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Étude des qualités psychométriques de la traduction française du Trauma Symptom Checklist for Children (TSC-C)Jouvin, Émilie January 2001 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Impacts objectifs et subjectifs des Symptômes Musculaires Associés aux StatinesPeyrel, Paul 29 August 2024 (has links)
L'utilisation des statines est associée à différents effets secondaires, notamment les symptômes musculaires associés aux statines (SAMS). Ces derniers se manifestent, entre autres, par de l'inconfort, des douleurs et des crampes. Il a été montré qu'une myalgie pouvait affecter 5 à 10% des utilisateurs de statines. Ces symptômes constituent une problématique pour la prise en charge des patients symptomatiques, car il est difficile d'associer leurs plaintes sans équivoque à l'utilisation du médicament, malgré l'existence de certains outils proposés comme potentiellement utiles comme l'index clinique des SAMS (SAMS-CI). L'absence de marqueurs objectifs et la variété des manifestations cliniques possibles de ces plaintes limitent la compréhension actuelle de leurs impacts objectifs et subjectifs sur la vie quotidienne des patients symptomatiques. Or, afin de maintenir l'adhérence des patients symptomatiques, une meilleure compréhension de ces effets est nécessaire. De plus, certaines données issues d'études observationnelles suggèrent qu'une supplémentation en vitamine D permettrait de diminuer les SAMS. Les deux objectifs principaux de cette thèse par articles sont donc 1) d'évaluer les effets des SAMS sur la qualité de vie (Qv) (chapitre 1), la fonction musculaire (chapitre 2), ainsi que sur la qualité de sommeil (chapitre 3) ; 2) d'évaluer les effets d'une supplémentation en vitamine D sur ces mêmes paramètres dans le cadre d'un essai randomisé contrôlé (chapitre 4). Dans les chapitres 1, 2 et 3, les paramètres d'intérêt ont été évalués avant et après un sevrage de 2 mois de statines au sein de cohortes incluant des hommes et des femmes en prévention primaire cardiovasculaire autorapportant ou non des SAMS. La Qv a été évaluée grâce au questionnaire court (36-items) d'étude de la santé (SF-36) (chapitre 1). La fonction musculaire a été évaluée via la force de préhension de chacune des deux mains (Fo$\scriptstyle{\mathsf{HG}}$), de la force (Fo), la puissance (P) et l'endurance (E) de la jambe dominante en extension ($\scriptstyle{\mathsf{EXT}}$) et en flexion ($\scriptstyle{\mathsf{FLE}}$) mesurées grâce à des dynamomètres, ainsi que l'intensité perçue des SAMS grâce à une échelle visuelle analogue (EVA) allant de 0 à 10 (chapitre 2). Le sommeil a été évalué objectivement par actigraphie et subjectivement grâce à l'index du questionnaire de sommeil de Pittsburgh (PSQI) (chapitre 3). La somnolence diurne a été évaluée avec l'échelle de somnolence d'Epworth (ESS) (chapitre 3). Dans le chapitre 4, après 2 mois d'arrêt des statines, des hommes et des femmes en prévention primaire cardiovasculaire autorapportant ou non des SAMS ont été randomisés pour recevoir une supplémentation (vitamine D ou placebo). Après 1 mois de supplémentation seule, les statines ont alors été réintroduites et la supplémentation maintenue durant 2 mois. Les mesures détaillées dans les chapitres 1 et 2 ont été réalisées avant et après la réintroduction des statines. Nos résultats montrent que les SAMS peuvent influencer négativement les activités de la vie quotidienne des patients symptomatiques. Des améliorations de la fonction musculaire (E$\scriptstyle{\mathsf{EXT}}$ +9,67%, E$\scriptstyle{\mathsf{FLE}}$ +13,8%, Fo$\scriptstyle{\mathsf{FLE}}$ +8,84%, P$\scriptstyle{\mathsf{EXT}}$ +10,9%, P$\scriptstyle{\mathsf{FLE}}$ +16,5, Fo$\scriptstyle{\mathsf{HG}}$ gauche +6,37%, Fo$\scriptstyle{\mathsf{HG}}$ droite +3,67% et EVA -3,24), et des scores des composantes physique et mentale de la Qv évalués par le SF-36 (+12,5% et +5,1%, respectivement) sont apparues uniquement chez le groupe SAMS après le sevrage des statines. L'arrêt des statines a également été associé à des effets positifs non seulement sur la somnolence diurne (ESS, de "modérément excessive" à "légèrement excessive", -3,30) et la qualité du sommeil autodéclarée (PSQI, -1,34), mais aussi sur les paramètres du sommeil mesurés par actigraphie tels que l'efficience du sommeil (+3,78%), le temps d'éveil après le début du sommeil (-15,6%) et nombre de réveils après le début du sommeil (-13,7%). Cependant, probablement en raison d'un important effet confondant nocébo chez cette population, ce constat n'est pas attribuable à tous les patients autorapportant des SAMS. De plus, aucun effet différencié selon l'origine des plaintes musculaires, c'est-à-dire selon les catégories du questionnaire SAMS-CI, n'a été observé, ce qui ne permet pas d'étayer et de valider l'utilisation de cet outil à l'heure actuelle. De plus, chez cette population, l'utilisation d'une supplémentation en vitamine D (30000 UI/semaine) ne semble pas une stratégie adéquate afin d'alléger leurs symptômes (chapitre 4). Nos données ne montrent ainsi aucun effet bénéfique de ce type de supplémentation que ce soit sur l'intensité perçue des SAMS et la Qv, mais également sur les performances musculaires. / Statin use is associated with various side effects, including statin-associated muscle symptoms (SAMS). These can include pain, an increased sensitivity to palpation, aches, and cramps. Myalgia has been shown to affect 5-10% of statin users. The management of these symptoms is problematic as it is difficult to unequivocally associate them to drug use, an important nocebo effect having been shown. Despite certain tools proposed as potentially useful in clinical practice, such as the SAMS clinical index (SAMS-CI), the absence of objective markers and the variety of possible clinical manifestations of these muscular complaints impede a full understanding of their objective and subjective impacts in the everyday life of symptomatic patients. However, to maintain the adherence of these patients, a better understanding of these effects is needed. Interestingly, some data from observational studies suggest that vitamin D supplementation may reduce SAMS. The two main objectives of this thesis are therefore 1) to assess the effects of SAMS on health-related quality of life (HRQoL) (chapter 1), muscle function (chapter 2), and sleep quality (chapter 3); 2) to evaluate the effects of vitamin D supplementation on these same parameters in a randomized controlled trial (chapter 4). In chapters 1, 2 and 3, parameters of interest were assessed before and after a 2-month statin withdrawal in men and women in cardiovascular primary prevention self-reporting or not SAMS. HRQoL was assessed using the 36-Item Short Form Health Survey (SF-36) questionnaire (chapter 1). Muscle function was assessed by handgrip strength for both hands (Fo$\scriptstyle{\mathsf{HG}}$), by force (Fo), power (P) and endurance (E) of the dominant leg in extension ($\scriptstyle{\mathsf{EXT}}$) and flexion ($\scriptstyle{\mathsf{FLE}}$) using isokinetic dynamometers, and by perceived SAMS intensity using a 0 to 10 visual analog scale (VAS) (chapter 2). Finally, sleep was assessed objectively using actigraphy and subjectively using the Pittsburgh Sleep Questionnaire Index (PSQI) (chapter 3). Daytime sleepiness was also assessed using the Epworth Sleepiness Scale (ESS) (chapter 3). In chapter 4, after 2 months of statin withdrawal, men and women in primary cardiovascular prevention with or without self-reported SAMS were randomized to supplementation (vitamin D or placebo). After 1 month of supplementation alone, statins were then reintroduced, and supplementation maintained for two months. The measurements carried out in chapter 1 and 2 were also performed before and after statin reintroduction. Our results show that SAMS can have a negative impact on the activities of daily living of symptomatic patients. After statin withdrawal, improvements in muscle function (E$\scriptstyle{\mathsf{EXT}}$ +9,67%, E$\scriptstyle{\mathsf{FLE}}$ +13,8%, Fo$\scriptstyle{\mathsf{FLE}}$ +8,84%, P$\scriptstyle{\mathsf{EXT}}$ +10,9%, P$\scriptstyle{\mathsf{FLE}}$ +16,5, Fo$\scriptstyle{\mathsf{HG}}$ left +6.37%, Fo$\scriptstyle{\mathsf{HG}}$ right +3.67% and EVA -3.24) and SF-36 physical and mental component scores (+12.5% and +5.1%, respectively) occurred only in patients reporting SAMS. Two months of statin discontinuation was also associated with positive effects not only on daytime sleepiness (ESS, from "moderately excessive" to "slightly excessive" -3.30) and self-reported sleep quality (PSQI, -1.34), but also on objective sleep parameters measured by actigraphy such as sleep efficiency (+3.78%), time of wake after sleep onset (-15.6%) and number of awakenings after sleep onset (-13.7%). However, probably due to a significant nocebo confounding effect in this population, this finding is not observable in all self-reporting SAMS patients. Furthermore, there was no differentiated effect according to the likelihood of muscular complaints originating from drug use, i.e., according to the categories of the SAMS-CI questionnaire, which does not support or validate the use of this tool. Furthermore, in this population, vitamin D supplementation does not appear to be an effective strategy to alleviate their symptoms (chapter 4). Indeed, our data do not show any beneficial effect of this type of supplementation on perceived SAMS intensity, HRQoL, or on muscular performance.
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Examen empirique des types principaux d'évaluation reliés aux pensées intrusivesJulien, Nicolas 23 August 2021 (has links)
Les modèles contemporains du Trouble Obsessionnel-Compulsif (TOC) accordent une grande importance aux rôles que jouent les cognitions dans le développement et le maintien des symptômes. Freeston, Rhéaume et Ladouceur (1996) proposent que les gens souffrant de TOC manifestent au moins cinq types principaux d'interprétation erronés des pensées. La présente étude explore l'interprétation des pensées intrusives, et certaines variables reliées, à l'aide d'une entrevue semi-structurée. Deux groupes de participants sont sélectionnés sur la base de leur score à l'Inventaire de Padova : 18 participants affichant des Tendances Obsessionnelles Élevées (TOE) et 16 participants ayant des Tendances Obsessionnelles Modérées (TOM). Le participant choisit une pensée intrusive qui s'applique à lui, parmi une liste de pensées regroupant les principaux thèmes Obsessionnels-Compulsifs (OC). Une fois la pensée choisie, le participant est questionné concernant les principaux types d'interprétation des pensées. Les résultats démontrent que les participants du groupe TOE rapportent plus d'interprétations portant sur le besoin d'avoir un contrôle parfait sur leurs pensées et leurs actions, la perception de responsabilité exagérée et la croyance que l'anxiété causée par la pensée est inacceptable. De plus, ils ont davantage tendance à attribuer la responsabilité à leur influence personnelle et ils évaluent les conséquences de leurs pensées intrusives comme étant plus probables et plus graves. Finalement, les participants du groupe TOE mentionnent que leurs pensées intrusives interfèrent davantage avec leurs activités quotidiennes, ils rapportent davantage d'émotions négatives suite à leurs interprétations et ils se distinguent des participants du groupe TOM, par rapport à leurs tendances perfectionnistes. Ces résultats sont discutés en fonction de leurs implications sur la conceptualisation et le traitement du TOC.
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L'influence de l'attachement, de la personnalité et de la symptomatologie sur l'alliance thérapeutiqueMeunier, Gisèle M.J. 04 June 2021 (has links)
La présente étude se propose, comme premier objectif, d'évaluer les relations entre l'attachement du client au thérapeute, la personnalité et la symptomatologie du client et diverses dimensions de l'alliance thérapeutique, ainsi que les relations entre ces trois construits. Le deuxième objectif vise à déterminer la contribution indépendante de l'attachement du client au thérapeute, des facteurs de personnalité et de la symptomatologie du client dans la prédiction de l'alliance thérapeutique. Quatre-vingts clients participent à cette étude et complètent l'Inventaire de l'Alliance de Travail, version abrégée (WAI, Horvath & Greenberg, 1989; Tracey et Kokotovic, 1989), l'Échelle d'Alliance Thérapeutique de Californie (CALPAS; Mannar & Gaston, 1988), le Questionnaire de la Relation d'Aide (HAQ; Alexander & Luborsky, 1986), l'Échelle d'Attachement du Client au Thérapeute (CATS; Mallinckrodt, Gantt, & Coble, 1995), le Questionnaire de Personnalité en Six Facteurs (6FPQ; Jackson, Paunonen, & Tremblay, 2000) et l'Inventaire Bref des Symptômes (BSI; Derogatis & Spencer, 1982). Les résultats indiquent que les styles d'attachement sécurisé et évitant-craintif sont fortement reliés aux trois mesures de l'alliance (sous-échelles et scores globaux), que les facteurs de personnalité sont en général non reliés et que seuls trois indices pathologiques (dépendance, aliénation sociale et hostilité) sont associés à une sous-échelle du HAQ. Les variables de l'attachement et de la personnalité sont non interreliées alors que le style
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Cancers d'intervalle chez les femmes symptomatiques et asymptomatiques suivant une mammographie de dépistage normale dans le cadre du programme québécois de dépistage du cancer du sein (PQDCS) entre 1998 et 2004Vachon, Julie 16 April 2018 (has links)
Bien que le dépistage vise les femmes asymptomatiques, plusieurs femmes présentent des signes ou des symptômes aux seins lors du dépistage. L'objectif de cette étude est d'évaluer le lien entre la présence de signes et symptômes lors d'une mammographie de dépistage normale et le diagnostic de cancers d'intervalle chez les femmes ayant participé au PQDCS entre 1998 et 2004. Plus de 665 cancers d'intervalle ont été identifiés dans les 12 mois suivant parmi les 982 604 femmes ayant une mammographie de dépistage normale. Chaque symptôme mentionné est associé à un risque plus élevé de diagnostic de cancer d'intervalle. La masse est le symptôme le plus fortement associé au diagnostic de cancer d'intervalle, suivi de l'écoulement du mamelon, de l'inversion, puis, des autres symptômes incluant la douleur. Nos résultats confirment que les symptômes de masse, d'écoulement et d'inversion du mamelon devraient être rapidement investigués par les médecins traitants même si la mammographie de dépistage s'avère normale.
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Étude de l’association entre les traits de la personnalité limite et la suicidalité chez les adolescents de 12 à 15 ansZavaglia, Elissa 08 1900 (has links)
La suicidalité (idéations suicidaires avec ou sans plan, tentatives de suicide) est une problématique très importante à l’adolescence. Les adolescents ayant des traits liés au trouble de la personnalité limite (TPL) constituent un sous-groupe à risque suicidaire. Il est aussi largement reconnu que le désespoir, les symptômes dépressifs, anxieux et extériorisés augmentent la vulnérabilité aux idéations et aux comportements suicidaires. Cependant, le rôle médiateur de ces problèmes de santé mentale, dans la relation entre les traits du TPL et la suicidalité n’a pas été vérifié dans les études antérieures. En s’inspirant des modèles théoriques sur l’émergence de la suicidalité, cette thèse propose un nouveau paradigme conceptuel concernant le rôle médiateur des problèmes intériorisés et extériorisés dans cette relation, chez les adolescents de 12 à 15 ans.
L’objectif du premier article de la thèse était d’examiner le rôle de quatre médiateurs (désespoir, symptômes dépressifs, anxieux et extériorisés) dans l’association entre les traits du TPL et la suicidalité. Le deuxième article avait pour but d’approfondir cette question en explorant le rôle médiateur de sept problèmes spécifiques, chez les filles et les garçons : désespoir, symptômes dépressifs, de phobie sociale, d’anxiété généralisée, du déficit d’attention avec ou sans hyperactivité, symptômes oppositionnels et des conduites. L’intégration de certaines hypothèses provenant des modèles théoriques a permis de suggérer des trajectoires hypothétiques de médiation.
Concernant la méthodologie, les problèmes de santé mentale ont été évalués par le Dominique Interactif pour Adolescents-Révisé (DIA-R) et l’Échelle de désespoir de Beck. La base de données utilisée pour effectuer l’analyse de cheminement incluait un échantillon de 446 adolescents francophones et anglophones âgés de 12 à 15 ans recrutés dans les écoles et les établissements cliniques de Montréal.
Les modèles obtenus à partir des analyses de cheminement ont mis en évidence un bon ajustement des données suggérant la plausibilité des trajectoires hypothétiques proposées. Une association directe a été observée entre les traits du TPL et l’échelle de suicidalité du DIA-R. Tel que prévu, plusieurs problèmes de santé mentale interviennent comme variables médiatrices dans cette relation. Les symptômes dépressifs expliquent l’effet médiateur du désespoir, des symptômes anxieux et extériorisés. Cet effet était observé chez les filles et les garçons. De plus, les résultats mettent en évidence que le lien indirect entre les traits du TPL, le désespoir et la suicidalité était plus important chez les filles. Le lien indirect entre les traits du TPL, les symptômes de phobie sociale, le désespoir et la suicidalité était aussi plus important chez les filles.
En conclusion, cette recherche doctorale contribue à enrichir les connaissances au sujet de l’association entre les traits du TPL et la suicidalité, chez les filles et les garçons de 12 à 15 ans. Le cadre conceptuel intégratif suggéré, dans chacun des articles de la thèse, pourrait aider les cliniciens à identifier précocement les problèmes de santé mentale afin de diminuer le risque suicidaire. / Suicidality (suicidal ideations with or without a plan, suicide attempts) is a very important issue in adolescence. Adolescents with borderline traits (BT) represent a high-risk group for suicidality. It is also widely recognized that hopelessness, depressive, anxiety and externalizing symptoms increase the risk of suicidal ideations and suicide attempts. Theoretical models suggested a mediating effect of mental disorders/symptoms between personality characteristics similar to BT and suicidality in adolescence. However, previous studies did not examine this research question. In this present thesis, the integration of theoretical considerations provides a new conceptual framework regarding the mediating role of internalizing and externalizing problems in the relation between BT and suicidality in adolescents aged 12 to 15 years.
The objective of the first article of the thesis was to examine the role of four mediators (hopelessness, depressive, anxiety and externalizing symptoms) in the association between BT and suicidality. The aim of the second article was to extend this question by analyzing the role of seven specific problems in boys and girls: hopelessness, depression, social phobia, generalized anxiety, attention deficit/hyperactivity, opposition and conduct symptoms. The integration of certain hypotheses from theoretical models allowed to suggest hypothetical mediational pathways.
With regard to the methodology, mental health problems were assessed by the Dominic Interactive for Adolescents-Revised and the Beck Hopelessness Scale. A path analysis was conducted using a sample of 446 adolescents aged 12 to 15 years recruited from school and clinical settings from Montreal.
The model obtained from path analysis showed a good fit to the data suggesting the plausibility of pathways. A direct association was observed between BT and the DIA-R Sucidality Scale. As hypothesized, several mental health problems intervened as mediating variables in this relation. Depressive symptoms explained the mediating effect of hopelessness, anxiety and externalizing symptoms. This effect was observed in girls and boys. In addition, the results highlighted that the indirect association between BT, hopelessness and suicidality was more important in girls. The indirect relation between BT, social phobia symptoms, hopelessness and suicidality was also more important in girls.
In conclusion, this doctoral thesis contributed to extend our knowledge about the association between BT and suicidality, in girls and boys aged 12 to 15 years. The suggested integrative conceptual framework could help clinicians to early identify mental health problems to prevent the suicidal risk.
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Presence, severity, and course of psychological distress in men and women with and without coronary artery disease : psychological status in patients differs as a function of time, sex, and/or coronary artery disease statusVaillancourt, Monica 04 1900 (has links)
La détresse psychologique est plus fréquente et sévère chez les patients atteints de
maladies coronariennes (MC) que chez les individus sains. Nous en savons peu sur l’évolution
dans le temps de ces différences et si ces différences s'étendent aux personnes atteintes de
maladies non cardiovasculaires (CV). Objectifs: Examiner la présence, la sévérité et l'évolution
de la détresse psychologique chez les hommes et les femmes atteintes de MC et celles du même
âge souffrant de maladies non CV. Méthodes: 1294 personnes (61% d'hommes; moyenne =
60,4 ± 7,0 ans) atteintes de MC ou de maladies non CV ont été questionnées sur leur support
social, leur degré d'hostilité, de stress, d'anxiété et de dépression au départ de l’étude (T1) ainsi
que 4,8 ± 0,8 ans plus tard (T2). Des analyses à mesures répétées mixtes (sexe*statut
MC*temps), de Chi carré et de McNemar ont été effectuées. Résultats: Les femmes atteintes
de MC ont rapporté davantage de symptômes dépressifs que les autres participants aux deux
évaluations (p’s<0,01), et davantage de symptômes d’anxiété et de stress que les autres
participants au T1 (p’s <0,05). Au T2, le stress perçu demeurait significativement plus élevé
chez les femmes atteintes de MC que chez les hommes (p’s<0,01), bien que les différences
d’anxiété n’étaient plus significatives. Les hommes ont rapporté plus d'hostilité que les femmes
(p=0,001). Les femmes souffrant de MC se situaient davantage dans la plage clinique de
dépression (p<0,001), d'anxiété (p=0,001) et de stress (p=0,030) au T1, et de dépression
(p=0,009) et de stress (p=0,002) au T2. Conclusion: L'intensité, la prévalence, et l’évolution de
la détresse des patients diffère en fonction de la mesure examinée, de leur sexe et/ou de leur
statut CV. Alors que la détresse psychologique était prédominante chez ces patients atteints de
diverses maladies, les femmes atteintes de MC étaient particulièrement et chroniquement
vulnérables. / Psychological distress is more prevalent and severe among patients with coronary artery
disease (CAD) compared to healthy individuals. Little is known regarding its time course, and
whether these differences extend to individuals with non-cardiovascular (CV) illnesses.
Objective: This study examined the presence, severity, and time course of psychological
distress in men and women with CAD and those of similarly aged individuals suffering from
non-CV conditions. Methods: 1294 individuals (61% men; meanage = 60.4 ± 7.0 years) with
stable CAD or non-CV illnesses reported on social support, hostility, stress, anxiety and
depression at baseline as well as 4.8 ± 0.8 years later. Analyses involved mixed (Sex*CAD
status*Time) repeated measures analyses (controlling for relevant covariates), as well as Chisquare
and McNemar analyses. Results: Women with CAD reported more symptoms of
depression compared to other participants at both evaluations (p’s<0.01), and reported more
symptoms of anxiety and stress compared to others at T1 (p’s <0.05). At T2, perceived stress
remained significantly greater among women with CAD compared to men (p’s<0.01), though
differences in anxiety were no longer significant. Men reported more hostility than women
(p=0.001). CAD women fell within the clinical range for depression (p<0.001), anxiety
(p=0.001), and stress (p=0.030) more frequently compared to others at T1, and for depression
(p=0.009) and stress (p=0.002) at T2. Conclusions: The evolution of patient distress differed as
a function of the measure examined, their sex, and/or CV status. While psychological distress
was prevalent among these patients with diverse health conditions, women with CAD were
particularly and chronically vulnerable.
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Participation au Programme Équipe et symptômes intériorisés chez l’enfant : effets médiateurs des pratiques parentales et des symptômes extériorisésFortin, Marie-Jeanne 06 1900 (has links)
Les problèmes intériorisés, comprenant principalement les problèmes d’anxiété et de dépression, sont des conditions ayant de multiples conséquences pour les personnes touchées (p.ex. : détresse, fatigue importante, difficultés fonctionnelles). Malgré cela, peu d’interventions visent la prévention de ces difficultés à la petite enfance. Plusieurs facteurs pourraient être associés au développement des symptômes intériorisés entre 0 et 5 ans, dont les pratiques parentales et les problèmes extériorisés. Quelques auteurs suggèrent que les programmes de prévention et d’intervention visant la promotion de pratiques parentales adéquates et la diminution des troubles extériorisés en bas âge pourraient permettre la réduction des symptômes intériorisés. La présente étude a pour objectif d’examiner le lien entre la participation au Programme Équipe, un programme préventif visant les pratiques parentales, et les symptômes intériorisés des enfants. Afin de bien comprendre les processus sous-tendant cette relation, les rôles médiateurs des pratiques parentales et les symptômes extériorisés seront examinés. De plus, le rôle modérateur du sexe sera testé afin de voir si les liens diffèrent pour les filles et les garçons. Pour ce faire, 162 familles comptant des enfants de 4 ou 5 ans ont été recrutées pour participer à cette étude expérimentale (participants randomisés dans les groupes intervention et contrôle). Les résultats obtenus dans des analyses de régression linéaire soutiennent que la participation au Programme Équipe tend à prédire une amélioration de l’encadrement et le niveau de soutien à l’autonomie offert par les parents. Des analyses subséquentes d’effets indirects suggèrent que le renforcement de l’encadrement serait associé à une diminution des problèmes de comportements et des symptômes intériorisés. Ces résultats appuient donc la pertinence d’offrir des programmes préventifs dans la diminution des problèmes intériorisés même s’ils ont pour but initial la réduction des problèmes extériorisés à la petite enfance. / Internalizing problems, including anxiety and depression problems, are associated with a range of negative consequences. Despite this, there are only a limited number of interventions that aim to prevent these difficulties in early childhood. Several factors are associated with the development of internalizing symptoms between 0 and 5 years of age, including parenting practices and externalized problems. Some authors suggest that prevention and intervention programs aimed at promoting adequate parenting practices and reducing externalizing symptoms at a young age could reduce internalizing symptoms. The objective of this study is to examine the link between participation in the Équipe Program (COPE in English), a preventive program targeting parenting practices, and internalizing symptoms in children. In order to fully understand the processes underlying this relationship, the mediating role of parenting practices and the externalizing symptoms will be examined. In addition, the moderating role of sex will be tested to see if associations are different for girls and boys. For this, 162 families with children aged 4 or 5 were recruited to participate in a small experimental trial (participants randomized to either the Équipe intervention or a no-intervention control group). The results obtained in linear regression analysis support that participation in the Équipe Program is associated with an improvement in parenting practices related to the discipline and level of autonomy offered by the parents. Subsequent analyzes of indirect effects suggest that the strengthening of adequate discipline is associated with a decrease in behavioral problems and internalizing symptoms. These results support therefore the relevance of offering preventive programs in reducing internalizing problems even if their initial goal is to reduce externalized problems in early childhood.
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Associations transactionnelles entre l’activité physique et les symptômes dépressifs et anxieux chez les filles et les garçons durant l’adolescence : considération du temps d’écran et du temps de sommeilFortier, Laurianne 08 1900 (has links)
Contexte. Les symptômes dépressifs et anxieux font partie des problèmes de santé mentale les plus courants chez les adolescents et peuvent entraîner d’importantes conséquences. Bien qu’il ait été suggéré que la pratique d’activité physique peut en réduire le risque, l’inactivité des jeunes Canadiens tend à augmenter à l’adolescence. Toutefois, la nature de ces liens, ainsi que les différences entre les filles et les garçons, demeurent mal comprises. Si les bénéfices de l’activité physique sur les symptômes dépressifs et anxieux pourraient dépendre des autres habitudes de vie, dont le temps d’écran et de sommeil, les mécanismes sous-jacents à ces associations ont été peu explorés. Objectifs. (1) Examiner les associations bidirectionnelles existant entre l’activité physique et les symptômes dépressifs et anxieux chez les adolescents québécois à 13, 15 et 17 ans en contrôlant pour le temps d’écran et de sommeil. (2) Examiner si ces associations sont médiées par le temps d’écran et de sommeil. (3) Examiner comment elles diffèrent chez les participants en fonction de leur sexe. Méthodologie. Les données sont tirées de l’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec et sont majoritairement autorapportées par les participants à l’âge de 13, 15 et 17 ans (N = 1556). Des analyses à décalage croisé avec intercepte aléatoire et des analyses multigroupes ont été réalisées. Résultats. Un niveau plus élevé d’activité physique est faiblement associé à un niveau de symptômes dépressifs plus faible de 13 à 15 ans chez les filles et de 15 à 17 ans chez tous les adolescents. Les résultats sont plus inconstants pour l’anxiété, mais davantage de symptômes anxieux à 13 ans sont associés à moins d’activité physique à 15 ans chez les garçons. Un niveau plus élevé de sommeil à 15 ans s’est révélé être un deuxième prédicteur spécifique d’un niveau plus faible de symptômes dépressifs à 17 ans. Aucun effet médiateur du temps d’écran ou du temps de sommeil n’a pu être détecté. Implications. Des interventions préventives visant à promouvoir la pratique d’activité physique dès l’enfance, particulièrement chez les filles, ainsi qu’un temps de sommeil suffisant chez les adolescents plus âgés devraient être mises en place. / Context. Depressive and anxious symptoms in adolescents are prevalent and can have serious consequences. Although it has been suggested that physical activity may reduce the risk of developing these symptoms, inactivity among young Canadians tends to increase during adolescence. However, the nature of the associations between physical activity and depressive and anxious symptoms, as well as the differences between girls and boys, remain poorly understood. Moreover, the benefits of physical activity may depend on other lifestyle habits, including screen time and sleep time, but the mechanisms underlying these associations have not often been explored. Objectives. (1) Examine the bidirectional associations between physical activity and depressive and anxious symptoms in Quebec adolescents at ages 13, 15 and 17 by controlling for screen and sleep time. (2) Examine whether these associations are mediated by screen and sleep time. (3) Examine how these associations differ among participants based on sex. Method. The data are drawn from the Quebec Longitudinal Study of Child Development and are mostly self-reported by participants at ages 13, 15 and 17 (N = 1556). Random intercept cross-lagged panel models and multigroup analyses were conducted. Results. A higher level of physical activity is significantly but weakly associated with a lower level of depressive symptoms at ages 13 to 15 in girls and at ages 15 to 17 in all adolescents. Results for anxious symptoms are more mixed, but higher anxious symptoms at age 13 are associated with less physical activity at age 15 in boys. Higher sleep time at age 15 was found to be a second specific predictor of a lower level of depressive symptoms at age 17. No mediating effect of screen or sleep time was detected. Implications. Preventive interventions should promote physical activity from childhood, particularly among girls, as well as sufficient sleep in older adolescents.
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Rumination de la tristesse et de la colère et les comportements agressifs chez les adolescentes en difficultésGobeil, Annick January 2011 (has links)
Ce projet de mémoire porte sur l'étude du concept de rumination mentale, plus particulièrement sur les ruminations de la colère et de la tristesse. Actuellement, l'état des connaissances établit avec évidence le lien entre la rumination et les problèmes internalisés, autant à l'âge adulte, à l'adolescence qu'à l'enfance (Ingram, 1990 ; Mor et Winquist, 2002 ; Papageorgiou et Wells, 2004 ; Segerstrom et Miller, 2004 ; Thomsen, 2006 ; Nolen-Hoeksema, Wisco et Lyubomirsky, 2008). Toutefois, peu d'études se sont attardées aux relations entre la rumination et les comportements extériorisés, dont l'agression. Malgré tout, les liens possibles entre la rumination et les conduites agressives suscitent d'importants questionnements. La présente recherche s'inscrit donc dans la lignée de ces questionnements. À cet effet, ce mémoire a pour objectif général de vérifier si la rumination de la tristesse et de la colère est liée de façon unique et distinctive à des affects et comportements spécifiques. Cette étude a donc cherché à vérifier si la rumination de la tristesse est uniquement associée aux symptômes de la dépression ou si elle peut être associée aux comportements agressifs et à vérifier si la rumination de la colère est uniquement associée aux comportements agressifs ou si elle peut être associée aux symptômes de la dépression. Considérant le fait que la majorité des études qui ont traité les ruminations l'ont effectué auprès d'échantillons adultes, nous avons proposé d'étendre l'étude de ce concept auprès d'une clientèle adolescente. Plus particulièrement, l'échantillon est constitué d'adolescentes hébergées des unités de réadaptation du Centre Jeunesse de Montréal - Institut Universitaire et du Centre Jeunesse de Laval (N= 319). Cette étude propose donc plus spécifiquement de mesurer : la force des associations entre la rumination de la colère et de la tristesse et les différentes formes de comportements agressifs (physique, verbale et indirecte) chez les adolescentes en difficulté, la force des associations entre la rumination de la colère et de la tristesse et les symptômes de dépression chez les adolescentes en difficulté ainsi que l'influence spécifique des ruminations (de la colère et de la tristesse) au-delà de la contribution des sentiments de colère dans leur association avec les trois formes de comportements agressifs (physiques, verbaux et indirects) et les symptômes de dépression. Avant de réaliser ces objectifs, une validation du questionnaire portant sur les ruminations le Sadness and Anger Rumination Scale (SARI) de Peled et Moretti (2007) a été réalisée. Ensuite, des corrélations, des analyses de régression multiple et des analyses de régression hiérarchique ont été réalisées avec les données de nos différents instruments de mesure. Les principaux résultats obtenus dans cette étude indiquent que la rumination de la colère améliore notre capacité à comprendre l'adoption de certains comportements agressifs (physiques, verbaux et indirects) et la présence de symptômes de la dépression au-delà des sentiments de la colère. La rumination de la tristesse contribue pour sa part dans la compréhension des symptômes de dépression chez les adolescentes de notre échantillon. Sommairement, ceci vient donc mettre en lumière l'importance des cognitions dans la compréhension de la présence de certaines difficultés puisqu'elles ont une influence qui leur est spécifique, et ce, au-delà des émotions que présentent les adolescentes hébergées en Centre Jeunesse. Comme le concept de rumination mentale demeurait peu documenté lorsqu'il est mis en relation avec les conduites agressives à l'adolescence, notre projet de recherche a permis un certain avancement des connaissances en ce qui a trait à l'implication de ce concept dans ces relations. De plus, cette étude est venue enrichir la compréhension de la régulation cognitive des émotions dans un contexte clinique et a mis en lumière l'importance d'intervenir sur ce type de cognitions.
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