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Faire le grand saut? : femmes et orientation scolaire non-traditionnelle

Langlois, Yoenne January 2007 (has links) (PDF)
La sous-représentation des femmes dans les domaines des sciences et des technologies est une préoccupation qui questionne le monde scientifique depuis près de 30 ans. De nombreuses mutations ont eu lieu au sein de l'univers scolaire, mais le recrutement des différentes filières reste largement sexué, posant l'intérêt d'examiner l'orientation. Par ce mémoire, nous cherchons à comprendre les ressorts de l'orientation atypique des femmes qui font le choix d'entreprendre des études dans des voies non-traditionnelles. Réalisée, dans le cadre d'une étude qualitative de type longitudinale, la présente recherche est fondée sur l'expérience de 11 étudiantes inscrites en technique informatique et électronique, au « niveau collégial ». Plusieurs questions alimentent ce travail. Nous cherchons à savoir qui ces étudiantes sont, d'où elles viennent, les motifs de leur choix, les expériences affectives vécues dans le programme (en prêtant attention aux interactions avec la majorité masculine et aux perceptions faites sur le contenu de la formation) et finalement, l'aboutissement de leur parcours non-traditionnel. Le projet atypique de départ, commun à l'ensemble des filles, prend deux directions: il y a celles qui persévèrent jusqu'à l'obtention du diplôme (4/11) et celles qui abandonnent pour une reformulation de projet, spécifiquement traditionnel (7/11). Formuler des choix non-traditionnels et les mettre en oeuvre fait partie du possible et du réalisable, mais manifestement, leur réalisation effective est loin d'être le lot de la majorité. Ainsi, il faut prendre en compte les éléments qui fondent les projets, les éléments contextuels dans lesquels ils émergent et sont réalisés. Les fondements du choix d'orientation, ou encore les sources premières qui ont motivé les filles à faire le saut vers des études dans des domaines non-traditionnels, reposent sur un attrait pour la discipline, un goût pour les études, de nombreuses aspirations professionnelles et des attentes salariales élevées. Dépendamment de ces données subjectives, sont prises en compte les données objectives qui permettent de cerner le contexte dans lequel le choix prend forme. L'âge, l'environnement familial, les interactions avec l'entourage et les expériences passées tant scolaires que professionnelles, déterminent grandement la force que peut prendre le projet. Du point de vue théorique, nous avons articulé la vision déterministe et la vision actancielle de la socialisation. Le poids du passé est lourd, imprégné d'une solide tradition selon laquelle les positions sociales résultent d'une diffusion de modèles culturels sexués pour la construction d'un type d'individu conforme aux attentes sociales. Toutefois, il semble possible de se défaire du dictat social incorporé par l'éventail des choix envisageables et des projets de toutes formes: une femme pourra faire le choix d'une filière masculinisée. Au vu des résultats de ce mémoire, penser le changement social par la formulation de choix non-traditionnels est une question que nous devons garder ouverte ... ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Socialisation, Projets, Genre, Filières non-traditionnelles.
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Analyse socio-historique de l'usage du terme "conflit d'intérêts" dans la revue Science

Gosselin, Pierre-Marc January 2006 (has links) (PDF)
La problématique des conflits d'intérêts dans l'univers des sciences a été le sujet, depuis plusieurs années, d'une couverture médiatique importante de la part des revues spécialisées s'adressant spécifiquement aux scientifiques ainsi que dans les publications destinées au public en général. L'attention croissante portée sur ce thème peut être mesurée, à titre d'exemple, lorsque l'on considère qu'à partir de la première parution de la revue Science en 1880, plus de la moitié des écrits comprenant la mention particulière de « conflits d'intérêts » dans le titre, ont été rédigés depuis 1990. Parfois à saveur de scandale, ces articles rassemblent sous la même étiquette toutefois, une vaste gamme de situations allant des pratiques d'individus dans l'exercice de leurs fonctions jusqu'aux mandats, tantôt ambigus, de larges institutions (gouvernementales, industrielles ou universitaires). Dans ce contexte, il est intéressant de détailler les différents usages de l'expression « conflits d'intérêts », qui ont été faits au cours du XXième siècle, par le biais d'une recherche conduite sur un périodique spécialisé tel que Science. Ainsi, à partir d'une analyse de l'ensemble des textes publiés dans cette revue, il est possible de traduire l'évolution sémantique qu'a connue l'utilisation du terme « conflits d'intérêts » tout en situant celui-ci dans un cadre socio-historique. Dans un premier temps, nous avons recensé, à l'aide du moteur de recherche JSTOR, tous les articles contenant le terme « conflict of interests ». À partir de ce corpus d'analyse, nous avons départagé les différents sens qui ont été attribués à l'expression. Finalement, nous avons essayé de circonscrire le contexte socio-historique entourant l'utilisation de chacun des sens. Sans aucun doute, l'ensemble des renseignements réunis par cette démarche permet d'interpréter, dans une perspective plus large, les préoccupations actuelles entourant les conflits d'intérêts, notamment dans le cadre des discussions portant sur l'organisation de la recherche scientifique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Conflit d'intérêts, Science, Éthique, Champ scientifique.
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La notion d'incommensurabilité chez Thomas Kuhn

Leduc, Pierre January 2007 (has links) (PDF)
Cette thèse porte sur la notion d'incommensurabilité que Thomas Kuhn a introduite dans son oeuvre la plus connue, la structure des révolutions scientifiques, pour caractériser la relation entre paradigmes successifs. Selon Kuhn, dans la SRS, le passage d'un paradigme à un autre implique une rupture qui se manifeste sur trois plans, le plan méthodologique, le plan sémantique et le plan ontologique qu'il exprime par l'idée que les scientifiques postrévolutionnaires travaillent dans un monde différent. De ce point de vue, l'incommensurabilité est une relation complexe entre paradigmes successifs, que Kuhn ne définit pas de façon systématique, mais qui semble impliquer une rupture radicale entre traditions successives. Kuhn s'appuie sur la métaphore visuelle du renversement de gestalt pour rendre compte du passage révolutionnaire d'un paradigme à un autre. Si les sociologues ont bien accueilli les thèses de Kuhn, il n'en a pas été de même des philosophes des sciences qui lui ont reproché de proposer une vision à la fois irrationnelle, relativiste et idéaliste du développement des sciences. Puisque Kuhn a toujours prétendu que ces critiques reposaient en grande partie sur l'incompréhension, il a entrepris de clarifier ses positions pour répondre aux objections. Il entreprit, en particulier, de préciser la notion d'incommensurabilité qui est au coeur de son argumentation. Ce travail retrace, dans un premier temps, l'évolution de la pensée de Kuhn relativement à cette notion et aux conséquences de l'incommensurabilité sur sa conception de la science et du progrès scientifique. Pour répondre aux objections des philosophes, il amorce son tournant linguistique qui lui permet d'interpréter l'incommensurabilité en termes de rupture de la communication entre scientifiques qui défendent des paradigmes différents. La rupture de communication repose, de ce point de vue, sur l'impossibilité de traduire le langage théorique propre à une communauté scientifique dans celui du groupe révolutionnaire. Il substitue donc une approche sémantique à la métaphore visuelle de la SRS. Ensuite pour répondre aux objections de Putnam et, surtout de Davidson, selon qui, la notion d'incommensurabilité, entendue comme intraduisibilité entre langages théoriques est incohérente, Kuhn introduit la distinction entre traduction et interprétation. Il introduit, aussi, la notion d'incommensurabilité locale, qui ne touche que quelques termes interreliés. Cette approche le conduit à la solution taxinomique, selon laquelle les langages commensurables partagent une même structure lexicale. De ce point de vue, chaque lexique détermine un ensemble de mondes possibles qui ne sont descriptibles, et donc accessibles à l'expérience, que dans le cadre de ce lexique particulier. Deux lexiques successifs, constituent des mondes différents. Le chapitre six, expose le point de vue de Feyerabend sur l'incommensurabilité et ses conséquences, principalement pour mettre en perspective les idées de Kuhn. Les chapitres suivants abordent les thèses de Kuhn d'un point de vue critique. Le chapitre sept montre, à l'encontre des critiques de Putnam et de Davidson, que la notion d'incommensurabilité locale, complétée par la distinction entre interprétation et traduction, n'est pas incohérente. Si l'idée que deux langages puissent être radicalement intraduisibles semble impensable, il n'en va pas de même si deux langages ne diffèrent structuralement que pour un nombre restreint de termes théoriques centraux. Finalement, le chapitre VIII examine la thèse controversée selon laquelle des lexiques différents déterminent des mondes phénoménaux différents. Ce chapitre critique la forme de constructivisme néo-kantien que défend Kuhn en s'appuyant sur le fait que cette thèse repose sur une théorie descriptiviste de la référence, alors que le recours à une théorie causale de la référence permettrait d'accepter l'idée que les paradigmes successifs puissent être incommensurables sans devoir renoncer à une interprétation réaliste de la science. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Incommensurabilité, Paradigme, Épistémologie, Histoire des sciences, Sémantique, Théorie descriptiviste de la référence, Théorie causale de la référence.
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Le travail ou l'université? : le projet postcollégial et les représentations socioprofessionnelles des apprentis-techniciens du secteur chimie, biologie

Bourque, Claude Julie January 2007 (has links) (PDF)
Dans le cadre d'une recherche qualitative et longitudinale portant sur les parcours en science et technologie au collégial pilotée par le Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie (CIRST), nous avons cherché à comprendre comment les étudiants qui obtiennent un diplôme dans un programme de formation technique en viennent à décider de s'insérer directement sur le marché du travail ou à poursuivre leur formation au niveau universitaire. Notre travail porte sur un échantillon de 19 persévérants qui ont été suivis depuis leur entrée dans un programme du secteur chimie, biologie à l'automne 2000 jusqu'à sa complétion. Une définition sociologique des projets étudiants, les outils de la théorie des représentations sociales et culturelles et le cadre général de la théorie de la pratique telle que développée par Pierre Bourdieu nous ont permis de saisir la nature de leurs intentions et de comprendre d'où viennent les projets formulés à l'entrée dans le programme et comment ils évoluent jusqu'à leur mise en oeuvre après l'obtention du diplôme. Nous avons constaté que l'appropriation, l'interprétation et le sens donné aux expériences et aux informations qui balisent le parcours scolaire au collégial varient considérablement d'un étudiant à l'autre et que le principal facteur explicatif de ces variations réside dans le capital culturel et l'habitus primaire des étudiants. En effet, si la double fonction de formation terminale conduisant sur le marché du travail et de formation préparatoire aux études universitaires de ce type de programme sert certains étudiants en leur permettant d'accéder à une mobilité sociale ascendante ou à une réversibilité de leur situation sociale, la majeure partie d'entre eux restent marqués par leurs origines sociales et se retrouvent donc dans le processus sociologique de la reproduction sociale. Ce travail d'analyse nous permet de mieux comprendre la persévérance aux études et les modalités selon lesquelles la projection dans l'avenir possible et souhaitable préside de l'engagement dans les études. Il nous permet ainsi de contribuer aux connaissances par un appel à une plus grande «éducation à l'éducation» à travers trois propositions réflexives portant sur la souplesse du système québécois, l'accès à une plus grande variété de sources d'information et le besoin de coaching personnalisé pour les individus de première génération à l'enseignement collégial et à l'enseignement universitaire.
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Historique de la recherche et de la distinction en milieu universitaire : analyse de la représentation sociale du métier de professeur-chercheur au département de science politique de l'UQAM et de l'UDEM

Belhumeur, Vincent 09 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire constitue une recherche empirique traitant de l'évolution du métier professoral dans les sciences sociales. Dans le but de comprendre la représentation normative des professeurs à l'égard de l'enseignement, la recherche et les services à la collectivité, nous avons étudié leur discours à partir d'une perspective bourdieusienne. Pendant (et avant) les années 1970 et les années 1980, la recherche légitime se définissait par la pédagogie et le rayonnement interne des universités. Au cours des années 1990 et 2000, la recherche commence à se caractériser par les publications dans les revues savantes, le rayonnement international et la « collectivisation » de la recherche. Nous nous sommes questionnés à savoir si ces changements avaient suscité des divisions dans l'évaluation des professeurs dont les travaux de recherches s'inscrivent dans le premier modèle. Deuxièmement, nous nous sommes demandés si l'espace positionnel des professeurs prédispose leur représentation normative à l'égard des deux modèles de recherches. Nous supposons que les agents qui sont le plus touchés par des évaluations négatives, en contexte de promotion ou dans l'évaluation des tâches professorales du département, ont été embauchés pendant (ou avant) les années 1970 et durant les années 1980. Nous avançons également que la représentation normative des professeurs à l'égard des deux modèles de recherche était reliée à la cohorte d'appartenance de ces derniers. Nous avons réalisé 12 entrevues avec des professeurs du département de science politique de l'Université de Montréal et de l'Université du Québec à Montréal. Ce mémoire nous a permis de mieux cerner les facteurs de divisions au sein du corps professoral. Il nous a également amené à tester l'idée bourdieusienne d'homologie structurale entre la configuration microsociale de l'habitus chez les agents et la configuration macrosociale du champ scientifique et du champ universitaire. Les principaux résultats démontrent qu'il y a un lien dialectique entre la cohorte d'appartenance des professeurs et le modèle de recherche qu'ils pratiquent. Nous constatons que la probabilité qu'un professeur soit favorable et pratique le deuxième modèle de recherche augmente considérablement chez ceux qui sont issus des deux dernières cohortes. Plusieurs indices suggèrent l'hypothèse d'une hétérochronie des pressions du champ scientifique à l'endroit des départements étudiés. Les pressions du champ scientifique seraient plus tardives à l'Université du Québec à Montréal. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : université, professeur, recherche, champ universitaire, champ scientifique et sciences sociales
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L'apprentissage des sciences et des nouvelles technologies : processus collaboratifs chez des élèves d'école primaire

Écrement, Claudia January 2007 (has links) (PDF)
Cette étude cherche à comprendre les processus d'apprentissage d'élèves de la 6e année du primaire, et ce, en examinant la nature des interactions dans un contexte d'apprentissage des sciences et technologies. Afin d'approfondir leurs connaissances des phénomènes scientifiques, les enfants travaillent en équipe avec des outils informatiques nommés Crickets! qui proviennent du Media Lab, Massachusetts Institute of Technology (MIT). Ces blocs programmables sont des petits ordinateurs qui ne sont pas tellement plus gros que la batterie de 9 volts qui leur transmet de l'énergie. En raison de leur petite taille, ils peuvent être utilisés dans différents contextes. À l'aide du langage de programmation LOGO et de communication par transmission infrarouge, ces petits ordinateurs peuvent contrôler des moteurs et recevoir de l'information de détecteurs (son, lumière, toucher, ...). Des blocs LEGO et du matériel de bricolage peuvent servir à la construction de projets robotisés. Ces petits ordinateurs permettent aussi d'observer différents phénomènes de l'environnement, car leurs détecteurs peuvent capter de l'information et ainsi permettre à ses utilisateurs de faire de la collecte de données. Les usagers parviennent à construire des petits robots qui peuvent communiquer entre eux et qui sont programmables à distance. Des observations qualitatives ont permis de faire une étude de cas sur l'utilisation des Crickets par des élèves travaillant en collaboration. Parmi les interactions d'un groupe de trois élèves, seuls les rôles sociaux et les diverses tâches effectuées ont été catégorisés et analysés. Par le biais d'analyses qualitatives et quantitatives, il a été possible d'observer la distribution de ces variables. Sans prétendre démontrer des évidences empiriques, cette étude illustre la richesse des interactions sociales variées dans une équipe de travail collaboratif ainsi que l'importance de la manipulation de matériel technologique attrayant dans un contexte de l'apprentissage des sciences. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Collaboration, Apprentissage, Constructivisme, Robotique et science.
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Postures épistémologiques que développent des étudiants des profils sciences et technologies et univers social au cours de leur formation initiale à l'enseignement secondaire : une analyse de leurs croyances et de leurs rapports aux savoirs

Therriault, Geneviève January 2008 (has links) (PDF)
Lors de sa formation initiale à l'enseignement secondaire, l'étudiant est confronté aux postures épistémologiques dominantes à l'intérieur des cours rattachés aux composantes psychopédagogique, didactique, pratique et disciplinaire. À cet égard, il apparaît que les rôles conférés au futur maître dans les cours disciplinaires et pratiques (dans les uns, il agit à titre d'étudiant et, dans les autres, à titre de stagiaire) l'amènent à développer des croyances épistémologiques et des pratiques conflictuelles (Flores, 2001; Virta, 2002). Ces disparités se trouvent amplifiées lorsque l'étudiant s'engage dans une formation menant à l'enseignement de plusieurs disciplines (Mujawamariya, 2000), comme c'est le cas des profils sciences et technologies et univers social. Ainsi, il devient pertinent de s'interroger quant aux postures épistémologiques que développent de futurs enseignants de ces deux profils au cours de leur formation initiale et quant aux tensions que les composantes disciplinaire et pratique génèrent chez ces derniers. Des études (Baxter Magolda, 1987; Belenky, Clinchy, Goldberger et Tarule, 1986; King et Kitchener, 1994; Kuhn, 1991; Perry, 1970) ont fait ressortir que les croyances épistémologiques (ou l'épistémologie personnelle) des étudiants sont plus ou moins raffinées et qu'elles évoluent en fonction de stades au cours de la formation, tandis que d'autres suggèrent qu'il s'agit de dimensions (certitude, simplicité, source et justification du savoir) plus ou moins cohérentes. Des différences entre ces disciplines ont aussi été relevées dans la littérature (Hofer, 2000; Palmer et Marra, 2004; Schommer, 1993). Des chercheurs (Lebrun et Lenoir, 2001) procèdent, par ailleurs, à l'analyse des rapports aux savoirs qu'entretiennent de futurs maîtres afin d'accéder aux postures épistémologiques qui les structurent. Ces travaux illustrent ainsi la pertinence de recourir à l'analyse des croyances et des rapports aux savoirs afin d'interroger les postures épistémologiques de futurs enseignants du secondaire. Afin de dégager les différentes postures épistémologiques, un questionnaire d'épistémologie personnelle (adapté de Hofer, 2000) a été administré auprès de quatre cohortes d'étudiants (N=47) des deux profils visés. À partir d'un indice global de raffinement épistémologique, qui apparaît satisfaisant, des différences significatives sont observées en fonction des profils. Ces croyances évoluent également entre le début et la fin de la formation. Des différences entre les volets disciplinaire et pratique sont mises en évidence à partir des données qualitatives tirées d'entretiens piagétiens menés auprès de 12 sujets. L'analyse de leurs croyances et de leurs rapports aux savoirs permet de dégager de multiples postures épistémologiques que développent ces étudiants et de relever la présence de tensions entre ces deux volets de la formation initiale. Il apparaît également que les dimensions de l'épistémologie personnelle ne forment pas un tout monolithique. La présente recherche comporte finalement des implications pour la formation des maîtres. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Postures épistémologiques, Croyances, Rapports aux savoirs, Futurs enseignants, Formation des maîtres, Sciences et technologies, Sciences humaines.
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Identification de conceptions en sciences susceptibles d'expliquer les différences de performances à une évaluation internationale entre le Québec et le Maroc

Loubaki, Guy Norbert 02 1900 (has links) (PDF)
La présente étude s'inscrit dans une perspective didactique de diagnostic des conceptions en sciences (Palmer, 1997 ; Tsai et Chou, 2002, Kraus et Minstrell, 2002 ; Thijs et Van Den Berg, 1995 ; Treagust et Duit, 2008 ; Tsai et Chou, 2002). Notre problématique émerge des constats (Dossey, Jones et Martin, 2002 ; Kjaernsli, Angell et Lie, 2002 ; Angell, 2004 ; Turmo, 2003 ; Allal, 2007 ; Wu, 2008) liés aux difficultés d'expliquer les différences de performance à une évaluation internationale pour des sujets habitants des contextes géographiques où les habitudes de vie diffèrent considérablement. Cette étude poursuit donc l'objectif de mieux comprendre et d'expliquer les différences de performance réalisées par des jeunes marocains et québécois de 15 ans dans une évaluation internationale combinant les questions en sciences des enquêtes TEIMS 2007 et PISA 2006. Son cadre théorique présente des balises qui permettent d'identifier les conceptions en sciences. Ces balises proviennent de l'acception du concept de conception issu du paradigme de l'erreur et de la problématique des obstacles (Bachelard, 1938). Par conséquent, cette étude s'opérationnalise en deux étapes : (1) identifier les items présentant une importante différence de performance entre deux populations ayant des habitudes de vie considérablement différentes, puis (2) identifier les conceptions en sciences susceptibles d'orienter leurs réponses et d'expliquer les différences performances observées. Ces opérations exigent une approche méthodologique mixte à dominance qualitative étant donnée la posture interprétative des conceptions non scientifiques. Au terme de cette étude, quelques conceptions alternatives en sciences ont été identifiées. Ce résultat permet de saisir la complexité du problème et non sa globalité. Ce résultat ne peut constituer la base d'assises théoriques permettant d'expliquer les différences de performance à une évaluation internationale. Par contre, il peut servir à nourrir des hypothèses d'éventuelles recherches subséquentes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : conceptions initiales en sciences, contexte culturel, évaluations internationales
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L'orientation des étudiantes vers des filières scientifiques non-traditionnelles : des projets en évolution

Szczepanik, Geneviève 03 1900 (has links) (PDF)
Dans un contexte où peu de femmes se dirigent vers des domaines non-traditionnellement féminins en sciences et en technologies (ST), nous cherchons à comprendre la situation de celles qui projettent de s'y orienter et le rôle de l'expérience scolaire sur la continuité (ou non) de leurs projets. Nous appuyons notre analyse sur des entretiens réalisés auprès d'étudiantes inscrites au programme préuniversitaire de sciences de la nature dans le cadre d'une enquête qualitative et longitudinale. Nous avons identifié 17 étudiantes ayant considéré une orientation vers des domaines ST non-traditionnels. Deux groupes d'étudiantes sont distingués : celles qui débutent leurs études collégiales avec des projets scolaires et professionnels définis et celles qui sont encore incertaines de leurs projets à ce moment. Nous décrivons successivement le mode de choix du programme de sciences de la nature, l'état des projets scolaires, professionnels et personnels à l'entrée au collégial, les expériences scolaires et extrascolaires vécues pendant le collégial, ainsi que l'impact de ces expériences sur les projets initiaux. Les diverses formes d'expériences passées ou présentes sont au cœur de l'élaboration, voire de la renégociation des projets. Inspirés par la typologie des expériences de routine de Hodkinson et Sparkes (1997), nous avons dégagé trois types d'expériences ayant un impact sur les projets initiaux des étudiantes : les expériences 1) confirmatoires; 2) contradictoires ou « désillusionnantes » et 3) socialisantes ou « éclairantes ». Les parcours scolaires menant vers des domaines ST non-traditionnels sont donc multiples. Les expériences de certaines étudiantes peuvent confirmer leurs projets ST non-traditionnels d'origine (premier type). Le fait d'avoir de tels projets ne garantit toutefois pas leur réalisation. Nombre d'étudiantes en viennent ainsi à reconstruire leurs projets vers des domaines plus traditionnels (deuxième type), ayant vécu des expériences contradictoires et désillusionnantes au cours des études collégiales, principalement dans certains cours (physique, mathématiques, programmation informatique, etc.). Les étudiantes avec des projets ST non-traditionnels précoces ne forment par ailleurs qu'une partie de celles qui se dirigeront éventuellement vers ces domaines. En effet, plusieurs étudiantes construisent des projets ST non-traditionnels plus tardivement, à la suite d'expériences scolaires et extrascolaires leur faisant découvrir un intérêt pour ces domaines (troisième type). Les expériences socialisantes ne sont cependant pas toujours suffisantes pour mener à la construction de projets ST non-traditionnels. Pour certaines étudiantes, les projets traditionnels initiaux sont trop forts pour envisager un projet alternatif malgré la découverte d'un intérêt pour un domaine ST non-traditionnel. Plusieurs défis attendent les étudiantes se dirigeant vers des domaines ST non-traditionnels à l'université et sur le marché du travail : elles devront notamment évoluer dans un milieu plus traditionnellement masculin. Leurs expériences pourront à nouveau moduler la forme de leurs projets. S'il importe d'améliorer la situation des femmes dans ces domaines, il est aussi nécessaire de reconnaître la valeur des études et des occupations plus traditionnellement féminines afin d'arriver à une véritable égalité des sexes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Persévérance scolaire, parcours étudiant, projets scientifiques non-traditionnels, cégep, femmes, analyse féministe.
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Évaluation de la compétence à résoudre un problème en science et technologie dans le contexte québécois de la réforme du renouveau pédagogique à l'aide d'une simulation informatisée

Dumont, Jean-Guillaume 09 1900 (has links) (PDF)
Plus d'une décennie après les débuts de la mise en application du Renouveau pédagogique, c'est-à-dire la réforme du curriculum de formation de l'école québécoise, notre recherche a évalué, à l'aide d'une simulation informatisée, la compétence en résolution de problème d'ordre scientifique et technologique d'élèves de la 5e secondaire d'une cohorte formée avant la mise en application de la réforme, puis d'une autre cohorte formée après. Nos résultats laissent croire que les sujets formés dans le système éducatif québécois du Renouveau pédagogique sont plus compétents à résoudre un problème en science et technologie que ceux qui ne l'ont pas été. Cette recherche est l'une des rares études scientifiques qui permettent d'apporter des éléments de réponse à propos de l'impact de la réforme sur la compétence des élèves. Par ailleurs, elle pourrait également servir aux praticiens et aux chercheurs qui désirent développer des solutions alternatives d'évaluation de la compétence, notamment par l'intermédiaire de simulation informatisée. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Compétence, Réforme, Évaluation, Simulation informatisée, Science et technologie

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