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Dynamiques informationnellesGuyot, Brigitte 15 December 2000 (has links) (PDF)
note de travaux sur l'évolution de la place de l'information ;
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Inflation Forte et Transition à l'EstHueber, Olivier 12 December 1996 (has links) (PDF)
Cette thèse analyse les périodes de transition vécues par les économies anciennement planifiées de l'Europe Centrale et de l'ex-URSS. Compte tenu de la grande diversité qui existe entre tous ces pays -quant à la culture, les institutions politiques et sociales, l'histoire, la coordination des capacités productives - il est nécessaire de trouver un fil directeur grâce auquel il devient possible de mettre de l'ordre dans tout ce désordre, de tirer un enseignement de toute cette diversité. En d'autres termes, il s'agit de trouver un dénominateur commun à tous ces pays. Le choix du «fil» s'impose naturellement. Depuis le démarrage de la transition, toutes les économies auxquelles nous nous intéressons ont subi, ou subissent encore une considérable instabilité monétaire. Cette dernière a pu être observée au travers de fortes, persistantes et erratiques augmentations de prix. Les épisodes d'inflation forte, voire d'hyperinflation ont constitué et constituent encore pour de nombreux pays un puissant frein à la mise en place des réformes structurelles visant à instaurer des mécanismes de marché. Les pressions sur les prix ont contribué à une incertitude économique, à une instabilité, à l'appauvrissement de certains groupes vulnérables, à l'évasion de capitaux et à une période d'ajustement prolongée. Ainsi, pour comprendre les mécanismes économiques activés par l'écroulement du système de planification centralisée, cette thèse étudie les phénomènes monétaires car ils sont à la fois au coeur de tout système d'échange et constituent la clef permettant un retour à un sentier de croissance. L'analyse de la monnaie et des prix représente un «angle d'attaque» pour la compréhension des mutations économiques et sociales vécues par les ex-pays membres du COMECOM. Etudier la transition au travers l'étude des phénomènes monétaires est une entreprise qui vise d'une part, à comprendre les modes de fonctionnement réels des économies concernées et d'autre part de fournir des recommandations en terme de politique économique. Il apparaît nettement que les pays anciennement socialistes qui ont réussi peu ou prou à stabiliser leur monnaie obtiennent des résultats économiques réels (en terme de PIB, de taux de chômage, de commerce extérieur, de niveau de vie, de santé, d'éducation...) bien meilleurs que ceux qui ne parviennent toujours pas à contenir les pressions fortement inflationnistes. Aussi, les aspects monétaires et réels de la transition à l'Est sont étroitement imbriqués. Cette constatation vient renforcer le choix méthodologique de départ. L'étude des pressions inflationnistes permet celle des différents modes de coordination des économies étudiées car c'est à ce niveau que l'enjeu se situe. L'inflation forte a un impact direct sur la coordination des activités et la question qu'il convient de se poser est celle de savoir si cet impact est bénéfique ou non, en d'autres termes s'il menace la viabilité des réformes économiques décidées par les gouvernements des pays qui cherchent à introduire des mécanismes d'échanges marchands performants. Selon la réponse obtenue à cette question, il devient alors possible de mesurer la portée des politiques économiques, de comprendre si elles permettent l'aménagement d'un changement structurel favorisant le développement. Ainsi, l'objectif de la thèse est double. Premièrement, il est d'améliorer notre compréhension des processus fortement inflationnistes en eux-mêmes. Les économies de l'Est traversant des périodes de fortes instabilités monétaires réalisent une mauvaise coordination des activités économiques et il est nécessaire de comprendre pourquoi. Deuxièmement, il est de savoir quelles sont les mesures de politiques économiques et monétaires que doivent prendre les gouvernements confrontés à de fortes inflations. Le chemin à parcourir pour atteindre ces deux objectifs exige le franchissement de plusieurs étapes, lesquelles correspondent respectivement aux quatre parties de ce travail. La première partie (I.) présente les mécanismes économiques et monétaires qui ont été activés par la dissolution du système de planification centralisée. Afin de placer l'analyse dans son contexte historique et géographique, le premier chapitre (I.1.) décrit les principaux problèmes qui se sont posés tant aux gouvernements qu'aux agents privés. Il apparaît nettement que les inflations fortes et les hyperinflations sont un facteur commun auquel est confronté l'ensemble des Etats de l'ex-URSS et de l'Europe Centrale (I.2.). A ce propos, à l'appui des travaux de Daniel Heymann et Axel Leijonhufvud une définition de nature comportementale de l'inflation forte est adoptée. L'inflation est à un niveau modéré lorsque les agents la mesurent en pourcentage annuel et forte lorsqu'ils la mesurent par mois. Selon cette même logique, une économie atteint un état d'hyperinflation lorsque l'horizon temporel des agents pour coter les prix descend au -dessous du mois. Une fois établie la place prédominante des inflations fortes dans les mécanismes économiques et monétaires activés par les périodes de transition, il est très instructif d'observer les différentes réponses qui ont été apportées par plusieurs pays de l'Est pour rétablir une certaine stabilité monétaire (I.3). La présentation de la réalité économique à laquelle est confrontée l'Europe de l'Est depuis le début de la décennie, serait incomplète si elle n'était mise en parallèle avec celle des différents épisodes d'inflation forte et d'hyperinflation qui ont marqué le vingtième siècle. Cette préoccupation fait l'objet du dernier chapitre de cette partie (I.4.). Une fois présentés les principaux mécanismes économiques et monétaires en présence dans les pays de l'Est de l'Europe et montré que les pressions inflationnistes se situent au coeur des problèmes posés par la transition vers l'économie de marché, il devient indispensable de chercher quels sont les apports et limites de la théorie de la monnaie et de la finance pour l'étude des périodes d'inflation forte et d'hyperinflation. Ainsi, l'objectif de la deuxième partie est de mettre en lumière les principaux développements de la littérature économique cherchant à expliquer les causes et conséquences de telles périodes (II.). Les deux premiers chapitres de la deuxième partie sont mis en opposition de façon à pouvoir observer les processus d'inflation forte de la même manière que l'on observerait les deux côtés d'une même médaille. Ce choix est motivé par le souci de fournir une présentation, la plus complète possible, de l'ensemble des questions théoriques posées à quiconque cherche à comprendre les périodes d'instabilité monétaire. En conséquence, le premier chapitre présente les théories «standard» appréhendant l'expansion de monnaie comme une cause de l'augmentation des prix - modèle de Cagan, Lelièvre, Sokic (II.1) tandis que le deuxième chapitre explicite les théories concevant l'expansion de monnaie comme la conséquence de l'augmentation des prix - littérature germanique des années 20: Von Mises, Bortkiewicz, Hellferich (II.2.). Ces deux courants sont complémentaires et de leur confrontation peut être dégagé un certain nombre d'enseignements théoriques. La littérature sur les inflations fortes et les hyperinflations a connu un renouveau certain depuis l'apparition d'une grande instabilité monétaire dans tous les pays en transition de l'Est de l'Europe. Aussi, ce panorama ne serait pas complet sans une présentation détaillée des récents développements de la modélisation économique traitant des pressions inflationnistes dans les pays anciennement planifiés. Le dernier chapitre de la deuxième partie vise donc à réaliser cet objectif (II.3.). Il apparaît que la plupart des analyses portant sur les périodes fortement inflationnistes se résume à un simple raisonnement de «cause à effet» allant généralement de la création de monnaie (M) vers l'inflation (P), via le déficit budgétaire. Certes, il ne vient à l'idée de personne de remettre en question le fait qu'une création excédentaire de monnaie provoque in fine une variation du niveau général des prix. Les économies de l'ex-CAEM n'échappent pas à cette règle, mais pour comprendre la réalité et lui donner une explication, il est nécessaire de sortir de la simple causalité monnaie-inflation. Il est impossible au travers de telles constructions d'expliquer les origines, les conséquences et les influences «non monétaires» des inflations fortes. Pour positionner l'analyse au niveau du fonctionnement des économies confrontées à de forts et persistants taux d'inflations, il convient de se placer dès le départ dans une conception résolument hors équilibre des mécanismes d'instabilité monétaire (III.). L'enjeu est de taille. L'inflation forte est l'archétype d'une situation économique extrême (III.1.) La vraie question n'est pas tant de connaître l'impact de l'offre de monnaie sur les revenus de la création monétaire (le seigneuriage) mais plutôt de définir quels sont les mécanismes économiques à la source du vaste mouvement d'émission de nouvelle monnaie. Il s'agit donc d'étudier les différents effets de l'inflation forte sur le fonctionnement réel des économies de l'Est de l'Europe. Cette préoccupation fait l'objet du deuxième chapitre de la troisième partie (III.2.). Une nouvelle méthode d'analyse permettant d'intégrer les aspects non monétaires de l'inflation forte est donc nécessaire. Le troisième chapitre de la troisième partie présente donc une nouvelle approche (III.3.). Cette dernière est construite puis développée sur la base des recherches d'Alex Cukierman, d'Axel Leijonhufvud et de Nicholas Goergescu-Roegen. Ces trois auteurs visent à répondre à la même question, à savoir: pourquoi des gouvernements choisissent d'émettre de la monnaie à un taux inflationniste? Posée en ces termes, il convient d'opérer un changement de perspective afin de remonter en amont de la traditionnelle chaîne causale: déficit - création de monnaie - inflation. Un tel renversement de méthodologie requiert l'adoption et le développement d'un cadre d'analyse initié par Leijonhufvud et dénommé «bottom up». Cette nouvelle approche endogéneise les variables à l'origine des émissions de nouvelle monnaie c'est-à-dire celles qui contraignent les gouvernements à faire appel au seigneuriage comme source de financement public. En conséquence, elle se base sur une connaissance approfondie de l'environnement économique des pays qu'elle se propose d'étudier. Aussi, la compréhension du fonctionnement des sociétés subissant de fortes et erratiques augmentations de prix doit passer par une caractérisation précise du régime monétaire. Le recours au concept de régime permet d'étudier comment les agents publics ou privés, vivant dans une situation d'extrême instabilité monétaire, sont capables de prédire les conséquences de leurs actions. L'analyse focalise alors sur l'attitude des agents, ce qui à ce propos, est cohérent avec la définition de nature comportementale des inflations fortes et des hyperinflations adoptée dès le début de cette thèse. La méthodologie élaborée dans cette troisième partie est donc de type «bottom up» et son champ d'application est le régime monétaire. Il devient alors possible d'établir une typologie des différents régimes et de distinguer entre les régimes fiables (c'est-à-dire ceux favorisant une bonne interaction entre les agents) et les régimes non viables (détruisant les mécanismes de coordination au sein des économies étudiées). L'intérêt d'une telle distinction est de permettre à l'analyse de donner un contenu autonome à la politique économique. En présence d'un régime monétaire non fiable, la politique économique doit réduire la complexité des stratégies suivies par les agents et à définir des règles de décision transparentes. En d'autres termes, il s'agit de forger un environnement propice à une bonne coordination des activités. L'étude des différentes politiques à mettre en oeuvre pour mettre fin, à ce que Georgescu-Roegen nomme, un «état d'inflation» fait l'objet du dernier chapitre de la troisième partie (III.4.). Cette nouvelle méthodologie ne doit pas se résumer à un pur exercice de réflexion théorique. A cet égard, l'approche de type «bottom up», ancrée sur le concept de régime monétaire, est élaborée pour donner une interprétation et des solutions à l'instabilité monétaire frappant encore aujourd'hui plusieurs économies anciennement planifiées. Aussi, la dernière phase de ce travail (IV.) cherche au travers l'étude d'un cas concret à tester le pouvoir actuel de la démarche élaborée dans la partie précédente. Le champ d'application en est l'Ukraine et ce choix est motivé par le fait que l'inflation forte a constitué le handicap majeur de la transition dans ce pays situé au coeur de ce que l'on appelait le «bloc de l'Est». Comme l'approche «bottom up» le préconise, l'analyse doit se fonder sur une solide connaissance des mécanismes de coordination à l'oeuvre dans l'économie étudiée. Cette préoccupation fait l'objet du premier chapitre (IV.1.). Il devient alors possible d'utiliser une approche «bottom up», via la caractérisation du régime monétaire (IV.2.). Une telle entreprise autorise alors d'une part à proposer plusieurs mesures de politique économique et monétaire et d'autre part à évaluer les chances de succès de la très récente réforme monétaire introduite par le gouvernement de ce pays (IV.3.). La suppression de l'instabilité monétaire exige des réformes visant la structure même de l'organisation industrielle, la fiscalité et le régime des changes. Enfin, le dernier chapitre de la quatrième partie présente un test statistique, lequel vient confirmer un certain nombre de conclusions obtenues au travers l'étude du cas Ukrainien (IV.4.).
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L'éthique kantienne résiste-t-elle à son explicitation ?Butterlin, Isabelle 09 December 2008 (has links) (PDF)
L'éthique, dans la version qu'en donne le kantisme, peut se saisir sous une unique question. Il suffit en effet, pour déterminer la valeur morale de son action, de se demander s'il est possible d'universaliser la maxime de l'action. La question, cependant, pose problème : il faut savoir comme la poser, c'est-à-dire comment constituer la description de l'action à partir de laquelle nous poserons la question. Cela pose la question de la description de l'action et de l'identification des actions dans le discours éthique. L'enjeu est de valider la possibilité de l'universalisme éthique à partir de l'étude du cas qui lui semble le plus difficile à résoudre, celui du mensonge. Je reprends donc la lecture du droit de mentir, et de la polémique entre Kant et Constant.
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Les Ursidés au naturel et au figuré pendant la PréhistoireMan-Estier, Elena 09 October 2009 (has links) (PDF)
Rarement figuré dans le bestiaire paléolithique, l'ours n'en est pas moins l'un des animaux les plus proches de l'homme, par son physique, son éthologie et sa stature. Au-delà d'un nécessaire inventaire des représentations d'ours de l'art du Paléolithique supérieur, notre recherche s'inscrit dans l'approche naturaliste des animaux figurés dans l'art préhistorique développée au Muséum national d'Histoire naturelle. Dans ce cadre nous avons étudié et analysé près de deux cent représentations dans l'art pariétal et mobilier provenant de toute l'Europe. Nous les avons aussi mises en comparaison avec des représentations de l'animal issues des arts rupestres de l'Holocène (Asie, Europe du Nord, Amérique du Nord). Ce travail a permis de mettre en lumière de grandes convergences, parfois à travers le temps et l'espace. Elles portent notamment sur les « clés d'identification », que nous avons définies. La massivité, la rondeur du corps de l'animal, la forme de sa tête et de ses oreilles permettent de le déterminer. Nous nous sommes également intéressés au réalisme des représentations ainsi qu'à leur contexte thématique, topographique et archéologique. Plus généralement, nous nous sommes interrogés sur la valeur allégorique susceptible d'être portée par l'image. Nous considérons que certaines représentations d'ours ont pu acquérir une portée symbolique importante mais rien en l'état de notre recherche ne permet d'attester d'un rôle cultuel ou culturel particulier de l'ours dans les cultures du Paléolithique supérieur.
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L'INFLUENCE DU TROUBLE BIPOLAIRE SUR LES FACTEURS COGNITIFS ET AFFECTIFS CHEZ LE PATIENT ADULTE LIBANAISKahalé, Nathalie 19 June 2009 (has links) (PDF)
L'objectif est d'étudier l'influence du trouble bipolaire sur la personnalité du patient bipolaire adulte libanais au niveau cognitif et affectif. <br /><br />En effet, nous nous sommes interrogées quant à l'influence du trouble bipolaire sur les cognitions et l'affectivité du patient et leur variation éventuelle selon le type I (à prédominance maniaque) ou II du trouble (à prédominance dépressive). <br /><br />Pour cette raison, nous avons recueilli des données relatives à ces deux facteurs (cognitifs et affectifs) auprès de 40 adultes bipolaires (entre 20 et 40 ans) dont 21 sont des bipolaires de type I et 19 des bipolaires de type II, grâce aux quatre questionnaires suivants :<br /><br />- l'échelle du « lieu de contrôle tridimensionnel » de Hannah Levenson, mesurant le style cognitif <br />- le questionnaire des pensées automatiques de Hollon et Kendall : « Automatic Thoughts Questionnaire » (ATQ), mesurant les cognitions <br />- le questionnaire abrégé des schémas de Young : Young schema questionnaire-short form (YSQ-S1), mesurant la vie affective<br />- le questionnaire des attitudes parentales de Young : Young parenting inventory, mesurant la vie affective.<br /><br />En ce qui concerne le lieu de contrôle, les résultats montrent que les bipolaires de type II (à prédominance dépressive) ont un score significativement plus élevé à l'échelle externe « autres » que les bipolaires de type I (à prédominance maniaque). Par contre, ils se ressemblent au niveau de l'échelle interne et au niveau de l'échelle externe « chance ».<br />Par rapport aux pensées automatiques, les bipolaires de type I ont un score plus élevé de façon non significative au questionnaire des pensées automatiques que les bipolaires de type II. <br /><br />Concernant les schémas précoces d'inadaptation, les résultats nous montrent l'absence de significativité entre les moyennes des bipolaires de type I et II, sauf pour un seul schéma : le schéma « tout m'est dû » qui est plus élevé chez les bipolaires de type II. <br /><br />Les résultats sur les schémas des parents des bipolaires (attitudes parentales) nous montrent que les schémas élevés des parents des bipolaires de type I sont plus nombreux que ceux des parents des bipolaires de type II. Donc les parents des bipolaires de type I ont des attitudes plus négatives en bas âge que ceux des bipolaires de type II. <br /><br />En conclusion nous pouvons dire que le trouble bipolaire affecte la personnalité des patients adultes libanais au niveau cognitif et affectif différemment selon le type I ou II du trouble.
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Soutenabilité environnementale et préservation des capacités. Le cas de la capacité d'assimilation des écosystèmes dans l'analyse économique de la pollution optimale.Leandri, Marc 15 June 2009 (has links) (PDF)
La présente thèse est partie d'une interrogation initiale sur la compatibilité avec les exigences du développement durable des modèles économiques d'optimisation de la pollution. Elle est centrée sur les modèles dynamiques de régulation de la pollution et de gestion du capital naturel. A l'aune d'un critère \textit{a minima }de soutenabilité demandant une préservation suffisante de la capacité d'assimilation de la pollution par l'environnement, nous analysons dans une première partie les trajectoires de pollution optimale dans un cadre de maximisation intertemporelle de l'utilité actualisée. Les modèles théoriques standard dynamiques de contrôle de la pollution de flux (Ch.1) et de stock (Ch.2) sans accumulation de capital sont modifiés pour permettre une valorisation explicite de cette capacité d'assimilation. Ils sont illustrés respectivement par le rôle des zones ripariennes dans l'absorption des nitrates lixiviés et par la capacité d'assimilation du CO$_2$ par la biosphère. Cet examen montre que la compatibilité entre les exigences de durabilité n'est pas assurée dans tous les cas, ce qui nous conduit à rechercher des formes de modélisation différentes, davantage en phase avec les objectifs du développement durable. Dans une deuxième partie nous rapprochons les bases d'une approche de la régulation de la pollution de celles de la gestion d'une ressource naturelle renouvelable. Cette perspective nous conduit à explorer les alternatives au critère de la maximisation de l'utilité actualisée représentées par des critères comme la Règle d'Or Verte, le Maximin (Ch.3) ou la Viabilité (Ch.4). A partir des intuitions réunies au cours des deux premières parties, nous proposons dans la dernière partie (Ch.5) un modèle simplifié de croissance avec capital physique et capital naturel. Ce modèle, caractérisé par la dépréciation endogène du capital naturel, nous permet d'élargir aux capacités économiques notre réflexion sur la soutenabilité en termes de préservation des capacités environnementales.
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Archives ouvertes : état des lieux et pratiques dans les domaines des mathématiques et de l'informatiqueWojciechowska, Anna 09 December 2008 (has links) (PDF)
Le sujet principal de ce travail est l'étude de l'auto-archivage des publications par les chercheurs.<br />Nous voulons comprendre comment les pratiques des chercheurs évoluent et en quoi elles sont affectées dans le nouveau paysage de la publication scientifique :<br />- comprendre la position des chercheurs relative aux archives ouvertes,<br />- repérer et analyser les pratiques déclarées par les chercheurs,<br />- faire apparaître leurs besoins et leurs positions sur les modalités de dépôt d'articles dans les archives ouvertes.<br />La période sur laquelle s'est déroulée cette analyse : 2004-2007 correspond à la phase du développement des archives ouvertes en France.<br />2 enquêtes (2005 et 2007) ont visé les pratiques de l'auto-archivage des articles d'une partie de la communauté mathématique et informatique en France liée aux bibliothèques du Réseau National des Bibliothèques en Mathématiques. L'analyse comparative des résultats permet de démontrer une amélioration assez significative de ces pratiques.
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Les collectifs et leurs natures. Un parcours sociologique, des animaux emblématiques à la biodiversitéMauz, Isabelle 09 June 2008 (has links) (PDF)
Mes recherches s'inscrivent dans un courant de la sociologie qui accorde un rôle social à des êtres non humains. L'emploi du terme de « collectif », plutôt que celui de société, vise à signifier cette extension du champ de la discipline. Les collectifs désignent des assemblages hétérogènes initiés par les hommes dont il s'agit de retracer la genèse et d'étudier la composition, la cohésion et l'évolution. Les collectifs auxquels je me suis intéressée se caractérisent tous par l'importance de la place qu'y occupent les êtres de nature. <br />Je commencerai par aborder les difficultés d'ordre méthodologique que soulève cette démarche et je proposerai plusieurs solutions pour les surmonter.<br />Je présenterai ensuite trois des résultats obtenus en appliquant la méthode précédemment décrite à des espèces et à des espaces particuliers. Premièrement, j'ai mis en évidence le rôle d'opérateur social de certains animaux sauvages. Deuxièmement, j'ai montré que la création et la mise en place des espaces protégés offrent un cas d'étude idéal pour étudier la naissance des collectifs. Troisièmement, mes recherches ont indiqué l'existence d'un changement en cours de grande ampleur dans les collectifs orientés vers la gestion et la protection de la nature. Or ces changements sont tous légitimés par la nécessité et l'urgence de connaître et de préserver la biodiversité. Celle-ci apparaît ainsi comme un être majeur des collectifs, qui influence fortement leurs relations comme celles de leurs membres.<br />C'est pourquoi j'ai élaboré un programme de recherche sociologique sur la biodiversité, dans lequel je l'appréhende non comme une notion ou un concept mais comme un nouveau membre des collectifs. Ce programme, composé de deux axes, vise à comprendre les modalités et les effets sociaux et politiques de la mise au jour et de la prise en compte de la biodiversité. Le premier axe est issu du constat que la biodiversité a d'abord été identifiée et désignée comme un problème public majeur dans la sphère scientifique. Il vise à étudier les disciplines et les techniques scientifiques regroupées sous l'appellation de « science de la biodiversité ». Plus précisément, je me propose d'identifier les acteurs de la production de connaissances sur la biodiversité et d'analyser leurs modes d'organisation et de coordination. Je souhaite aussi étudier les « infrastructures informationnelles » suscitées par la science de la biodiversité, dont la liste rouge de l'Uicn constitue un exemple, ainsi que le type de nature et d'histoire de la nature qu'elles construisent. J'examinerai également le rapport au terrain et aux êtres de nature qu'elle favorise, notamment à travers l'instrumentation qui l'accompagne. Je m'interrogerai enfin sur la capacité de suivi de l'ensemble du vivant que permet d'acquérir la science de la biodiversité. Le second axe de recherche repose sur un autre constat, celui que des acteurs se réfèrent à la biodiversité bien au-delà de la sphère scientifique. J'aborderai ici la biodiversité comme une ressource que des usagers et des exploitants de la nature parviennent à mobiliser pour redéfinir leur identité, défendre des activités contestées et faire évoluer leurs pratiques.<br />Je compte mettre en œuvre ce programme de recherche sur la biodiversité sans pour autant abandonner les recherches sur des espèces et des espaces particuliers. La concrétisation d'un tel projet nécessite donc que je puisse diriger des recherches de doctorants qui viendront compléter la capacité de recherche du pôle de sociologie que j'anime au Cemagref de Grenoble.
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L'ADOLESCENTE CONSOMMATRICE A LA RECHERCHE DE SON AUTONOMIE. APPLICATION AU MARCHE DU MAQUILLAGEGentina, Elodie 28 October 2008 (has links) (PDF)
L'adolescente apparaît désormais comme une consommatrice indépendante qui bénéficie d'un statut particulier différent de celui de l'enfant et de l'adulte. Nous avons retenu la prise d'autonomie et le besoin d'intégration dans le groupe de pairs comme les deux éléments principaux et constitutifs de la notion d'indépendance de l'adolescence. Nous avons montré que ces deux notions, qui semblent paradoxalement contradictoires, s'équilibrent au cours de la dynamique de l'adolescence. Les variables d'autonomie, de sensibilité à l'influence interpersonnelle des pairs ainsi que du degré d'intégration de l'adolescente dans son groupe de pairs ont été mobilisées et intégrées dans un modèle original appliqué empiriquement au domaine de l'achat et de l'utilisation de maquillage. La contribution théorique majeure de cette thèse consiste à proposer une définition opérationnelle de l'autonomie de l'adolescente qui fait défaut à la littérature marketing actuelle. De plus, une réflexion théorique approfondie sur le degré d'intégration de l'adolescente dans son groupe de pairs permet de contribuer à une meilleure compréhension des groupes de pairs et de leur influence sur l'adolescente. Les principaux apports méthodologiques sont de deux ordres. Il s'agit, d'une part, du développement d'un instrument de mesure fiable et valide de l'autonomie de l'adolescente et d'autre part, de l'élaboration d'une méthode d'identification des groupes de pairs s'appuyant sur la méthode d'analyse des réseaux sociaux. D'un point de vue managérial, cette recherche s'inscrit dans le mouvement actuel du marketing générationnel, elle soulève les insuffisances de l'âge, principal déterminant actuel utilisé pour segmenter le marché des adolescentes. Ainsi, nous proposons aux professionnels du marketing de segmenter le marché des adolescentes en fonction de deux nouveaux critères : l'autonomie et la sensibilité à l'influence interpersonnelle des pairs en complément de l'âge.
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Les approches patrimoniales au regard de la question de la prise en charge du mondePupin, Vincent 23 July 2008 (has links) (PDF)
Le point de départ de cette thèse est ma propre pratique de l'utilisation du terme de « patrimoine ». Lors de mes interventions dans le domaine de l'agriculture, de l'environnement et de la gestion des territoires, j'ai constaté un attachement des personnes que j'ai rencontrées à des éléments matériels ou immatériels, attachement si fort que ces éléments semblaient parfois être un prolongement d'eux-mêmes et qu'en cas de perte, leur vie en était changée. Ces éléments sont souvent désignés comme « patrimoine » par ceux qui en parlent. L'attachement qu'ils éprouvent envers ces patrimoines témoigne d'une forme de rapport de l'Homme au monde particulière. Or, notre relation au monde a profondément changé au XXème siècle. Le monde infini aux ressources inépuisables est devenu un monde fini, fragile, où tout interagit et que nous sommes capables de détruire. La prise en charge du monde est une question posée ouvertement, comme une option parmi d'autres, mais qui ne va pas de soi. Le succès du terme de patrimoine, à partir des années 1980, est un symptôme de ce nouveau rapport au monde, il sous-entend un problème, le risque de dégradation ou de destruction de l'élément patrimonialisé et/ou un projet, la volonté de prise en charge de cet élément. J'ai donc voulu interroger les utilisations du terme de patrimoine, dont la mienne, au regard de la question de la prise en charge du monde. Dans un premier temps, j'étudie la diversité des patrimoines et des patrimonialisations : En France, le terme de « patrimoine » pouvait recouvrir toutes sortes de biens sous l'Ancien Régime, il avait surtout la caractéristique d'être attaché de façon quasi mystique à la personnalité, d'incarner une lignée. Pendant et après la Révolution, la notion de propriété l'emportant, le terme n'est plus employé que dans deux sens : un sens juridique, comme ensemble d'actif et de passif d'un individu ou d'une personne morale, un sens culturel avec l'institutionnalisation des monuments historiques. Au XXème siècle, les utilisations du terme se multiplient : patrimoine naturel, génétique, économique, ethnologique, stratégique. A travers ces expressions, se développent des approches patrimoniales théoriques et pratiques qui ont chacune leur propre logique, leur propre langage, leurs propres références. Chacune apporte un éclairage sur la prise en charge d'éléments matériels (un animal, un bâtiment) et immatériels (une langue, une fête), de l'infiniment petit (les gènes, la radioactivité) à l'infiniment grand (la Terre, la Lune
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