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Le Cénacle libanais (1946-1984) : une tribune pour une libanologie inscrite dans son espace arabe et méditerranéen

Elias, Amin 08 November 2013 (has links) (PDF)
Fondé en 1946 par l'homme de Lettres Michel Asmar, le Cénacle libanais, tribune, centre de réflexion, forum de rencontres, d'échanges et maison d'éditions représente entre les années 1946 et 1984 un excellent cas d'étude pour décrire la formation culturelle et intellectuelle du Liban en tant qu'identité, que nation, que peuple et qu'Etat. Faisant du Liban son sujet central comme en témoigne le titre adopté pour un grand nombre de conférences organisées entre les années 1946 et 1968 " l'édification de la Maison libanaise ", le Cénacle a réussi à se présenter non seulement en tant que l'" expression de la conscience libanaise " mais aussi en tant que centre de réflexion dont le plus grand mérité consiste à créer une " Libanologie " ou une " science du Liban "." Temple de la pensée " (ma'bad al-fikr), le Cénacle accueille des intellectuels dont la tâche consiste à préciser les besoins de la société libanaise dans tous les domaines d'une façon scientifique et objective. Reconstruire la " Maison libanaise " veut dire à la fois une construction de l'identité libanaise, de la mythologie libanaise, de la nation libanaise, de l'être libanaise, du peuple libanais, de l'art libanais, de la littérature libanaise et de la poésie libanaise. Autrement dit, c'est une prise de conscience du " soi-libanais ", une volonté pour se choisir, pour décider de tracer une histoire propre à soi et ainsi de se dissocier de l'histoire des autres qu'ils soient Ottomans ou Arabes, Français ou Américains.
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Localisation des industries et enjeux urbains dans l'agglomération du Grand Tunis

Soussi, Riadh 14 May 2013 (has links) (PDF)
La localisation des industries a connu une forte évolution et un important développement dans l'agglomération du Grand Tunis, voire de fortes implications et rapports avec l'espace urbain de cette agglomération. En effet, les activités industrielles, en croissance depuis plus d'une trentaine d'année, ont fait apparaître de nouveaux besoins et de nouvelles nécessités d'organisation spatiale et d'aménagement de structures pour leur accueil. Or, les travaux de recherche et études consacrés aux relations et rapports entre la localisation des industries et les enjeux urbains de l'agglomération du Grand Tunis demeurent assez rares. C'est pour cette raison que nous avons choisi de concentrer notre effort de réflexion sur une analyse du binôme industrialisation-urbanisation, deux phénomènes concomitants marqués tantôt par des solidarités, tantôt par des ruptures. Plus précisément, notre travail entend contribuer à l'identification et la compréhension de la localisation des activités industrielles et à établir ses principales caractéristiques en rapport avec le développement de l'espace urbain de l'agglomération du Grand Tunis et l'évolution récente de l'industrie. Ce ne sont pas les activités industrielles en elles-mêmes, prises de façon abstraite, qui vont nous intéresser au premier chef, mais c'est avant tout leur matérialisation à travers les zones industrielles où elles semblent plus présentes. Il va s'agir pour nous de contribuer à une analyse plus spatiale de la question croisée de l'industrie et de l'urbain et plus particulièrement le lien entre la localisation industrielle et les enjeux du développement urbain.
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L'opinion publique à La Réunion (1974-1995) - Fondements politiques et culturels d'une (re)construction identitaire

Navin, Nelson 26 September 2011 (has links) (PDF)
L'opinion publique exerce une pression plus ou moins constante sur les systèmes politiques. Partout dans le monde les fièvres électorales galvanisent les foules au moment d'élections majeures, rappelant que les peuples ne sont pas indifférents à la façon dont ils sont gouvernés. L'opinion publique concerne ainsi tous ceux qui vivent en société. Analyser le mécanisme de fabrication de l'opinion permet de comprendre ce qui " se pense " à un moment précis dans une société donnée et pourquoi. La société réunionnaise, par l'originalité de son peuplement et la jeunesse de son histoire, se révèle un sujet d'étude particulièrement intéressant. Existe-t-il une opinion publique réunionnaise et comment se caractérise-t-elle ? C'est ce que cette thèse se propose de découvrir. De 1974 à 1995, La Réunion connaît de profonds bouleversements politiques, économiques et sociaux. Ce développement à marche forcée se traduit par une profonde mutation de l'opinion publique réunionnaise. L'apparition du Quotidien de La Réunion dans le paysage médiatique local en 1976 joue un rôle crucial dans cette évolution en imposant le passage d'une presse d'opinion à une presse d'information. Mais en dépit de l'impulsion lancée par Michel Debré au début des années 1960, la société réunionnaise souffre encore d'un important retard économique et social à la fin des années 1970. La définition statutaire de l'île envenime les débats et voit s'affronter autonomistes et départementalistes. La question du statut se heurte à l'élaboration d'une identité complexe et au choix cornélien d'un modèle de développement. Partagée entre ses liens culturels avec les pays de la zone océan Indien et ses liens historique avec la France métropolitaine, l'identité réunionnaise ne peut échapper aux enjeux politiques qui la tiennent prisonnière d'une controverse obsessionnelle. L'élection de François Mitterrand incite le Parti Communiste Réunionnais à abandonner la lutte autonomiste, ce qui met fin à la bipolarisation de la société réunionnaise. La " libéralisation des ondes " en 1981 puis la création illégale de télé Free Dom en 1986 confirment le besoin d'expression des Réunionnais. Le renouvellement culturel dessine les bases d'une nouvelle identité créole. Mais les émeutes liées à la saisie des émetteurs de la télé pirate, en 1991, soulignent les fragilités et les contradictions de la société réunionnaise. Les événements du Chaudron, loin de se réduire aux scènes de violence et de pillage, ont peut-être été le point d'orgue d'une crise identitaire interpellant cette société réunionnaise à la recherche d'elle même, mais qui désormais revendique sa double appartenance à l'espace européen et la zone océan Indien.
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Ponction féodale et société rurale en Allemagne du sud (XIe-XVIe siècles). Essai sur la fonction des transactions monétaires dans les économies non capitalistes

Demade, Julien 09 December 2004 (has links) (PDF)
Notre thèse a pour objet de reprendre la question des modifications fondamentales que l'historiographie s'accorde à repérer, dans l'espace allemand, au XIIe siècle, et que l'on peut résumer comme le passage du système domanial au système seigneurial. S'interroger sur une transformation n'étant possible que si l'on est en mesure de définir les états de départ et d'arrivée du processus, parce qu'ils déterminent ce dernier (ses causes comme ses formes), l'enquête se devait nécessairement d'être chronologiquement plus large - elle a, en l'occurrence, porté sur les XIe-XVIe siècles. Si l'extrême rareté de la documentation pour la période domaniale nous a contraint à traiter un vaste espace méta-régional (l'ensemble de la moitié sud des contrées germanophones), la multiplication des sources pour la période seigneuriale rendait au contraire nécessaire une limitation du champ géographique de l'investigation, qui est toutefois restée d'un niveau macro puisqu'elle s'est portée sur une région entière, la Franconie, perçue à travers le prisme de la ville qui l'organisait, Nuremberg. Pour la période domaniale, nous avons conservé l'idée, communément admise, d'un système de domination fondé sur les " corvées ", mais l'étude sémantique précise du vocabulaire des sources nous a amené à remanier profondément cette notion. En effet, le travail (en tant qu'entité nettement séparée aussi bien de ses conditions que de son résultat) n'était ni une catégorie des sources, ni, tout simplement, une catégorie qu'il eût été alors possible de penser, parce que la distinction du produire d'avec son produit ne peut être opérée dans une société où le rapport entre production et consommation est direct, et non pas médiatisé par l'échange. Dès lors, la notion de prélèvement en travail par opposition à un prélèvement en nature et en monnaie, et donc la notion de corvées, ne nous ont plus semblé pouvoir être pertinentes - ce qui apparaissait confirmé par le fait que le vocabulaire des sources opérait un regroupement des dus structuré non par cette tripartition (purement historiographique) du prélèvement, mais par la notion unificatrice de servitium, qui couvrait aussi bien les réquisitions d'activité que les cens en céréales ou les redevances en argent. Le seul point commun entre ces différentes formes de prélèvement qui fût susceptible d'expliquer leur subsomption dans cette catégorie englobante de servitium, réside dans les formes de déplacement qu'elles impliquent, soit des déplacements longs et répétés vers le maître pour lui livrer ce qui lui est dû. Or ces déplacements sont particulièrement importants dans le cas des réquisitions en activité puisque celles-ci sont généralement dues trois fois par semaine (tandis que les cens et redevances ne sont exigibles qu'à quelques termes dans l'année) sur une curia domaniale éloignée des résidences des dépendants en raison de la dispersion qui caractérise les structures du peuplement avant l'encellulement. Ainsi les réquisitions en activité étaient-elles logiquement la forme préférentielle du servitium puisqu'elles assuraient paradigmatiquement la réalisation des déplacements qui étaient au cœur de ce dernier, en tant que manifestation de la domination. La disparition du système domanial correspond donc au quasi-effacement de telles réquisitions, qui n'ont plus d'existence que symbolique (elles ne sont plus exigées que trois jours par an) - c'est-à-dire qu'elles deviennent des corvées, avec toute la charge d'humiliation que recèle ce terme, et qui ne valait nullement pour un servitium qui était au contraire idéologiquement valorisé (puisque le même terme désignait aussi bien le service féodal et le service divin). Cette disparition des réquisitions en activité n'a été que partiellement compensée par l'accroissement du prélèvement en nature et en monnaie, d'où l'idée classique selon laquelle la seigneurie rentière de la fin du Moyen Âge, retirée de la production, serait par là-même bien plus faible que le grand domaine qui l'avait précédée. Il nous semble toutefois erroné de ne considérer, parmi les éléments qui assurent la domination économique seigneuriale, que les différents prélèvements, dans la mesure où ce serait supposer que ce qui était désigné par le discours indigène comme le fondement même de la seigneurie, assurait bien, et assurait seul, cette fonction. En effet, une telle supposition reviendrait à ignorer le rôle joué par l'idéologie pour masquer les mécanismes effectifs de la domination au sein d'une société, et ainsi en empêcher la contestation. L'analyse économétrique d'une série de prix frumentaires nurembergeois des XVe-XVIe siècles, par les phénomènes paradoxaux qu'elle a dégagés, nous a amené à émettre l'hypothèse que la ponction1 s'opérait en fait par le biais des transactions sur les denrées, et que donc le prélèvement n'en était que le masque - aussi bien que la condition. Cette série présente en effet deux caractéristiques saillantes : d'une part, au niveau intra-annuel, la complète absence de tout phénomène de soudure (c'est-à-dire d'augmentation progressive des prix d'une récolte à l'autre), en lieu et place duquel on découvre un maximum des prix de milieu d'année agricole (soit en plein hiver) ; d'autre part, au niveau inter-annuel, l'existence d'une répartition des prix contradictoire avec la loi statistique dite " normale " (ou de Gauss) en raison et de la concentration des valeurs vers les prix les plus bas, et de l'existence de prix très élevés (distribution dite log-normale). Ces deux phénomènes peuvent être analysés comme la conséquence d'un contrôle des transactions frumentaires par un petit nombre d'agents, qui leur permet aussi bien (au niveau intra-annuel) de provoquer une augmentation des prix sans rapport avec des difficultés réelles d'approvisionnement (puisque les maxima ne sont nullement atteints au moment de la soudure) que (au niveau inter-annuel) d'empêcher que les prix ne passent en dessous d'un prix plancher (d'où la concentration d'occurrences au niveau de ce prix plancher et la dissymétrie de la distribution, puisqu'au contraire rien n'est fait pour limiter les hausses de prix). Ces agents qui contrôlent les transactions frumentaires à leur profit sont les seigneurs, maîtres des stocks grâce aux versements en nature de leurs tenanciers - et cette maîtrise leur permet de faire porter une ponction également sur ceux qui sont libres du lien seigneurial, soit les citadins, qui sont les acheteurs de ces denrées artificiellement renchéries. La ponction, donc, ne passe directement ni par la production ni par la consommation, mais par la mise en rapport des deux, c'est-à-dire par la circulation. Ainsi, alors que dans le système domanial la domination était assurée par les rapports de production (en tant que les réquisitions d'activité était une manière d'organiser la production), désormais elle passe par les rapports de circulation. Production et consommation ne sont dès lors plus, dans le système seigneurial, que les conditions d'une domination assurée par les transactions monétaires, qui prennent de ce fait un rôle central. Ceci ne signifie cependant nullement - contrairement à ce que suppose toute une historiographie, aussi bien marxiste que néo-classique, de la transition du féodalisme au capitalisme - que la fin du Moyen Âge connaîtrait un fonctionnement de type proto-capitaliste. En effet, d'une part, si la ponction passe désormais par le biais de la valeur d'échange et non plus de la valeur d'usage, par la monnaie et non plus directement par les produits, cependant elle ne prend pas (comme dans le système capitaliste) la forme d'une survaleur, c'est-à-dire de l'écart entre deux valeurs d'échange, mais naît de la transformation d'une valeur d'usage (celle des produits versés par des tenanciers auto-consommateurs) en une valeur d'échange (celle de la vente de ces produits par les seigneurs aux citadins). D'autre part, alors que dans le système capitaliste les transactions monétaires ont pour fonction d'organiser l'ensemble des mécanismes économiques en assurant l'allocation et des moyens de production et des moyens de consommation en fonction de l'offre et de la demande, dans le système seigneurial par contre les transactions monétaires n'ont pour fonction que d'assurer la ponction dans la mesure où pour l'essentiel et la production et la consommation restent centrées sur la valeur d'usage, qui guide les pratiques de tenanciers auto-suffisants. Ainsi le développement des transactions monétaires à la fin du Moyen Âge, loin d'annoncer le fonctionnement capitaliste, a-t-il pour origine un prélèvement fondé sur une contrainte extra-économique, et pour fonction d'assurer une ponction. Il ne représente donc qu'une réorganisation du système féodal, réorganisation qui lui confère une plus grande efficacité en rendant la ponction invisible aux agents puisqu'elle ne s'opère plus directement par le biais du prélèvement. La conclusion de notre thèse peut donc s'énoncer de la façon suivante : la translation du système domanial au système seigneurial est passage d'une domination fondée sur le contrôle de la circulation (forcée) des hommes dans l'espace, qui permet le contrôle de la production et qui passe par les produits, à une domination fondée sur le contrôle de la circulation (forcée) des objets entre les hommes, qui permet le contrôle de la consommation et qui passe par la valeur monétaire.
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" La Fonte ardennaise " et ses marchés : Histoire d'une PME familiale dans un secteur en déclin (1926-1999)

Prati, Bruno 01 February 2013 (has links) (PDF)
L'histoire de La Fonte Ardennaise est celle de la transformation d'une petite fonderie artisanale fondée dans les années 1920 en une entreprise de taille intermédiaire et d'envergure européenne au début du XXIe siècle. Sa création par un ouvrier mouleur est expliquée par l'étude d'un secteur industriel mal connu, celui de la fonderie de seconde fusion, et de la spécificité de sa localisation dans le département des Ardennes.La monographie de La Fonte Ardennaise est aussi celle d'une famille qui met en perspective la trajectoire de deux générations d'entrepreneurs et aide à expliquer les singularités de la croissance, du financement et du contrôle d'une PME familiale. Afin de mieux comprendre ce qui peut être considéré comme une success story, l'effort d'adaptation de l'entreprise à son environnement est mis en relation avec les mouvements du marché et le comportement de la branche.Étrangers aux schémas mentaux des fondeurs établis, Émile, puis Gérard Grosdidier développent une approche commerciale originale qui différencie l'entreprise de la concurrence et permet une logique de croissance externe et interne, ce qui, en creux, propose des hypothèses explicatives à l'échec du modèle industriel local. Mais la cristallisation de l'organisation sur un leader charismatique rend difficile tant l'intégration de nouveaux dirigeants que la transmission du pouvoir à la troisième génération familiale
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LES CONSEQUENCES DU DROIT DE VOTE DES FEMMES DANS L'ENTRE-DEUX- GUERRES EN ANGLETERRE

Molinari, Véronique 16 October 1998 (has links) (PDF)
En 1918, au terme de quatre années de guerre et après un demi-siècle de lutte suffragiste, 8,5 millions de femmes britanniques obtinrent le droit de vote parlementaire. Le but de cette étude a été d'examiner la perception de la réforme par les suffragistes et féministes, les hommes politiques et la presse et, ce faisant, de rectifier le jugement souvent négatif porté sur ses conséquences politiques, économiques et sociales dans les vingt années qui suivirent. Il apparaît en effet qu'en dépit des progrès qui, 80 ans plus tard, restent à accomplir, les conséquences du droit de vote féminin dans la période de l'entre-deux-guerres ne furent en aucun cas insignifiants : les adhésions massives aux partis politiques, les efforts pour conquérir cette nouvelle force électorale, l'amélioration de la condition féminine grâce à une abondante législation et une plus grande prise en compte des intérêts féminins par le Parlement et les partis sont autant de changements qui, bien que limités dans le temps et dans leur portée --et freinés notamment par un contexte politique, économique et social peu favorable-- procurèrent à celles qui avaient depuis le19ème siècle, participé à la lutte suffragiste, une réelle satisfaction. Non pas que les femmes s'imposèrent en tant qu'électrices ou que les hommes politiques les considérèrent tout à coup comme des citoyennes à part entière --la réticence dont ils firent preuve à l'égard de mesures égalitaires concernant les salaires, l'emploi des femmes mariées ou la contraception interdit de croire à tout changement profond des mentalités-- mais parce que l'ignorance de la façon dont les électrices allaient exercer leur droit agit comme un véritable moteur au sein des pouvoirs politiques et permit l'accomplissement de mesures qui n'auraient jamais été atteintes si les femmes avaient continué à être exclues de l'électorat.
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Patrimoine du présent, fondements et limites : les équipements producteurs d'électricité dans les vallées de la Loire et du Rhône

Colin, Clément 16 December 2013 (has links) (PDF)
L'extension de la patrimonialisation à de plus en plus d'objets et d'espaces est un phénomène étudié en sciences sociales depuis les années 1980. Elle n'est cependant abordée que sous le seul angle de la protection et de la reconnaissance " officielle " dont les critères de sélection sont établis par les agents de l'administration de la conservation patrimoniale (ABF, DRAC). L'analyse de la revendication patrimoniale de certaines industries encore en fonction par les élus locaux, les habitants et ses propriétaires invite à interroger la notion de patrimoine. Comment penser ces objets et les processus sociaux et territoriaux qui leur sont associés? Afin d'aborder ce phénomène, la thèse propose la notion de " patrimoine du présent ". Construite en opposition avec le " patrimoine du passé ", elle me sert à aborder cette extension patrimoniale, ses fondements et ses limites. La recherche se base sur des enquêtes de terrain menées auprès d'acteurs territoriaux agissant directement ou indirectement sur la patrimonialisation des territoires fluviaux dans les vallées de la Loire et du Rhône. Soixante-neuf entretiens semi-directifs permettent de restituer en partie les imaginaires, les mémoires et les représentations liés à ces espaces. Dans ce cadre, la thèse s'intéresse aux équipements producteurs d'électricité, en particulier aux centrales hydroélectriques, thermiques ou nucléaires encore en fonctionnement et que je considère comme des exemples de " patrimoines du présent "
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La France en Grèce : étude de la politique culturelle française en territoire hellène du début des années 1930 à 1981

Cheze, Mathilde 26 June 2013 (has links) (PDF)
Ce travail se propose d'étudier les ambitions, d'envisager les modalités et enfin de mesurer les résultats de la politique culturelle française menée en Grèce du début des années 1930 à 1981 (date d'entrée de la Grèce dans la Communauté Economique Européenne). Durablement implantée comme culture étrangère dominante depuis la fin du XVIIIème siècle, la culture française se heurte, en Grèce, au cours d'un long XXème siècle à une rude concurrence et connaît une période de déclin au profit de la culture américaine après 1945. Cette étude présente donc le double intérêt de mettre en exergue à une "échelle locale", traversée par les influences de nombreuses puissances étrangères, l'évolution de la diplomatie culturelle française. Partant du postulat d'une "décadence" de la politique étrangère française à partir des années 1930, ce qui se joue en territoire hellénique serait, à bien des égards, le reflet de ce qui se joue plus globalement au niveau mondial pour le rayonnement français.
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"Comme l'on se doit gouverner" : la guerre, la ville et le pouvoir : Mâcon (vers 1382 - vers 1435)

Lethenet, Benoit 06 January 2012 (has links) (PDF)
Au cours de la Guerre de Cent ans, la ville de Mâcon est confrontée à des pouvoirs concurrents, dans le climat de recomposition du pouvoir royal dans le 1er quart du XVe siècle. L'accent est mis sur l'information, sa circulation et ses effets sur le gouvernement urbain.La première partie éclaire les effets de la guerre sur la ville. La seconde partie implique d'étudier la démographie de la ville, l'étude des prix et des finances de la ville, les circuits économiques. La troisième partie traite plus spécifiquement de l'information, suivie de l'étude de la transmission et de la réception des nouvelles, puis de la façon de délibérer. Une vie politique active donc.
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"Crime et châtiment aux colonies" : poursuivre, juger, sanctionner au Dahomey de 1894 à 1945

Brunet-La Ruche, Bénédicte 07 November 2013 (has links) (PDF)
Saisir le projet pénal colonial et le dérouler dans sa mise en œuvre, depuis l'acte criminel ou délictuel jusqu'à la sanction, en passant par la poursuite et le jugement, tel est l'objet de cette recherche menée dans un territoire de l'Afrique occidentale française entre 1894 et 1945, le Dahomey. Le principe de séparation entre citoyen européen et sujet indigène sur lequel se construit le mécanisme judiciaire s'étend à tout le parcours pénal suivi par les Dahoméens, avec la perception d'une criminalité proprement indigène ou l'exécution différenciée de la sanction selon le statut du condamné. Mais ce processus répressif ségrégué reste peu réfléchi dans sa continuité. Alors que la justice indigène est de plus en plus investie par le gouvernement colonial, les extrémités de la chaîne pénale sont peu pensées en termes d'intégration à la société civile. Les polices et les prisons restent au service d'un ordre politique et économique évolutif. La police judiciaire et le fonctionnement carcéral sont donc largement laissés entre les mains des chefs locaux et des auxiliaires africains, ce qui conduit à aménager le régime répressif dans un système de " domination sans hégémonie ". La colonne vertébrale de ce système, la justice indigène, est quant à elle au cœur des critiques contre l'ordre colonial, mais elle est aussi le lieu où se renégocient les rapports de pouvoir et où s'exposent les conflits sociaux en situation coloniale. Le parcours pénal suivi par les Dahoméens au cours de la première partie du XXe siècle apparaît comme un reflet déformé, et même transformé d'un projet répressif dominé par le souci de maintien de l'ordre mais relativement informe.

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