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Pandémie H1N1 : comparaison Canada-France des enfants hospitalisés en Soins Intensifs Pédiatriques Étude épidémiologique descriptive à partir de 2 cohortes nationales

Flechelles, Olivier 04 1900 (has links)
Rationnel : La pandémie de grippe A(H1N1)pdm09 a induit un grand nombre d’hospitalisation d’enfants en soins intensifs pédiatriques (SIP). L’objectif de cette étude a été de comparer l’incidence et la mortalité des enfants admis en SIP durant l’automne 2009 entre le Canada et la France, deux pays qui diffèrent essentiellement par l’immunisation de la population contre ce virus (première vague en été et taux de couverture vaccinale supérieur à 50% au Canada ; pas de vague estivale et couverture vaccinale de 18% en France). Méthodes : Nous avons comparé deux cohortes nationales qui ont inclue tous les patients avec une infection A(H1N1)pdm09 documentée, admis en SIP au Canada et en France entre le 1er Octobre 2009 et le 31 janvier 2010. Résultats : Au Canada, 160 enfants (incidence=2,63/100000 enfants) en 6 semaines ont été hospitalisés en SIP comparé aux 125 enfants (incidence=1,15/100000 enfants) en 11 semaines en France (p<0,001). Le taux de vaccination avant l’admission était inférieur à 25% parmi les enfants en situation critique dans les deux pays. La gravité à l’admission en SIP et le taux de mortalité ont été similaires au Canada et en France (4,4% en France vs 6,5% au Canada, p=0,45, respectivement). Au Canada, la vaccination contre le virus H1N1pdm09 a été associée avec une diminution du recours à la ventilation invasive (Odd Ratio 0.30, intervalle de confiance à 95% [0,11-0,83], p=0,02). Au Canada comparé à la France, les durées médianes de séjour en SIP et de ventilation invasive ont été plus courtes (2,9 vs 3 jours, p=0,03 et 4 vs 6 jours, p=0,02, respectivement). Conclusion : Les enfants canadiens et français critiquement malades ont été beaucoup moins nombreux à recevoir le vaccin contre le virus influenza A (H1N1)pdm09 en comparaison avec l’ensemble des enfants dans ces deux populations. Au Canada, où la couverture vaccinale a été élevée, le risque d’avoir une détresse respiratoire sévère était moins important parmi les enfants en situation critique ayant été vaccinés avant l’admission. / Background: The pandemic influenza A (H1N1)pdm09 resulted in a large number of admissions to pediatric intensive care units (PICUs). The objective of the study was to compare the incidence and mortality rate of children admitted to PICU in autumn 2009 between France and Canada, two countries that essentially differed by their population immunization to this virus (first pandemic wave in summer and vaccine coverage >50% in Canada; no wave in summer and vaccine coverage of 18% in France). Methods: We compared two national cohorts that included all patients with documented H1N1pdm09 infection, admitted to a PICU in Canada and in France between October 1st 2009 and January 31st 2010. Results: In Canada, 160 children (incidence=2.63/100,000 children) in 6 weeks were hospitalized in PICU compared to 125 children (incidence=1.15/100,000) in 11 weeks in France (p<0.001). Prior vaccination was under 25% among critically ill children in both countries. Severity of illness at PICU admission and mortality rates were similar in Canada and France (6.5%, vs 4.4 p=0.45, respectively). In Canada, H1N1pdm09 vaccination was associated with a decreased risk of requiring invasive ventilation (Odd Ratio 0.30, 95%Confidence Interval 0.11-0.83, p=0.02). In Canada as compared to France, median PICU length of stay and invasive ventilation durations were shorter (2.9 vs 3 days, p=0.03 and 4 vs 6 days, p=0.02, respectively). Conclusion: Critically ill Canadian and French children were much less likely to have received prior vaccination against influenza A (H1N1) pdm09 in comparison to all children in the populations. In Canada, where vaccination rate was higher, the risk of severe respiratory failure was less among those critically ill children receiving prior vaccination.
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Lung cancer risk associated with occupational exposure to nickel, chromium VI, and cadmium in two population-based case-control studies in Montreal.

Beveridge, Rachelle 09 1900 (has links)
Cancer du poumon associé à l’exposition au nickel, au chrome VI et au cadmium dans le milieu de travail utilisant deux études populationnelles cas-témoins à Montréal. Au début des années 1990, le nickel, le chrome VI et le cadmium ont été classés en tant qu’agents cancérigènes de classe 1 par le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer). Cependant, les résultats des études ayant permis la classification de ces métaux n’ont pas toujours été reproduits, et d’importantes questions demeurent quant aux effets de ces métaux à de faibles niveaux d’exposition. Un plus grand nombre de recherches empiriques est donc nécessaire afin de réaffirmer la cancérogénicité de ces agents, et d’identifier les circonstances dans lesquelles ils peuvent être néfastes. L'objectif de cette étude était d'explorer la relation entre l’exposition à un des métaux (soit le nickel, le chrome VI, ou le cadmium) et les risques subséquents de développer un cancer du poumon chez des travailleurs provenant de différents milieux de travail qui sont exposés à ces métaux à de différents degrés. Deux études cas-témoins de base populationnelle menées à Montréal ont fourni les données nécessaires pour examiner la cancérogénicité de ces métaux. La première étude était menée entre 1979 et 1986 chez des hommes âgés de 35 à 70 ans ayant un cancer dans l’un de 19 sites anatomiques de cancer sélectionnés. La seconde étude était menée entre 1996 et 2001 chez des hommes et des femmes âgés de 35 à 75 ans, avec un diagnostic de tumeur maligne au poumon. Dans ces deux études, les cas ont été recensés dans tous les hôpitaux de l'île de Montréal, tandis que les contrôles populationnels appariés par âge et stratifiés par sexe, ont été sélectionnés des listes électorales. Une entrevue avec chaque sujet a permis d'obtenir un historique d'emploi détaillé ainsi que des informations précises sur les facteurs de risques socio-économiques et personnels. Les descriptions de poste ont été évaluées par une équipe d'experts chimistes et hygiénistes afin de déterminer si le sujet a été exposé à chaque agent, et pour mesurer à la fois la concentration et la durée de chaque exposition, ainsi que l’exposition cumulative tout au long de la vie de chaque participant. Pour déterminer si une exposition à l’un des trois métaux en cause était associée à une augmentation de l'incidence du cancer du poumon, des données ont été analysées par régression logistique : des ajustements ont été effectués pour des facteurs de confusion pertinents incluant un historique détaillé du tabagisme. Des mesures catégoriques d'exposition cumulée ont été également analysées, ainsi que la modification des effets par le tabagisme. Les deux études ont été analysées séparément, puis par la suite combinées afin d'augmenter la puissance statistique. Les niveaux d'exposition mesurés dans cette population ne semblaient pas poser un excès de risque de cancer du poumon pour les travailleurs exposés au chrome VI. Cependant, ceux qui ont été exposés au nickel ont subi une augmentation significative du risque, et ce, quel que soit leur niveau d'exposition. Le risque de développer un cancer du poumon suite à une exposition au cadmium était élevé, mais pas de manière significative. Pour chacun des trois métaux, le risque de cancer du poumon était très élevé parmi les non-fumeurs, mais pas parmi les fumeurs. L’effet combiné du tabagisme et de l’exposition aux métaux était compatible avec un excès de risque additif. Cependant, les intervalles de confiance dans cette étude tendaient à être larges, et une faiblesse de puissance statistique peut limiter l’interprétation de certains résultats. Cette étude est unique dans la mesure où elle a fourni des preuves empiriques sur les risques de développer le cancer du poumon liés aux faibles niveaux d’exposition au nickel, au chrome VI, ou au cadmium provenant de divers contextes de travail. Dans la plupart des autres études, la majorité des expositions pertinentes n’ont pas été bien contrôlées. À l'inverse, cette étude a bénéficié de la collecte et de la disponibilité d'information détaillée concernant le tabagisme et d’autres facteurs de risque. Les résultats de cette étude ont d'importantes conséquences pour la santé publique, tant au niveau de la détermination des risques pour les travailleurs actuellement exposés à ces métaux, qu'au niveau de l’évaluation des risques pour la population en général, elle-même exposée à ces métaux par le biais de la pollution et de la fumée de cigarette. Cette analyse contribuera fort probablement à une réévaluation par le CIRC de la cancérogénicité de ces métaux. L'exploration de la relation entre les risques de cancer du poumon et l'exposition au nickel, au chrome VI et au cadmium est donc opportune et pertinente. / Nickel, chromium VI and cadmium were designated as IARC class 1 lung carcinogens in the early 1990s. However, the study results informing this designation have not been consistently replicated in the past two decades, and there remain some important questions about these metals’ effects at low levels of exposure. Further empiric research is therefore required to confidently reaffirm the carcinogenicity of these agents and to understand the circumstances in which they may be harmful. The objective of this study was to investigate the relationship between exposure to either nickel, chromium VI or cadmium and subsequent risk of lung cancer among workers exposed to these substances at a variety of levels and in a wide range of occupations. Two large population-based case-control studies conducted in Montreal provided the data to investigate the carcinogenicity of these substances. Study I was conducted from 1979 to 1986, and included males aged 35 to 70 diagnosed with cancer at any of 19 selected cancer sites. Study II was conducted from 1996 to 2001 and included men and women aged 35 to 75 diagnosed with lung malignancies. In both studies, cases were ascertained in all hospitals on the island of Montreal, while age- and sexstratified population controls were selected from electoral lists. Detailed job histories, as well as lifestyle and socioeconomic measures, were elicited by interviewers with each subject. Job descriptions were then evaluated by an expert team of chemists and hygienists in order to determine whether the subject was exposed to each agent, and if so, to create measures of concentration, duration, and cumulative exposure over the course of each participant’s lifetime. In order to determine whether lifetime exposure to any of the metals of interest was associated with increased incidence of lung cancer, exposure data were analysed by logistic regression, adjusting for relevant confounders including detailed smoking history. Categorical measures of cumulative exposure were analysed, and effect modification by smoking was also explored. Study I and II were first analysed separately, and then combined when appropriate to increase statistical power. At the exposure levels experienced by this population, subjects exposed to nickel incurred a small but significantly increased risk of cancer compared to those unexposed. Meanwhile, there did not appear to be any excess risk of lung cancer among workers exposed to chromium VI. Lung cancer risk was somewhat elevated, albeit not significantly so, after cadmium exposure. For each of the three metals, lung cancer risk was significantly elevated among non smokers, but not among smokers. The joint effect of smoking and exposure to each of the metals was compatible with an additive excess risk. However, confidence limits in this study tended to be wide, and lack of statistical power may limit interpretation of some of the results. This study is unique in providing empiric evidence on lung cancer risks associated with low levels of exposure to nickel, chromium VI, or cadmium originating from a variety of occupational contexts. While many studies have failed to control for important co-exposures, this study benefited from the collection and availability of detailed histories of exposure to tobacco and other potential confounders. The results of this study have important public health implications, both in terms of determining ongoing risk experienced by exposed workers, and in terms of assessing risk to the general population exposed to these metals by means of pollution and cigarette smoke. This analysis will likely contribute to an upcoming IARC re-evaluation of the carcinogenicity of these metals. Examination of the relationship between exposure to cadmium, chromium VI and nickel and subsequent risk of lung cancer is therefore timely and pertinent.
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Consommation alimentaire d’antioxydants et risque de cancer du poumon : une étude cas-témoins montréalaise

Shareck, Martine 08 1900 (has links)
Objectif : Examiner l’association entre la consommation alimentaire de caroténoïdes (β-carotène, α-carotène, β-cryptoxanthine, lutéine/zéaxanthine, lycopène) et de vitamine C et le risque de cancer du poumon, selon le sexe, l’intensité de tabagisme et le sous-type histologique de la tumeur. Méthodes : Les données proviennent d’une étude cas-témoins menée à Montréal, Canada. Des entrevues ont été effectuées auprès de 1 105 cas incidents de cancer du poumon et 1 449 témoins issus de la population générale. Leur fréquence de consommation moyenne de 49 fruits et légumes deux ans auparavant a été convertie en apports en antioxydants. Les rapports de cotes (RC) et les intervalles de confiance (IC) à 95% caractérisant l’association entre les antioxydants et le risque de cancer du poumon ont été estimés à l’aide de modèles de régression logistique et polytomée, en tenant compte de facteurs de confusion potentiels. Résultats : Une consommation élevée en antioxydants était généralement associée à une diminution du risque de cancer du poumon de l’ordre de 30%. Un effet protecteur a été observé chez les hommes et les femmes, pour les non fumeurs, les fumeurs quelque soit l’intensité de tabagisme, ainsi que pour les carcinomes à petites cellules, épidermoïde et l’adénocarcinome. Conclusions : Plusieurs antioxydants alimentaires protégeraient du cancer du poumon. Les efforts de prévention bénéficieraient de cibler la promotion de la consommation de fruits et de légumes riches en caroténoïdes et en vitamine C. / Objective: To investigate the association between dietary intake of carotenoids (β-carotene, α-carotene, β-cryptoxanthin, lutein/zeaxanthin and lycopene) and vitamin C, and risk of lung cancer according to sex, smoking intensity and tumor histological subtype. Methods: In the course of a case-control study conducted in Montreal, Canada, in-person interviews elicited dietary data from 1,105 incident lung cancer cases and 1,449 population controls. Usual frequency of intake of 49 fruit and vegetables two years prior to diagnosis or interview was estimated and converted to antioxidant intakes. Odds ratios (OR) and 95% confidence intervals (CI) between intake variables and lung cancer were estimated using logistic and polytomous regression models, adjusting for potential confounding factors. Results: High intakes of antioxidants were generally associated with some 30% reduction in lung cancer risk. A protective effect was observed among men and women, among never smokers, smokers regardless of intensity, and for small cell carcinoma, squamous cell carcinoma and adenocarcinoma. Conclusions: Results from this study suggest several dietary antioxidants may protect against lung cancer. Prevention programs should promote increased intakes of fruit and vegetables rich in carotenoids and vitamin C.
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Facteurs de risque de ventilation mécanique prolongée aux soins intensifs pédiatriques : étude épidémiologique descriptive

Payen, valérie 04 1900 (has links)
Rationnelle. La ventilation mécanique invasive (VI) s’accompagne lorsqu’elle se prolonge, d’une augmentation de la morbimortalité. Jusqu’à 64% des enfants hospitalisés aux soins intensifs sont ventilés et peu de données épidémiologiques existent afin d’estimer précocement la durée du support ventilatoire. Objectifs. Déterminer l’incidence et les facteurs de risque précoces de ventilation mécanique invasive prolongée aux soins intensifs pédiatriques. Méthode. Nous avons conduit une étude descriptive rétroélective sur un an. Tous les épisodes de VI aux soins intensifs du Centre hospitalier universitaire Sainte Justine de Montréal ont été inclus. Les facteurs de risque de VI prolongée (≥ 96 heures) ont été déterminés par régression logistique. Résultats. Parmi les 360 épisodes de VI, 36% ont duré ≥ 96 heures. Les facteurs de risques de ventilation prolongée en analyse multivariée sont : âge <12 mois, score de PRISM ≥ 15 à l’admission, pression moyenne dans les voies aériennes ≥13 cm H2O au jour 1 de ventilation, utilisation de la sédation intraveineuse continue au jour 1 de ventilation et ventilation non invasive avant intubation. Conclusion. La VI prolongée survient chez environ un tiers des patients ventilés. Les patients de moins de 12 mois semblent être plus à risque que les enfants plus âgés et devraient bénéficier de stratégies différentes pour diminuer leur durée de ventilation mécanique. La sévérité de la maladie, l’agressivité du support ventilatoire, l’utilisation d’une sédation continue au premier jour de ventilation sont également des facteurs à considérer dans les études visant à diminuer la durée de support ventilatoire. / Rationale. Invasive mechanical ventilation is associated, if prolonged, with higher morbidity and mortality. Up to 64% of children hospitalized in pediatric intensive care units (PICU) require invasive ventilation but little epidemiological data are available on children requiring prolonged acute invasive mechanical ventilation. Objectives. To determine the incidence rate and early risk factors for prolonged acute invasive mechanical ventilation in children. Methods. We conducted a retrolective longitudinal cohort study over a one-year period. All consecutive episodes of invasive mechanical ventilation in the PICU of Sainte-Justine Hospital were included. Risk factors for prolonged (≥ 96 hours) versus short (< 96 hours) ventilation were determined by logistic regression. Results. Among the 360 episodes of invasive ventilation, 36% had a length ≥ 96 hours. Following multivariate analysis, significant risk factors for prolonged acute invasive mechanical ventilation were: age <12 months, PRISM score ≥ 15 at admission, mean airway pressure ≥13 cm H2O on day one, use of continuous intravenous sedation on day one and use of non-invasive ventilation prior to intubation. Conclusion. Prolonged acute mechanical ventilation occurs in approximately one third of ventilated children. Younger children (aged <12 months) may be different from older patients and may require different strategies to decrease the duration of mechanical ventilation. Severity of illness, the aggressiveness of ventilatory support required and the use of continuous intravenous sedation on the first day of ventilation are also risk factors to consider in trials aimed at reducing mechanical ventilation duration.
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Sélection des risques de morbidité et de mortalité en Afrique subsaharienne aux fins d’une tarification en assurance-vie

Ouedraogo, Nabassinogo 03 1900 (has links)
Résumé: Les progrès réalisés dans le domaine médical ont permis un prolongement de l’espérance de vie, l’amélioration de la qualité de vie des patients; ce qui implique aussi des changements dans des domaines comme l’assurance-vie. Le principe de la tarification en assurance-vie est basé sur la comparaison du risque (probabilité) de décès d’un individu candidat à une police d’assurance à celui d’une population de référence la plus proche possible du candidat. C’est ainsi que l’analyse de la littérature médicale est devenue un outil indispensable dans la sélection des risques. L’assurance-vie est présente en Afrique subsaharienne depuis environ deux cents ans, mais les assureurs ne disposaient pas jusqu'à nos jours d’outils de tarification spécifiques au contexte africain. A notre connaissance notre travail est le premier effort de ce type à s’intéresser à ce sujet. Son objectif est d’élaborer un outil de tarification qui tiendra compte des aspects spécifiques de la mortalité et de la morbidité sur le continent africain. Dans une première partie nous avons conduit une revue de la littérature médicale disponible sur différents problèmes de santé; dans une seconde étape nous avons identifié les facteurs de risque de morbidité et de mortalité afin de proposer une sélection des risques pour une tarification. Les résultats montrent que les études de mortalité, et principalement les cohortes de suivi à long terme sont rares en Afrique subsaharienne; la majorité des études sont de courte durée et en plus elles enrôlent un nombre restreint de patients. Ces insuffisances ne permettent pas une analyse actuarielle approfondie et les résultats sont difficiles à extrapoler directement dans le domaine de la tarification. Cependant, l’identification des facteurs d’aggravation de la mortalité et de la morbidité permettra un ajustement de la tarification de base. Le sujet noir africain présente un profil de mortalité et de morbidité qui est sensiblement différent de celui du sujet caucasien, d’où la nécessité d’adapter les outils de tarification actuellement utilisés dans les compagnies d’assurance qui opèrent en Afrique subsaharienne. L’Afrique au sud du Sahara a besoin aujourd’hui plus que jamais de données épidémiologiques solides qui permettront de guider les politiques sanitaires mais aussi servir au développement d’une sélection des risques adaptés au contexte africain. Ceci passera par la mise en place d’un réseau coordonné de santé publique, un système de surveillance démographique fiable et un suivi continu des mouvements de la population. Pour atteindre un tel objectif, une collaboration avec les pays développés qui sont déjà très avancés dans de tels domaines sera nécessaire. / Abstract: Progress in medical research has prolonged life expectancy, improved patient quality of life; these changes translate in such domain as life insurance underwriting. The principle of underwriting in life insurance is based on the comparison of the probability of death of an individual candidate for an insurance policy to the probability of death of a reference population closed to the candidate. A review and analysis then becomes an of the medical literature become an indispensable tool for risk selection. Life insurance has been present in sub-Saharan Africa for approximately two hundred years, but up to date the insurers do not have specific underwriting tools which are adapted to the African context. This work is the first one in our knowledge to explore risk selection for Life insurance in Africa. Its purpose is to elaborate underwriting tools which will take into account specific aspects of mortality and morbidity in sub-Saharan Africa. First, we made a literature review of all available medical publications on different health problems; then, in a second step, we sorted out the risk factors for both morbidity and mortality, in order to suggest algorithms for underwriting risk selection. It appeared rapidly that mortality studies, and mainly long-term follow-ups, are scarce in sub-Saharan Africa. When they exist, they are of short duration, and enrol a limited number of patients. This makes our analysis and extrapolation of risk difficult for underwriting purposes. However identification of morbidity and mortality factors is important to allow some basic underwriting. The black African has a mortality and morbidity profile which are appreciably different from the one of a Caucasian subject. Consequently it will be important to adapt the underwriting tools used for underwriting life insurance in sub- Saharan Africa. Sub-Saharan Africa needs more than ever solid epidemiological data, and health policies implementation for the development of risk selection in insurance medicine. These changes mean the implementation of a coordinated public health network, a reliable demographic monitoring system and a continuous follow-up of the population’s migration. To reach such objectives, the collaboration with developed countries which are already very advanced in these fields will be very useful.
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A retrospective study of cholinesterase inhibitors for Alzheimer's disease : the effect of cerebrovascular disease on patient outcomes and the impact of biases on the results.

Charbonneau, Claudie 04 1900 (has links)
Introduction: La démence peut être causée par la maladie d’Alzheimer (MA), la maladie cérébrovasculaire (MCEREV), ou une combinaison des deux. Lorsque la maladie cérébrovasculaire est associée à la démence, les chances de survie sont considérées réduites. Il reste à démontrer si le traitement avec des inhibiteurs de la cholinestérase (ChEIs), qui améliore les symptômes cognitifs et la fonction globale chez les patients atteints de la MA, agit aussi sur les formes vasculaires de démence. Objectifs: La présente étude a été conçue pour déterminer si la coexistence d’une MCEREV était associée avec les chances de survie ou la durée de la période jusqu’au placement en hebergement chez les patients atteints de la MA et traités avec des ChEIs. Des études montrant de moins bons résultats chez les patients souffrant de MCEREV que chez ceux n’en souffrant pas pourrait militer contre l’utilisation des ChEIs chez les patients atteints à la fois de la MA et la MCEREV. L'objectif d'une seconde analyse était d'évaluer pour la première fois chez les patients atteints de la MA l'impact potentiel du biais de « temps-immortel » (et de suivi) sur ces résultats (mort ou placement en hebergement). Méthodes: Une étude de cohorte rétrospective a été conduite en utilisant les bases de données de la Régie de l’Assurance Maladie du Québec (RAMQ) pour examiner la durée de la période jusqu’au placement en hebergement ou jusqu’au v décès des patients atteints de la MA, âgés de 66 ans et plus, avec ou sans MCEREV, et traités avec des ChEIs entre le 1er Juillet 2000 et le 30 Juin 2003. Puisque les ChEIs sont uniquement indiquées pour la MA au Canada, chaque prescription de ChEIs a été considérée comme un diagnostic de la MA. La MCEREV concomitante a été identifié sur la base d'un diagnostic à vie d’un accident vasculaire cérébral (AVC) ou d’une endartériectomie, ou d’un diagnostic d'un accident ischémique transitoire au cours des six mois précédant la date d’entrée. Des analyses séparées ont été conduites pour les patients utilisant les ChEIs de façon persistante et pour ceux ayant interrompu la thérapie. Sept modèles de régression à risque proportionnel de Cox qui ont varié par rapport à la définition de la date d’entrée (début du suivi) et à la durée du suivi ont été utilisés pour évaluer l'impact du biais de temps-immortel. Résultats: 4,428 patients ont répondu aux critères d’inclusion pour la MA avec MCEREV; le groupe de patients souffrant seulement de la MA comptait 13,512 individus. Pour le critère d’évaluation composite considérant la durée de la période jusqu’au placement en hebergement ou jusqu’au décès, les taux de survie à 1,000 jours étaient plus faibles parmi les patients atteints de la MA avec MCEREV que parmi ceux atteints seulement de la MA (p<0.01), mais les différences absolues étaient très faibles (84% vs. 86% pour l’utilisation continue de ChEIs ; 77% vs. 78% pour la thérapie avec ChEIs interrompue). Pour les critères d’évaluation secondaires, la période jusqu’au décès était plus courte chez les patients avec la MCEREV que sans la MCEREV, mais la période jusqu’au vi placement en hebergement n’était pas différente entre les deux groupes. Dans l'analyse primaire (non-biaisée), aucune association a été trouvée entre le type de ChEI et la mort ou le placement en maison d'hébergement. Cependant, après l'introduction du biais de temps-immortel, on a observé un fort effet différentiel. Limitations: Les résultats peuvent avoir été affectés par le biais de sélection (classification impropre), par les différences entre les groupes en termes de consommation de tabac et d’indice de masse corporelle (ces informations n’étaient pas disponibles dans les bases de données de la RAMQ) et de durée de la thérapie avec les ChEIs. Conclusions: Les associations entre la coexistence d’une MCEREV et la durée de la période jusqu’au placement en hebergement ou au décès apparaissent peu pertinentes cliniquement parmi les patients atteints de la MA traités avec des ChEIs. L’absence de différence entre les patients atteints de la MA souffrant ou non de la MCEREV suggère que la coexistence d’une MCEREV ne devrait pas être une raison de refuser aux patients atteints de la MA l’accès au traitement avec des ChEIs. Le calcul des « personne-temps » non exposés dans l'analyse élimine les estimations biaisées de l'efficacité des médicaments. / Introduction: Dementia may be caused by Alzheimer’s disease (AD), cerebrovascular disease (CVD), or a combination of both. When CVD is associated with dementia, survival is thought to be reduced. It is unclear whether treatment with cholinesterase inhibitors (ChEIs), which has been found to improve cognitive symptoms and global function in AD patients, has similar benefits in vascular forms of dementia. Objectives: The present study was designed to determine whether co-existing CVD is associated with survival or time to nursing home placement (NHP) among AD patients treated with ChEIs. Findings of poorer outcomes in patients with versus without CVD might argue against the use of ChEIs for AD patients in whom CVD co-exists. The objective of a second analysis was to assess for the first time in patients with AD the potential impact of immortal time (and followup) bias on risk for these outcomes. Methods: A retrospective cohort study was undertaken using the Régie de l’Assurance Maladie du Québec (RAMQ) databases to examine the time to NHP or death for AD patients aged 66+, with or without CVD, treated with ChEIs between July 1, 2000, and June 30, 2003. Because ChEIs are approved only for AD in Canada, a ChEI prescription was used as a surrogate for an AD diagnosis. Concomitant CVD was identified on the basis of a lifetime diagnosis of stroke or ii endarterectomy, or a diagnosis of transient ischemic attack within the six months prior to the index date. Separate analyses were performed for patients with persistent ChEI use and those who discontinued ChEI therapy. Seven Cox proportional hazard regression models which varied in the definition of the index date (start of follow-up) and the duration of follow-up were used to evaluate the impact of immortal time bias. Results: 4,428 patients met inclusion criteria for AD with CVD; 13,512 were classified as having AD alone. For the composite endpoint of NHP or death, 1,000-day survival rates were lower among AD patients with versus without CVD (p<0.01), but absolute differences were very small (84% vs. 86% with continuous ChEI use; 77% vs. 78% with discontinuous ChEI therapy). Of the secondary endpoints, time to death was shorter for patients with versus without CVD, but time to NHP did not differ between groups. In the primary, unbiased analysis, no association was found between ChEI treatment type and death or NHP. However, after introduction of immortal time bias, a strong differential effect was observed. Limitations: Results may have been affected by selection (misclassification) bias, between-group differences in smoking and body mass index (information on which was not available in the RAMQ databases), and duration of ChEI therapy. Conclusions: Associations between co-existing CVD and time to NHP or death appeared to be of little clinical relevance among AD patients treated with ChEIs. iii The lack of difference between AD patients with and without CVD suggests that CVD should not be used as a reason to deny AD patients access to ChEI treatment. Properly accounting for unexposed person-time in the analysis eliminates biased estimates of drug efficacy.
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Évaluation de l’effet clinique de la durée d’entreposage des culots érythrocytaires chez les enfants admis aux soins intensifs

Karam, Oliver 02 1900 (has links)
Les transfusions de culots érythrocytaires (CE) sont un traitement fréquent en soins intensifs pédiatriques. Des études chez l’adulte suggèrent qu’une durée prolongée d’entreposage des CE est associée à une mauvaise évolution clinique. Aucune étude prospective n’a été conduite en pédiatrie. Notre objectif était d’évaluer l’effet clinique de la durée d’entreposage des CE chez des patients de soins intensifs pédiatriques. Nous avons donc conduit une étude observationnelle prospective dans 30 centres de soins intensifs pédiatriques en Amérique du Nord, chez tous les patients consécutifs de moins de 18 ans, séjournant aux soins intensifs pendant plus de 48 heures. Le critère de jugement primaire était l’incidence de cas de syndrome de défaillance multiviscérale après transfusion. Les critères de jugement secondaire étaient la mortalité à 28 jours et la durée d’hospitalisation aux soins intensifs. En utilisant un modèle de régression logistique, les risques relatifs furent ajustés pour le sexe, l’âge, la sévérité de la maladie à l’admission, le nombre total de transfusions et la dose totale de transfusion. L’étude a montré que les patients recevant des CE entreposés pendant 14 jours ou plus avaient un risque relatif ajusté de 1.87 (IC 95% 1.04 :3.27, p=0.03) de contracter ou de détériorer un syndrome de défaillance multiviscérale après transfusion. Ces mêmes patients avaient une durée d’hospitalisation aux soins intensifs prolongée (+3.7 jours, p<0.001), mais pas de risque augmenté de mortalité. En conclusion, chez les patients de soins intensifs pédiatriques, la transfusion de CE entreposés 14 jours ou plus est associée avec une augmentation de l’incidence de syndrome de défaillance multiviscérale et une durée d’hospitalisation prolongée aux soins intensifs. / Transfusion is a common treatment in pediatric intensive care units. Studies in adults suggest that prolonged storage of red blood cell units is associated with worse clinical outcome. No prospective study has been conducted in children. Our objectives were to assess the clinical impact of the length of storage of red blood cell units on clinical outcome in critically ill children. We conducted a prospective, observational study in 30 North American centers, in consecutive patients aged <18 years with a stay ≥48 hours in a pediatric intensive care unit. The primary outcome measure was the incidence of multiple organ dysfunction syndrome after transfusion. The secondary outcomes were 28-day mortality and pediatric intensive care unit length of stay. Odds ratios were adjusted for gender, age, number of organ dysfunctions at admission, total number of transfusions, and total dose of transfusion, using a multiple logistic regression model. Our study showed that for patients receiving blood stored ≥14 days, the adjusted odds ratio for an increased incidence of multiple organ dysfunction syndrome was 1.87 (95% CI 1.04;3.27, p=0.03). There was also a significant difference in the total pediatric intensive care unit length of stay (adjusted median difference +3.7 days, p<0.001) but no significant change in mortality. In critically ill children, transfusion of red blood cell units stored for ≥14 days is independently associated with an increased occurrence of multiple organ dysfunction syndrome and prolonged PICU stay.
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Beta2-agonists use during pregnancy and the risk of congenital malformations

Eltonsy, Sherif 12 1900 (has links)
Selon les lignes directrices de traitement de l'asthme pendant la grossesse, les beta2-agonistes inhalés à courte durée d’action (SABA) sont les médicaments de choix pour tous les types d’asthme [intermittent, persistant, léger, modéré et sévère] comme médicaments de secours rapide et dans la gestion des exacerbations aiguës. D’autre part, les beta2-agonistes inhalés à longue durée d’action (LABA) sont utilisés pour les patients atteints d'asthme persistant, modéré à sévère, qui ne sont pas entièrement contrôlés par des corticostéroïdes inhalés seuls. Malgré que plusieurs études aient examinées l’association entre les LABA, les SABA et les malformations congénitales chez les nouveau-nés, les risques réels restent controversés en raison de résultats contradictoires et des difficultés inhérentes à la réalisation d'études épidémiologiques chez les femmes enceintes. L'objectif de cette étude était d'évaluer l'association entre l'exposition maternelle aux SABA et LABA pendant le premier trimestre de grossesse et le risque de malformations congénitales chez les nouveau-nés de femmes asthmatiques. Une cohorte de grossesses de femmes asthmatiques ayant accouchées entre le 1er janvier 1990 et le 31 décembre 2002 a été formée en croisant trois banques de données administratives de la province de Québec (Canada). Les issues principales de cette étude étaient les malformations congénitales majeures de touts types. Comme issues secondaires, nous avons considéré des malformations congénitales spécifiques. L'exposition principale était la prise de SABA et/ou de LABA au cours du premier trimestre de grossesse. L'exposition secondaire étudiée était le nombre moyen de doses de SABA par semaine au cours du premier trimestre. L'association entre les malformations congénitales et la prise de SABA et de LABA a été évaluée en utilisant des modèles d’équations généralisées (GEE) en ajustant pour plusieurs variables confondantes reliées à la grossesse, l’asthme de la mère et la santé de la mère et du foetus. Dans la cohorte formée de 13 117 grossesses de femmes asthmatiques, nous avons identifié 1 242 enfants avec une malformation congénitale (9,5%), dont 762 avaient une malformation majeure (5,8%). Cinquante-cinq pour cent des femmes ont utilisé des SABA et 1,3% ont utilisé des LABA pendant le premier trimestre. Les rapports de cotes ajustées (IC à 95%) pour une malformation congénitale associée à l'utilisation des SABA et des LABA étaient de 1,0 (0,9-1,2) et 1,3 (0,9-2,1), respectivement. Les résultats correspondants étaient de 0,9 (0,8-1,1) et 1,3 (0,8-2,4) pour les malformations majeures. Concernant le nombre moyen de doses de SABA par semaine, les rapports de cotes ajustées (IC à 95%) pour une malformation congénitale était de 1.1 (1.0-1.3), 1.1 (0.9-1.3), et 0.9 (0.7-1.1) pour les doses >0-3, >3-10, and >10 respectivement. Les résultats correspondants étaient de 1.0 (0.8-1.2), 0.8 (0.7-1.1), et 0.7 (0.5-1.0) pour les malformations majeures. D'autre part, des rapports de cotes (IC à 95%) statistiquement significatifs ont été observés pour les malformations cardiaques (2.4 (1.1-5.1)), les malformations d'organes génitaux (6.8 (2.6-18.1)), et d'autres malformations congénitales (3.4 (1.4 à 8.5)), en association avec les LABA pris pendant le premier trimestre. Notre étude procure des données rassurantes pour l’utilisation des SABA pendant la grossesse, ce qui est en accord avec les lignes directrices de traitement de l’asthme. Toutefois, d'autres études sont nécessaires avant de pouvoir se prononcer sur l’innocuité des LABA pendant la grossesse. / According to asthma management guidelines during pregnancy, short-acting β2-agonists (SABA) are the drug of choice in all types of asthma [intermittent or persistent, mild, moderate and severe] as a quick reliever medication and in the management of acute exacerbations or emergency hospitalizations. On the other hand, long-acting β2-agonists (LABA) are used for patients with moderate and severe persistent asthma not fully controlled with inhaled corticosteroids alone. While many studies examined their associations with congenital malformations in newborns, the actual risks remain controversial due to the discordance between different risk reports and the difficulties in performing epidemiological studies on pregnant women. The objective of this study is to investigate the association between maternal exposure to SABA and LABA during the first trimester of pregnancy and the risk of congenital malformations in the newborns among asthmatic women. Through the linkage of three administrative databases from Québec, a cohort of pregnancies from asthmatic women insured by the RAMQ drug insurance plan was formed between January 1, 1990 and December 31, 2002. The primary outcomes were major and any congenital malformations and the secondary outcomes were specific malformations. The primary exposure was the separate exposure to SABA and LABA during the first trimester, while the secondary exposure was the average number of doses of SABA per week taken during the first trimester. The association between congenital malformations and SABA and LABA exposure was assessed using generalized estimating equation models while adjusting for sociodemographic, asthma, maternal and fetal variables. We identified 1242 infants with a congenital malformation (9.5%), 762 of which had a major malformation (5.8%) within the cohort formed of 13117 pregnancies. Fifty-five percent of the women used SABA during the first trimester, and 1.3% used LABA. The adjusted odds ratio (95% CI) for any malformation associated with the use of SABA and LABA were 1.0 (0.9-1.2) and 1.3 (0.9-2.1), respectively. The corresponding figures were 0.9 (0.8-1.1) and 1.3 (0.8-2.4) for major malformations. Regarding the average number of doses of SABA per week, the adjusted odds ratio (95% CI) for any malformation were 1.1 (1.0-1.3), 1.1 (0.9-1.3), and 0.9 (0.7-1.1) for doses >0-3, >3-10, and >10 respectively. The corresponding figures were 1.0 (0.8-1.2), 0.8 (0.7-1.1), and 0.7 (0.5-1.0) for major malformations. On the other hand, significant increased risks, odds ratio (95% CI), of cardiac malformations 2.4 (1.1-5.1), genital organ malformations 6.8 (2.6-18.1), and other congenital malformations 3.4 (1.4-8.5) were observed with LABA use in the 1st trimester. Our study adds evidence, in concordance with asthma management guidelines, to the safety of SABA during pregnancy. However, more research is needed before we can decide on the safety of LABA during pregnancy.
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Le Baylisascaris procyonis dans le sud du Québec : prévalence chez le raton laveur et étude de contamination des latrines

Lafaille, Andrée 08 1900 (has links)
Le raton laveur (Procyon lotor) est porteur de nombreux parasites dont certains sont des agents de zoonose. Il nous est apparu opportun d’étudier la faune parasitaire intestinale du raton laveur québécois, particulièrement l’espèce Baylisascaris procyonis. L’étude a donc porté sur l’examen de matières fécales (n = 301) et de contenus intestinaux (n = 203) de 351 ratons laveurs provenant de deux programmes gouvernementaux sur la rage du raton laveur et d’excréments (n = 409) provenant de latrines dans des parcs nationaux du Québec. Des oeufs de B. procyonis étaient excrétés par 23,3 % des ratons laveurs, alors que 29,1 % étaient porteurs de vers. La charge parasitaire moyenne des vers B. procyonis de tout stade variait de 8,5 chez les adultes à 27,1 chez les juvéniles. Chez ces derniers, la charge parasitaire était 11,4 fois supérieure à celle des ratons adultes (p < 0,0001) dont 23,7 fois plus de vers immatures (p < 0,0001) et 9,1 fois plus de vers matures (p = 0,01). Le nombre d’oeufs était 24,7 fois plus élevé chez les ratons juvéniles (p = 0,02) et 50,0 fois moins élevé chez la femelle allaitante. La probabilité du raton d’excréter des oeufs l’automne était de 11,1 (IC95 %: 1,21-101,60) par rapport au printemps et de 21,1 (IC95 %: 2,91-153,18) par rapport à l’été (p < 0,01). La sensibilité (Se) et la spécificité (Sp) de la coproscopie comparée à la nécropsie (norme étalon) ont été calculées en se basant sur l’observation des vers matures (Se : 81,8 %; Sp : 97,7 %) et des vers de tout stade (Se : 53,9 %; Sp : 97,0 %). De plus, la recherche des parasites intestinaux nous a permis de découvrir des ookystes de Giardia (6/159), espèce parasitaire nouvellement rapportée chez le raton. En 2007, nous avons trouvé, par échantillonnage unique, des oeufs de B. procyonis dans 15,8 % des latrines (n = 165) identifiées dans des parcs nationaux du sud du Québec et en 2008, par échantillonnage multiple, dans 89,7 % des latrines (n = 26) actives situées dans des secteurs accessibles à l’homme dans trois parcs nationaux de la Montérégie. Le potentiel zoonotique de B. procyonis est un problème de santé publique qui pourrait devenir sérieux étant donné le pourcentage élevé de ratons laveurs qui excrètent le parasite et qui contaminent des secteurs accessibles par les humains. / Raccoons are carriers of many parasites, some of which are zoonotic. We wanted to expand our knowledge of the Quebec raccoon intestinal parasitic fauna, specifically the Baylisascaris procyonis species. The study consisted of fecal matter (n = 301) and intestinal content examinations (n = 203) collected from 351 raccoons originating from two government programs on raccoon’s rabies and excrements collected (n = 409) from latrines in Quebec national parks. Eggs from B. procyonis were excreted by 23.3 % of raccoons while 29.1 % were worm carriers. The average parasitic burden of all stages of B. procyonis worms varied from 8.5 in adults to 27.1 in juveniles. In juveniles, the parasitic burden was 11.4 times superior to adult raccoons (p < 0.0001) with 23.7 times more immature worms (p < 0.0001) and 9.1 times more mature worms (p = 0.01). The number of eggs was 24.7 times superior in juvenile raccoons (p = 0.02) and 50.0 times lower in breast-feeding females. The probability of raccoons excreting eggs in autumn was 11.1 (IC95 %: 1.21-101.60) in comparison to spring and 21.1 (IC95 %: 2.91-153.18) in comparison to summer (p < 0.01). The sensitivity (Se) and specificity (Sp) of coproscopy compared to necropsy (gold standard) were calculated based on observations of mature worms (Se: 81.8 %; Sp: 97.7 %) and worms of all stages (Se: 53.9 %; Sp: 97.0 %). In addition, our intestinal parasitic research permitted the finding of Giardia oocysts (6/159), which is a newly found parasite species in raccoons. In 2007, B. procyonis eggs were found in 15.8 % of latrines (n = 165) identified in Southern Quebec national parks and in 89.7% of active latrines (n = 26) in three Eastern Townships national parks sites accessible to man in 2008. The zoonotic potential of B. procyonis is a public health issue that could become serious considering the high percentage of raccoons excreting the parasite thus contaminating sectors accessible to man.
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Risque de cancer du poumon associé aux expositions environnementales de fumées de soudage : 2 études cas-témoins basées sur la population montréalaise.

Vallières, Eric 08 1900 (has links)
Objectif : Examiner la relation entre une exposition professionnelle aux fumées de soudage au gaz et à l’arc et le risque de développer un cancer du poumon, chez des travailleurs provenant de différents milieux de travail et exposés à de nombreuses substances de différentes concentrations. Méthodes : Nous avons mené deux études cas-témoins basés sur la population montréalaise (1979-86 et 1996-2001), incluant respectivement 857 et 736 cas, ainsi que des témoins appariés selon la fréquence des cas, le sexe et le lieu de résidence. Un historique détaillé des emplois occupés fut obtenu par entrevue et évalué par une équipe d’experts afin d’estimer l’intensité, la durée ainsi que l’exposition cumulative à un grand nombre de substances. Les fumées de soudage au gaz et à l’arc sont parmi les substances évaluées et nous avons pu calculer un rapport de cote (RC) et son intervalle de confiance de 95% (IC 95%) pour le risque de cancer du poumon en utilisant la régression logistique et en ajustant pour l’historique de tabagisme et plusieurs autres covariables pertinentes. Des analyses subséquentes ont permis d’explorer d’autres voies, comme la modification des effets observés par le tabagisme. Résultats : Les résultats obtenus à partir des deux études étant assez similaires, nous avons donc pu les combiner pour former une seule étude. Aucune association statistiquement significative n’a été trouvée entre le cancer du poumon et les fumées de soudage au gaz (RC=1,13; IC 95%=0,90-1,42) et les fumées de soudage à l’arc (RC=1,01; IC 95%=0,80-1,26). Par contre, dans le sous-groupe des non-fumeurs et fumeurs très légers, nous avons trouvé un risque accru de cancer du poumon en relation avec les fumées de soudage au gaz (RC=2,78; IC 95%=1,66-4,65) et à l’arc (RC=2,20; IC 95%=1,32-3,70). En se concentrant sur ce sous-groupe, nous avons trouvé un risque encore plus élevé de développer un cancer du poumon pour ceux exposé à des doses plus substantielles, pour le soudage au gaz (RC=4,63; IC 95%=2,14-10,03) et à l’arc (RC=3,45; IC 95%=1,59-7,48). Discussion : Globalement, aucun excès de risque causé par une exposition aux fumées de soudage n’a été détecté, mais un excès a été trouvé chez les non-fumeurs et fumeurs légers uniquement et ce, pour les deux types de fumées de soudage. L’effet des fumées de soudage peut être voilé chez les fumeurs, ou bien les non-fumeurs pourraient être plus vulnérables. / Objective: To investigate the relationship between occupational exposure to gas and arc welding fumes and the risk of lung cancer among workers exposed to various agents at various concentrations and over a wide range of occupations. Methods: We conducted two population-based case-control studies in Montreal (1979-1986 and 1996-2001), including 857 and 736 cases respectively and frequency-matched controls. Detailed job histories were obtained by interview and evaluated by an expert team of chemist-hygienists to estimate intensity, duration and cumulative exposure to multiple substances for each job. Gas and arc welding fumes were among the agents evaluated, and we estimated odds ratios (ORs) and 95% confidence intervals (CIs) for lung cancer using logistic regression, adjusting for smoking history and other relevant covariates. Subsequent analyses allowed us to explore other avenues, such as effect-measure modification by smoking. Results: The results from both studies were similar, so a pooled analysis was conducted. No significant association was found between lung cancer and gas welding fumes (OR=1,13; 95% CI=0,90-1,42) or arc welding fumes (OR=1,01; 95% CI=0,80-1,26). However, when restricting attention to light and non-smokers, we found an increased risk of lung cancer in relation to gas welding fumes (OR=2,78; 95% CI=1,66-4,65) and arc welding fumes (OR=2,20; 95% CI=1,32-3,70). When we further narrowed attention to workers with the highest cumulative exposures, we found even higher risk of lung cancer for gas (OR=4,63; 95% CI=2,14-10,03) and arc welding fumes (OR=3,45; 95% CI=1,59-7,48). Discussion: There was no detectable excess risk due to welding fumes among smokers; but among light and non-smokers there were excess risks related to both types of welding fumes. The effect of welding fumes may be masked in smokers or light and non-smokers may be more vulnerable.

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