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Validation de grilles d'analyse du discours onirique : repérer les représentations d'attachement et les schémas précoces inadaptés dans les rêvesBrassard, Claudia January 2017 (has links)
La théorie de l’attachement postule que la sécurité du lien à l’autre s’appuie sur des patrons de pensées (« Modèles opérants internes » ou MOIs) qui se développeraient à travers les expériences d’enfance avec un donneur de soin et seraient relativement stables dans le temps (Hesse, 2008). À l’âge adulte, il est possible de solliciter ces représentations à travers une entrevue semi-structurée, l’ « Entrevue d’attachement adulte » (EAA), qui s’analyse avec un système de cotation standardisé incluant plusieurs échelles de mesure. Des liens peuvent être faits entre la théorie de l’attachement, plus particulièrement les MOIs, et la théorie des schémas précoces inadaptés (SPI), postulant l’existence de schémas cognitifs dysfonctionnels se développant dans l’enfance (Young, Klosko & Weishaar (2003)). L’identification de schémas (18) et de « Modes » (10) élaborés dans la théorie peut se faire par questionnaire. Étant donné que les rêves sont constitués de représentations mentales, il est postulé que les représentations d’attachement et les SPI pourraient être repérés dans les récits oniriques, comme le suggèrent certaines études. La présente étude a pour premier objectif de valider deux grilles d’analyse onirique, développées à partir de théories conceptuelles ayant reçu de nombreux appuis empiriques : la théorie de l’attachement (GARO-MOI; (Bowlby, 1969; Ainsworth, Blehar, Waters & Wall, 1978) et la théorie des « Schémas précoces inadaptés » (GARO-SPI; Young et al. 2003)). Le second objectif consiste à explorer la relation entre les états mentaux (veille et sommeil), pour les représentations d’attachement et les schémas précoces inadaptés. Dans le cadre de cette étude, 16 participants (15 femmes, un homme) ont raconté leurs rêves sur un enregistreur numérique durant une période de 14 jours. Ils ont rempli un questionnaire sur les SPI en plus de répondre à l’EAA. Les résultats suggèrent un bon accord inter-juges (de « Modéré » à « Excellent » après révision) pour les sept schémas les plus fréquents dans les rêves pour le personnage principal (« Contrôle de soi et autodiscipline insuffisants », « Échec », « Peur du danger ou de la maladie », « Imperfection/Honte », « Dépendance /Incompétence », « Exigences élevées/Critique excessive » et « Exclusion/Isolement »). L’accord inter-juges pour l’intensité des schémas dans les rêves est « Bon ». Les « Modes » (personnage principal et autres personnages) ainsi que les schémas les plus fréquents pour les autres personnages et leur intensité dans les rêves ont un accord inter-juges variant de « Satisfaisant » à « Pauvre », suggérant une divergence entre les juges quant à leur cotation. La GARO-MOI a un bon accord inter-juges (de « Satisfaisant » à « Excellent ») pour les échelles « Dénigrement », « Manque de rappel », « Cohérence » et « Passivité ». Les échelles « Colère » et « Idéalisation » ont un accord inter-juges « Pauvre » et ont été exclues des analyses. Finalement, des corrélations significatives ainsi que des tendances entre des SPI et des MOIs qui ne sont pas analogues dans les rêves et à l’éveil ont été obtenues, suggérant une relation de compensation entre les états mentaux. Cette idée est discutée et étudiée selon les théories actuelles sur les rêves.
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À la recherche du sens des rêves : utilité clinique de l'interprétation des rêves et continuité entre le contenu onirique et le bien-être psychologiquePesant, Nicholas January 2005 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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L'expérience du rêve en thérapie cognitivo-comportementale auprès d'adultes souffrant d'insomnie : une étude qualitativeRancourt, Christine 13 December 2023 (has links)
L'insomnie est un trouble du sommeil se manifestant par des difficultés d'endormissement ou de maintien du sommeil entrainant une détresse cliniquement significative chez ceux qui en souffrent. Il est démontré que les rêves des personnes souffrant d'insomnie tendent à être plus négatifs que ceux des bons dormeurs, ce qui amène à s'interroger sur la perception du rêve chez les individus atteints d'insomnie ainsi que leur besoin d'aborder ce sujet en thérapie. La présente étude qualitative s'est ainsi intéressée à l'expérience du rêve chez les personnes souffrant d'insomnie ayant effectué une thérapie cognitivo-comportementale. Cinq participants ont été recrutés dans une clinique du sommeil. Leur consentement a été obtenu pour consulter leurs réponses à l'Index de sévérité de l'insomnie pré et post-traitement, puis leurs agendas de sommeil deux semaines avant leur traitement et à la fin de celui-ci. Une entrevue individuelle a été réalisée et enregistrée de façon audio afin d'en analyser le contenu. Les résultats démontrent que les participants accordent peu d'importance à leurs rêves, même s'ils sont négatifs. Ils n'auraient pas considéré pertinent de discuter de leurs rêves en thérapie. Leur priorité était de traiter leurs difficultés de sommeil, mais ils seraient tout de même ouverts à discuter de leurs rêves si cela s'avérait pertinent à leur situation. Les motifs jugés acceptables pour parler des rêves sont : la présence de cauchemars, de détresse associée aux rêves, de rêves perturbant la qualité de sommeil et le fonctionnement diurne, puis l'analyse de rêves afin de comprendre la cause des difficultés sous-jacentes d'un individu. La compréhension présentée ici permet d'obtenir un aperçu préliminaire de la perception du rêve chez les personnes souffrant d'insomnie ainsi que de leurs besoins à cet égard. Les résultats démontrent que certaines personnes souffrant d'insomnie ne ressentiraient pas le besoin de discuter de leurs rêves en thérapie. / Insomnia is a sleep disorder manifested by difficulties in falling asleep or maintaining sleep resulting in clinically significant distress. Dreams of insomnia sufferers tend to be more negative than those of good sleepers. This raises questions about this population's perception of their own dreams and about the possible need to discuss them in therapy. The present study therefore investigated the experience of dreaming in insomnia sufferers who had completed cognitive-behavioral therapy for insomnia. A qualitative design was used. Five participants (three women and two men) were recruited in a sleep clinic. They consented to give access to the sleep diaries completed two weeks prior and at the end of their treatment and to the scores of the Insomnia Severity Index pre- and post-treatment. A semi-structured interview constructed by the research teams was administered to each participant and audio-taped for content analysis. The results show that despite the presence of negative dreams, participants did not consider their dreams important. They did not feel the need to discuss dreams with their therapist. The participants' treatment priority was to address their sleep difficulties. They would, however, be open to discuss dreams if it could be useful in their situation. Acceptable reasons for talking about dreams are the presence of nightmares, distress associated with dreams, dreams that interfere with sleep quality and daytime functioning, and the analysis of dreams to understand the cause of an individual's underlying difficulties. The understanding presented here provides a preliminary insight into the perception and experience of dreaming in this population. The results suggest that some individuals with insomnia do not need to discuss their dreams during CBT-I.
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Développement et validation d'une théorie de la fonction adaptative biologique des rêvesLemyre, Alexandre 10 February 2024 (has links)
Plusieurs fonctions ont été attribuées aux rêves. Les revues de documentation existantes qui abordent les théories de la fonction des rêves ne sont pas exhaustives et sont souvent peu critiques. L'introduction de la présente thèse comble ce manque dans la documentation scientifique en offrant une revue critique des théories contemporaines de la fonction des rêves. À la lumière de cette introduction, il apparaît que les théories existantes présentent toutes des limites importantes. Le premier chapitre de cette thèse est un article présentant une nouvelle théorie de la fonction des rêves : la théorie de préactivation des sentiments par les rêves, ou Feeling Priming Theory (FPT). Selon la FPT, la fonction du rêve est de favoriser la motivation à éviter les événements anticipés aversifs et à approcher les événements anticipés gratifiants. Plus précisément, il est suggéré qu'une composante des émotions anticipées – les sentiments anticipés (anticipated feelings) – est reproduite dans les rêves. Au réveil et durant la journée, ces sentiments anticipés demeureraient (pré)activés en mémoire. Conséquemment, les émotions anticipées exerceraient une plus grande influence sur les comportements d'évitement et d'approche, à la fois directement, mais surtout indirectement par le biais des sentiments vécus par anticipation (anticipatory feelings; c.-à-d., les sentiments de peur ou d'espoir/de désir). Le deuxième chapitre de cette thèse est un article présentant le développement et l'utilisation d'un protocole visant à tester des hypothèses de la FPT. Soixante-quatre participants ont rempli un journal de bord à la maison pendant une période comprenant deux jours pour lesquels au moins un rêve était rappelé. Les données ont été recueillies immédiatement après le lever, après la routine du lever et avant la routine du coucher. Les participants ont rapporté les événements qu'ils anticipent, leur degré de peur et de désir face aux événements anticipés, leur contrôle perçu sur les événements anticipés, leurs comportements et leurs décisions par rapport aux événements anticipés, la mesure dans laquelle ils ont pensé aux événements anticipés, et finalement, la similitude entre leurs sentiments anticipés (anticipated feelings) et leurs sentiments vécus en rêve (dream feelings). Les résultats montrent que la peur ressentie envers un événement anticipé aversif prédit positivement la probabilité que le sentiment anticipé négatif associé à cet événement soit reproduit dans un rêve. Ressentir ce sentiment négatif dans un rêve prédit positivement la peur ressentie envers l'événement anticipé aversif le jour suivant, qui à son tour prédit positivement la survenue d'un comportement d'évitement. Les résultats suggèrent également que le désir ressenti envers un événement anticipé gratifiant prédit positivement la probabilité que le sentiment anticipé positif associé à cet événement soit reproduit dans un rêve. Cependant, ressentir ce sentiment positif dans un rêve ne prédit pas le désir ressenti envers cet événement anticipé gratifiant le jour suivant. Dans l'ensemble, les résultats de l'étude de validation appuient partiellement la FPT. La conclusion de la présente thèse expose les forces et les limites de la théorie développée et de l'étude de validation. À la lumière de ces forces et limites, des pistes de recherche futures sont proposées. Plus spécifiquement, il est suggéré que la FPT pourra servir d'ancrage pour le développement d'une théorie cognitive de la production des rêves. Des suggestions sont également offertes pour une étude en laboratoire visant à répliquer, dans un milieu contrôlé, le protocole utilisé pour l'étude de validation. Finalement, la possibilité de développer un nouveau traitement psychologique pour les cauchemars chroniques sur la base de la FPT est abordée. En résumé, cette thèse est un apport majeur à la documentation scientifique sur les rêves. Elle comporte une revue critique des théories contemporaines de la fonction des rêves, propose une nouvelle théorie de la fonction des rêves qui constitue une alternative aux théories de la régulation émotionnelle par les rêves, rapporte les résultats d'une étude visant à tester les principales hypothèses de la théorie proposée, et démontre la pertinence des travaux menés pour le développement de projets de recherche théorique, empirique, et clinique. / Several functions have been attributed to dreaming. Existing literature reviews on the theories of the function of dreaming are not exhaustive and contain few criticisms. The introduction of this thesis fills this gap in the literature by offering a critical review of contemporary theories of the function of dreaming. In light of this introduction, all existing theories present important limitations. The first chapter of this thesis is an article presenting a new theory of the function of dreaming: the Feeling Priming Theory (FTP). According to the FPT, the function of dreaming is to favor the motivation to avoid aversive anticipated events and to approach gratifying anticipated events. More specifically, it is suggested that a component of anticipated emotions – anticipated feelings – is reproduced in dreams. Upon awakening and during the day, these anticipated feelings would remain (pre)activated (primed) in memory. Consequently, anticipated emotions would exert a greater influence on avoidance and approach behaviors, mainly through an increase in the intensity of anticipatory feelings (i.e., feelings of fear or hope/desire). The second chapter of this thesis is an article presenting the development and use of a protocol aimed at testing hypotheses from the FPT. Sixty-four participants completed a logbook at home for a period that included two days with dream recall. Data were collected after waking up, after the morning routine, and before the bedtime routine. Participants reported their anticipated events, their degree of fear, desire and control over the anticipated events, the behaviors and decisions they adopted in relation to the anticipated events, the extent to which they thought about the anticipated events, and the similarity between their anticipated feelings and their dream feelings. The hypotheses were tested using linear and binary logistic mixed models. Fear toward an aversive anticipated event positively predicts the probability that the negative anticipated feeling associated with this anticipated event be reproduced in a dream. Experiencing this negative feeling in a dream positively predicts fear toward the aversive anticipated event on the next day, which in turn positively predicts the occurrence of an avoidance behavior. Furthermore, desire toward a gratifying anticipated event positively predicts the probability that the positive anticipated feeling associated with this anticipated event be reproduced in a dream. However, experiencing this positive feeling in a dream does not predict desire toward the gratifying anticipated event on the next day. Overall, the results from the validation study support part of the FPT. The conclusion of this thesis reviews the strengths and limitations of the proposed theory and the validation study. In the light of these strengths and limitations, potential avenues of research are explored. It is suggested that the FPT could serve as a basis for the development of a cognitive theory of dream production. Moreover, the empirical study could be replicated in a laboratory setting, which would allow to test the FPT in a controlled environment. Finally, the possibility of developing a new psychological treatment for nightmares based on the FPT is discussed. In summary, this thesis constitutes a major contribution to the dream literature. It presents a critical review of contemporary theories of the function of dreaming, proposes the FPT as an alternative to emotion regulation theories of dreaming, reports the results of an empirical study aimed at testing several hypotheses from the FPT, and demonstrates the relevance of this work for future theoretical, empirical, and clinical research.
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Le rêve : Freud et AristoteSirois, François 28 January 2021 (has links)
Cet essai examine, dans une première partie, l’argument de Freud sur le rêve, sur sa méthode d’interprétation et sur la construction du rêve. Une seconde partie élabore certaines questions philosophiques liées à l’argument freudien. D’abord, des questions générales sur la nature de l’objet onirique, sur la question de l’inconscient et sur celle de la finalité du rêve ; puis ensuite, est amorcée une comparaison des positions respectives de Freud et d’Aristote sur le rêve. L’objectif est de chercher, d'une part, le fondement de l’appui réclamé par Freud dans la définition que donne Aristote du rêve, et, d’autre part, d’élaborer ce qui peut en être de la vérité du rêve, vérité examinée par le biais d’une analogie avec la tragédie.
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Le rêveur, scénario de film ; suivi de Étude sur la lucidité onirique et réflexion sur le processus de création scénaristiqueDugas, Hélène. January 1998 (has links) (PDF)
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« Des portes qui mènent partout où il faut ». Espaces oniriques dans l'univers romanesque et dramatique de Boris VianCouette, Lydia January 2020 (has links) (PDF)
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Insomnie chronique : mesures des siestes, du sommeil paradoxal et du contenu onirique comme indicateurs potentiels d'hyperactivationDuchesne Pérusse, Alexandra 23 April 2018 (has links)
L’insomnie chronique est l’un des troubles du sommeil le plus prévalent dont l’importance des effets délétères est non négligeable. La présence d’hyperactivation est l’une des caractéristiques centrales de l’insomnie. Bien qu’elle ait antérieurement été mesurée par l’intermédiaire de diverses variables, plusieurs aspects de l’hyperactivation demeurent, à ce jour, inconnus. Le présent projet de thèse avait donc pour objectif général de trouver de nouveaux indicateurs potentiels de l’hyperactivation dans l’insomnie chronique par l’exploration des siestes, du sommeil paradoxal et de l’activité onirique. Dans un premier temps (Article # 1), les paramètres de sommeil diurne lors de siestes qui succèdent un effort cognitif soutenu ont été évalués chez des bons dormeurs et des individus souffrant de différents types d’insomnie chronique (psychophysiologique et paradoxale). Les résultats obtenus dans le cadre de cette investigation ont démontré que le sommeil diurne des bons dormeurs était plus efficace que celui des individus souffrant d’insomnie, malgré une somnolence subjective plus élevée chez ces derniers, soulignant l’importance de l’hyperactivation lors des siestes dans l’insomnie. Dans un deuxième temps (Article # 2), certaines variables de la macrostructure du sommeil paradoxal (proportion et durée, latence, nombre de périodes et durée de chaque période) et de la microstructure du même stade (mouvements oculaires rapides, éveils et microéveils) ont été explorées chez des participants souffrant d’insomnie psychophysiologique, d’insomnie paradoxale et des bons dormeurs. Aucune différence significative intergroupe n’a été observée pour les variables de la macrostructure du sommeil paradoxal, alors qu’un nombre d’éveils plus élevé caractérisait le sommeil paradoxal des individus souffrant d’insomnie psychophysiologique reflétant possiblement leur hyperactivation. Cet indice pourrait éventuellement aider à différencier les types d’insomnie. Dans un troisième temps (Articles # 3 et 4), l’activité onirique en sommeil paradoxal a été étudiée chez des bons dormeurs et des individus souffrant d’insomnie chronique. Tout d’abord, la faisabilité d’une procédure de collecte de rêves en laboratoire a été démontrée chez cette population, en plus des bénéfices qu’elle pouvait engendrer sur la perception subjective de la qualité du sommeil. De plus, le nombre restreint d’émotions positives, tant sur le plan objectif que subjectif, ainsi que l’élévation des éléments négatifs caractérisant le contenu des rêves des individus souffrant d’insomnie résultent possiblement de leur hyperactivation et semblent reliés à leurs difficultés de sommeil. À la lumière des investigations de la présente thèse, les siestes, les éveils en SP et l’activité onirique semblent être des indicateurs potentiels de l’hyperactivation dans l’insomnie, alors que la macrostructure et certains éléments de la microstructure du SP (mouvements oculaires rapides, microéveils) reflètent de manière limitée cet état d’hyperactivation. Des études supplémentaires pour préciser le rôle de l’hyperactivation et ses manifestations dans l’insomnie chronique demeurent requises. / Chronic insomnia is one of the most prevalent sleep disorders which generates important daily consequences. Hyperarousal is a central component of chronic insomnia, and even though it has been previously studied with different measures, some aspects of hyperarousal remain unknown. The main objective of this thesis was to find novel potential indicators of hyperarousal in chronic insomnia by exploring naps, REM sleep and dream activity. First (Article # 1), diurnal sleep parameters during naps following a sustained cognitive effort were evaluated in good sleepers and different types of chronic insomnia sufferers (psychophysiological and paradoxical). In this investigation, results revealed that good sleepers slept more efficiently during the day than insomnia sufferers, even though the latter group tended to be subjectively sleepier, suggesting the importance of hyperarousal during napping. Second (Article # 2), some REM sleep macrostructure (proportion and duration, latency, number of periods and their duration) and microstructure variables (rapid eye movements, wake intrusions and arousals) were explored in psychophysiological and paradoxical insomnia sufferers as well as in good sleepers. No intergroup difference was observed for any of the REM sleep macrostructure variables, but REM sleep wake intrusions were significantly greater in psychophysiological insomnia sufferers, possibly reflecting their hyperarousal. This result could eventually help differentiating insomnia types. Third (Articles # 3 and 4), REM dream activity was studied in good sleepers and chronic insomnia sufferers. The feasibility of in-lab dream collection was demonstrated with insomnia sufferers, as well as its positive effects on subjective sleep quality. Also, insomnia sufferers’ dreams were characterized by fewer positive emotions, subjectively and objectively, compared to good sleepers, and their dreams contained more negative elements than positive ones. Considering results from the investigations of this thesis, sleep parameters during napping, wake intrusions in REM sleep and dream activity seem to act as potential indicators of hyperarousal in insomnia. However, REM sleep macrostructure and few other variables of its microstructure (rapid eye movements and arousals) do not reflect this state of hyperarousal. Altogether, more studies are required to clarify the role of hyperarousal and its manifestations in chronic insomnia.
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Induction du rêve lucide comme technique de traitement des symptômes d'insomnie : une étude exploratoireMaranda-Pelletier, Sarah 24 January 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 16 janvier 2024) / L'insomnie est un trouble répandu dans la population ayant une influence négative sur la qualité de vie. Les rêves des personnes en souffrant possèdent une valence émotionnelle plus négative que ceux des bons dormeurs et cet aspect peut influencer le stress diurne. Toutefois, la valence émotionnelle des rêves est rarement ciblée par les méthodes de traitement actuelles. Puisque le rêve lucide peut permettre d'influencer le contenu des rêves et leur valence émotionnelle, et que cette compétence s'acquiert, il s'agit d'une piste de traitement méritant d'être explorée. Le premier objectif était de vérifier l'effet de la Technique d'Induction de Lucidité (TIL) sur la lucidité et la valence émotionnelle dans les rêves, le stress diurne, ainsi que sur la qualité du sommeil, grâce à un protocole à cas unique avec niveaux de base multiples. Neuf participants ont complété des questionnaires quotidiennement pendant quatre à huit semaines. Des améliorations entre le pré-traitement et le post-traitement sont notées chez la plupart des participants quant à l'efficacité du sommeil et le temps d'éveil après endormissement. Des effets positifs moins importants sont également observés quant à la lucidité, au stress diurne et à la valence émotionnelle positive et négative. Le second objectif était de vérifier l'évolution dans le temps de la qualité du sommeil, de la sévérité des symptômes d'insomnie, de la lucidité, et de l'humeur diurne suivant la TIL, à l'aide d'analyses de variance (ANOVAs) à mesure répétée. Les résultats montrent des améliorations significatives persistantes quant à la qualité du sommeil et la sévérité des symptômes de l'insomnie. Dans l'ensemble, les résultats montrent la pertinence de s'intéresser à l'induction de lucidité dans le traitement de l'insomnie.
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Activation corticale en sommeil paradoxal chez les personnes qui souffrent d'insomnie : analyses spectrales de l'activité oniriquePedneault-Drolet, Maude 01 May 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2017-2018 / L’insomnie est reconnue comme la source de perturbation du sommeil la plus courante et plusieurs conséquences en découlent. Les modèles actuels établissent que l’hyperactivation est centrale à l’insomnie. À ce jour, l’hyperactivation a été mesurée par l’intermédiaire de variables somatique, cognitive et corticale. Par ailleurs, certaines variables ont reçu peu d’attention alors qu’elles pourraient potentiellement être associées à l’hyperactivation dans l’insomnie chronique. De plus, peu d’études se sont penchées sur le lien existant entre ces variables. Le présent projet de mémoire doctoral avait donc pour objectif général d’étudier l’activation corticale et l’activité onirique en sommeil paradoxal chez les personnes souffrant d’insomnie et d’examiner le lien potentiel entre ces variables. Concernant l’activité corticale, les résultats ont montré que l’activation dans les bandes de fréquences alpha et bêta est semblable d’un groupe à l’autre et qu’elle a tendance à diminuer au fil des périodes de sommeil paradoxal chez les deux groupes de dormeurs. Ces résultats suggèrent que l’élévation de l’activité alpha et bêta n’est pas un marqueur de l’hyperactivation en sommeil paradoxal. En ce qui a trait à l’activité onirique, les éléments positifs et négatifs sont égaux d’un groupe à l’autre, mais un nombre supérieur d’éléments d’activité est observé en fin de nuit chez les bons dormeurs. Ces résultats, associés à ceux d’une étude antérieure de notre laboratoire, soulignent que les rêves des individus souffrant d’insomnie sont davantage centrés sur le négatif que ceux des bons dormeurs puisqu’ils intègrent moins d’éléments d’activité et une proportion d’éléments négatifs supérieure aux éléments positifs. Enfin, des analyses a été faite afin d’établir s’il existe un lien entre l’activation corticale et l’activité onirique. Les analyses montrent des corrélations non significatives entre ces variables, suggérant que l’activation corticale en sommeil paradoxal n’est pas associée à l’activation cognitive (traduit par l’activité onirique).
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