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Espace social, matérialité et expansion capitaliste dans le Nord du Chili : les camps miniers du soufre, Ollagüe, XXe siècle

Rivera Amaro, Francisco 09 1900 (has links)
Au Chili, le processus de modernisation qui, au début du XXe siècle, s'est traduit par l'expansion du capitalisme et de l'industrialisation a eu des répercussions économiques et sociales profondes. La culture matérielle associée aux industries minières modernes et leur influence sur les sociétés autochtones ont cependant fait l’objet de très peu d’études archéologiques. Cette thèse s’intéresse à l’exploitation du soufre dans la communauté autochtone quechua d’Ollagüe, située dans la région d’Antofagasta, au Nord du Chili. À partir de la fin du XIXe siècle, après la guerre chilienne contre le Pérou et la Bolivie (1879-1883), la région entama un long processus d'expansion capitaliste lié à diverses activités minières extractives. Les camps miniers, en tant que nouveaux centres de travail, ont fait appel à de nombreux produits, services et travailleurs, entraînant un vaste processus de migration et une augmentation de la population. Dispersées dans le paysage andin d'Ollagüe, à 4000 mètres d'altitude, les ruines de l'extraction minière du soufre témoignent des impacts de l'industrialisation et de l'expansion capitaliste dans la région. L’étude des transformations socioculturelles générées par l'exploitation minière industrielle dans la communauté locale est fondée, dans cette thèse, sur la documentation de trois camps miniers de soufre abandonnés – Buenaventura, Station Puquios et Santa Cecilia. J'explore leur histoire à travers l'étude de l'espace social et de la culture matérielle pour examiner l'identité des travailleurs miniers et de leurs familles, ainsi que leurs conditions de vie et de travail sur les hauteurs des volcans. Soulignant les spécificités de la modernisation et de l'expansion capitaliste du Chili, cette thèse aborde la culture matérielle industrielle en termes de continuités, de fragmentation et de ruptures. Elle vise à rendre visible et à valoriser la culture matérielle moderne associée aux industries minières du XXe siècle. Je soutiens que le processus de modernisation, les ruines industrielles et la culture matérielle du passé récent ont généré des espaces de mémoire qui sont aujourd’hui entrelacés avec les préoccupations contemporaines de la communauté autochtone locale. / In Chile, the modernization process, which led to the expansion of capitalism and industrialization at the beginning of the twentieth century, had profound economic and social repercussions. However, the material culture associated with modern mining industries and their influence on indigenous societies suffers from a lack of archaeological studies. This dissertation focuses on twentieth century sulphur mining in the Quechua indigenous community of Ollagüe, located in the Antofagasta region of northern Chile. From the end of the nineteenth century, after the Chilean war against Peru and Bolivia (1879-1883), the region began a long process of capitalist expansion linked to various extractive mining activities. The mining camps, as new centers of work, generated a significant demand for products, services and labor, leading to a vast migration process and an increase in population. Studding the Andean landscape of Ollagüe, at 4,000 meters of altitude, the ruins of sulphur mining bear witness to the impacts of industrialization and capitalist expansion in the region. This dissertation examines the socio-cultural transformations generated by industrial mining in the local community through the study of three abandoned sulphur mining camps, Buenaventura, Station Puquios and Santa Cecilia. The vestiges of social spaces and material culture allow me to explore the identity of the mining workers and their families, as well as their living and working conditions on the heights of the volcanoes. Highlighting the specificities of Chile's modernization and capitalist expansion, this dissertation addresses industrial materiality in terms of continuity, fragmentation, and rupture. It aims to make visible and to valorize the modern material culture associated with the mining industries of the twentieth century. I argue that the process of modernization, industrial ruins and materiality of the recent past have generated spaces of memory that today are intertwined with the contemporary concerns of the local indigenous community. / En Chile, el proceso de modernización que se tradujo en la expansión del capitalismo y la industrialización a principios del siglo XX tuvo profundas repercusiones económicas y sociales. Sin embargo, la cultura material asociada a las industrias mineras modernas y su influencia en las sociedades indígenas adolece de estudios arqueológicos. Esta tesis se centra en la minería de azufre del siglo XX en la comunidad quechua de Ollagüe, situada en la región de Antofagasta, norte de Chile. A una altitud de 4.000 metros y dispersas en el paisaje andino de Ollagüe, las ruinas de la minería de azufre son testigos de los efectos de la industrialización y de la expansión capitalista. A partir de finales del siglo XIX, y después de la guerra del Pacífico que enfrentó a Chile, Perú y Bolivia (1879-1883), la región inició un largo proceso de expansión capitalista impulsado por diversas actividades mineras extractivas, siendo escenario de un vasto proceso migratorio. Los campamentos mineros, como nuevos centros de trabajo, dieron lugar a un aumento de la población y generaron una importante demanda de productos, servicios y mano de obra. Junto con el resto de la región, Ollagüe ha participado en este proceso de cambio demográfico y socioeconómico. Esta tesis explora tres campamentos mineros de azufre abandonados – Buenaventura, Estación Puquios y Santa Cecilia – examinando las transformaciones socioculturales que la irrupción de la minería industrial generó en la comunidad local. Exploro esta historia a través del estudio del espacio social y de la cultura material para examinar la identidad de los mineros y familias, sus condiciones de vida y trabajo en las alturas de los volcanes. Destacando las peculiaridades de la modernización y de la expansión capitalista en el norte de Chile, este trabajo aborda la materialidad industrial en términos de continuidad, fragmentación y ruptura. El objetivo es visibilizar y valorar la cultura material moderna asociada a las industrias mineras del siglo XX. Sostengo que el proceso de modernización, las ruinas industriales y la materialidad del pasado reciente han generado hoy en día espacios de memoria que se entrelazan con las preocupaciones contemporáneas de la comunidad indígena local.
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La caractérisation chimique de cherts du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie : vers le développement d’une méthode d’analyse non destructrice

Leclerc, Mathieu 12 1900 (has links)
No description available.
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Les Paysages du vent : géohistoire et géoarchéologie de la dépression de Kharga (désert Libyque, Égypte) du cinquième siècle avant notre ère à nos jours : 2 500 ans d'interactions entre dynamiques éoliennes et activités humaines dans un milieu hyperaride / The Landscapes of the Wind : Géohistoire and Geoarchaeology of the Kharga Basin (Western Desert of Egypt) from the fifth century before Common Era to our days : 2,500 years long interactions between eolian dynamics and anthropogenic activities in a hyperarid environment

Crépy, Maël 02 December 2016 (has links)
Dans le désert Libyque (Égypte), l'un des plus arides du monde, l'action du vent trouvant peu de limites, l'ablation et le transport éoliens sont des éléments prégnants de la morphogenèse. Au cœur de ce désert, les oasis de la dépression de Kharga, nées de l'artésianisme et des activités humaines, constituent au contraire, par la profusion de l'eau et de la végétation, des secteurs où les processus de dépôt sont renforcés. L'imbrication entre une région désertique (zone-source de sédiments) et des sites oasiens (zones de dépôt), où s'appliquent des processus opposés, maximise les dynamiques éoliennes et leur impact morphogénétique. Il en découle la formation des paysages du vent, que cette thèse vise à décrire, comprendre et expliquer. Mobilisant des méthodes de géomorphologie, de géoarchéologie, de géohistoire et de sédimentologie, ce travail rend compte de l'impact paysager des interactions entre activités humaines et dynamiques éoliennes depuis la création des oasis il y a 2 500 ans. Il présente un bilan des processus naturels et anthropiques, et aborde la question des conditions de vie des oasiens depuis l'Antiquité.Trois apports principaux résultent de cette recherche :- une typologie des formations constitutives des paysages du vent- une modélisation descriptive du système à leur origine, reposant sur des cycles asynchrones de colonisation et de déprises- un bilan des grandes tendances de l'évolution environnementale et morphogénétique sur le temps long, depuis l'implantation des oasis : les paysages du vent sont nés de la distorsion entre la dégradation environnementale régionale et l'amélioration locale et temporaire des conditions édaphiques résultant des activités humaines. / The limiting features of the wind dynamics are scarce in the Western desert of Egypt, one of the most arid areas in the world: eolian ablation and transport are the prevailing factors of the morphogenesis. Born from artesian waters and human activities, the oases of Kharga basin form an area where the deposition processes are stronger thanks to the large amount of water and vegetation. Eolian dynamics, and their morphogenetic impacts, are strengthened by the nesting of oasis sites (deposition areas) in a desert region (sediment source-zone). The landscapes of the wind are thus formed by the juxtaposition of these areas where opposed processes occur. This thesis aims to describe, understand and explain their development.This work based on geomorphology, geoarchaeology, « géohistoire » and sedimentology gives an account on the impacts on the landscapes of the interactions between eolian dynamics and human activities since the creation of the oases 2 500 years ago. It consists in an overview of the natural and anthropogenic processes and an assessment of the living conditions in the oasis since the Antiquity.The three main results of this research are:- a typology of the elements forming the landscapes of the wind;- a descriptive modelisation of the system at stake in their formations, which is based on an asynchronous cycle of colonisation and abandonment of the sites;- an overview of the main patterns of the long-term environmental and morphogenetic evolution since the creation of the oases.This triple contribution shows that the landscapes of the wind are born from the distortion between the regional environmental trend towards degraded conditions and the local and temporary improvements of the edaphic conditions due to human activities.
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Pachacamac (côte centrale du Pérou): aspects du fonctionnement, du développement et de l'influence du site durant l'intermédiaire récent (ca 900-1470)

Eeckhout, Peter 24 March 1997 (has links)
<p align='justify'>Le fameux centre monumental de Pachacamac a fait l'objet d'investigations incessantes depuis la fin du siècle dernier, mais c'est surtout depuis les années '60 que l'intérêt des chercheurs s'est porté sur les pyramides à rampe. Les pyramides à rampe sont des édifices monumentaux construits en briques d'adobe et en tapia sur le même modèle architectonique général. On compte quatorze pyramides à rampes sur le site de Pachacamac, et d'autres dans la vallée du Lurin et les vallées voisines. La plupart des auteurs considèrent que ces constructions remontent à la période Intermédiaire récent (ca AD900-I470), le site portait alors le nom de la divinité principale de la Côte centrale, Ychsma, rebaptisé Pachacamac par les Incas à l'Horizon récent. Le consensus s'est fait autour du modèle explicatif de la "théorie des ambassades", que l'on peut résumer de la façon suivante :lors de la période Intermédiaire récent, une série de sanctuaires dédiés chacun à un membre de la parentèle mythique du dieu auraient été établis dans divers paliers écologiques. Ces sanctuaires auraient eu chacun leur correspondant, leur "ambassade", dans l'enceinte du centre cérémoniel. Le tribut récolté dans les "provinces" était ainsi concentré à Pachacamac-Ychsma, où il faisait l'objet d'échanges entre les différentes "ambassades".</p><p><p align='justify'>Celles-ci, du point de vue architectural, comprendraient un certain nombre d'éléments structurels communs permettant de les ranger sous un même patron désigné sous l'appellation de "pyramide à rampe". Ce modèle aux bases discutables a été largement commenté et étoffé. En réalité, la révision des données disponibles indique que les hypothèses relatives au fonctionnement, au développement et à l'influence du site nécessitent une réévaluation. Celle-ci a constitué l'objectif principal des recherches menées par l'auteur sur le terrain durant quatre campagnes successives comprenant des prospections, des ramassages de surface, des relevés planimétriques et des fouilles à Pachacamac et dans l'ensemble du bas-Lurin.</p><p><p align='justify'>Les résultats des fouilles indiquent qu'à l'Intermédiaire récent, ces structures étaient occupées par une élite restreinte, qui y donnait des banquets et présidait vraisemblablement à des cérémonies. L'ensemble des données convergent vers l'hypothèse selon laquelle les pyramides seraient avant tout des palais, occupées par des personnages de haut statut auxquels les structures servent de tombeau. Chaque pyramide correspondrait au palais d'un chef qui la construit, l'occupe de son vivant et y est enterré à sa mort. La pyramide en tant que siège du pouvoir serait alors abandonnée au profit d'une autre, construite par le successeur du chef défunt. Le modèle de succession dynastique fournit une explication plausible à la multiplication des pyramides à rampe dans le site de Pachacamac mais s'avère difficilement compatible avec la théorie des ambassades. Ainsi, la distribution des pyramides à rampe montre qu'un site spécifique entretenait des relations privilégiées avec Pachacamac dans le Lurin :Pampa de las Florès. Les autres sites comprenant des pyramides à rampe centrale dans le Lurin fonctionnaient par paires selon le même principe, mais à un niveau d'autorité inférieur. Certains sites d'élite sans pyramides à rampe faisaient également partie de la chefferie. Celle-ci englobait vraisemblablement le bas Lurin, une partie du moyen Lurin, le moyen Chilca (au sud du Lurin) et peut-être le bas Chilca.</p><p><p align='justify'>L'hypothèse selon laquelle les pyramides constitueraient autant de palais successifs de chefs locaux permet d'expliquer aussi bien, sinon mieux, le fonctionnement du site. En effet, si l'on accepte de considérer l'idée que les seigneurs ychsma résidant à Pachacamac exerçaient leur autorité sur l'ensemble de la chefferie et recevaient une part des surplus de production locaux, il n'est pas nécessaire de faire appel à d'hypothétiques foules de fidèles "étrangers" (?) pour justifier la construction des diverses pyramides du site et l'entretien de leurs occupants. Les ressources humaines locales suffisaient largement à construire et à entretenir une pyramide par génération (voire même plusieurs pyramides dans l'éventualité d'une autorité bi-partite ou quadri-partite). Il ressort également des recherches que le développement spatial de Pachacamac suit un processus complexe que l'on ne saurait réduire à une simple croissance centrifuge ou à une addition des complexes pyramidaux les uns aux autres au cours du temps. Il est vraisemblable que ce processus a été dicté à la fois par des critères physiques, sociaux et conjoncturels. En ce qui concerne l'influence du site, Pachacamac présente davantage de points communs avec certains établissements et cultures de la Côte centrale-sud et centrale-nord qu'avec sa propre vallée haute, pourtant plus proche dans l'espace. Il est possible de situer la limite supérieure de l'influence du site vers 1000-1200m. Sous l'impulsion des peupIades issues des hautes terres à la fin de l'Intermédiaire récent et à l'Horizon récent, cette limite a sans doute reculé jusqu'en vallée moyenne, vers 450-700m. D'autre part les éléments archéologiques semblent confirmer les données ethnohistoriques évoquant l'existence de la seigneurie de Ychsma dans la zone Rimac-Lurin et l'appartenance des diverses chefferies qui la composaient à une même culture, dont la spécificité reste à définir.</p><p><p align='justify'>Lors de la conquête inca de Pachacamac, le pouvoir local ychsma est relégué à un rôle subalterne. L'occupation inca se manifeste sous différentes modalités :les anciens palais, abandonnés depuis une période plus ou moins lointaine, sont utilisés comme campements et dépotoirs par les pèlerins. Les autorités incas ne réoccupent pas les pyramides à rampe mais construisent leurs propres structures administratives et résidentielles. La situation est différente dans le reste de la zone d'étude, où l'on observe que les structures locales d'autorité et de production continuent de fonctionner à l'Horizon récent, mais sous le contrôle plus ou moins direct de l'Empire. Tout cela sera radicalement bouleversé au XVIe s. lors de la colonisation du Pérou par les Espagnols.<p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La culture matérielle de la Mésopotamie du Nord et de ses voisins, d’après l’étude de la céramique, de l’Uruk récent au Bronze ancien I/II / Material culture of Northern Mesopotamia and its Neighbours, according to ceramic study, from Late Uruk Period to Early Bronze Age I/II

Ossman, Mouheyddine 26 January 2013 (has links)
Durant le IVe millénaire, la Mésopotamie et ses voisins ont été reliés via un vaste réseau commercial, établi par des Urukéens lors de leur expansion en Iran et dans le Nord mésopotamien. À la fin du IVe et au début du IIIe, la Mésopotamie et ses voisins ont connu une phase de crise dont les causes nous sont toujours obscures en raison de l’absence des documents écrits remontant à cette phase. A cette phase, le réseau commercial urukéen et la colonisation urukéenne en Iran et en Mésopotamie du Nord, s’étant effondrés, les sites urukéens ont été abandonnés, ainsi qu’un grand nombre de sites indigènes qui ont été abandonnés. Le contact entre le Nord et le Sud mésopotamien fut suspendu. Pourtant, d’autres sites furent fondés que ce soit en Iran ou en Mésopotamie. Bien que la culture céramique mésopotamienne ne se soit modifiée profondément à cette phase cruciale, des traditions peintres réapparaissent soudainement alors que les Mésopotamiens les avaient abandonnées depuis 9 siècles (au Post-Obeid). Trois aires à céramique peinte apparaissent en Mésopotamie : en Irak du centre, de l’Est, du Nord (horizon de Ninive 5) et l’Iran a employé massivement la peinture. Cependant, le Sumer a conservé les traditions urukéennes qui ne connaissent pas de peinture. A noter que la peinture en Iran a été employée avant et durant l’expansion urukéenne. De plus, il semble avoir existé un corridor de contact reliant le West iranien aux trois zones à peinture en Mésopotamie. Mais comment peut-on expliquer ce phénomène de la réapparition de la peinture en Mésopotamie centrale et du Nord : s’agit-il des déplacements des groupes iraniens en Mésopotamie, ou des simples influences ? On ne peut pas traiter de la question de la fin du IVe/début du IIIe millénaire sans confronter, d’une part au problème concernant le destin des Urukéens. Ces derniers ont vécu plus de 4 siècles dans la périphérie durant l’expansion. Et d’autre part on est confronté au problème de la fondation des sites urbain aux touts début du 3e millénaire (Mari, Terqa, Kharab Sayyar et Chuera).Pour répondre à ces questions, nous avons choisi des sites-clés en Iran et en Mésopotamie. Leur céramique (et d’autre matériel) est étudié tout d’abord dans leur position stratigraphique, site par site, puis selon leur répartition dans l’espace. Au même temps, cette étude strato-céramique a été combinée avec une étude portée sur les changements dans l’occupation dans l’espace (abandon et fondation) et sur les transformations culturelles, surtout en Iran du Nord-Ouest et de l’Ouest où le phénomène de l’expansion transcaucasienne s’étend jusqu’au Kermanshah et le Nord du Luristan dans le Zagros central).Basant sur des comparaisons céramiques et sur d’autres aspects archéologiques, nous avons tenté de corréler entre la stratigraphie des sites étudiés. Nous avons évité de faire d’un site ou d’une région le « centre du monde ». Nous avons plutôt regardé chaque site et région à partir de ses voisins. A la fin de chaque partie ou chapitre, nous avons relié entre les régions étudiées, du point de vue culturel, stratigraphique et occupationnel, pour tenter de tirer une conclusion historique concernant le passage entre le IVe et le IIIe millénaires.Vers 2700-2600 av. J.-C., les traditions peintes disparaissent à nouveau de la Mésopotamie, au moment où le contact a été rétabli entre les Sumériens et le Nord mésopotamien (Mari-Brak-Chuera). Concernant cette reprise de contact, nous mettons plus l’accent sur les changements observés dans la stratigraphie (sites abandonnés et/ou incendiés) pour parler d’un phénomène que nous avons appelé la « Sumérianisation ». Nous avons tenté de repérer ce phénomène par le biais de quelques inscriptions datées du Dynastique Archaïque III (vers 2600-2500 av. J.-C.). / During the 4th millennium, Mesopotamia and its neighbours were connected by a vast trade network which was established by Urukians throughout their expansion into Iran and Northern Mesopotamia. At the end of the 4th millennium and at the beginning of the 3rd, all those regions faced a phase crisis whose causes are unknown for us because of the absence of the written documents dated to this phase. At this phase, the Uruk trade network and colonization in Iran and Northern Mesopotamia were collapsed. Uruk sites have been abandoned. In addition, a large number of indigenous sites were abandoned. The contact between Northern and Southern Mesopotamian was suspended. However, other sites were founded in Iran and Mesopotamia. Although, with this crucial phase, the Mesopotamian ceramic culture did not change deeply, the painting traditions reappeared suddenly whereas the Mesopotamian had abandoned them since 9 centuries c. (in Post-Obaid).Three zones with painted ceramics appear in Mesopotamia: centre of Iraq, Eastern Iraq, North Iraq and North-Eastern Syria. Also, Iran employed massively the painting. However, the land of Sumer conserved the Uruk traditions which aren’t painted. Worthily to be noted that the painting traditions existed in Iran before and even during the Uruk expansion. Moreover, a corridor of contact seems to have existed linking Western Iran to those three zones. But, how can one explain this reappearance phenomenon of this painting in the centre and North Mesopotamia: is-it because of the displacements of the Iranian groups into Mesopotamia or is it a simple influence? Likewise, one cannot treat the question of the end of the 4th millennium without being confronted with the problem of the destiny of the Urukians colonists. Those latter lived in the periphery more than 4 centuries during the expansion. On the other hand, one is confronted with the problem of the foundation of urban-cities with the all beginning of the 3rd millennium (Mari, Terqa, Kharab Sayyar and Chuera). To answer these questions, we chose site-keys in Iran and Mesopotamia. First of all, we studied, site by site, their ceramic (and others materials) according to their stratigraphical position (strato-ceramic), and then based on their distribution in the landscape. At the same time, those strato-ceramics analyses have been combined with another study concerning changes in the occupation of landscape (abandonment and foundation), and the cultural transformations, especially for the North-Western and Western Iran where the transcaucasian expansion extends to Kermanshah and Northern Luristan in central Zagros.Based on ceramic comparisons and on other archaeological aspects, we attempted to correlate between the stratigraphy of the studied sites. We avoided making of a site or of a region the “Center of the World”. We rather looked at each site and region starting from its neighbours. At the end of each part or chapter, we linked between the studied regions, from the cultural point of view, stratigraphic and occupational, in order to try to draw a historic conclusion concerning the passage between the 4th and the 3rd millennium.Towards 2700-2600 B.C., the painting traditions disappeared once again from Mesopotamia, at the time when the contact was restored between the Sumerians and Northern Mesopotamian (Mari-Brak-Chuera). For this resumption of contact, we set the accent more on the changes observed in the stratigraphy (abandoned sites or burned) to speak about a phenomenon which we called “the Sumerianisation”. Moreover, we tried to identify this phenomenon by the means of some inscriptions dated to the Dynastic archaic III (towards 2600-2500 B. C.).

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