Dans la littérature, le processus d'instrumentation de l'organisation publique est soumis à de nombreuses interrogations. Les difficultés de construction, d'implantation, de fonctionnement des outils de gestion utilisés par ces organisations sont souvent relevées. Cette recherche s'intéresse à la phase de construction d'un outil de gestion des coûts. Pour gérer ce processus, l'organisation publique est obligée de mobiliser son environnement et donc d'inventer un nouveau mode d'action. La construction de l'outil devient une étape essentielle du processus d'instrumentation de l'organisation publique : elle se transforme en un processus d'une part, de structuration sociale (dans lequel les représentations des acteurs, les organisations et l'outil sont en interaction) et d'autre part, de construction d'une innovation managériale.

L'objet de cette thèse repose sur la problématique de l'identification et de l'évolution des compétences stratégiques. L'analyse de la littérature nous invite à élaborer une grille d'analyse où les questions de création de sens et de pouvoir occupent une place centrale. Obtenus à partir d'une analyse longitudinale au sein de France Télécom, les principaux résultats de la recherche rendent compte d'un phénomène d'épuisement des ressources, d'une évolution des liens de subordination entre compétences organisationnelles et du caractère contextuel de la définition des compétences stratégiques. Ces résultats montrent l'intérêt d'inscrire l'évolution des représentations des compétences stratégiques dans un processus de structuration, processus mettant en exergue la dualité existante entre les compétences sociales des acteurs et les contraintes structurelles.

<p>This thesis studies youth from different perspectives. These are the life phaseand the generational perspectives, which have been studied via questions of establishment and individualisation. The main question is whether young people are different because they have not made socially important transitions into adulthood or if they are different because they have grown up under different circumstances than earlier generations. The consequences of the outcome are important because they can indicate what kind of society young people will reproduce. The following conclusions are drawn: First, there are clear effects of social structurations (class of origin and gender) in the lives of young people. They affect the distribution of attitudes towards welfare state expenditures as well as the economic effects in a long-term perspective. Second, there is rather weak importance of role transitions in relation to what young people believe is important for adulthood, role transitions’ importance for the distribution of attitudes towards the welfare state as well as role transitions’ importance in a long-term perspective. Third, increasing age and subtle socialisation processes may be an explanation to the rather weak meaning of role transitions, cause adjustments to surrounding contexts and people’s expectations. It is concluded that the life phase perspective is a more accurate way of viewing young people, mainly because of the impact of social structurations, which are believed to contribute to continuous reproduction rather than complete change of society.</p>

This study addresses the question of change in household structure and the reproduction of “life from day to day”. It is based on structuration theory, time-geography and Allan Pred’s theory of place as historically contingent process. Large households are viewed as tokens of the early modern era, and the appearance of small households can therefore be seen as signs of modernisation. But the decline in size of the average household was not dramatic, it went from 3.53 people per household in 1760 to 3.31 people in 1830. By the composition of different occupational groups in the city in 1760 and 1830, it is evident that the decline of the textile industry, the low activity in the building trades and the decrease of residential sailors – and the subsequent rise of petty trade and traditional handicrafts – gave a strong influx of traditional elements to the evolution of the household. In contrast to this there were a number of “new” or more modern elements that can be seen as precursors to the structure of daily life in the modern era. One of these was a rising number of households which were small and headed by people who earlier in history would have been household members – and not heads of households. The structure of daily life and its reproduction from day-to-day is also analysed in the study. This pattern was both affected by certain changes in the overall household structure, and by two phenomena that directly had an impact on the recreation of life from day to day. The first of these was the “food money”, a substitution of money for the right to food in the employers house, and the second was a move from the right to lodgings in the employers’ home to the need of living quarters elsewhere. Both of these phenomena acted on the “structure of daily life”, and helped to alter the focus of daily life, that is to turn it away from the productive households and put more attention on the streets and on the households that only served as reproductive units.

Enrollment management is an organizational phenomenon that emerged in the mid-1970s and has since developed into a pervasive structure and practice at colleges and universities. The purpose of this study is to identify and trace the development of the underlying organizing principles (enrollment logics) that institutionalize enrollment management practices and professionalize the chief enrollment manager position. This study focuses on how discourses among members of a prominent professional association establish, diffuse, and sustain knowledge that promotes certain expertise, assumptions, beliefs, and shared understandings of enrollment management. This is qualitative study that uses first-person accounts of 18 chief enrollment managers, authoethnographic reflections, and historical texts to reveal the regulative, normative, and cultural-cognitive elements (symbols, relations, routines, and artifacts) that signify enrollment management as an institutionalized and professionalized phenomenon. Crystallization is used as the analytical approach for discourse analysis. Institutional Theory and Structuration Theory form the theoretical and analytical frameworks for this study. Study results suggest that enrollment management is an institutionalized organizational field and an emerging profession.

Nous présentons dans la première partie de ce document les principaux modèles de gestion de base de données, les objectifs des langages de manipulation de données, puis les précautions que doit prendre le concepteur d'un tel système dans un contexte d'accès concurrentiel, en vue de maintenir la qualité des informations. Après une brève description du langage APL orienté vers l'interrogation d'une base de données, nous présentons dans la deuxième partie du document différentes extensions à APL proposées ou réalisées pour une meilleure adaptation à un système de gestion de bases de données.La troisième partie décrit notre réalisation d'un point de vue externe puis interne. Cette réalisation a consisté à adjoindre au système APL un noyau de système indispensable à l'utilisation d'APL comme langage hôte d'un système de gestion de base de données. Nous présentons enfin un langage d'interrogation de base de données défini suivant les concepts du modèle relationnel.

Les réseaux informatiques connaissent une expansion rapide à l'heure actuelle. Il devenait nécessaire de faire évoluer l'informatique centralisée vers une informatique distribuée car les systèmes d'informations sont par nature répartis. Mais cette évolution n'a été possible que grâce à des progrès réalisés dans plusieurs domaines : la technologie (micro-électronique, transmission) et les techniques informatiques avancées nécessaires au développement des réseaux (commutation de paquets, architecture de réseaux). La définition d'une architecture est de première importance car les réseaux sont des systèmes complexes. Déjà, des constructeurs informatiques proposent des architectures qui leur sont propres : SNA chez IBM, DSA chez Bull, DECNET chez DEC, BNA chez Burrough, etc ... Toutes ces architectures sont basées sur une technique de structuration habituellement utilisée à l'heure actuelle : la structuration en couches. Cette technique permet de séparer nettement les fonctions réseaux et donc de faciliter la conception, la réalisation, l'évolution d'un réseau.

De nouveaux matériaux aluminosilicates (de Si/Al = 6 à pure silice) à structures hiérarchiques ont été synthétisés sous forme de billes submicrométriques par chimie sol-gel couplée à un procédé de synthèse pas voie aérosol. Les synthèses ont été effectuées à partir de précurseurs inorganiques alcoxydes en présence du copolymère amphiphile [EO]106-[PO]70-[EO]106 et à pH fortement basique fixé par la concentration en hydroxyde de tétrapropylammonium. La porosité des matériaux calcinés, examinée par MET, DRX aux bas angles et volumétrie à l'azote, est caractéristique de matériaux soit mésostructurés, mésoporeux ou macroporeux avec, dans certains cas, une microporosité importante. L'étude de l'influence des paramètres chimiques sur la porosité finale a permis de rationaliser les conditions d'obtention de chaque type de structure et de proposer un mécanisme de formation. Le réseau inorganique des matériaux a été étudié par DRX aux grands angles, IRTF avec ou sans adsorption de lutidine, RMN de l'27Al et de l'1H. Bien que complètement amorphes, ces matériaux se révèlent pourtant beaucoup plus actifs en catalyse de l'isomérisation du m-xylène que les aluminosilicates amorphes de référence.

La méthode SEA (Statistical Energy Analysis) permet de prévoir les échanges d'énergie entre sous-systèmes d'une structure lorsque celle-ci est soumise à une excitation. La SEA est théoriquement très simple à mettre en place et permet de faire des variations paramétriques sur un modèle de la structure en phase de conception. Cette méthode est utilisée de manière pertinente dans le domaine du bâtiment mais peine à s'implanter dans le secteur des transports où les systèmes étudiés sont beaucoup plus complexes. Plusieurs difficultés apparaissent dans ces cas de figure et empêchent une modélisation correcte de la structure. La première difficulté vient de la nécessité de découper la structure en sous-systèmes respectant les hypothèses de la SEA. Ce découplage, presque trivial dans le bâtiment, devient particulièrement complexe dans le cas d'une caisse de voiture par exemple. L'estimation des puissances injectées par les sources dans la structure est une deuxième difficulté. En effet, les énergies des sous-systèmes sont directement proportionnelles à la puissance injectée. Ainsi, une mauvaise estimation de la puissance entraîne une erreur sur les échanges d'énergies. Le but de ce travail de thèse est double. Dans la première partie, une modèle de puissance injectée dans une plaque rectangulaire soumise à une couche limite turbulente (CLT) établie. Ce modèle simple permet de souligner l'influence des différents paramètres agissant sur la puissance injectée et d'estimer avec le temps de calcul très faible la puissance injectée par bande de fréquence. Une validation expérimentale est aussi exposée. Dans la deuxième partie, une méthode de sous-structuration automatique d'une structure en sous-systèmes SEA est proposée. Elle est basée sur l'analyse et la classification de fonctions de transfert énergétiques simulées par éléments finis. Un algorithme de classification permet de diviser la base de données en N sous-systèmes (N allant de 2 à Nmax). Un indice, validé sur des assemblages simples, indique la sous-structuration optimale pour une application SEA. Des applications industrielles, démontrant l'applicabilité de la méthode à des structures complexes, seront présentées.

Identifying the emergence and development of new technologies has become an essential ability for firms competing in dynamic environments. Nonetheless, current technology intelligence practices are unstructured and vaguely defined. Moreover, the existing literature in future technology studies lacks strong, systematic explanations of what technologies are, where technologies come from, and how new technologies emerge and evolve. The present study builds on Structuration Theory, and proposes the structurational model of emerging technologies (SMET). The SMET suggests not only an ongoing view of technologies as social objects, but also a process for thinking through scientifically the complex, multidimensional and emergent dynamic of social and technological change. The SMET proposes that the emergence and development of a new technology can be tracked by examining systematically and collectively the extent of development of its technology-related social structure – its degree of structuration. The degree of structuration of a technology is an ongoing process instantiated in social practices, and can be observed through visible patterns or specific social outcomes of systemic activity organized in three analytical dimensions: structures of meaning, power, and legitimacy. The SMET assumes that the conceptual initiation of a new technology triggers new patterns of social activity or a signal of technological change; thus, the variation in the slope or trajectory of the degree of structuration of a technology may indicate an early signal of technological change. The SMET sets a foundation for identifying early signals of technological change when it is used on a systematic basis. Empirically, the study conducted an exploratory case study in the Internet industry. The study employed a sequential transformative mixed method procedure, and relied on 77 Internet experts to create retrospectively a systematic and collective interpretation of the Internet industry in the last ten (10) years. The test of hypotheses was based on only seven (7) Internet technologies due to time and instrumental constraints. The results confirm the fundamental relationships among constructs in the model, and support, thus, the SMET. The degree of structuration of a technology is revealed as a process independent of individuals’ participation in the enactment of a technology. Technological outcomes are explained by the extent of development of structures of meaning, power, and legitimacy (i.e., the degree of structuration of a technology). Moreover, influential technological outcomes shape individuals’ perspectives over time – i.e., the structurational effect. Hence, the study not only provides evidence that supports this novel theoretical framework, but also illustrates methodologically how to identify the emergence and development of new technologies. Likewise, the study discusses the implications of these results for technology management practices (e.g., product and technology development, innovation policies, and technology transfer activities). Lastly, the study recognizes limitations and suggests further research avenues.