and the inappropriate prosecution strategy of the Office of the Prosecutor, and on the interference of Political factors that limited the work of the Office of the Prosecutor. These factors have made the action of the ICTR criticized and regarded by some observers as a justice of the victor.As a result of this partial and selective repression, the ICTR has not made any contribution to the maintenance of peace in the Great Lakes region. Impunity granted to members of a party to the Rwandan conflict has favored the export of armed violence to the Democratic Republic of Congo, where serious crimes have been committed since 1996. As for the contribution to national reconciliation, partial repression Has served rather to crystallize the frustrations that could, in the future, generate another political crisis more important than that of 1994.In order to remedy the errors of the ICTR, it was recommended that the international community, without extending the jurisdiction of the ICTR ratione temporis, could create another ad hoc international criminal tribunal to punish the perpetrators of crimes committed in Rwanda and Congo, and whose impunity risks perpetuating instability and violence in the region.

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