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Les causes biopsychologiques des symptômes comportementaux et psychologiques de la démenceHaïdara, Lalla Mariam 11 December 2024 (has links)
Les symptômes comportementaux et psychologiques de la démence (SCPD) gagnent de plus en plus d’ampleur et signalent bien souvent un problème sous-jacent qu’il faut chercher à comprendre. Le but de cette étude rétrospective est de décrire les causes biopsychologiques des SCPD identifiées à l’examen clinique infirmier et les interventions non pharmacologiques associées à ces causes. Pour ce faire, des données cliniques ont été recueillies à partir des dossiers de personnes âgées atteintes de troubles neurocognitifs majeurs (TNCM) suivies par les infirmières de l’équipe de mentorat du Centre d’excellence sur le vieillissement de Québec (CEVQ). Les données issues de 110 dossiers montrent que les causes biopsychologiques les plus fréquentes des SCPD sont les signes d’anxiété, la douleur, l’isolement social, l’ennui ou le besoin de contacts sociaux, la personnalité prémorbide ou l’évènement biographique significatif, l’instabilité physiologique, les signes de dépression et les signes de déshydratation. À la suite de l’identification de ces causes, les infirmières ont été en mesure de proposer des interventions non pharmacologiques qui ont démontré leur efficacité (p < 0,0001). Parmi ces interventions, la communication optimale fut la principale décelée, suivie de près par les démarches médicales, la diversion, le renforcement différentiel, les interventions de gestion de la douleur ou de l’inconfort et la thérapie occupationnelle ou les activités de loisirs. Ces résultats suggèrent qu’il est possible d’intervenir efficacement lorsque la cause à l’origine des SCPD est connue. Ces résultats appuient également les postulats du modèle des besoins compromis d’Algase et les lignes directrices sur les SCPD, qui mettent de l’avant l’importance d’intervenir sur les causes sous-jacentes des SCPD. Mots-clés : Troubles neurocognitifs majeurs, symptômes comportementaux et psychologiques de la démence, causes biopsychologiques, examen clinique infirmier, interventions non pharmacologiques / The behavioral and psychological symptoms of dementia (BPSD) are becoming more and more prominent and often denote an underlying problem that needs to be addressed. This retrospective study describes the biopsychological causes of BPSD identified during nursing clinical assessment and the non-pharmacological interventions planned by nursing staff to target these causes. Clinical data were collected from the files of people with dementia followed by nurses from the CEVQ mentoring team. The data extracted from 110 of these files indicate that the most common biopsychological causes of BPSD are signs of anxiety, pain, social isolation, boredom or need for social contact, pre-morbid personality or significant biographical event, physiological instability, depression, and dehydration. Having identified these causes, nurses were able to plan non-pharmacological interventions that proved effective (p < .0001). Optimal communication was the most frequent planned intervention, followed closely by medical procedures, diversion, differential reinforcement, pain or discomfort management interventions and activity therapy and recreation. These results suggest that it is effective to intervene on the causes of BPSD. These results support Algase’s Need-driven dementia-compromised behavior model and of the guidelines for BPSD, which highlight the importance of intervening on the underlying causes of BPSD. Keywords: Dementia, behavioral and psychological symptoms of dementia, biopsychological causes, nursing clinical examination, non-pharmacological interventions
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Examen empirique des types principaux d'évaluation reliés aux pensées intrusivesJulien, Nicolas 23 August 2021 (has links)
Les modèles contemporains du Trouble Obsessionnel-Compulsif (TOC) accordent une grande importance aux rôles que jouent les cognitions dans le développement et le maintien des symptômes. Freeston, Rhéaume et Ladouceur (1996) proposent que les gens souffrant de TOC manifestent au moins cinq types principaux d'interprétation erronés des pensées. La présente étude explore l'interprétation des pensées intrusives, et certaines variables reliées, à l'aide d'une entrevue semi-structurée. Deux groupes de participants sont sélectionnés sur la base de leur score à l'Inventaire de Padova : 18 participants affichant des Tendances Obsessionnelles Élevées (TOE) et 16 participants ayant des Tendances Obsessionnelles Modérées (TOM). Le participant choisit une pensée intrusive qui s'applique à lui, parmi une liste de pensées regroupant les principaux thèmes Obsessionnels-Compulsifs (OC). Une fois la pensée choisie, le participant est questionné concernant les principaux types d'interprétation des pensées. Les résultats démontrent que les participants du groupe TOE rapportent plus d'interprétations portant sur le besoin d'avoir un contrôle parfait sur leurs pensées et leurs actions, la perception de responsabilité exagérée et la croyance que l'anxiété causée par la pensée est inacceptable. De plus, ils ont davantage tendance à attribuer la responsabilité à leur influence personnelle et ils évaluent les conséquences de leurs pensées intrusives comme étant plus probables et plus graves. Finalement, les participants du groupe TOE mentionnent que leurs pensées intrusives interfèrent davantage avec leurs activités quotidiennes, ils rapportent davantage d'émotions négatives suite à leurs interprétations et ils se distinguent des participants du groupe TOM, par rapport à leurs tendances perfectionnistes. Ces résultats sont discutés en fonction de leurs implications sur la conceptualisation et le traitement du TOC.
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L'influence de l'attachement, de la personnalité et de la symptomatologie sur l'alliance thérapeutiqueMeunier, Gisèle M.J. 04 June 2021 (has links)
La présente étude se propose, comme premier objectif, d'évaluer les relations entre l'attachement du client au thérapeute, la personnalité et la symptomatologie du client et diverses dimensions de l'alliance thérapeutique, ainsi que les relations entre ces trois construits. Le deuxième objectif vise à déterminer la contribution indépendante de l'attachement du client au thérapeute, des facteurs de personnalité et de la symptomatologie du client dans la prédiction de l'alliance thérapeutique. Quatre-vingts clients participent à cette étude et complètent l'Inventaire de l'Alliance de Travail, version abrégée (WAI, Horvath & Greenberg, 1989; Tracey et Kokotovic, 1989), l'Échelle d'Alliance Thérapeutique de Californie (CALPAS; Mannar & Gaston, 1988), le Questionnaire de la Relation d'Aide (HAQ; Alexander & Luborsky, 1986), l'Échelle d'Attachement du Client au Thérapeute (CATS; Mallinckrodt, Gantt, & Coble, 1995), le Questionnaire de Personnalité en Six Facteurs (6FPQ; Jackson, Paunonen, & Tremblay, 2000) et l'Inventaire Bref des Symptômes (BSI; Derogatis & Spencer, 1982). Les résultats indiquent que les styles d'attachement sécurisé et évitant-craintif sont fortement reliés aux trois mesures de l'alliance (sous-échelles et scores globaux), que les facteurs de personnalité sont en général non reliés et que seuls trois indices pathologiques (dépendance, aliénation sociale et hostilité) sont associés à une sous-échelle du HAQ. Les variables de l'attachement et de la personnalité sont non interreliées alors que le style
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Impacts objectifs et subjectifs des Symptômes Musculaires Associés aux StatinesPeyrel, Paul 29 August 2024 (has links)
L'utilisation des statines est associée à différents effets secondaires, notamment les symptômes musculaires associés aux statines (SAMS). Ces derniers se manifestent, entre autres, par de l'inconfort, des douleurs et des crampes. Il a été montré qu'une myalgie pouvait affecter 5 à 10% des utilisateurs de statines. Ces symptômes constituent une problématique pour la prise en charge des patients symptomatiques, car il est difficile d'associer leurs plaintes sans équivoque à l'utilisation du médicament, malgré l'existence de certains outils proposés comme potentiellement utiles comme l'index clinique des SAMS (SAMS-CI). L'absence de marqueurs objectifs et la variété des manifestations cliniques possibles de ces plaintes limitent la compréhension actuelle de leurs impacts objectifs et subjectifs sur la vie quotidienne des patients symptomatiques. Or, afin de maintenir l'adhérence des patients symptomatiques, une meilleure compréhension de ces effets est nécessaire. De plus, certaines données issues d'études observationnelles suggèrent qu'une supplémentation en vitamine D permettrait de diminuer les SAMS. Les deux objectifs principaux de cette thèse par articles sont donc 1) d'évaluer les effets des SAMS sur la qualité de vie (Qv) (chapitre 1), la fonction musculaire (chapitre 2), ainsi que sur la qualité de sommeil (chapitre 3) ; 2) d'évaluer les effets d'une supplémentation en vitamine D sur ces mêmes paramètres dans le cadre d'un essai randomisé contrôlé (chapitre 4). Dans les chapitres 1, 2 et 3, les paramètres d'intérêt ont été évalués avant et après un sevrage de 2 mois de statines au sein de cohortes incluant des hommes et des femmes en prévention primaire cardiovasculaire autorapportant ou non des SAMS. La Qv a été évaluée grâce au questionnaire court (36-items) d'étude de la santé (SF-36) (chapitre 1). La fonction musculaire a été évaluée via la force de préhension de chacune des deux mains (Fo$\scriptstyle{\mathsf{HG}}$), de la force (Fo), la puissance (P) et l'endurance (E) de la jambe dominante en extension ($\scriptstyle{\mathsf{EXT}}$) et en flexion ($\scriptstyle{\mathsf{FLE}}$) mesurées grâce à des dynamomètres, ainsi que l'intensité perçue des SAMS grâce à une échelle visuelle analogue (EVA) allant de 0 à 10 (chapitre 2). Le sommeil a été évalué objectivement par actigraphie et subjectivement grâce à l'index du questionnaire de sommeil de Pittsburgh (PSQI) (chapitre 3). La somnolence diurne a été évaluée avec l'échelle de somnolence d'Epworth (ESS) (chapitre 3). Dans le chapitre 4, après 2 mois d'arrêt des statines, des hommes et des femmes en prévention primaire cardiovasculaire autorapportant ou non des SAMS ont été randomisés pour recevoir une supplémentation (vitamine D ou placebo). Après 1 mois de supplémentation seule, les statines ont alors été réintroduites et la supplémentation maintenue durant 2 mois. Les mesures détaillées dans les chapitres 1 et 2 ont été réalisées avant et après la réintroduction des statines. Nos résultats montrent que les SAMS peuvent influencer négativement les activités de la vie quotidienne des patients symptomatiques. Des améliorations de la fonction musculaire (E$\scriptstyle{\mathsf{EXT}}$ +9,67%, E$\scriptstyle{\mathsf{FLE}}$ +13,8%, Fo$\scriptstyle{\mathsf{FLE}}$ +8,84%, P$\scriptstyle{\mathsf{EXT}}$ +10,9%, P$\scriptstyle{\mathsf{FLE}}$ +16,5, Fo$\scriptstyle{\mathsf{HG}}$ gauche +6,37%, Fo$\scriptstyle{\mathsf{HG}}$ droite +3,67% et EVA -3,24), et des scores des composantes physique et mentale de la Qv évalués par le SF-36 (+12,5% et +5,1%, respectivement) sont apparues uniquement chez le groupe SAMS après le sevrage des statines. L'arrêt des statines a également été associé à des effets positifs non seulement sur la somnolence diurne (ESS, de "modérément excessive" à "légèrement excessive", -3,30) et la qualité du sommeil autodéclarée (PSQI, -1,34), mais aussi sur les paramètres du sommeil mesurés par actigraphie tels que l'efficience du sommeil (+3,78%), le temps d'éveil après le début du sommeil (-15,6%) et nombre de réveils après le début du sommeil (-13,7%). Cependant, probablement en raison d'un important effet confondant nocébo chez cette population, ce constat n'est pas attribuable à tous les patients autorapportant des SAMS. De plus, aucun effet différencié selon l'origine des plaintes musculaires, c'est-à-dire selon les catégories du questionnaire SAMS-CI, n'a été observé, ce qui ne permet pas d'étayer et de valider l'utilisation de cet outil à l'heure actuelle. De plus, chez cette population, l'utilisation d'une supplémentation en vitamine D (30000 UI/semaine) ne semble pas une stratégie adéquate afin d'alléger leurs symptômes (chapitre 4). Nos données ne montrent ainsi aucun effet bénéfique de ce type de supplémentation que ce soit sur l'intensité perçue des SAMS et la Qv, mais également sur les performances musculaires. / Statin use is associated with various side effects, including statin-associated muscle symptoms (SAMS). These can include pain, an increased sensitivity to palpation, aches, and cramps. Myalgia has been shown to affect 5-10% of statin users. The management of these symptoms is problematic as it is difficult to unequivocally associate them to drug use, an important nocebo effect having been shown. Despite certain tools proposed as potentially useful in clinical practice, such as the SAMS clinical index (SAMS-CI), the absence of objective markers and the variety of possible clinical manifestations of these muscular complaints impede a full understanding of their objective and subjective impacts in the everyday life of symptomatic patients. However, to maintain the adherence of these patients, a better understanding of these effects is needed. Interestingly, some data from observational studies suggest that vitamin D supplementation may reduce SAMS. The two main objectives of this thesis are therefore 1) to assess the effects of SAMS on health-related quality of life (HRQoL) (chapter 1), muscle function (chapter 2), and sleep quality (chapter 3); 2) to evaluate the effects of vitamin D supplementation on these same parameters in a randomized controlled trial (chapter 4). In chapters 1, 2 and 3, parameters of interest were assessed before and after a 2-month statin withdrawal in men and women in cardiovascular primary prevention self-reporting or not SAMS. HRQoL was assessed using the 36-Item Short Form Health Survey (SF-36) questionnaire (chapter 1). Muscle function was assessed by handgrip strength for both hands (Fo$\scriptstyle{\mathsf{HG}}$), by force (Fo), power (P) and endurance (E) of the dominant leg in extension ($\scriptstyle{\mathsf{EXT}}$) and flexion ($\scriptstyle{\mathsf{FLE}}$) using isokinetic dynamometers, and by perceived SAMS intensity using a 0 to 10 visual analog scale (VAS) (chapter 2). Finally, sleep was assessed objectively using actigraphy and subjectively using the Pittsburgh Sleep Questionnaire Index (PSQI) (chapter 3). Daytime sleepiness was also assessed using the Epworth Sleepiness Scale (ESS) (chapter 3). In chapter 4, after 2 months of statin withdrawal, men and women in primary cardiovascular prevention with or without self-reported SAMS were randomized to supplementation (vitamin D or placebo). After 1 month of supplementation alone, statins were then reintroduced, and supplementation maintained for two months. The measurements carried out in chapter 1 and 2 were also performed before and after statin reintroduction. Our results show that SAMS can have a negative impact on the activities of daily living of symptomatic patients. After statin withdrawal, improvements in muscle function (E$\scriptstyle{\mathsf{EXT}}$ +9,67%, E$\scriptstyle{\mathsf{FLE}}$ +13,8%, Fo$\scriptstyle{\mathsf{FLE}}$ +8,84%, P$\scriptstyle{\mathsf{EXT}}$ +10,9%, P$\scriptstyle{\mathsf{FLE}}$ +16,5, Fo$\scriptstyle{\mathsf{HG}}$ left +6.37%, Fo$\scriptstyle{\mathsf{HG}}$ right +3.67% and EVA -3.24) and SF-36 physical and mental component scores (+12.5% and +5.1%, respectively) occurred only in patients reporting SAMS. Two months of statin discontinuation was also associated with positive effects not only on daytime sleepiness (ESS, from "moderately excessive" to "slightly excessive" -3.30) and self-reported sleep quality (PSQI, -1.34), but also on objective sleep parameters measured by actigraphy such as sleep efficiency (+3.78%), time of wake after sleep onset (-15.6%) and number of awakenings after sleep onset (-13.7%). However, probably due to a significant nocebo confounding effect in this population, this finding is not observable in all self-reporting SAMS patients. Furthermore, there was no differentiated effect according to the likelihood of muscular complaints originating from drug use, i.e., according to the categories of the SAMS-CI questionnaire, which does not support or validate the use of this tool. Furthermore, in this population, vitamin D supplementation does not appear to be an effective strategy to alleviate their symptoms (chapter 4). Indeed, our data do not show any beneficial effect of this type of supplementation on perceived SAMS intensity, HRQoL, or on muscular performance.
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Cancers d'intervalle chez les femmes symptomatiques et asymptomatiques suivant une mammographie de dépistage normale dans le cadre du programme québécois de dépistage du cancer du sein (PQDCS) entre 1998 et 2004Vachon, Julie 16 April 2018 (has links)
Bien que le dépistage vise les femmes asymptomatiques, plusieurs femmes présentent des signes ou des symptômes aux seins lors du dépistage. L'objectif de cette étude est d'évaluer le lien entre la présence de signes et symptômes lors d'une mammographie de dépistage normale et le diagnostic de cancers d'intervalle chez les femmes ayant participé au PQDCS entre 1998 et 2004. Plus de 665 cancers d'intervalle ont été identifiés dans les 12 mois suivant parmi les 982 604 femmes ayant une mammographie de dépistage normale. Chaque symptôme mentionné est associé à un risque plus élevé de diagnostic de cancer d'intervalle. La masse est le symptôme le plus fortement associé au diagnostic de cancer d'intervalle, suivi de l'écoulement du mamelon, de l'inversion, puis, des autres symptômes incluant la douleur. Nos résultats confirment que les symptômes de masse, d'écoulement et d'inversion du mamelon devraient être rapidement investigués par les médecins traitants même si la mammographie de dépistage s'avère normale.
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Évaluation des symptômes liés au cancer, leur regroupement et leur trajectoire jusqu'à 18 mois après la chirurgieTrudel-Fitzgerald, Claudia 19 April 2018 (has links)
Cette thèse doctorale s’intéresse à l’évolution des symptômes liés au cancer localisé, à leur regroupement et leurs interrelations. Lors de la période péri-opératoire ainsi que 2, 6, 10, 14 et 18 mois plus tard, 828 patients ont complété plusieurs questionnaires. Le premier objectif de cette thèse consiste à examiner l’évolution de cinq symptômes fréquents, soit l’anxiété, la dépression, l’insomnie, la fatigue et la douleur, et ce, selon les types de cancer et les traitements reçus. Les résultats indiquent que la sévérité des symptômes varie de façon importante pendant la trajectoire de soins oncologiques, et ce, particulièrement sur le plan des symptômes d’anxiété, qui diminuent de façon considérable dans les premiers mois suivant la chirurgie. Les résultats suggèrent également que le protocole de traitements adjuvants influencerait davantage l’évolution des symptômes que le type de cancer. Le deuxième objectif vise l’identification de profils de patients ayant des niveaux de symptômes similaires et leur association avec des caractéristiques médicales (type de cancer, traitements) et de certaines conséquences possibles (faible qualité de vie, altération du fonctionnement). Les analyses révèlent que le profil « Faible niveau de symptômes » est le plus fréquent dans l’échantillon, présente les meilleurs scores de qualité de vie et de fonctionnement, et est souvent retrouvé chez les hommes atteints d’un cancer de la prostate et les patients traités par chirurgie seulement. Les profils présentant des niveaux élevés de symptômes psychologiques sont liés à un moins bon fonctionnement, alors qu’un profil composé de nausées et vomissements prédominants est le moins commun. Le troisième objectif a pour but d’explorer les relations temporelles entre les symptômes et de déterminer si certains symptômes prédisent de façon significative le niveau de sévérité ultérieur d’autres symptômes, à l’aide d’analyses par équations structurelles. Le modèle final montre que le meilleur prédicteur de la sévérité d’un symptôme est son niveau au temps de mesure précédent. Par ailleurs, la fatigue et l’anxiété sont des prédicteurs importants des niveaux subséquents de dépression, d’insomnie et de douleur durant la trajectoire de soins oncologiques. Dans l’ensemble, les résultats obtenus permettent de mieux comprendre l’évolution et l’interaction entre les symptômes liés au cancer.
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Étude de la mémoire de travail chez les enfants présentant un TDA/H : relations entre les capacités de manipulation et la symptomatologie cliniqueSt-Charles Bernier, Catherine 16 April 2018 (has links)
Le trouble déficitaire de l'attention/hyperactivité (TDA/H) constitue le diagnostic psychiatrique le plus fréquemment posé chez l'enfant. La mémoire de travail (M de T), une composante cognitive importante durant l'enfance, serait une fonction touchée chez ces jeunes. Objectif. Les objectifs de ce mémoire doctoral consistent à évaluer l'intégrité des sous-composantes de la M de T chez les enfants présentant un TDA/H et également de vérifier leurs liens avec certains comportements observés typiquement chez ces enfants TDA/H (e.g. inattention, agitation motrice). Méthode. Nous avons évalué la performance de 42 enfants TDA/H (moyenne d'âge = 9.96, ET- 1.91) et 42 enfants contrôles paires individuellement pour l'âge et le genre. La M de T a été évaluée à l'aide d'une tâche expérimentale développée dans notre laboratoire (Belleville, Rouleau & Caza, 1998) et permettant l'évaluation spécifique des différentes sous-composantes. Les symptômes TDA/H ainsi que les comportements ont été évalués respectivement avec le Conners Parent Rating Scale-Revised questionnaire (CPRS-R: L, Conners, 1997) et le Behaviour Rating Inventory of Executive Function (BRIEF; Gioia, Isquith, Guys, & Kenworthy, 2000). Résultats. Les résultats démontrent un déficit spécifique à l'administrateur central de la M de T chez les enfants TDA/H comparativement aux contrôles. Aucune relation n'a été observée entre le fonctionnement cognitif (M de T) et l'intensité des comportements problématiques des enfants TDA/H. Conclusion. Ces résultats démontrent la spécificité du déficit en M de T chez les enfants TDA/H et suggèrent également la présence de deux niveaux d'analyse différents dans cette population (cognitif versus comportemental).
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Symptômes internalisés, comportements externalisés et traits limites à l'adolescenceLebel, Vicky 27 January 2024 (has links)
Le trouble de la personnalité limite (TPL) est le trouble de personnalité le plus fréquemment rencontré dans les milieux cliniques, cette problématique étant associée à des conséquences importantes sur le plan personnel, social et économique. Même si la nature développementale de ce trouble est suspectée depuis longtemps et commence à être étayée par des données empiriques, ce n'est que récemment que la validité du TPL à l'adolescence a été reconnue. Un nombre croissant d'études porte actuellement sur l'identification des précurseurs et marqueurs développementaux précoces associés au développement ultérieur de cette pathologie de la personnalité. Dans cette optique, la présente thèse de doctorat s'est intéressée à cette problématique particulière tout en empruntant le cadre de travail de la psychopathologie développementale dans l'objectif d'explorer les relations entre la symptomatologie internalisée-externalisée, telle que mesurée par le Youth Self-Report (YSR; Achenbach et Rescorla, 2001) et les traits limites, mesurés par le Borderline Personality Features Scale for Children (BPFS-C; Crick et al., 2005) à l'adolescence. Les données ont été recueillies auprès de 573 participants âgés entre 11 et 18 ans recrutés dans différentes écoles secondaires, établissements post-secondaire et camps de jour de la région de la Capitale-Nationale, du Bas-Saint-Laurent et de Chaudière-Appalaches. Les résultats révèlent une absence de différence quant à l'endossement des traits limites en fonction de l'âge. La différence la plus importante a été relevée entre les genres, les filles présentant davantage de traits limites, cette différence atteignant un niveau de significativité parmi le groupe âgé entre 15 et 18 ans. Ensuite, des analyses factorielles exploratoires ont permis d'extraire une solution unifactorielle composée de six items du YSR expliquant 47,15% de variance et ayant une bonne consistance interne (α = .835). Les analyses factorielles et de régressions logistiques binaires montrent que la plus grande proportion de variance est constamment expliquée par ce facteur. Il présente une excellente spécificité, mais une sensibilité modérée à détecter les adolescents qui présentent un grand nombre de traits limites. Enfin, ces résultats sont abordés en regard de leur portée clinique et des pistes futures à explorer, tout en tenant compte des forces et limites au plan méthodologique de la présente thèse. / Borderline personality disorder is the most commonly encountered personality disorder in clinical settings, with significant personal, social and economic costs. Although the developmental nature of this disorder has long been suspected and is now gaining support by empirical research, the validity of borderline personality disorder in adolescence has only been recognized recently. A growing body of research is currently working on identifying precursors and early developmental markers associated with the development of borderline personality disorder. This thesis aims to explore relationships between internalizing externalizing symptomatology, as measured by the Youth Self-Report (YSR; Achenbach et Rescorla, 2001) and borderline personality features, measured by the Borderline Personality Features Scale for Children (BPFS-C; Crick et al., 2005) in adolescence while borrowing the framework of developmental psychopathology. Data were collected from 573 adolescents aged between 11 and 18 years old, who were recruited from various high schools, post-secondary institutions and day camps in Capitale-Nationale, Bas-Saint-Laurent and Chaudière-Appalaches, Quebec, Canada. Results shows that there is no statistical difference in the endorsement of borderline traits according to age. The most striking difference has been found between boys and girls, the latter having a greater number of borderline personality features, this difference reaching a statistically significant level among the older group (15-18 years old). Next, a single-factor solution composed of six YSR items accounting for 47,15% of the shared variance with good internal consistency (α = .835) was carried out from the exploratory factor analysis. Factor analysis and binary logistic regression analysis results shows that the largest proportion of variance is consistently explained by this factor. This single-factor solution shows excellent specificity, but moderate sensitivity to detect adolescents who scored high on a dimensional measure of borderline personality features specifically developped for their presentation during adolescence. These results are then discussed in terms of their clinical significance and futures avenues to explore are presented, while taking into account the methodological strengths and limitations of this thesis.
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L'alliance thérapeutique : perception du client et influence de la symptomatologie psychopathologique et du style d'attachement au thérapeuteFrancoeur, Caroline 25 February 2021 (has links)
La présente étude s'est proposée de contribuer à l'avancement des connaissances quant à la perception des clients de l'alliance thérapeutique de môme qu'à l'influence de la symptomatologie et l'attachement au thérapeute sur la qualité de l'alliance du travail. Un premier objectif visait l'élucidation de l'alliance thérapeutique telle que concrètement vécue par les clients, en vue d'obtenir une conception du phénomène mieux ancrée dans la réalité clinique de ces derniers. Un deuxième objectif visait l'étude de l'influence de divers symptômes psychopathologiques sur l'évaluation de l'alliance de travail des clients. Enfin, un troisième objectif visait la poursuite de l'étude de la pertinence du construit de l'attachement du client au thérapeute. Vingt-sept clients d'un service de consultation universitaire ont complété un questionnaire visant à recueillir leurs perceptions phénoménologiques, ainsi que l'Inventaire de l'Alliance du Travail. (WAI, version abrégée, Horvath & Greenberg, 1989; Tracey & Kokotovic, 1989), ainsi que l'Inventaire Bref des Symptômes (BSI, Derogatis & Spencer, 1982) et l'Échelle d'Attachement du Client au & Thérapeute (CATS, Mallinckrodt, Coble & Gantt 1995). (Abstract shortened by UMI.)
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Symptomatologie limite, difficultés interpersonnelles et attachementMayrand, Kim 06 March 2024 (has links)
Les relations interpersonnelles représentent une sphère de vie fondamentale. Elles contribuent au bien-être ainsi qu’à la santé psychologique et physique de l’individu (Frey, Tobin & Beesley, 2004). Le trouble de la personnalité limite est une psychopathologie largement conceptualisée en termes de difficultés interpersonnelles en représentant une caractéristique centrale et persistante du trouble (Skodol et al., 2005). Afin d’éclaircir les liens qui existent entre le trouble de la personnalité limite et les difficultés interpersonnelles, il semble pertinent de s’intéresser à l’attachement, qui contribue à la fois au développement de la personnalité et des relations interpersonnelles d’une personne. Cette étude vise à approfondir les connaissances sur les liens qui existent entre les symptômes limites, les difficultés interpersonnelles et l’attachement auprès d’une population générale. Elle a également pour but de démontrer que les dimensions de l’attachement constituent des variables explicatives dans l’association entre les symptômes limites et les difficultés interpersonnelles. Pour ce faire, cinq cent trente-six (N=536) participants ont complété une batterie de questionnaires en ligne examinant chacune des variables à l’étude. Des statistiques corrélationnelles, des analyses de régression multiple hiérarchique ainsi que des analyses de médiation ont été lancées. D’abord, les résultats proposent que les personnes qui ont des symptômes limites présentent des difficultés interpersonnelles plus intenses et variées. Ensuite, les résultats suggèrent que les personnes qui présentent de l’anxiété d’abandon ou de l’évitement de l’intimité ont davantage de symptômes limites et de difficultés interpersonnelles. Enfin, les résultats montrent que l’anxiété d’abandon et l’évitement de l’intimité jouent, tous les deux, un rôle médiateur partiel entre la symptomatologie limite et les difficultés interpersonnelles.
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