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Le rôle de la syllabe dans la psycho-socio-genèse de l’écrit : le cas du portugais / The role of the syllable in the psycho-socio-genesis of written language : the case of Portuguese

Mata Pereira, Miguel 18 November 2011 (has links)
Notre recherche est une contribution socio-constructiviste à la compréhension de l’entrée dans l’écrit en portugais. Spécifiquement, nous nous intéressons au rôle de la syllabe dans ce processus. Traditionnellement, les écrits syllabiques sont entendus comme une tentative mise en œuvre par l’enfant apprenti-scripteur pour mettre en correspondance l’oral et l’écrit. Néanmoins, l’universalité d’une période syllabique de l’écrit a été contestée par des recherches récentes. Il semble que les écrits syllabiques sont dépendants de facteurs contextuels, tels que les caractéristiques de la langue d’apprentissage ou le type d’activités didactiques menées au sein des classes.L’objectif de cette thèse est l’approfondissement de la relation entre les facteurs contextuels et l’écriture syllabique. Pour ce faire, nous avons réalisé cinq études empiriques : dans la première étude, nous analysons les écrits produites par les élèves portugais de jardin d’enfants, tout comme les différentes procédures et mécanismes mobilisés pour y parvenir. Dans la deuxième étude, nous cherchons le type de pratiques didactiques mis en oeuvre autour de la syllabe par les enseignants portugais de jardin d’enfants. Dans l’étude trois, nous nous intéressons à la relation entre le contexte didactique et l’écriture syllabique. Dans l’étude quatre, nous analysons la relation entre le contexte linguistique, notamment la structure syllabique et le nombre de syllabes, et l’écriture syllabique. Finalement, dans la cinquième étude, nous menons une intervention didactique expérimentale pour inciter l’enfant à produire des écrits syllabiques.Les résultats obtenus dans l’ensemble de ces études indiquent que les écrits syllabiques sont fortement dépendants des facteurs contextuels. L’entrée dans l’écrit en portugais doit être considérée comme un processus développemental de nature psycho-socio-génétique, lors duquel la syllabe joue un rôle déterminant. / Our research is a socio-constructiviste contribution to the understanding of spelling acquisition in Portuguese. Specifically, we are interested in the role of the syllable in this process. Traditionally, syllabic spellings have been seen as an attempt put forward by children in order to connect speech and print. Nevertheless, the existence of a universal syllabic period has been contested by recent research. It seems that syllabic spellings are dependent of contextual constrains, such as the proprieties of the language of acquisition or the type of didactic activities conducted at kindergarten classrooms.The goal of this research is to study the relationship between the contextual constrains and syllabic spellings. In order to do it, we have conducted five empirical studies: in the first study, we analyze the spellings produced by Portuguese-preschool-children, and also the different procedures and mechanisms put forward to spell. In the second study, we investigate the type of didactic practices carried out around syllables by Portuguese kindergarten teachers. In the third study, we are interested in the relationship between didactic context and syllabic spellings. In the fourth study, we analyze the relationship between the linguistic context, namely the syllabic structure and the number of syllables, and syllabic spellings. Finally, in the fifth study, we have conducted an experimental didactic intervention intended to encourage children to produce syllabic spellings. The results obtained in all this studies indicate that syllabic spellings are heavily dependent on contextual constrains. Spelling acquisition in Portuguese should be considered as a developmental process with a psycho-social-genetic nature, in which the syllable plays a determinant role.
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Apprentissage de l’orthographe lexicale : évaluation de l’efficacité de pratiques d’enseignement auprès d’élèves francophones de la deuxième année du primaire

Ruberto, Noémia 08 1900 (has links)
L’apprentissage de l’orthographe lexicale, c’est-à-dire l’orthographe des mots comme on la retrouve dans le dictionnaire, constitue un défi de taille pour les élèves francophones (Fayol et Jaffré, 2014). Les études descriptives menées auprès d’élèves québécois montrent que la plupart des erreurs d’orthographe lexicale sont associées aux propriétés visuelles des mots et, plus précisément, aux phonèmes multigraphémiques (sons s’écrivant de plusieurs manières) et aux lettres muettes non porteuses de sens (Daigle, Costerg, Plisson, Ruberto et Varin, 2016 ; Plisson, Daigle et Montésinos-Gelet, 2013). Dans la présente recherche, une étude quasi expérimentale a été menée auprès de 131 élèves francophones (âge moyen : 7,5 ans) afin de définir les pratiques d’enseignement les plus efficaces pour favoriser l’apprentissage de phonèmes multigraphémiques et de lettres muettes non porteuses de sens. Deux conditions expérimentales d’enseignement ont été mises à l’essai dans quatre classes ordinaires de la deuxième année du primaire : 1) enseignement des propriétés visuelles et des propriétés sémantiques des mots (PVS, n = 43) et 2) enseignement des propriétés visuelles des mots (PV, n = 44). Deux autres classes étaient associées à la condition contrôle (C, n = 44). Dans les deux conditions expérimentales, 24 mots ont été enseignés au total. La moitié des mots a été entrainée en contexte de lecture et l’autre moitié en contexte de lecture et d’écriture. Pour évaluer les apprentissages, les participants ont réalisé une dictée de phrases trouées avant l’intervention (prétest), une semaine après l’intervention (post test immédiat) et six semaines après (post-test différé). Des analyses de variance ont été menées pour comparer les performances des élèves des différentes conditions (PVS, PV et C) avant et après l’intervention. Les résultats montrent que l’intervention offerte dans les conditions PVS et PV a mené à des gains, ce qui n’a pas été observé chez les élèves de la condition C. De plus, les gains réalisés se maintiennent plus d’un mois après la fin de l’intervention. Enfin, les résultats indiquent que l’entrainement des mots en contexte de lecture et d’écriture favorise davantage l’apprentissage que l’entrainement des mots en contexte de lecture seulement. Ces résultats amènent un éclairage intéressant au sujet des pratiques que les enseignants devraient privilégier pour favoriser l’apprentissage de l’orthographe lexicale. / Learning to spell in French is a challenge for many children (Fayol and Jaffré, 2014). Descriptive studies conducted on French-speaking children show that the majority of spelling mistakes are related to visual aspects of words and more precisely, to multigraphic phonemes (same sound written in many ways) and silent letters that do not carry meaning (Daigle, Costerg, Plisson, Ruberto & Varin, 2016 ; Plisson, Daigle & Montésinos-Gelet, 2013). In the current research, we conducted a quasi-experimental study on 131 French-speaking children (mean age: 7.5) to define the most efficient teaching contexts to learn these visual aspects. Two teaching devices were tested in four second-grade elementary school classes: 1) teaching of visual and semantic aspects of words (TVS, n = 43) and 2) teaching of only the visual aspects of words (TV, n = 44). Two other classes formed the control condition (CC, n = 44). In both teaching conditions, the same 24 words were taught. Half of these words were trained in a reading context while the other half were trained in a reading and writing context. To assess their knowledge, participants performed a gap dictation of the 24 targeted words before (pretest), one week after the intervention (immediate posttest) and six weeks after (delayed posttest). ANOVAs were conducted to compare the students’ performances between groups (TVS, TV and CC) before and after the intervention. Results showed that children who benefited from the intervention (TVS and TV) progressed further than the ones who did not (CC). Furthermore, the gains made are maintained more than one month after the end of the intervention. Finally, the results indicate that words trained in a reading and writing context are learned more effectively than words trained in a reading-only context. These results provide interesting insights into the practices that teachers should focus on to promote spelling acquisition.
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L'apprentissage de l'orthographe lors de la dictée et la copie de mots manuscrits : effets des tâches processus sous-jacents / Spelling acquisition in the dictation and copying of handwritten words : task effects and underlying processes

Pérez, Manuel 07 November 2013 (has links)
L’étude de l’apprentissage de l’orthographe vise à analyser les mécanismes cognitifs et les structures le rendant possible. Cette acquisition s’effectue au travers de tâches comme la dictée et la copie, utilisées en recherche et à l’école. Si des modèles propres aux tâches rendent compte des processus de la production verbale écrite, ils n’intègrent pas de dimension comparative. L’objectif de cette thèse est d’examiner comment la dictée et la copie participent à cet apprentissage. Le modèle que nous proposons intègre les deux tâches et les instances mémorielles sous-jacentes. Les performances en dictée d’élèves de C.P. et de C.E.1 ont été analysées selon 4 conditions d’entraînement : aucune préparation, lecture à haute voix, lecture à haute voix et copie, copie seule. Les items utilisés sont soit des mots sélectionnés en fonction de leur complexité orthographique et de leur familiarité ou leur fréquence, soit des pseudomots de complexité variable. Globalement les expériences 1, 2, 3 font état d’effets du niveau scolaire et de l’entraînement. Toutefois, dans l’expérience 4, la supériorité de la copie sur la lecture disparaît : la copie ne serait efficace que si elle est combinée à une lecture à haute voix. Si la copie associée au déchiffrage semble l’entraînement le plus efficace en termes d’apprentissages orthographiques, la présence en mémoire à long terme d’une représentation graphomotrice connectée à la représentation lexicale est envisageable. Ceci expliquerait pourquoi, face à un mot que nous lisons mais dont nous doutons de l’orthographe, nous éprouvons le besoin de l’écrire manuellement afin d’en récupérer la forme orthographique normée. / Studies on lexical spelling acquisition have two aims: analyzing the cognitive mechanisms involved in this learning and understanding the processes on which they are based. Dictation and copying are known to be tasks leading to acquire orthographic knowledge. They are used by teachers and researchers. If some specific task models report on cognitive processes involved in verbal written production, they do not allow to get a comparative vision. This thesis aims at examining dictation and copying in the process of lexical orthographic learning. The model we propose includes the two tasks (dictation and copying) and the different underlying memories. We analysed the productions of children of 1st and 2nd grades under dictation according to 4 training conditions: dictation without training, reading aloud, reading aloud and copying, just copying. Children were asked to produce words or pseudowords. Words were selected according to their orthographic complexity and familiarity or their frequency, and pseudowords were more or less complex. Overall, experiments 1, 2 and 3 point out an effect of both grade and training. But, in experiment 4, copying doesn’t seem better than reading aloud: copying could be efficient only when combined with reading aloud. If the association of decoding and copying seems to be the best training to get orthographic knowledge, one might wonder about the presence of a graphomotor representation linked with lexical representation in Long Term Memory. This presence could explain why we need to write a word when we are sceptical about its spelling.
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“Do we rely need tradisional spelling instruction when their are spell checkers?” : The correlation between spell checkers and spelling acquisition of the L2 learner

Netterström, Jonna, Persson, Amanda January 2020 (has links)
This study aimed to investigate in which ways spell checkers affect L2 learners’ spelling acquisition and whether or not they are suitable for educational purposes. A systematic literature review and a survey were conducted to retrieve data. Further, a phenomenographic approach was applied throughout the study. The results of the study showed that in order forspell checkers to function as an aid for the L2 learners’ spelling acquisition, the learner needs to consciously engage in explicit learning to be able to utilize the aid. Therefore, spell checkers require learners to use individual responsibility. The results also showed that spell checkers need improvements in order to fully function in educational purposes since current spell checkers have limitations as far as detecting errors.
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Facteurs cognitifs liés à l'acquisition du lexique orthographique

Stanké, Brigitte 08 1900 (has links)
La présente thèse a pour objectif d’étudier le rôle des facteurs cognitifs (traitement phonologique et visuoattentionnel et mémoire lexicale orthographique) dans l’acquisition des connaissances orthographiques implicites et explicites. Afin d’examiner les liens entre les différents facteurs cognitifs et les connaissances orthographiques, une étude longitudinale a été réalisée à l’aide d’un échantillon de 338 enfants suivis de la maternelle 5 ans à la fin de la deuxième année du primaire. À la fin de la maternelle, les enfants ont été évalués à l’aide d’une épreuve d’orthographe approchée et d’épreuves évaluant les facteurs cognitifs en jeu dans l’apprentissage du langage écrit (traitement phonologique, traitement visuoattentionnel et mémoire à court et à long terme). Les connaissances lexicales orthographiques explicites de ces mêmes enfants ont été évaluées en fin de première et de deuxième années. Le premier article de cette thèse rapporte les données d’une étude réalisée auprès des enfants scolarisés en maternelle 5 ans. Cette étude vise l’établissement d’un lien entre, d’une part, la capacité de traitement phonologique, visuoattentionnel et de mémoire lexicale orthographique et, d’autre part, les connaissances orthographiques implicites des enfants qui n’ont pas encore eu d’enseignement formel de l’écriture. Les résultats indiquent que, contrairement à ce qui a été longtemps avancé, la capacité de traitement phonologique n’est pas le seul facteur cognitif à intervenir, puisque la capacité de mémoire lexicale orthographique à long terme ainsi que la capacité visuoattentionnelle contribuent de façon importante et indépendante à l’acquisition des connaissances orthographiques implicites des enfants de la maternelle 5 ans. La mémoire lexicale orthographique est même le facteur qui apporte la plus forte contribution. La deuxième étude de cette thèse vise à déterminer, parmi les facteurs cognitifs évalués en maternelle, celui ou ceux qui permettent de prédire les connaissances orthographiques explicites ultérieures, c'est-à-dire celles de première et de deuxième années du primaire. Les résultats de cette deuxième étude indiquent que les préalables nécessaires à l’acquisition des connaissances orthographiques lexicales sont les capacités de traitement phonologique ainsi que les capacités de la mémoire à court et à long terme. La troisième étude de cette thèse a pour but de mettre en lumière le rôle prédictif que joue le niveau des connaissances orthographiques des enfants de maternelle quant au niveau ultérieur de leurs connaissances orthographiques en première et deuxième années, en lien avec les capacités cognitives qui sous-tendent l’apprentissage du langage écrit, en particulier le traitement phonologique, le traitement visuoattentionnel et la mémoire lexicale orthographique. Les résultats de cette dernière étude permettent de montrer que, parmi les facteurs évalués en maternelle, le niveau des connaissances orthographiques implicites apporte une contribution unique à l’ensemble du niveau des connaissances orthographiques ultérieures. L’influence des connaissances orthographiques précoces sur l’acquisition ultérieure n’est pas surprenante. En effet, la première étude avait montré que le niveau de ces connaissances est fonction non seulement de la capacité de mémoire orthographique lexicale mais également de la capacité de traitement phonologique et visuottentionnel. Les résultats issus de ces trois études présentent un intérêt non négligeable dans la compréhension de l’acquisition du langage écrit. En effet, ces recherches ont permis de montrer qu’avant même l’apprentissage formel de l’écrit, l’enfant témoigne de connaissances implicites non négligeables sur la langue écrite et que c’est à partir de ces connaissances que s’élaboreront ses connaissances explicites ultérieures. Ces connaissances sont tributaires de multiples facteurs parmi lesquels la capacité de mémoire lexicale orthographique, facteur cognitif dont la contribution n’avait pas été démontrée jusqu’à présent. Les résultats de cette recherche montrent qu’il est possible d’envisager des outils de dépistage précoce qui permettront d’identifier les enfants à risque de présenter des difficultés spécifiques d’apprentissage du langage écrit. Ce dépistage permettrait de mettre en place des interventions mieux ciblées et précoces, ce qui réduirait ainsi l’impact des difficultés sur les apprentissages scolaires. / The objective of the present thesis was to study the relation between cognitive factors (phonological treatment, visuo-attentional and lexical orthographic memory) and the acquisition of implicit and explicit orthographic knowledge. A longitudinal study was conducted on a sample of 338 children from the kindergarten to their second year of primary schooling. At the end of kindergarten, the tasks were an invented spelling test and tests assessing the cognitive factors at issue in the apprenticeship of written speech (phonological treatment, visuo-attentional treatment and short and long term memory). The lexical explicit orthographic knowledge of these same children was evaluated at the end of their first and second year of school. The objective of the first study was to establish a link between the phonological treatment, visuo-attentional and orthographic lexical memory abilities and implicit orthographic knowledge of the children, before their formal apprenticeship of written speech. The results showed that, contrary to what was long been advanced, the phonological treatment is not the only cognitive factor into play since the long term orthographic lexical memory ability as well as the visuo-attentional ability properly and independently contribute to the acquisition of orthographic knowledge. The orthographic lexical memory is the factor which provides the strongest contribution. The aim of the second study was to determine which cognitive factors assessed in kindergarten predict the subsequent explicit orthographic knowledge in first and second grades. The results showed that the necessary conditions to the acquisition of lexical orthographic knowledge are phonological treatment ability, as well as short and long term memory abilities. The goal of third article was to bring to light the predictive role played by the spelling knowledge of kindergarten children to their orthographical knowledge in first and second grades, in connection with the cognitive abilities which are at the root of the apprenticeship of the written spelling, more particularly the phonological treatment, the visuo-attentional treatment and orthographic lexical memory. The regressive analyses showed that, among the factors investigated in kindergarten, the implicit orthographical knowledge brings a unique contribution to the subsequent spelling knowledge evaluated by different orthographic tasks in first and second grades. The important impact of early orthographical knowledge on the subsequent acquisition is not surprising because the first study proved that this knowledge is not only depending on the capability of lexical orthographical memory but also on the capability of phonological treatment. The results coming from those three articles present a non-negligible interest in the understanding of the acquisition of the written speech. Indeed, these studies permitted to prove that, even before the formal apprenticeship of the writing, the child shows a genuine implicit knowledge of the written language. Moreover, and it is from this knowledge that the subsequent explicit knowledge will be built up. This knowledge is dependent upon multiple factors among which are the ability of orthographic lexical memory, a cognitive factor whose contribution was not yet proven. The results of this research showed that it is possible to consider early screening measures in order to identify children susceptible to present specific apprenticeship difficulties in the written language. This screening would allow an early and better targeted intervention, which would then reduce the impact of difficulties on the academic apprenticeships.
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Facteurs cognitifs liés à l'acquisition du lexique orthographique

Stanké, Brigitte 08 1900 (has links)
La présente thèse a pour objectif d’étudier le rôle des facteurs cognitifs (traitement phonologique et visuoattentionnel et mémoire lexicale orthographique) dans l’acquisition des connaissances orthographiques implicites et explicites. Afin d’examiner les liens entre les différents facteurs cognitifs et les connaissances orthographiques, une étude longitudinale a été réalisée à l’aide d’un échantillon de 338 enfants suivis de la maternelle 5 ans à la fin de la deuxième année du primaire. À la fin de la maternelle, les enfants ont été évalués à l’aide d’une épreuve d’orthographe approchée et d’épreuves évaluant les facteurs cognitifs en jeu dans l’apprentissage du langage écrit (traitement phonologique, traitement visuoattentionnel et mémoire à court et à long terme). Les connaissances lexicales orthographiques explicites de ces mêmes enfants ont été évaluées en fin de première et de deuxième années. Le premier article de cette thèse rapporte les données d’une étude réalisée auprès des enfants scolarisés en maternelle 5 ans. Cette étude vise l’établissement d’un lien entre, d’une part, la capacité de traitement phonologique, visuoattentionnel et de mémoire lexicale orthographique et, d’autre part, les connaissances orthographiques implicites des enfants qui n’ont pas encore eu d’enseignement formel de l’écriture. Les résultats indiquent que, contrairement à ce qui a été longtemps avancé, la capacité de traitement phonologique n’est pas le seul facteur cognitif à intervenir, puisque la capacité de mémoire lexicale orthographique à long terme ainsi que la capacité visuoattentionnelle contribuent de façon importante et indépendante à l’acquisition des connaissances orthographiques implicites des enfants de la maternelle 5 ans. La mémoire lexicale orthographique est même le facteur qui apporte la plus forte contribution. La deuxième étude de cette thèse vise à déterminer, parmi les facteurs cognitifs évalués en maternelle, celui ou ceux qui permettent de prédire les connaissances orthographiques explicites ultérieures, c'est-à-dire celles de première et de deuxième années du primaire. Les résultats de cette deuxième étude indiquent que les préalables nécessaires à l’acquisition des connaissances orthographiques lexicales sont les capacités de traitement phonologique ainsi que les capacités de la mémoire à court et à long terme. La troisième étude de cette thèse a pour but de mettre en lumière le rôle prédictif que joue le niveau des connaissances orthographiques des enfants de maternelle quant au niveau ultérieur de leurs connaissances orthographiques en première et deuxième années, en lien avec les capacités cognitives qui sous-tendent l’apprentissage du langage écrit, en particulier le traitement phonologique, le traitement visuoattentionnel et la mémoire lexicale orthographique. Les résultats de cette dernière étude permettent de montrer que, parmi les facteurs évalués en maternelle, le niveau des connaissances orthographiques implicites apporte une contribution unique à l’ensemble du niveau des connaissances orthographiques ultérieures. L’influence des connaissances orthographiques précoces sur l’acquisition ultérieure n’est pas surprenante. En effet, la première étude avait montré que le niveau de ces connaissances est fonction non seulement de la capacité de mémoire orthographique lexicale mais également de la capacité de traitement phonologique et visuottentionnel. Les résultats issus de ces trois études présentent un intérêt non négligeable dans la compréhension de l’acquisition du langage écrit. En effet, ces recherches ont permis de montrer qu’avant même l’apprentissage formel de l’écrit, l’enfant témoigne de connaissances implicites non négligeables sur la langue écrite et que c’est à partir de ces connaissances que s’élaboreront ses connaissances explicites ultérieures. Ces connaissances sont tributaires de multiples facteurs parmi lesquels la capacité de mémoire lexicale orthographique, facteur cognitif dont la contribution n’avait pas été démontrée jusqu’à présent. Les résultats de cette recherche montrent qu’il est possible d’envisager des outils de dépistage précoce qui permettront d’identifier les enfants à risque de présenter des difficultés spécifiques d’apprentissage du langage écrit. Ce dépistage permettrait de mettre en place des interventions mieux ciblées et précoces, ce qui réduirait ainsi l’impact des difficultés sur les apprentissages scolaires. / The objective of the present thesis was to study the relation between cognitive factors (phonological treatment, visuo-attentional and lexical orthographic memory) and the acquisition of implicit and explicit orthographic knowledge. A longitudinal study was conducted on a sample of 338 children from the kindergarten to their second year of primary schooling. At the end of kindergarten, the tasks were an invented spelling test and tests assessing the cognitive factors at issue in the apprenticeship of written speech (phonological treatment, visuo-attentional treatment and short and long term memory). The lexical explicit orthographic knowledge of these same children was evaluated at the end of their first and second year of school. The objective of the first study was to establish a link between the phonological treatment, visuo-attentional and orthographic lexical memory abilities and implicit orthographic knowledge of the children, before their formal apprenticeship of written speech. The results showed that, contrary to what was long been advanced, the phonological treatment is not the only cognitive factor into play since the long term orthographic lexical memory ability as well as the visuo-attentional ability properly and independently contribute to the acquisition of orthographic knowledge. The orthographic lexical memory is the factor which provides the strongest contribution. The aim of the second study was to determine which cognitive factors assessed in kindergarten predict the subsequent explicit orthographic knowledge in first and second grades. The results showed that the necessary conditions to the acquisition of lexical orthographic knowledge are phonological treatment ability, as well as short and long term memory abilities. The goal of third article was to bring to light the predictive role played by the spelling knowledge of kindergarten children to their orthographical knowledge in first and second grades, in connection with the cognitive abilities which are at the root of the apprenticeship of the written spelling, more particularly the phonological treatment, the visuo-attentional treatment and orthographic lexical memory. The regressive analyses showed that, among the factors investigated in kindergarten, the implicit orthographical knowledge brings a unique contribution to the subsequent spelling knowledge evaluated by different orthographic tasks in first and second grades. The important impact of early orthographical knowledge on the subsequent acquisition is not surprising because the first study proved that this knowledge is not only depending on the capability of lexical orthographical memory but also on the capability of phonological treatment. The results coming from those three articles present a non-negligible interest in the understanding of the acquisition of the written speech. Indeed, these studies permitted to prove that, even before the formal apprenticeship of the writing, the child shows a genuine implicit knowledge of the written language. Moreover, and it is from this knowledge that the subsequent explicit knowledge will be built up. This knowledge is dependent upon multiple factors among which are the ability of orthographic lexical memory, a cognitive factor whose contribution was not yet proven. The results of this research showed that it is possible to consider early screening measures in order to identify children susceptible to present specific apprenticeship difficulties in the written language. This screening would allow an early and better targeted intervention, which would then reduce the impact of difficulties on the academic apprenticeships.
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Examination of the (si) and (ʃi) confusion by Japanese ESL learners

Nogita, Akitsugu 30 August 2010 (has links)
It is a general belief in Japan that the English /s/ and /ʃ/ before high front vowels (as in "see" and "she") are problematic for Japanese ESL (English-as-a-second-language) learners. Some research has also reported the /s/ and /ʃ/ confusion by Japanese ESL learners. Their pronunciation errors are often explained based on phonetics, but there are reasons to believe that the learners’ knowledge of the phonemes of the target words is at fault. This study examines 1) whether monolingual Japanese speakers distinguish the [si] and [ʃi] syllables in both perception and production in the Japanese contexts and 2) what would be the sources of Japanese speakers’ challenges in mastering the distinction between [si] and [ʃi] in their English production if Japanese speakers can produce and perceive the difference between these syllables. This study conducted two experiments. In the first experiment, 93 monolingual Japanese speakers between the ages of 17 and 89 in and around Tôkyô read aloud the written stimuli that had [si] and [ʃi] in the Japanese contexts, repeated the sound stimuli that had [si] and [ʃi] in the Japanese contexts, and listened to the [si:] and [ʃi:] syllables in isolation recorded by a native speaker of Canadian English. The results showed that the participants all distinguished [si] and [ʃi] in both perception and production regardless of their ages. Based on these results, I hypothesized that the [s] and [ʃ] confusion by Japanese ESL learners is caused by misunderstanding, rather than an inability to articulate these sounds. In the second experiment, 27 Japanese ESL students were recorded reading an English passage. The passage contains /s/ (7 times) and /ʃ/ (11 times) before high front vowels. After the reading, the participants were taught the basic English phonological system and the symbol-sound correspondence rules such as “s”-/s/ and “sh”-/ʃ/. The lesson lasted 40 minutes during which the participants were also interviewed to find out their awareness of the symbol-sound correspondence. No articulation explanations were given during the lesson. After the lesson, the participants read the same passage. The results showed that /s/ and /ʃ/ were mispronounced 39 and 67 times respectively in total by the 27 participants before the lesson, but only 7 and 19 times after the lesson. These changes are statistically significant. Moreover, the interview during the lesson revealed that the participants lacked phonological awareness in English as well as the knowledge of the symbol-sound correspondence rules. This study concluded that many of the mispronunciations by Japanese ESL learners, including /s/ and /ʃ/, can be solved by teaching the English phonics rules and some basic phonological rules without teaching the articulation of these sounds.

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