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Eléments de sociologie et d'ethnographie de la médiation sociale au sein d'un quartier sensible "Chemin de la Moselle" Metz Nord / Elements of sociology and ethnography of social mediation in a "sensitive" area, Metz-Nord "Path of the Moselle"Benyacoub, Mehdi 18 September 2013 (has links)
Les jeunes issus de "quartier sensible" donnent l'impression d'être oubliés de tous et manifestent souvent le sentiment d'être mis à l'écart de la société,d'être inutiles de la manière la plus dure qui soit. Le quotidien de ces jeunes est semblable à celui de n'importe quel jeune. Pourquoi le discours sociétal est-il si négatif envers ces jeunes? Pourquoi véhiculent-ils cette "mauvaise image"? / Young people from "sensitive area" seem to be forgotten by all and often manifest the feeling to be put away from society, to be the hardest way that is unnecessary.The daily lives of theses young people are similar to that of any young. Why is the societal discourse if negative towards these young people? Why they convey this "bad image"?
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La responsabilité sociétale des entreprises et la médiation / Corporate Social Responsibility and MediationMattei, Laetitia 26 October 2012 (has links)
Les crises actuelles, sous leurs multiples aspects, mettent en lumière la responsabilité des entreprises dans notre société, bousculant ainsi l'un des dogmes néolibéraux résumé par la célèbre formule de Milton Friedman (1970) : « La responsabilité sociétale de l’entreprise est d’accroître ses profits». C’est en réaction à ces crises et grâce au rôle actif de la société civile qui condamne désormais certaines pratiques, que le concept de responsabilité sociétale des entreprises (ci-après RSE) a émergé. L’enjeu est donc, aujourd’hui, de mettre en place un marché responsable entre l’entreprise et ses parties prenantes. Le législateur, par la loi Grenelle I, dispose que la médiation sera un des outils de mise en oeuvre de la RSE. Il en appelle donc au développement du droit processuel qu’est la médiation pour mettre en oeuvre ce droit substantiel qu’est la RSE. La médiation, à la fois préventive et curative, est donc un outil de mise en oeuvre de la RSE. Le couple RSE et médiation permet ainsi de combiner efficacité économique, respect social,sociétal et environnemental / Current multifaceted crises bring to light the importance of corporate responsibility in our society, thereby challenging a neoliberal tenet summarized by Milton Friedmand’s famous saying (1970): “The social responsibility of business is to increase its profits”.It is in response to these crises and thanks to the active role played by civil society who now condemns certain practices that the concept of corporate social responsibility (“CSR”) has emerged.Today’s challenge is thus to put in place a responsible marketplace between the company and its stakeholders.In the so-called Grenelle I Law, the French legislator specifies that mediation should be a toolto implement CSR.He therefore advocates the development of mediation as a procedural tool to implement CSR as an integral part of substantive law.Mediation, from both a preventive and a remedial perspective, is accordingly an instrument toimplement CSR.The CSR / mediation nexus successfully combines economic efficiency and social, societal and environmental respect
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Efficacité d'une publicité de soutien : effet de l'articulation du parrainage et rôles médiateurs de la congruence perçue, de l'inconguence perçue et de la crédibilité du parrain / The efficacy of advocacy advertising : the effect of sponsorship articulation and the mediating role of perceived congruency, perceived incongruency and sponsor credibilityBerthaud, Stéphanie 05 December 2013 (has links)
Cette recherche se positionne dans un contexte de parrainage d'une cause par une marque, et plus précisément dans le cadre d'une publicité de soutien en faveur d'une cause environnementale. Elle vise notamment à répondre à la problématique suivante : comment améliorer l'efficacité d'une publicité de soutien ? La littérature a mis en exergue le rôle majeur joué par la congruence/incongruence perçue entre le parrain et l'entité parrainée, mais ce concept fait néanmoins débat depuis plus de trente ans dans la littérature marketing (Fleck et Maille, 2010 ; Maille et Fleck, 2011). Les objectifs de la recherche imposent une phase importante de meilleure compréhension du concept et de sa mesure (études 1 et 2). L'étude 3, utilisant de manière originale l'approche tétraclasse, propose une nouvelle conceptualisation basée sur l'identification des éléments de contribution à la congruence et à l'incongruence. Sur la base de ces résultats, deux outils de mesure sont proposés permettant de mieux appréhender la congruence perçue et l'incongruence perçue (étude 4). Puis cette recherche étudie, au moyen d'une expérimentation (étude 5), dans quelle mesure et de quelle manière l'articulation du parrainage (explication du lien entre le parrain et l'entité parrainée) peut influencer les intentions comportementales envers la cause soutenue. Les résultats soulignent que la congruence perçue, l'incongruence perçue et la crédibilité du parrain sont médiatrices de l'effet de l'articulation du parrainage sur les intentions comportementales envers la cause soutenue, mais avec une différence d'effet entre congruence et incongruence. En effet, si l'articulation du parrainage influence positivement la crédibilité du parrain en augmentant la congruence perçue et en diminuant l'incongruence perçue entre la marque et l'organisation non commerciale, l'effet de la congruence perçue sur les intentions comportementales envers la cause n'est pas médiatisé par la crédibilité perçue du parrain, à la différence de l'effet de l'incongruence perçue qui est bien médiatisé par cette crédibilité. / This research takes place in the context of cause sponsoring by a brand, and more precisely within the framework of environmental issue advocacy advertising. It aims in particular at answering the following question: how to improve the efficiency of advocacy advertising? Previous research highlighted the major role played by perceived congruency/incongruency between the sponsor and the sponsored entity, but this concept has been still discussed for more than thirty years in the marketing literature (Fleck and Maille, 2010; Maille and Fleck, 2011). The objectives of this research require to better understand the concept and its measure (studies 1 and 2). Study 3 uses in an original way the tetraclass approach to propose a new conceptualization of the concept based on the identification of elements that contribute to congruency and to incongruency. Based on these results, two measurement tools allowing to separately capture perceived congruency and perceived incongruency are proposed (study 4). Then this research examines through an experiment (study 5) to what extent and how sponsorship articulation (the explanation of the link between the sponsor and the sponsored entity) can influence behavioral intentions toward the supported cause. The results underline that perceived congruency, perceived incongruency and sponsor credibility mediate the effect of sponsorship articulation on behavioral intentions toward the supported cause but throughout a different effect on perceived congruency and on perceived incongruency: 1/sponsorship articulation influences positively sponsor credibility due to an increase in perceived congruency and a decrease in perceived incongruency between the brand and the not commercial organization, 2/ the effect of perceived congruency on behavioral intentions toward the cause is not explained by sponsor credibility while the effect of perceived incongruency is explained by sponsor credibility.
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Governance and Corporate Social Performance (CSP) : the role of individual board directors and institutional investorsDeschênes, Jérôme 28 February 2019 (has links)
Cette thèse présente une étude de la relation au niveau individuel entre, dans un premier temps, les administrateurs indépendants et la performance sociétale des entreprises (CSP) ainsi que, dans un second, les investisseurs institutionnels et cette même performance. Le réel pouvoir et l’impact véritable des administrateurs sur la performance d’une entreprise sont depuis longtemps sujets de débats. Cette discussion est d’autant plus vive lorsqu’il est question des administrateurs indépendants. Afin d’ajouter à cette question fondamentale, je considère une mesure de performance non financière : la CSP. Je m’interroge sur l’existence d’une affinité entre les administrateurs indépendants et la CSP. J’utilise des données concernant les administrateurs américains et des pointages de performances sociétales (globales, environnementales et sociales) pour les années 1999 à 2014 (inclusivement). En utilisant un effet fixe à deux niveaux (pour les entreprises et les administrateurs), je mets en lumière une association entre les administrateurs indépendants et la dimension environnementale de la CSP. Cependant, j’observe également que cette relation est beaucoup plus faible que pour les administrateurs internes. Dans un deuxième temps, je relie les caractéristiques individuelles des administrateurs indépendants aux effets fixes obtenus précédemment. Ce deuxième test me permet de mettre en relief le fait que les caractéristiques observables des administrateurs indépendants expliquent une très faible part de l’association entre ces individus et la CSP. Ce résultat souligne le fait qu’utiliser des attributs observables, comme c’est souvent le cas dans les écrits scientifiques, pourrait ne pas être suffisant pour étudier adéquatement la relation entre des individus et certaines mesures de performance. En revanche, la méthode utilisée dans cette thèse permet de prendre en compte à la fois des caractéristiques observables et non observables des administrateurs indépendants. Je m’intéresse également aux agissements des investisseurs institutionnels en ce qui concerne la CSP des sociétés qu’ils possèdent ou de celles qu’ils convoitent. Je teste d’abord l’intérêt des investisseurs envers la CSP. Ma mesure de détention de titres est la proportion de la valeur totale déclarée de fonds alloués à une entreprise donnée par un investisseur institutionnel. À l’aide d’un effet individuel (analogue à un effet fixe), je vérifie si les investisseurs institutionnels s’intéressent à la CSP au niveau individuel, ce qui est le cas pour certains. Ensuite, je me penche sur les deux hypothèses de base proposées par Hirschman (1970) en ce qui concerne les investisseurs institutionnels et leur capacité à obtenir un niveau de performance non financière déterminée : (1) ils peuvent acheter des actions et en vendre (ainsi, ils votent avec leurs pieds) ou (2) ils peuvent tenter d’influencer la direction de l’entreprise par l’entremise de discussions (in)formelles (l’approche vocale). J’observe que les investisseurs institutionnels, en tant que groupe, adoptent les deux méthodes. Cependant, certains ayant des besoins précis pour une composante spécifique de la performance choisissent l’une des deux méthodes. / This thesis presents an individual level investigation of, on one side, the link between independent directors and corporate social performance (CSP) and, on the other, the association of institutional investors to, again, CSP. The real power and the genuine impact of directors on the performance of the firm have always been subject to a lot of discussion. This is even truer with independent directors. To give insight into this fundamental question, I look at a non-financial performance metric: the CSP. I investigate whether there is an individual a priori regarding CSP issues by independent directors. I use directors’ data for US firms in the 1999–2014 period as well as CSP scores (global, environmental and social). By using a two-way fixed effect for both firms and directors, I discover that there is an association between individual independent directors and the environmental dimension of CSP. However, I uncover the fact that this association is considerably weaker than the relation between inside directors and CSP. In a second set of tests, I link individual attributes to the independent directors fixed effects obtained before. In this second regression, I uncover the fact that observable characteristics of independent directors account for a very small part of the association of individuals to CSP. It underlines the fact that using observable characteristics, as it is often done in the literature, might not be sufficient to uncover the fundamental association between individuals and a given performance metric. However, the method used here accounts for both observable and unobservable characteristics of independent directors. I also investigate the behaviours of institutional investors when it comes to attain a specific CSP from the firms they are invested in or plan to invest in. As an investor-level ownership measure, I compute the proportion invested in a firm over the total declared assets of an institutional investor. By computing individual institutional investor effects (similar to fixed effects), I first test whether institutional investors care about CSP, which some do. I then test the two basic hypotheses proposed by Hirschman (1970) when it comes to institutional investors' ability to obtain a given level of non-financial performance: (1) they can either sell or buy shares (the feet approach) or (2) they can try to influence the executives by having (in)formal discussions (the voice approach). I estimate my individual effect in two ways: observing the shareholding variable prior or after collecting the CSP score of a firm. I find out that institutional investors as a group adopt both approaches. Nevertheless, a fair portion of them seems to choose only one (often the feet approach) according to their need in CSP.
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La mesure des performances de développement durable et l'investissement socialement responsable : perceptions des parties prenantes et stratégies de légitimationDiouf, Dominique 24 April 2018 (has links)
L’intérêt accordé à la mesure des performances de développement durable s’est considérablement accru au cours des dernières années. Dans ce contexte, un large éventail d’acteurs et d’organismes a émergé afin de faciliter la prise en charge des activités liées à la mesure, à la divulgation, à la vérification et à la communication des performances de développement durable. Dans le champ spécifique de l’investissement socialement responsable (ISR), l’engouement porté à la mesure des performances de développement durable s’est renforcé avec la croissance des fonds de développement durable. A la faveur de cette tendance, un important corpus de recherches académiques a été consacré aux pratiques de mesure des performances de développement durable. Cependant, les processus sociaux et institutionnels à travers lesquels la mesure des performances de développement durable est construite sont encore peu étudiés. Cette recherche vise à analyser la mesure des performances de développement durable dans le contexte de l’ISR en mettant en lumière aussi bien les perceptions et les discours des acteurs que leurs stratégies de légitimation. Basée sur une approche qualitative, cette étude repose sur une série d’entretiens semi-directifs avec des professionnels de l’ISR et sur une recherche documentaire reposant essentiellement sur des données extraites à partir de sites web d’organisations, de documents officiels et d’articles de presse. La gestion des impressions, la théorie institutionnelle, la sociologie de la quantification et la rhétorique ont été mobilisées pour analyser les résultats de cette recherche. Le premier article examine les perceptions de parties prenantes - engagées dans le domaine de l’ISR- sur la qualité des rapports de développement durable publiés suivant les indicateurs du Global Reporting Initiative (GRI). Il montre notamment le recul critique et la réflexivité des praticiens vis-à-vis de l’information publiée par les compagnies, la non-application de certains principes du GRI et les stratégies de gestion des impressions sous-jacentes à la divulgation d’informations dans ce domaine. Le deuxième article explore les stratégies discursives mobilisées par les professionnels de l’ISR pour justifier la sélection d’entreprises controversées dans les portefeuilles de certains fonds d’ISR ou de développement durable. Cet article met en lumière trois modes de justification (rationalisation, autorisation et identification) déployés par les professionnels de l’ISR pour faire face aux controverses et construire leur légitimité. Ces trois modes de justification sont sous-tendus par trois types de discours (stratégique, d’expertise et dialectique) au travers desquels les acteurs de l’ISR tentent de maintenir le statu quo, construire leur expertise et crédibilité et rechercher de nouvelles formes de légitimité. Le troisième article examine les mécanismes au travers desquels la mesure des performances de développement durable façonne le champ de l’ISR. Il montre que les pratiques d’institutionnalisation, en l’occurrence, jouent un rôle important dans la construction sociale du champ de l’ISR. De façon générale, les trois articles constitutifs de cette thèse contribuent à mieux comprendre les processus de remise en question et de légitimation de la mesure des performances de développement durable. Mots clés : ISR, mesure de la performance de développement durable, GRI, légitimité, rhétorique, controverse. / Interest in measurement of sustainability performance has increased considerably in recent years. In this context, a wide range of actors and organizations emerged to manage the measurement, disclosure, auditing and reporting of sustainability performance. In the specific field of socially responsible investment (SRI), the importance attached to the measurement of sustainability performance was reinforced by the growth of sustainability funds. Taking advantage of this trend, a large body of academic research has been devoted to the measurement of sustainability performance. However, social and institutional processes through which the measurement of sustainability performance is constructed are still understudied. This research aims to analyze the measurement of corporate sustainability performance (CSP) in the context of SRI by highlighting the perceptions and discourses of actors as well as their legitimation strategies. Using a qualitative approach, this study is based on a series of semi-structured interviews with SRI professionals and data collected from the websites of organizations, official documents and newspaper articles. Impression management, institutional theory, sociology of quantification and rhetoric have especially been mobilized to analyze the results of this research. The first paper sheds light on the perceptions of stakeholders - involved in the field of SRI- of the quality of GRI reports. It shows the reflexivity of practitioners vis-à-vis the information published by the companies, the lack of application of some principles of the GRI and the impression management strategies underlying the disclosure of information in this area. The second paper explores the discursive strategies used by SRI professionals to justify the selection of controversial companies in the portfolios of some SRI funds. This paper highlights three modes of justification (rationalization, authorization and identification) deployed by SRI professionals to deal with controversies and build their legitimacy. These three modes of justification are underpinned by three types of discourses (strategic, expertise and dialectic) through which actors within the SRI field attempt to maintain the status quo, build their expertise and credibility and seek new forms of legitimacy. The third article examines the mechanisms through which the measurement of CSP shapes the SRI field. It shows that the institutionalization of SRI practices, including the assessment of CSP, plays a crucial role in the social construction of the SRI field. Overall, this research sheds light on both processes of questioning and legitimizing the measurement of CSP. Keywords: Socially responsible investment; measurement of corporate sustainability performance; GRI; legitimacy, rhetoric, controversy.
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Processus de détermination d’une entité comme partie prenante / Process of determining of an entity as a stakeholderMbani, Jordan 08 December 2014 (has links)
L’objet de la présente étude est de comprendre comment une entité sociale devient partie prenante d’une entreprise. En effet, les différentes méthodes de détermination des parties prenantes sont critiquées sur leur portée heuristique. Une de ces nombreuses difficultés est leur incapacité à dire "qui" est partie prenante et "qui" ne l’est. Pour le dire autrement, la théorie des parties prenantes manque d’un critère de falsifiabilité. Dès lors, comprendre le processus par lequel une entité devient partie prenante revient implicitement à admettre que cette dernière au préalable ne l’est pas. De ce fait, étudier le processus par lequel un groupe d’individus devient partie prenante d’une entreprise revient à énoncer un critère de falsification puisqu’il devient possible de dire comment être partie prenante comment ne pas l’être. Telle est la problématique générale de ce projet de recherche.Pour comprendre ce processus, la réflexion part donc du postulat qu’une catégorie ne "nait" pas partie prenante mais le devient. La phase empirique de cette recherche repose sur une enquête multi cas. Trois entreprises sont étudiées. Les données traitées selon une analyse de contenu parviennent à faire ressortir une conception de l’entreprise comme nœud de quatre liens. Ces liens sont : un lien partenarial, un lien juridico-politique, un lien commercial et un lien sociétal. Selon le lien par lequel un individu ou un groupe d’individus est lié à l’organisation, il-cet individu- endosse un rôle particulier.Les personnes liées à l’entreprise par un lien partenarial sont des partenaires ou des contractants. Les individus liés à l’entreprise par le lien marchand sont des clients. Le lien juridico-politique met une personne en relation avec l’entreprise via des institutions judiciaires ou politiques. Les individus liés à l’entreprise par le lien sociétal sont des parties prenantes. Tout rôle étant provisoire, alors les individus sont provisoirement des parties prenantes. Le processus par lequel un groupe d’individus peut devenir partie prenante débute par la survenue d’un élément à enjeu (décision, comportement organisationnel). Le processus est aléatoire, imprévisible, contextuel et temporaire puisque tout acte de l’entreprise ne suscite pas de mobilisations. / The purpose of this study is to understand how a social entity becomes a stakeholder. The various methods of determining the stakeholders are criticized on their heuristic value. One of these problems is their inability to say "who" is a stakeholder and "who" is not. In other words, the stakeholder theory lacks a criterion of falsifiability. Therefore, understanding the process by which an entity becomes a stakeholder means that this entity is not a priori a stakeholder. Consequently, studying the process by which a group of individuals becomes a stakeholder of a company returns to state a criterion of falsification. This is the general problem of this research.To understand this process, it is said that any group cannot be considered at beginning as a stakeholder but it can become a stakeholder. The empirical phase is based on a multiple- case study. Three companies are studied. The study reveals three main results. First, the firm is seen as a four-relationship node. Second, all parties cannot be consider as stakeholders. Finally, according to the link through which an individual or group of individuals is related to the organization, it assumes a special role. These links are: the partnership relationship, the legal-political relationship, the commercial relationship and the societal relationship. Persons related to the company by a partnership relationship are partners. Individuals related to the company by the commercial relationship are clients. The legal and political relationship puts a person in connection with the company through legal or political institutions. Individuals related to the company by the societal relationship are stakeholders.The process by which a group of individuals can become stakeholders begins with the occurrence of an element in issue (decision, organizational behavior). The process is random, unpredictable, and temporary because any decision of a company do not cause mobilizations.
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Caractérisation, mesure et évaluation des indicateurs techniques, économiques et financiers des éco-matériaux : application au secteur du bâtimentWignacourt, Alex 01 December 2009 (has links) (PDF)
Les éco-matériaux présentent un certain nombre de caractéristiques intéressantes comparativement à des solutions techniques ou architecturales classiques. Les critères de différenciation utilisés étaient jusqu'alors souvent liés à la préservation de l'environnement et de la santé. L'objectif de cette thèse est d'étudier les caractéristiques techniques, économiques et financières présentées par ces matériaux plus respectueux de l'environnement en regroupant des informations de référence sélectionnées au sein d'un référentiel proposé. La première partie de ce travail situe la thématique des éco-matériaux dans le contexte de la conception de bâtiments à qualité environnementale. Une deuxième partie précise la place des éco-matériaux au sein des systèmes de management de la qualité environnementale du bâti (SMQEB) internationaux et Européens. Le cahier des charges d'une méthode d'aide au choix d'éco-matériaux y est exposé. La troisième partie concerne la conception d'un outil d'aide à la prescription technique, économique et financière d'éco-matériaux. La dernière partie recentre sur un territoire d'étude la méthodologie élaborée et testée : la région Nord Pas de Calais. Un système constructif élaboré, un rampant de toiture, est utilisé comme base pour la comparaison d'un assemblage de solutions éco-construites et conventionnelles. Les critères techniques, économiques, financiers, environnementaux et de santé utilisés sont in fine traduits en ratio coûts / bénéfices
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L'ÉTUDE DES DÉTERMINANTS DE LA VÉRIFICATION DES INFORMATIONS SOCIÉTALES DANS LE CONTEXTE FRANÇAISGillet, Claire 23 November 2010 (has links) (PDF)
La présente recherche étudie les pratiques volontaires de vérification des informations sociétales. Il s'agit d'identifier, dans le contexte français, les facteurs pouvant avoir une influence sur la décision des entreprises de mettre en place volontairement une vérification sociétale réalisée par un tiers extérieur. Un double cadre théorique combinant les théories contractuelles et néo-institutionnelles est mobilisé. L'étude empirique repose sur une démarche en deux étapes. La première est une étude exploratoire qualitative réalisée à partir d'entretiens semi-directifs menés auprès de plusieurs acteurs concernés par la vérification sociétale. La deuxième étape est une analyse quantitative (régressions logistiques) dont l'objectif est de mettre en exergue les facteurs contractuels et institutionnels de la mise en place d'une vérification sociétale. L'échantillon est constitué des entreprises françaises cotées au SBF120 et la période étudiée est de deux ans, 2007 et 2008. Les résultats révèlent que le cumul des fonctions de directeur général et de président du conseil d'administration est déterminant dans le choix des entreprises de recourir à une vérification sociétale. De plus, la taille de l'entreprise ainsi que l'appartenance à un secteur d'activité sensible influencent positivement la mise en place d'une vérification sociétale. Enfin, le caractère significatif du positionnement des entreprises en matière de RSE sur le recours à une vérification sociétale a également été mis en évidence.
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Processus de détermination d’une entité comme partie prenante. / Process of determining of an entity as a stakeholderMbani, Jordan 08 December 2014 (has links)
L’objet de la présente étude est de comprendre comment une entité sociale devient partie prenante d’une entreprise. En effet, les différentes méthodes de détermination des parties prenantes sont critiquées sur leur portée heuristique. Une de ces nombreuses difficultés est leur incapacité à dire "qui" est partie prenante et "qui" ne l’est. Pour le dire autrement, la théorie des parties prenantes manque d’un critère de falsifiabilité. Dès lors, comprendre le processus par lequel une entité devient partie prenante revient implicitement à admettre que cette dernière au préalable ne l’est pas. De ce fait, étudier le processus par lequel un groupe d’individus devient partie prenante d’une entreprise revient à énoncer un critère de falsification puisqu’il devient possible de dire comment être partie prenante comment ne pas l’être. Telle est la problématique générale de ce projet de recherche.Pour comprendre ce processus, la réflexion part donc du postulat qu’une catégorie ne "nait" pas partie prenante mais le devient. La phase empirique de cette recherche repose sur une enquête multi cas. Trois entreprises sont étudiées. Les données traitées selon une analyse de contenu parviennent à faire ressortir une conception de l’entreprise comme nœud de quatre liens. Ces liens sont : un lien partenarial, un lien juridico-politique, un lien commercial et un lien sociétal. Selon le lien par lequel un individu ou un groupe d’individus est lié à l’organisation, il-cet individu- endosse un rôle particulier.Les personnes liées à l’entreprise par un lien partenarial sont des partenaires ou des contractants. Les individus liés à l’entreprise par le lien marchand sont des clients. Le lien juridico-politique met une personne en relation avec l’entreprise via des institutions judiciaires ou politiques. Les individus liés à l’entreprise par le lien sociétal sont des parties prenantes. Tout rôle étant provisoire, alors les individus sont provisoirement des parties prenantes. Le processus par lequel un groupe d’individus peut devenir partie prenante débute par la survenue d’un élément à enjeu (décision, comportement organisationnel). Le processus est aléatoire, imprévisible, contextuel et temporaire puisque tout acte de l’entreprise ne suscite pas de mobilisations. / The purpose of this study is to understand how a social entity becomes a stakeholder. The various methods of determining the stakeholders are criticized on their heuristic value. One of these problems is their inability to say "who" is a stakeholder and "who" is not. In other words, the stakeholder theory lacks a criterion of falsifiability. Therefore, understanding the process by which an entity becomes a stakeholder means that this entity is not a priori a stakeholder. Consequently, studying the process by which a group of individuals becomes a stakeholder of a company returns to state a criterion of falsification. This is the general problem of this research.To understand this process, it is said that any group cannot be considered at beginning as a stakeholder but it can become a stakeholder. The empirical phase is based on a multiple- case study. Three companies are studied. The study reveals three main results. First, the firm is seen as a four-relationship node. Second, all parties cannot be consider as stakeholders. Finally, according to the link through which an individual or group of individuals is related to the organization, it assumes a special role. These links are: the partnership relationship, the legal-political relationship, the commercial relationship and the societal relationship. Persons related to the company by a partnership relationship are partners. Individuals related to the company by the commercial relationship are clients. The legal and political relationship puts a person in connection with the company through legal or political institutions. Individuals related to the company by the societal relationship are stakeholders.The process by which a group of individuals can become stakeholders begins with the occurrence of an element in issue (decision, organizational behavior). The process is random, unpredictable, and temporary because any decision of a company do not cause mobilizations.
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Communication publique et formes de gouvernabilité contemporaines de l'Etat. Le cas de l'homosexualité dans les campagnes de prévention du sida en France (1987-2007).De Oliveira, Jean-Philippe 27 September 2012 (has links) (PDF)
Cette thèse traite de la communication publique en s'appuyant sur le cas des campagnes de prévention du sida en France et plus particulièrement sur les enjeux liés à la mise en scène des homosexuels dans les campagnes dites " grand public ". La communication publique est appréhendée comme un instrument politique participant à la diffusion et à l'acceptation de nouvelles normes sociales, liées dans notre présent travail au dispositif de sexualité. La thèse s'attache ainsi à démontrer que la mise en scène des homosexuels répond au moins autant à une stratégie de légitimation en faveur des homosexuels par l'Etat qu'à des objectifs de santé publique. Elle analyse également l'acquisition de la légitimité de l'Etat à communiquer sur le thème de la sexualité de 1987 à 2007 ; légitimité qui s'appuie sur la dimension biopolitique du pouvoir. Enfin, la thèse soulève des questionnements liés à la médiation entre l'Etat et les citoyens. Elle présente les rapports de force entre associations et pouvoirs publics ; l'intégration de ces premières dans les mécanismes de décision et l'affaiblissement de la dimension politique de ce que nous avons analysé comme un espace public sociétal lié à la lutte contre le sida. Les résultats présentés s'appuient sur une analyse des campagnes diffusées en France par l'Etat de 1987 à 2007 ; un corpus de documents (plans nationaux de lutte contre le sida ; discours de ministres ; dossiers de presse liés aux campagnes) et des entretiens semi-directifs menés avec des acteurs clefs de la prévention du sida.
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