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Pierre BAUDIN (1863-1917) : un radical-socialiste à la Belle Epoque / Pierre Baudin (1863-1917) : a radical-socialist at the Belle Époque

Moisan, Michel 05 November 2009 (has links)
Neveu du député Alphonse Baudin tué sur les barricades le 3 décembre 1851, Pierre Baudin (1863-1917) est un homme politique de la Troisième République insuffisamment reconnu aujourd’hui. Élu radical-socialiste au Conseil municipal de Paris en 1890, il y accomplit un parcours exemplaire au service de la défense des Droits de Paris. Rapporteur général du Budget pendant trois ans, il devient viceprésident du Conseil en 1895 et président en 1896, à moins de 33 ans. Député dès 1898, il est nommé, l’année suivante, à 36 ans, à peine, ministre des Travaux publics du cabinet Waldeck-Rousseau, le seul de son groupe politique. Il opte, en 1900, pendant son ministère, pour le siège de Belley, abandonnant le 11e arrondissement de la capitale. Dissident du combisme, il doit lutter contre les radicaux orthodoxes de son département pendant la période 1903-1905. Réélu aisément à la Chambre, en 1902 et 1906, il poursuit une belle carrière de journaliste entamée en 1890. Président de l’association des journalistes sportifs, en 1905, vice-président, en 1907, de l’association des journalistes parisiens (dont il sera l’éphémère président en 1915), administrateur hors pair, il est rapporteur général du budget à la Chambre en 1905 et 1906. P. Baudin est également un homme d’affaires à partir de 1906, en devenant - pendant un an - président de la banque franco-américaine et de la Société internationale des Écoles Berlitz de 1907 à 1913. Sénateur de l’Ain, en 1909, devenu briandiste, il est nommé, en 1910, ambassadeur extraordinaire en Argentine. De retour au Palais du Luxembourg, il se montre d’une rare activité, rapportant d’importants dossiers de politique étrangère notamment. Ministre de la Marine en 1913, il conduit, en 1915, une mission de propagande en Amérique latine. Patriote exigeant, il a dénoncé inlassablement la menace allemande jusqu’à son décès, par maladie, en 1917. / Pierre Baudin (1863-1917), was the nephew of Alphonse Baudin, a Deputy killed on the barricades on December 3rd 1851, and a French statesman. Although a popular political figure of the Third Republic, Pierre Baudin has not been given sufficient recognition today. As a radical-socialist, he was elected to the Paris Municipal Council in 1890. There, he defended, with remarkable skills, the Rights of the City of Paris. After serving as a General Budget Reporter for three years, he was elected Vice-President of the Council in 1895 and subsequently elected President, before the age of 33, in 1896. He entered the chamber as Deputy as early as 1898, and, as the only member of his party, he was appointed the following year, at the age of 36, Minister of Public Works in the Waldeck-Rousseau cabinet. During his ministry, he chose to relinquish Paris’s eleventh arrondissement and run for office in Belley. A dissident of the Combiste movement, he had to oppose the orthodox radicals in his département from 1903 to 1905. He was easily re-elected to the chamber in 1902 and 1906, however, and he was even able to pursue the career of a journalist that he had launched successfully in 1890. He was elected President of the French Association of Sports Journalists in 1905 and subsequently elected Vice-President of the Association of Parisian Journalists in 1907, which he briefly chaired in 1915, and as an administrator beyond compare, he was appointed General Budget Reporter at the chamber in 1905 and 1906. He also established himself as a businessman from 1906, becoming [the first] President of the French-American bank, but only for a year, and President of the International Society of the Berlitz schools from 1907 to 1913. Turned Briandiste, he was elected to the senate by the département of Ain in 1909, and, in 1910, he was appointed Ambassador Extraordinary in Argentina. Upon his return to the Palais du Luxembourg, he was very active in contributing key reports on foreign affairs to the senate. He was appointed Minister of Marine in 1913 and was charged with a propaganda mission in Latin America in 1915. A relentless patriot, Baudin never stopped warning his contemporaries against the German threat until his death, due to a serious illness, in 1917.
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Pierre BAUDIN (1863-1917) : un radical-socialiste à la Belle Epoque

Moisan, Michel 05 November 2009 (has links) (PDF)
Neveu du député Alphonse Baudin tué sur les barricades le 3 décembre 1851, Pierre Baudin (1863-1917) est un homme politique de la Troisième République insuffisamment reconnu aujourd'hui. Élu radical-socialiste au Conseil municipal de Paris en 1890, il y accomplit un parcours exemplaire au service de la défense des Droits de Paris. Rapporteur général du Budget pendant trois ans, il devient viceprésident du Conseil en 1895 et président en 1896, à moins de 33 ans. Député dès 1898, il est nommé, l'année suivante, à 36 ans, à peine, ministre des Travaux publics du cabinet Waldeck-Rousseau, le seul de son groupe politique. Il opte, en 1900, pendant son ministère, pour le siège de Belley, abandonnant le 11e arrondissement de la capitale. Dissident du combisme, il doit lutter contre les radicaux orthodoxes de son département pendant la période 1903-1905. Réélu aisément à la Chambre, en 1902 et 1906, il poursuit une belle carrière de journaliste entamée en 1890. Président de l'association des journalistes sportifs, en 1905, vice-président, en 1907, de l'association des journalistes parisiens (dont il sera l'éphémère président en 1915), administrateur hors pair, il est rapporteur général du budget à la Chambre en 1905 et 1906. P. Baudin est également un homme d'affaires à partir de 1906, en devenant - pendant un an - président de la banque franco-américaine et de la Société internationale des Écoles Berlitz de 1907 à 1913. Sénateur de l'Ain, en 1909, devenu briandiste, il est nommé, en 1910, ambassadeur extraordinaire en Argentine. De retour au Palais du Luxembourg, il se montre d'une rare activité, rapportant d'importants dossiers de politique étrangère notamment. Ministre de la Marine en 1913, il conduit, en 1915, une mission de propagande en Amérique latine. Patriote exigeant, il a dénoncé inlassablement la menace allemande jusqu'à son décès, par maladie, en 1917.
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Du théologique au pédagogique. Ferdinand Buisson et le problème de l'autorité / From theological to educational issues. Ferdinand Buisson and the question of authority

Husser, Anne-Claire 07 September 2012 (has links)
Si Ferdinand Buisson a, du point de vue institutionnel, joué un rôle de premier plan dans l'édification de l'école laïque sous la IIIe République, il fut aussi un remarquable observateur de son temps et un penseur engagé soucieux de faire apparaître toute l'intelligibilité des différentes causes qu'il a embrassées au cours de sa longue carrière d'homme publique, du protestantisme libéral au radical-socialisme. Pour appréhender la cohérence de cet itinéraire intellectuel, la question de l'autorité offre un bon fil directeur: avant d'être envisagée en termes pédagogiques, celle-ci s'est en effet posée à Buisson de manière particulièrement vive dans le contexte théologique et ecclésiologique mouvementé qui était celui de la communauté réformée dans la seconde moitié du XIXe siècle. Prenant énergiquement parti pour les "libéraux" dans le débat qui les oppose alors aux "orthodoxes" quant aux statuts respectifs de l'Ecriture et de la conscience dans l'économie de la foi, Buisson esquisse dès les années 1860 une interprétation originale de la tradition protestante qu'il développera bien plus tard dans sa thèse de 1891 sur Sébastien Castellion. A la lumière de ses écrits protestants, sa philosophie de l'éducation laïque apparaît à bien des égards comme l'expression sécularisée d'un geste inaugural et profondément religieux de refus de l'autorité dans ses formes conservatrices et toutes extérieures. Loin de consister cependant en un simple développement d’une essence préexistante, la continuité de cette pensée ne se dessine qu'au gré d'un permanent travail de réécriture commandé par les contextes de discussion abordés, les arguments adverses et les situations historiques que Buisson s'est efforcé d'infléchir avec un sens consommé du kairos. Ce sont ces ajustements et infléchissements successifs de l'idéal buissonien que nous avons tenté d’appréhender depuis les jeunes heures de l'école laïque jusqu'aux premières discussions relatives à sa "démocratisation" à la veille de la première guerre mondiale. / Ferdinand Buisson did not only play a major role, as regards institutions, in the foundation of nondenominational education during the Third Republic, he was also both a talented observer of his time and a committed thinker, concerned with the intelligibility of the various causes he embraced throughout his long career as a public figure , from liberal Protestantism to radical- socialism. The coherence of his intellectual path may be apprehended through a clear issue: The question of authority. As a matter of fact, before considering it from an educational standpoint, Ferdinand Buisson had to face it acutely inthe stormy theological and ecclesiological context of the protestant community during the second half of the 19th century. He stood up vigourously for the”liberals” in their dispute against the “orthodox” concerning respectively, the status of the Scriptures and of conscience in the process of faith. As early as 1860, Ferdinand Buisson outlines an original interpretation of the protestant tradition, which he will later on develop in 1891 in his thesis about Sébastien Castellion. In the light of his protestant works, and in many respects, his philosophy of non-denominational education sounds like the secularized expression of a deeply religious inaugural gesture in refusal of authority, in its external conservative forms. Yet, far from simply expanding on a pre-existent essence, the continuity of this thinking only becomes clear through a continuous work of re-writing, induced from debates, opposing arguments and historical situations which Buisson endeavoured to reorientate with his accomplished sense of Kairos. Indeed, we have tried to apprehend those successive reorientations and realignments of Buisson’s ideal, starting from the very first days of non-denominational education to the first discussions relating to its democratization on the eve of the first World War.

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