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"polonais, hongrois, deux frères" : la représentation des plus anciennes relations polono-hongroises dans l'historiographie du Moyen-Age à nos jours et la question des origines médiévales du mythe de l'amitié polono-hongroise.

Quéret-Podesta, Adrien 18 December 2010 (has links) (PDF)
La présente thèse de doctorat est consacrée au problème de la genèse du mythe de l'amitié polono-hongroise, très populaire dans ces deux pays depuis le XIXème siècle. L'un des éléments notables de ce mythe étant l'affirmation de son ancienneté, l'examen de la représentation du passé commun de la Pologne et de la Hongrie depuis leur naissance jusqu'à la fin du Xème siècle jusqu'au rapprochement entre Piasts et Anjous au quatorzième dans la production historiographique de ces deux pays et - dans une moindre mesure - de leurs voisins depuis l'an mil environ jusqu'à nos jours constitue donc l'un des principaux axes de recherche de la présente étude. Le second axe, qui lui est étroitement lié, concerne l'existence éventuelle de traces de l'idée d'amitié polono-hongroise avant l'époque contemporaine et plus particulièrement durant les premiers siècles de l'histoire de la Pologne et de la Hongrie. L'analyse de ces deux grandes thématiques permet d'établir la présence de références à une amitié polono-hongroise dans l'historiographie de ces deux pays dès les XIIème et XIIIème siècles, mais l'impact de ce phénomène demeure très limité - notamment en Hongrie et dans les pays tiers - jusqu'au XIXème siècle. Il convient par ailleurs de constater que si l'essor du mythe de l'amitié à cette période ne contient pas de référence directe aux précédents médiévaux, la célébration de cette amitié fait appel - en particulier dans le cadre officiel - à de nombreux personnages et évènements issus des premiers siècles de l'histoire de ces deux pays afin d'en prouver l'ancienneté et la solidité. L'existence de ce mécanisme de récupération permet donc d'affirmer qu'en dépit de la discontinuité caractéristique de l'histoire de la notion d'amitié polono-hongroise, la représentation des plus anciens contacts entre ces deux pays et la célébration de leur amitié sont très fortement liées et constituent respectivement le "réservoir" et le "moteur" d'une "machine à redessiner le passé commun" de la Pologne et de la Hongrie.
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"L'impuissance de la puissance ?" : l'action des militaires américains en Irak (2003-2008)

Taillat, Stéphane 15 February 2013 (has links) (PDF)
L'invasion et l'occupation de l'Irak ont montré les capacités des Etats-Unis de renverser un ordre politique, et les difficultés d'en construire un à leur profit. Le postulat de départ de la présente recherche consiste à s'interroger sur les effets produits par la présence américaine en Irak. Ceux-ci ne peuvent être analysés indépendamment des logiques qui en sont à l'origine ni de l'interaction avec de multiples acteurs. C'est donc à une analyse stratégique que cette interrogation invite : analyse du raisonnement, de l'articulation entre fins, voies et moyens, mais aussi de l'interdépendance entre les actions américaines et celles des acteurs irakiens. A cette aune, l'histoire militaire devient l'occasion d'une étude sociologique de l'utilisation de la force ainsi que des rapports entre sphères politiques et militaires. D'autre part, l'inscription des actions militaires dans un contexte sociopolitique dynamique porte à se poser la question du rôle joué par la coercition dans l'établissement d'un ordre politique au niveau local. Plus largement enfin, cette thèse interroge les prétentions des Etats occidentaux et de la communauté internationale à promouvoir un ordre libéral dans un contexte de consolidation de l'Etat.
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A mobilidade automóvel em Portugal. A construção do sistema socio-técnico, 1920-1950

De Castro Coelho de Oliveira e Sousa, Maria Luísa 17 December 2013 (has links) (PDF)
Cette thèse aborde l'institutionnalisation du système socio-technique qui a permis la mobilité automobile entre 1920 et 1950 au Portugal, un pays qui au départ n'est pas producteur de véhicules automobiles et demeure périphérique technologiquement, par l'étude de deux aspects qui sont complémentaires : la régulation de la circulation des automobiles et l'adaptation des routes aux nouveaux véhicules motorisés. C'est une étude sur l'appropriation et la construction de ce système en fonction des actions menées par les usagers, les ingénieurs, les législateurs, les clubs automobiles, les services de voirie ou les organes de l'administration routière. Pendant la période analysée et malgré des taux de motorisation assez faibles, le système socio-technique est institutionnalisé et stabilisé, accompagnant et dialoguant avec la définition des standards internationaux et en créant des structures qui ont influencé le développement de ce système pendant la deuxième moitié du XXe siècle.La façon dont l'institutionnalisation du système a été menée à terme a non seulement permis une augmentation importante du transport routier commercial (au détriment du développement des chemins de fer), mais a aussi protégé une culture élitiste de l'usage des voitures particulières et le développement du tourisme automobile, visible dans la régulation de la circulation et dans la construction de routes touristiques avec des caractéristiques techniques et des budgets spéciaux. Elle a aussi permis le développement de l'ingénierie routière au Portugal avec la création d'un organe autonome d'administration routière et avec la formation de plusieurs ingénieurs qui ont construit une oeuvre que s'est approprié le discours de l'Estado Novo comme un symbole de sa réalisation et de sa modernité. Ces acteurs ont participé à l'élaboration de connaissances techniques ainsi qu'aux négociations de normes sociales et morales et à la construction de représentations au niveau des pratiques des usagers, des discours et de la matérialité de ce système.
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Adieu Yalta ? La France, la détente et les origines de la Conférence sur la Sécurité et la Coopération en Europe, 1965 - 1975

Badalassi, Nicolas 03 December 2011 (has links) (PDF)
A partir de 1965, l'URSS cherche à profiter de la politique de " détente, entente, coopération " lancée par le général de Gaulle auprès des pays du pacte de Varsovie pour obtenir, via une conférence sur la sécurité européenne, le gel de l'ensemble des frontières du continent et la reconnaissance de la mainmise soviétique sur l'Europe de l'Est. Sauf que la France, partisane au contraire d'une détente censée aboutir au dépassement de l'ordre bipolaire issu de la guerre froide, n'entend pas entériner le statu quo politique et territorial européen. Dès 1969, la France décide peu à peu de se servir du projet de conférence pour promouvoir sa vision de l'Europe : la Conférence sur la Sécurité et la Coopération en Europe doit d'une part favoriser le rapprochement entre tous les peuples du continent et d'autre part encourager chaque nation à s'exprimer en son nom propre, en dehors des alliances militaires.Lorsque trente-trois Etats européens, les Etats-Unis et le Canada se réunissent, de 1972 à 1975, pour négocier le contenu du futur Acte final de la CSCE, les Français tentent, avec leurs partenaires de la Communauté européenne, de faire de la conférence le prolongement multilatéral de la politique gaullienne de détente. Dans cette optique, ils veillent d'abord à ce que les frontières puissent être modifiées de façon pacifique : il s'agit de permettre à l'Allemagne d'être un jour réunifiée. Ils œuvrent également pour que la conférence facilite la coopération culturelle et la circulation des personnes entre l'Est et l'Ouest, le but étant, selon le président Pompidou, de transmettre aux pays communistes le " virus de la liberté " et d'enfoncer un coin dans le système des blocs.
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Analyse comparative des représentations du risque volcanique en milieu insulaire : Guadeloupe, Martinique et Réunion

Mas, Magali 11 December 2012 (has links) (PDF)
La réduction du risque volcanique dans les départements ultramarins français s'inscrit dans une réflexion plus globale de gestion visant la caractérisation des enjeux et la diminution de leur vulnérabilité. Les îles de la Guadeloupe, la Martinique et la Réunion sont exposées à une multitude de risques naturels de par leur situation géographique et leur caractère insulaire. S'appuyant sur une approche comparative, aussi bien spatiale que temporelle, cette thèse de géographie propose une analyse des rapports des hommes à leur territoire marqué par la présence d'une menace latente : le volcanisme. Dans cette perspective, le risque est appréhendé, non comme un élément extérieur, mais comme un processus de construction sociale. A partir des scénarios éruptifs envisagés par les experts, ce diagnostic évalue, en amont de toute crise, les connaissances, les représentations et les comportements annoncés des populations exposées au risque. Il envisage les déterminants influents, tels le type de volcanisme, l'histoire éruptive ou l'identité des sociétéscréoles. Recenser les distorsions et cerner les réponses inadaptées permet d'envisager des outils d'information préventive plus efficients. Dans la lignée de travaux s'attachant à des thématiques similaires, cette recherche met en exergue la dimension de la composante humaine au coeur de la gestion des risques qu'on a qualifié un peu trop rapidement de "naturels". Au final, nous pointons les atouts à renforcer, les méconnaissances ou croyances à rectifier et les caractéristiques immuables des sociétés créoles, à prendre en compte pour une gestion de crise volcanique optimisée dans le futur.
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Décentralisation et territorialisation du système de planification du développement dans l'état de Santa Catarina : une analyse systémique de la période 2003-2010

Miranda, Elflay 26 March 2012 (has links) (PDF)
La thèse a comme objectif fournir des informations pour une évaluation critique du processus de décentralisation au Brésil, se basant sur l'analyse du système de planification du développement régional dans l'État de Santa Catarina entre 2003 et 2010, période de laquelle a vu création des Secrétariats et des Conseils de Développement Régional. Pour mettre en place ce processus innovant de gestion décentralisée, le gouvernement a modifié la structure politique et administrative de l'Etat, grâce au vote d'une loi complémentaire. Contextuellement, en 2003, le gouvernement a créé les Secrétariats de Développement Régional (SDRs) conjointement avec les Conseils de Développement Régional (CDRs). L'État de Santa Catarina a été divisé en 29 régions, dotée chacune d'un SDR et d'un CDR. Leur nombre a été étendu à 30 en 2005 et 36 en 2007. Selon le gouvernement, ce découpage devait permettre de modifier le système de planification du développement en vigueur, grâce à la décentralisation administrative que cette réforme provoquait. Dans le cadre de ce processus de décentralisation, l'État a ainsi mené trois expériences de planification du développement, les deux premières en 2004 et la troisième en 2006, quand a été mis en pratique le " Plan Catarinense de Développement ", établi pendant la réforme administrative de 2005. Du point de vue du développement territorial, la thèse a révélé un certain nombre d'obstacles à la mise en œuvre d'un changement efficace dans la genèse, à Santa Catarina, d'un modèle innovant de développement (terme utilisé ici principalement pour exprimer des niveaux élevés de développement humain). L'état de l'art sur lequel se base la thèse suit une approche pluridisciplinaire, entre la sociologie politique la géographie appliquées au territoire. Par la suite, a été effectué une analyse descriptive du système de planification du développement à Santa Catarina, dans le but de comprendre la perspective dans laquelle ce dernier a été structuré, en mettant en avant les mécanismes de décentralisation et de développement territorial à l'œuvre à Santa Catarina. Les résultats obtenus par la thèse ont renforcé l'hypothèse selon laquelle la dynamique de la décentralisation administrative dans le but officiel de la promotion d'un " développement territorial durable " selon les critères de gouvernance territoriale a finalement été surtout au service d'une culture politique conservatrice, clientéliste et inspirée par l'idéologie libérale, allant à l'encontre des idées centrales du pacte fédératif garanti par la Constitution fédérale du Brésil de 1998. Du point de vue du développement territorial, l'analyse n'a pas trouvé les preuves de changements importants dans le réaménagement du développement de Santa Catarina, du fait de la faiblesse de l'application d'un modèle de développement favorisant la gouvernance territoriale. Toutefois, il convient de prendre en considération les aspects innovants du processus mis en œuvre à Santa Catarina dans la période étudiée, en termes de systèmes de planification du développement territorial. On ne peut nier également le potentiel de ce processus, dont l'examen ouvre sur une analyse plus approfondie de la société civile, moins imprégnée par les arrangements politiques partisanes et ayant intériorisé une vision plus large de l'environnement.
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Des dommages et des hommes : les économies du malheur dans les Alpes (XVIIIe-XIXe siècles)

Krautberger, Nicolas 19 November 2012 (has links) (PDF)
Cette enquête vise à proposer une issue à un problème simple : l'histoire des rapports entre nature et société dans les Alpes au XVIIIe et au XIXe siècles ne peut se faire qu'au prix d'une intense réflexion sur les instruments d'objectivation de ces rapports, c'est-à-dire au prix d'une remise en question de ce qui est naturel pour l'enquête historique (Livre 1). En repoussant les schèmes de pensée qui accueillent si aisément au sein de l'analyse, la nature naturelle du naturaliste du siècle des Lumières, il s'agira de se rendre capable de prendre en considération le type de relation que l'immense majorité des individus a toujours entretenu avec certains non-humains jusqu'à une époque très récente : ce qu'on doit appeler la nature-propriété. Sous l'Ancien Régime, la nature était toujours et avant tout quelque chose que quelqu'un possédait juridiquement avant d'être quelque chose qu'une infime minorité regardait, contemplait ou observait. Cette chose constituait l'individu propriétaire : elle le renforçait, augmentait sa puissance d'agir, l'enrichissait face aux autres ; ce qu'on peut désigner par la " nature-richesse(+) " qui servit à l'État pour le calcul des capacités contributives de ces propriétaires contribuables sur lesquels reposaient la stabilité du collectif politique et la richesse nationale (Livre 2). Dans certaines situations particulières, appelées " accidents " par les acteurs, cette nature a aussi pu apparaître comme une nature-perte : lorsque ces propriétaires contribuables perdaient tout ou partie de leur nature-propriété. Cette perte les affaiblissait, diminuait leur puissance d'agir, les appauvrissait face aux autres ; ce qu'on peut désigner par la " nature-richesse(-) " qui conduisit le collectif politique, auquel appartenaient ces individus diminués face aux autres, à instituer des procédures permettant de réévaluer puis de compenser les variations, passagères ou définitives, de leur capacité contributive individuelle (Livre 3). Ainsi, au lieu de se servir des discontinuités naturelles pour penser les discontinuités sociales, les sujets dauphinois, puis, plus tard, les citoyens isérois, utilisèrent les catégories élémentaires de la vie sociale, en l'occurrence l'impôt et la propriété, pour penser leurs rapports à certains non-humains comme la terre, la forêt, l'orage, la grêle, l'eau, le bétail, les fruits, l'herbe et les montagnes. Or, cette perspective d'analyse n'apparaît renversée que pour l'enquêteur qui a déjà la tête à l'envers ; la possibilité d'écrire cette histoire sans renverser personne est précisément l'enjeu d'une refonte de la perspective d'analyse classique de l'histoire environnementale. Ce travail rend donc compte des raisons pour lesquelles il ne faut plus étudier les " inter-relations entre nature et culture ", et des efforts à fournir pour parvenir à " écrire la nature " : en se donnant les moyens réflexifs de décrire des systèmes de relations complexes, largement produits au sein du champ bureaucratique de l'État moderne, pour établir des grilles d'équivalence naturelles entre les individus, selon un critère social naturalisant : la richesse. Une telle approche permet alors de comprendre comment la nature a pu rendre pauvre et comment se sont co-construits les processus de naturalisation de la pauvreté et d'objectivation de la nature (Livre 4).
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Franchir pour unir, équiper pour rattacher : les premiers chemins de fer en Savoie : intentions, usages, représentations (années 1830-1880)

Cottet Dumoulin, Emilie 04 December 2013 (has links) (PDF)
La mise en place des premiers chemins de fer en Savoie est un sujet qui est longtemps resté dans l'ombre des études sur la percée du tunnel du Mont-Cenis. Cependant, l'histoire de ce mode et les intentions sous-jacentes à la construction de ce réseau sont bien antérieures à la mise en exploitation de cet ouvrage (1871) et même des débuts de son percement (1857). Ce tunnel est évidemment un élément essentiel, voire central, en ce qu'il accompli la quête de continuité modale ferroviaire à l'échelle de la liaison Europe du nord-péninsule italienne. Mais, il est aussi l'aboutissement d'un processus technique, économique et politique qui débute dans les années 1830. L'intérêt du chemin de fer en Savoie ne réside ainsi pas uniquement dans la prouesse technique qu'il représente. Il convient, à la lumière des évolutions de l'historiographie récente, d'interroger cet objet singulier à plus d'un titre. Cette singularité tient à deux éléments majeurs autour desquels il est possible de problématiser le traitement proposé : l'antériorité à la plupart des chemins de fer établis dans les Alpes, et le contexte politique particulièrement instable. La question de l'unité italienne, l'annexion de la Savoie à la France, l'évolution des relations franco-sardes puis franco-italiennes contribuent à dessiner ce chemin de fer qui en est une émanation plus ou moins directe. D'un outil de liaison entre un centre et sa périphérie " d'outre-monts " (époque sarde), ce chemin de fer devient un outil de projection internationale d'échelle européenne avec le tunnel, avant de devenir un enjeu d'intégration d'une périphérie dans le territoire français. La dimension locale et sociale ainsi que les questions touchant aux représentations ne sont toutefois pas à négliger, comme nous y invitent les récentes évolutions qui peuvent se caractériser par le passage d'une histoire des transports à une histoire de la mobilité. La réflexion proposée tend, en considérant ces éléments, à interroger le chemin de fer en Savoie des années 1830 aux années 1880 comme le miroir d'une convergence d'ambitions sur un même territoire politiquement intermédiaire. Le chemin de fer en Savoie, tout en demeurant un instrument politique et une aventure financière qui doit s'adapter au contexte géopolitique, ne serait-il pas plus profondément un nœud de confrontation entre recherches d'opportunités locales et d'intérêts internationaux ? La recherche de rentabilité des acteurs financiers (Compagnie Savoyarde, Compagnie Victor-Emmanuel, Compagnie du PLM) qui prennent part à la construction et à l'exploitation du réseau qui se met progressivement en place à travers et sur le territoire savoyard, se heurtent aux visées de l'Etat sarde, puis français. Ces derniers entendent de leur côté faire jouer principalement un rôle politique au chemin de fer. Ces intérêts politiques se heurtent à leur tour aux ambitions commerciales des puissances européennes, notamment de la Grande-Bretagne, qui voient dans le chemin de fer à travers la Savoie - et surtout dans le tunnel du Mont-Cenis - un axe de transit à portée internationale vers la Méditerranée et donc vers les Indes. Les élites locales, de leur côté, voient dans le chemin de fer un puissant moteur de développement économique et un moyen pour leur territoire d'exister dans la politique nationale. Quant au reste de la population savoyarde, il demeure en dehors des débats qui entourent les intentionnalités et la matérialisation du chemin de fer, tout en subissant les bouleversements qui découlent de son implantation. Fascinations et peurs se mêlent dans leurs représentations de cette incarnation du progrès. Le chemin de fer se pose ainsi en point de rencontre et d'articulation des diverses lignes de force qui font la trajectoire du territoire savoyard.
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Histoire d'une répression : les judéo-convers dans le royaume de Valence aux premiers temps de l'Inquisition (1461-1530)

Banères, Patricia 24 November 2012 (has links) (PDF)
L'étude de l'Inquisition dans le district de Valence reposait essentiellement sur l'analyse menée par l'historien Ricardo García Cárcel en 1976. Nous avons voulu par l'étude exhaustive de différents documents : abécédaires inquisitoriaux, procès, mais aussi documents comptables, documents notariés, établir une nouvelle liste des condamnés entre 1478, date de l'implantation du Saint-Office à Valence et 1530, période où le filon judéo-convers se tarit, laissant place à des nouvelles stratégies et à la persécution de nouveaux groupes dissidents. À Valence, les années 1520-1530 marquent le déclin de la région au profit d'une Castille conquérante, dominatrice en Espagne et dans le monde. Le nouveau registre que nous avons établi, riche de 3 094 condamnés en grande majorité judéo-convers (93,39 %), nous a servi de fondement pour dresser les contours de ce que fut la répression dans cette région et comprendre le rôle d'une Inquisition qui, entre urgences financières du monarque et uniformisation religieuse et culturelle, bouleversa l'équilibre d'une communauté judéo-converse, de plus en plus intégrée à la société vieille-chrétienne à laquelle elle appartenait depuis sa conversion. À travers l'analyse des comptes du receveur des biens confisqués, limitée aux familles judéo-converses de trois des villes principales du royaume, Gandía, Xàtiva et Segorbe, nous avons voulu déterminer le niveau social de cette communauté et savoir quel fut l'impact de cette répression dans une région qui perdait ses prérogatives et son pouvoir au profit de la nouvelle monarchie des Habsbourg.
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Historiographie et dynamiques de transculturation : missionnaires protestants et populations de la côte de l'Ouest du Cameroun à travers le fonds Jean-René Brutsch, 1884-1960

Ngo Nlend, Nadeige-Laure 09 December 2013 (has links) (PDF)
Le fonds d'archives Jean-René Brutsch, logé au Défap à Paris, a inspiré la présente étude portant sur la transculturation en contexte missionnaire au Cameroun. L'analyse de ce concept conduit à croiser et à renouveler les regards sur les diverses modalités et formes de religiosité générées par la rencontre entre les cultures autochtones et la proposition occidentale chrétienne, ainsi que la créativité multiforme qui en découle.L'hypothèse soutenue est que toute entreprise mettant en contact des peuples ou des manières de penser différentes mobilise nécessairement des transactions culturelles à l'issue desquelles les deux parties se trouvent transformées. Le choix de traiter de ce thème à travers l'expérience de Jean-René Brutsch, le missionnaire qui l'a constitué durant ses différents séjours au Cameroun de 1946 en 1960, est justifié par la richesse et la pertinence du contenu de ces archives. Deux centres d'intérêt majeurs se dégagent de l'exploitation du fonds Brutsch à savoir, l'historiographie et la missiologie. (etc.]

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