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Produire pour son territoire. De l'autonomie agricole au projet local agro-énergétique. Illustrations dans l'Ouest français.

Pierre, Geneviève 06 December 2013 (has links) (PDF)
En quoi l'autonomie agricole constitue-t-elle le point d'appui de projets collectifs questionnant la territorialisation de l'action de développement et la singularisation du territoire par le projet ?" L'HDR porte sur la co-construction volontariste de projets agricoles et locaux motivés par la recherche d'autonomie, dans l'ouest français. Ces actions mettent en tension les fonctions et représentations de l'agriculture. Entre géographie rurale, sociale et développement local territorial, la réflexion relève de l'élargissement des contours et des contenus de l'activité agricole dans un contexte post-productiviste. Le sujet apparait relativement nouveau ou inédit, encore peu traité en sciences sociales dans les années 2000. La recherche est pluridisciplinaire ; les travaux sur l'autonomie menés par les socio-anthropologues croisent les recherches d'agronomes, d'économistes, de gestionnaires, de géographes. Les notions de proximité, de ressources territoriales, de territorialisation, de singularisation de territoires par les projets, associées aux réflexions sur les représentations et les identités professionnelles agricoles, sur les innovations techniques et sociales, constituent des références communes ou discutées en commun. L'interrogation centrale (" autonomie agricole et projets collectifs ou de territoire ") nous porte sur des projets locaux, fermiers, à bien distinguer des logiques agro-industrielles qui peuvent être concurrentes mais dont les objectifs sont différents. 7 actions dans 4 départements de l'Ouest français (Calvados, Orne, Mayenne et Maine-et-Loire) ont été étudiées, à partir de deux types de productions agro-énergétiques et d'autonomie alimentaire : le bois bocage énergie (bois déchiqueté) et la fabrication d'huile végétale pure fermière, ces productions nécessitant la mutualisation de matériels agricoles en CUMA. Le choix de terrains " ouest français " prend tout son sens par l'interrogation centrale posée. En effet, cet espace est autant une référence pour la réussite et les dérives du modèle productiviste que pour l'invention de contre-modèles, critiques du productivisme dominant, comme en attestent le CEDAPA d'André Pochon et le RAD. Parallèlement, ces régions d'élevage en contexte bocager sont propres à porter les ambitions d'autonomie en alimentation animale (hvp et tourteaux chez les éleveurs), en énergie, avec la présence d'un potentiel emblématique de l'Ouest, le bois du bocage. De plus, l'importance de l'agriculture de groupe (GAEC, CUMA) et des mouvements coopératifs rend compte de la dimension ESS des projets. Ces projets émanent de l'initiative d'agriculteurs, souvent acteurs territorialisés, qui sortent de la stricte sphère professionnelle pour s'inscrire dans des stratégies collectives de relocalisation économique et énergétique. Les méthodes d'enquêtes pratiquées s'accordent à ce positionnement : comprendre dans quelle mesure des conceptions/définitions et des pratiques individuelles ou collectives de l'autonomie en agriculture motivent l'implication dans une action collégiale. Ainsi, 80 personnes ont été enquêtées, soit par des enquêtes qualitatives, d'abord informatives et de contexte (techniciens, élus, agents), soit sous forme d'entretien non directif à forte dimension biographique et narrative pour les agriculteurs-initiateurs/moteurs (une vingtaine, avec des doubles-casquettes). La dimension " économie sociale et solidaire " est une entrée seconde, mais pas secondaire, de l'HDR. La recherche s'attache à des coopératives particulières, de proximité, construites à l'échelon local pour le local (CUMA, SCIC), pour lesquelles la dimension d'utilité sociale des projets ne vise pas le profit à court terme, mais l'accomplissement d'ambitions socio-territoriales, qui vont de la valorisation des ressources locales à l'entretien d'un bien public comme le paysage. La dimension technique touche au cœur de l'activation des ressources transformant des déchets en potentiels utilisables: sans les outils de déchiquetage, les branches d'émondage des arbres sont brûlées en bout de champ. L'organisation collective s'avère, de plus, nécessaire à la mutualisation des matériels. Les expérimentations menées en CUMA permettent un partage social (pas seulement financier) du risque. Surtout, les matériels s'inscrivent dans une chaîne technique au-delà du monde agricole, avec les collectivités locales et les chauffagistes (chaudières automatiques), rendant les équipements (leur fiabilité) interdépendants dans la crédibilité des filières locales. Parallèlement, l'HDR questionne des projets agricoles en circuits courts hors alimentation humaine, ce qui a été jusque-là peu traité en géographie. Leur particularité est de relever souvent davantage de circuits " locaux " que " courts " car, contrairement à un circuit court alimentaire classique, la part d'autoconsommation y est forte. Toutefois, le processus d'activation de la ressource exige une organisation collective par la mutualisation des matériels. Les actions agro-énergétiques correspondent à des productions, à des activités additionnelles ou secondaires dans le système de production. Il s'agit d'innovations peu transformatrices qui devraient permettre une meilleure " adoptabilité " par les agriculteurs. Les projets agro-énergétiques sont multidimensionnels, à la fois production d'un bien (qui peut être marchand), d'une externalité positive, voire d'un service environnemental, par la lutte contre l'effet de serre, par l'entretien de la haie, du paysage. Le fonctionnement de ces circuits locaux repose sur le triptyque suivant : reproductibilité de la démarche car produit ou production banale, non liée à une référence de terroir/territoire a priori ; spécification de l'actif par le multipartenariat localisé (au caractère diversifié et singulier, associant des collectivités locales, des entrepreneurs privés, des coopératives et des associations) ; non transférabilité des externalités produites. La définition de l'autonomie est traversée par les ruptures de paradigmes réelles entre les différentes conceptions de l'agriculture et du développement agricole. La consommation sobre en intrants est un critère partagé par tous les réseaux professionnels agricoles. Ainsi, l'alimentation du bétail (consommation d'énergie indirecte) et les consommations d'énergie directe, sont au cœur des critères a minima de l'autonomie. Toutefois, les tenants de l'agriculture autonome, économe et durable comme les Civam ou le RAD, lui opposent une conception holiste tout en défendant le caractère heuristique de la démarche " d'aller vers plus d'autonomisation ". En réalité, les projets étudiés ont relevé de l'interconnexion de différents réseaux professionnels agricoles (RAD/Civam, CUMA et Chambres) réseaux marqués, parfois traversés eux-mêmes (CUMA), par ces ruptures de paradigmes. Ainsi, dans un contexte d'incertitudes techniques et économiques, de remises en cause de vérités qu'on pensait acquises, d'exigences de verdissement, des transversalités et porosités dans les choix techniques et les conceptions des agriculteurs sont mises en évidence. Parallèlement, il existe une dimension territoriale de l'autonomie, par la mobilisation de ressources locales et par la complémentarité dans l'utilisation des ressources. Les proximités géographiques et organisées sont valorisées dans un fonctionnement local en lien avec les collectivités territoriales. Un glissement de l'entraide " agricole " vers une entraide et une autonomie " pour le territoire " s'opère, interrogeant les ambitions du développement rural. L'autonomie procède d'un triple élargissement de l'entraide rurale : en termes de parties prenantes, en termes de contenu, par une capacité entrepreneuriale collective et en termes de périmètre d'action, avec un élargissement au Pays, voire au département (SCIC départementales ou CUMA d'innovation). Le passage de la CUMA à la SCIC, traduction juridique de ce glissement de l'agricole au territoire, illustre l'évolution actuelle des missions des CUMA vers des activités de services en direction des collectivités locales où elles trouvent les limites de leur statut. Le choix de la SCIC est l'occasion d'affirmer une ambition socio-territoriale collective par une double innovation, tant dans l'objet technique que dans sa structuration juridique. Par son multi sociétariat / multi partenariat, intégrant les collectivités locales, le statut de SCIC permet d'embrasser et de faire partager toutes les dimensions du projet : territoriales (rôle des collectivités locales ou des Pays), environnementales et paysagères (plans de gestion du bocage imposés aux fournisseurs) et sociales (recours à des structures d'insertion). C'est l'accomplissement de ces objectifs qui doit convaincre les collectivités locales de s'adresser à la filière de territoire plutôt qu'aux opérateurs industriels. En dernier lieu, la co-construction des projets procède de l'engagement d'acteurs, ce qui invite à s'intéresser à leurs motivations. Ces projets mettent en équation les projets personnels (de vie ; famille/travail) de l'exploitant, avec des initiatives entrepreneuriales qui peut être individuelles ou collectives (coopérative, par exemple) et des projets de territoires locaux. À cet égard, les agriculteurs-initiateurs doivent être considérés selon leur profil multi-actoriel qui rend compte d'une capacité inégale à " l'interconnectivité ". Certaines combinaisons sont fécondes, lorsque l'on est à la fois agriculteur " innovateur "/initiateur des outils techniques, élu local et que l'on bénéficie d'une certaine proximité avec le réseau CUMA. Les configurations sont diverses, en fonction de son échelon d'intervention dans chaque réseau et du niveau de responsabilités qu'on y exerce. Toutefois, un acteur-moteur ne suffit pas à développer une action si celle-ci n'est pas relayée par une dynamique de territoire. La notion d'encastrement socio-territorial est d'autant plus importante qu'il s'agit de co-construire des coordinations faisant intervenir des acteurs diversifiés au sein du territoire local. Ainsi, des trajectoires d'agriculteurs-initiateurs se dégagent, en fonction des évolutions de leurs identités professionnelles, personnelles, du lien famille/exploitation et selon les formes de leur insertion/implication dans les projets. La spécification de ressources a priori génériques et banales relève d'une combinatoire entre : - Une ressource " à activer ", pour une utilisation également locale, avec externalités non transférables ; - L'appropriation et la diffusion de nouveaux outils techniques, pas seulement agricoles - Les ressources du territoire c'est à dire les acteurs et les réseaux socio-territoriaux plus ou moins denses qui les animent ; les projets de territoires et les continuités (ou non) d'actions énergétiques, de stratégies liées au développement durable menées dans certains territoires et leur affichage, soulignent les dimensions temporelles de l'action ; les concernements (ou contexte de concernements) du territoire sur ces questions ; - La singularisation du multipartenariat par la mobilisation d'un capital social collectif et territorialisé, inscrit dans une structuration juridique particulière Ainsi, la territorialisation de la ressource mobilisée dans les actions locales agro-énergétiques procède de la dimension socio-territoriale d'un projet qui rencontre une logique d'organisation multipartenariale, spécifique au territoire.
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RECOMPOSITION DES TERRITOIRES POLITIQUES ET GOUVERNANCE URBAINE : LE CAS DE LA VILLE DE BAMAKO (MALI)

Coulibaly, Fatoumata 02 July 2013 (has links) (PDF)
La ville de Bamako produit-elle du changement politique ? C'est à cette question, en apparence classique que cette thèse entend répondre. A partir d'une enquête menée dans le contexte des échéances électorales de 2007, nous proposons d'aborder les voies théoriques et méthodologiques d'une étude qui tente d'expliquer la faible participation électorale des bamakois. En prenant successivement en compte le territoire comme agrégat de données quantitatives (territoire objectif) puis comme construction sociale opérée par les individus (territoire subjectif), nous proposons de revenir sur les apports d'une approche " sociogéographique ", permettant de comprendre les raisons de la faible participation électorale des individus. La " politique " apparaît à la fois comme le résultat d'un repérage des problèmes territoriaux et comme une série de thèmes définis (le vote aux élections, la mondialisation, etc) donnant à voir quelques aspects distincts de l'influence du territoire sur la politisation des individus. Il conviendra dans cette thèse de mobiliser des entretiens directifs et semi-directifs afin de connaître le sentiment démocratique des bamakois.
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Réflexions sur l'urbanité et la citadinité d'une aire urbaine américaine : (dé)construire Las Vegas

Nédélec, Pascale 10 December 2013 (has links) (PDF)
Véritable icône mondiale des loisirs, Las Vegas est souvent associée au strass et aux paillettes du Strip, grand boulevard le long duquel se concentrent les casinos et les attractions touristiques. La ville est généralement associée à une licence festive et aux extravagances architecturales, et pourtant près de deux millions d'habitants vivent et travaillent dans cette capitale économique du Nevada. Dans une démarche alliant géographie urbaine et géographie culturelle, cette thèse propose d'étudier l'urbanité et la citadinité végasiennes afin de déconstruire l'image monobloc de la Las Vegas touristique. L'étude identifie l'existence d'imaginaires touristiques qui façonnent les représentations de Las Vegas dans l'opinion commune américaine et qui sont un des facteurs explicatifs des jugements de valeur et des analyses partisanes qui dominent les écrits universitaires qui lui sont consacrés. Ce travail de décryptage des discours produits sur Las Vegas constitue la première étape d'un examen dépassionné de l'urbanité et de la citadinité végasiennes. La recherche met en évidence une tension fondamentale entre la banalité urbaine et l'exceptionnalité qui résulte de la pratique légale des jeux d'argent et de la spécialisation touristique. En s'appuyant sur une articulation entre des données quantitatives et des entretiens qualitatifs auprès des habitants, cette thèse identifie une citadinité de la déficience, caractérisée par la faiblesse des relations de voisinage et du sentiment de communauté. Cette vision synchronique est complétée par une vision diachronique qui interroge les processus de transformation de la citadinité. La notion d'appropriation est plus particulièrement mobilisée, à travers les dynamiques de patrimonialisation et de transformation urbaine du centre-ville, afin d'identifier les pistes utilisées localement pour (re)construire Las Vegas.
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Systèmes d'innovation et territoires : un jeu d'interactions. Les exemples de l'anacarde et du jatropha dans le sud-ouest du Burkina Faso

Audouin, Sarah 12 June 2014 (has links) (PDF)
Avec la globalisation des échanges et la nécessité de répondre à de nouveaux enjeux liés au changement climatique et à la crise énergétique, les agricultures africaines sont sollicitées pour produire de nouvelles cultures. L'introduction de ces dernières dans les espaces productifs a connu des succès, comme le cas de l'anacarde (noix de cajou) en Afrique de l'Ouest ou des déconvenues, comme c'est actuellement le cas du jatropha dans toute cette région. Ces résultats ont des intensités, des rationalités, des formes, des trajectoires diverses en fonction des espaces dans lesquels ils ont lieu. Ainsi au sein d'un même pays, certaines régions s'empareront de ces cultures alors que d'autres les rejetteront plus ou moins rapidement. Comprendre les raisons de ces succès et échecs en relation avec leur localisation est un enjeu majeur pour accompagner au mieux ces changements. Ainsi, cette thèse questionne la forme et la dynamique d'une innovation agricole au regard de son ancrage territorial. Actuellement, le concept de Système d'Innovation (SI) offre un cadre d'analyse systémique des processus d'innovations. Mais ce dernier est généralement appliqué à des échelles nationales ou sectorielles ; la dimension territoriale n'y est que rarement prise en compte. L'objectif de cette thèse est de construire un cadre d'analyse territorial de l'innovation selon une approche fonctionnaliste, permettant d'identifier les fonctions que le SI et le territoire doivent activer conjointement pour que l'innovation puisse se diffuser. Ce cadre a été construit à partir de la littérature et d'observations de terrain avant d'être appliqué aux cas de l'anacarde et du jatropha dans le sud-ouest du Burkina Faso. La démarche mise en place, allie des enquêtes, une analyse spatiale de l'innovation et une grille d'évaluation des relations entre fonctionnement du SI et fonctionnement des territoires. Les résultats mettent en évidence des facteurs de blocage et les synergies expliquant le degré d'adoption de l'innovation, tels que l'accessibilité du territoire, sa capacité d'échange, son système productif, la légitimité de ses institutions, etc. Ils permettent de comprendre la dynamique de l'innovation agricole comme un processus d'interactions successives avec le territoire et mettent également en lumière le rôle de l'innovation dans les changements territoriaux en cours. La grille d'analyse offre aussi des perspectives d'utilisation prédictive pour évaluer le développement d'une innovation selon les caractéristiques des territoires. Enfin, des recommandations sont formulées en faveur d'actions localisées et priorisées afin d'améliorer l'efficacité des systèmes d'innovation agricoles.
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Territoires en construction : de la géographie sociale à l'acteur-réseau : une lecture des dynamiques sportives de nature dans les Grands Causses

Obin, Olivier 26 June 2013 (has links) (PDF)
Ce travail s'intéresse à la construction et à la reconfiguration des territoires ruraux. Pour cela, il propose une analyse des dynamiques sportives de nature observées autour du territoire dit des " Grands Causses ". Au départ de ce travail, nous retenons l'expression de " dynamique territoriale " pour qualifier l'objet de notre observation car elle permet de ne pas porter de regard a priori. Les Grands Causses sont parcourus, appropriés et marqués par les sportifs au travers de nombreux lieux de pratique, évènements ou prestations touristiques. Les sports de nature y sont aussi l'objet de politiques publiques et donnent lieux localement à différents projets, débats et conflits. La première partie de ce travail propose une lecture s'inscrivant dans une géographie sociale. Un premier terrain s'intéressant aux accords entre prestataires d'activités sportives et à leurs ancrages au territoire nous conduit à reformuler nos questionnements. Les relations partenariales, concurrentielles ou conflictuelles entre les différents entrepreneurs et les autres acteurs du territoire, ainsi que leurs ancrages locaux, se construisent avec des objets techniques, matériels ou immatériels. La seconde partie de la thèse s'intéresse à la construction collective des accords. La théorie de l'acteur réseau (ou sociologie de la traduction) est mobilisée pour détailler le processus d'intéressement. Trois situations sont observées. Elles concernent les débats autour de la gestion de sites de pratique et la fabrication d'un évènementiel innovant. Les résultats montrent que des réseaux sociotechniques se mettent en place autour de ces situations. Ceux-ci permettent l'enrôlement d'acteurs variés (collectivités, services de l'Etat, professionnels, associations...), endogènes et exogènes au territoire. Le processus d'intéressement donne lieu à la production de solutions collectives, lesquelles engagent souvent l'enrôlement de nouveaux artefacts. Ces instruments de l'action collective agissent lorsqu'ils sont mis en œuvre et débordent parfois des missions qui leur ont été confiées. Ces mouvements locaux mettent en jeu l'identité et la territorialité des acteurs engagés. Ils participent aussi à la production de repères territoriaux. Ainsi, nous observons que le territoire se construit avec ces débats localisés. La synthèse générale propose d'observer les dynamiques territoriales comme un écosystème d'acteurs territoriaux. Cette proposition souligne les relations d'interdépendance entre acteurs (humains et non-humains), endogènes et exogènes au territoire ainsi que la variété des modes de gouvernance associés. Ce travail enrichit l'approche classique de la géographie sociale en proposant une lecture de la composition progressive et toujours en cours des territoires.
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Valorisation de l'information dédiée aux événements de territoires à risque. Une application cartographique et géovisualisation de la couronne grenobloise

Arnaud, Aurélie 09 July 2009 (has links) (PDF)
Le " territoire à risque " est un objet géographique où s'accumule l'histoire des événements issus de risque (par exemple des inondations, des éboulements). L'intérêt porté à cette histoire au travers des recherches en archives jusqu'à la mise en place d'observatoires des événements, produit de l'Information Dédiée aux Evénements (IDE). Malgré une forte demande des acteurs impliqués dans la gestion (prévision et prévention) des territoires à risque, peu d'outils donnent accès à sa consultation de manière intégrale et organisée. L'opacité relative à l'IDE nécessite d'avoir recours à un processus de valorisation. A cet égard, l'hypothèse principale que nous défendons est celle que les règles de sémiologie graphique qui s'appliquent aux cartes statiques présentent des limites lorsqu'elles convoitent des formes cartographiques plus élaborées (la carte animée, la carte interactive et la carte multimédia). Une étude des cartographies présentes sur Internet renforce ce postulat. Afin de satisfaire les besoins des acteurs en terme de consultation de l'IDE, il est nécessaire d'étendre cette sémiologie et d'exploiter les potentialités de nouvelles méthodes et techniques de géovisualisation utilisant les technologies Web (environnement interactif, animé et multimédia). Chacune apporte son lot de solutions, mais dévoile aussi de nouveaux problèmes. C'est l'étude de leurs atouts qui nous amène à proposer une méthode cartographique utilisant les techniques de géovisualisation afin d'améliorer la compréhension de l'IDE. Sa validation se réalise grâce à son implémentation dans un outil de géovisualisation dédié aux risques (SIRN : Système d'Information dédié aux Risques Naturels). La méthode prend en compte les niveaux de connaissances de risque des acteurs ainsi que leurs besoins en terme d'actions pour mieux gérer le risque sur leur territoire.
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Vers un après- tourisme ? : la figure de l'itinérance récréative pour repenser le tourisme de montagne : études des pratiques et de l'expérience de l'association Grande Traversée des Alpes

Berthelot, Libera 29 June 2012 (has links) (PDF)
Notre démarche de recherche souhaite se positionner au regard des débats contemporains en sciences sociales autour de la mobilité (KAUFMANN, VIARD, LEVY, LUSSAULT, URRY, STOCK) et plus particulièrement de la mobilité récréative (MIT, MICHEL, REAU, COUSIN, DEWAILLY, BOURDEAU, CHRISTIN). Ce positionnement nous amène à nous inscrire au sein d'une géographie culturelle considérée parfois comme ayant pris un tournant sociologique (STASZAK, 2004). En suivant l'agencement chronologique proposé dans ce manuscrit, le lecteur découvrira en premier lieu une présentation des enjeux théoriques induits par la prise en compte des pratiques récréatives en mouvement. Le premier chapitre propose de cerner les mutations des rapports entre société et mobilités au sens large et de réfléchir à l'apport de la postmodernité pour mieux les saisir. Le second chapitre resserre quant à lui l'analyse sur une notion et une pratique particulière : l'itinérance. A travers une approche géo-culturelle, l'intention donnée à ce chapitre est d'en saisir les contours et l'intérêt au regard des notions existantes pour aborder les pratiques récréatives. La deuxième étape souhaite positionner l'itinérance (pédestre) dans le champ des pratiques récréatives : quelle place et quels apports ? Pour cela, le troisième chapitre dresse un panorama des enjeux heuristiques présents dans le champ du tourisme en faisant état des différents positionnements de recherche possibles et des notions en émergence. Le chapitre quatre, à travers l'analyse des récits d'expériences d'itinérants pédestres, souhaite valider l'apport du post-tourisme pour saisir les arrangements proposés par ces pratiques. Ce parcours, lorsqu'il est suivi de manière linéaire, se termine par une partie entièrement consacrée à la GTA et son positionnement dans le champ des pratiques récréatives, et plus particulièrement dans le "millefeuille" de l'itinérance récréative : s'agit-il d'une alternative pour l'aménagement et le tourisme alpin ou d'une forme moderne du tourisme itinérant ? Pour y répondre, le chapitre cinq analyse la singularité de l'association dans le paysage alpin à l'échelle française comme à l'échelle européenne. Le chapitre 6 établit l'idée que la GTA est une structure de l'entre-deux à la fois gestionnaire d'itinéraires et animatrice d'une filière.
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Nature et Handicap à La Réunion : le défi d'une accessibilité pour tous

Guenat, Arthur 09 May 2012 (has links) (PDF)
Cette thèse s'inscrit dans le champ de la géographie humaine et sociale et plus précisément dans celui des " disability studies ". En positionnant le handicap comme une " figure du social ", la thèse analyse la prise en compte sociétale des personnes à mobilité réduite (PMR) dans des environnements non urbanisés, à très fort enjeu de développement touristique, récréatif et patrimonial. Dans un premier temps, c'est la construction récente du handicap en tant que figure du social qui est abordée, en rappelant l'historique de la considération de la personne handicapée dans nos sociétés occidentales. Le modèle français et son principe fondamental d'accessibilité généralisée à tous les domaines de la vie sociale sont détaillés et la thématique " Nature et Handicap " est analysée plus précisément, en tant que développement d'un idéal de vie active pour les personnes en situation de handicap. Dans un second temps, la thèse développe cette thématique sur le terrain particulier de l'Île de La Réunion et tente de répondre à une question à la fois simple et complexe : " comment vit-on avec une déficience aujourd'hui à La Réunion ? ". Dans un dernier temps et sur la base de cette analyse du handicap au sein d'une société réunionnaise aux mutations accélérées, la thèse précise les tendances actuelles avec l'apparition de nouvelles politiques publiques d'accueil des PMR dans les espaces naturels et touristiques de l'île. S'appuyant sur une enquête originale, la thèse propose enfin des outils d'évaluation et d'aide à la décision spécifiques à ces espaces.
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Dynamiques d'évolution des géosystèmes en milieu tropical humide insulaire : Approche par les bassins versants d'Anjouan aux Comores

Nourddine, Mirhani 25 June 2014 (has links) (PDF)
Depuis plus de 30 ans, Anjouan, île volcanique tropicale humide de l'archipel des Comores situé à l'entrée Nord du Canal de Mozambique entre l'Afrique et Madagascar dans l'océan indien, connaît une perturbation du régime hydrologique de ses bassins versants avec une diminution des ressources en eau sur les zones côtières mais aussi des excès responsables de crues violentes et de mouvements de masse. Les origines du phénomène, mal connues, sont fréquemment associées à la déforestation anthropique sur les versants. Pour répondre à cette problématique, une approche méthodologique multi-source, multi-date et multi-échelle a été adoptée. Elle s'appuie sur la mise en œuvre d'un Système d'Information Géographique associant des Modèles Numériques de Terrain, des images satellites (Spot 5 et Quickbird de de Google Earth) et des photographies aériennes (1950, 1969 et 1998) aux statistiques climatiques et démographiques ainsi qu'à des relevés écologiques et des enquêtes. Les résultats de l'étude sur deux bassins versants pilotes aux régimes d'écoulements différents, l'un permanent situé dans le domaine du Sud-Ouest et l'autre temporaire à l'Est d'Anjouan, montrent une réalité multi-causale et plus complexe de la perturbation du fonctionnement hydrologique des bassins versants d'Anjouan. Les mesures techniques ne suffisent pas pour résoudre le problème. Il est de ce fait préconisé un modèle d'aménagement qui intègre les composantes environnementales, sociales, économiques et politique des bassins versants.
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Le Tagant entre Sahel et Sahara

Gravier, Mireille 23 November 1993 (has links) (PDF)
Aux confins du Sahel et du Sahara mauritanien, le plateau du Tagant (300 a 500 m. d'altitude) est un milieu de transition. Se rencontrent ici les influences d'Afrique du nord et d'Afrique noire. La crise climatique qui sévit maintenant depuis 23 ans a profondément bouleversé le fragile équilibre de ce biotope. Le système traditionnel d'occupation de l'espace, déjà fortement déstabilisé par les changements socio-économiques du 20eme siècle, achève de se déstructurer. Les nomades en se sédentarisant n'ont pas conscience des dommages qu'ils font subir a leur environnement. Des exemples précis et concrets sont étudiés plus particulièrement : Boumdeid, la Tamourt en Na'aj et une zone de brousse Tigree

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