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Les causes biopsychologiques des symptômes comportementaux et psychologiques de la démenceHaïdara, Lalla Mariam 28 October 2019 (has links)
Les symptômes comportementaux et psychologiques de la démence (SCPD) gagnent de plus en plus d’ampleur et signalent bien souvent un problème sous-jacent qu’il faut chercher à comprendre. Le but de cette étude rétrospective est de décrire les causes biopsychologiques des SCPD identifiées à l’examen clinique infirmier et les interventions non pharmacologiques associées à ces causes. Pour ce faire, des données cliniques ont été recueillies à partir des dossiers de personnes âgées atteintes de troubles neurocognitifs majeurs (TNCM) suivies par les infirmières de l’équipe de mentorat du Centre d’excellence sur le vieillissement de Québec (CEVQ). Les données issues de 110 dossiers montrent que les causes biopsychologiques les plus fréquentes des SCPD sont les signes d’anxiété, la douleur, l’isolement social, l’ennui ou le besoin de contacts sociaux, la personnalité prémorbide ou l’évènement biographique significatif, l’instabilité physiologique, les signes de dépression et les signes de déshydratation. À la suite de l’identification de ces causes, les infirmières ont été en mesure de proposer des interventions non pharmacologiques qui ont démontré leur efficacité (p < 0,0001). Parmi ces interventions, la communication optimale fut la principale décelée, suivie de près par les démarches médicales, la diversion, le renforcement différentiel, les interventions de gestion de la douleur ou de l’inconfort et la thérapie occupationnelle ou les activités de loisirs. Ces résultats suggèrent qu’il est possible d’intervenir efficacement lorsque la cause à l’origine des SCPD est connue. Ces résultats appuient également les postulats du modèle des besoins compromis d’Algase et les lignes directrices sur les SCPD, qui mettent de l’avant l’importance d’intervenir sur les causes sous-jacentes des SCPD. Mots-clés : Troubles neurocognitifs majeurs, symptômes comportementaux et psychologiques de la démence, causes biopsychologiques, examen clinique infirmier, interventions non pharmacologiques / The behavioral and psychological symptoms of dementia (BPSD) are becoming more and more prominent and often denote an underlying problem that needs to be addressed. This retrospective study describes the biopsychological causes of BPSD identified during nursing clinical assessment and the non-pharmacological interventions planned by nursing staff to target these causes. Clinical data were collected from the files of people with dementia followed by nurses from the CEVQ mentoring team. The data extracted from 110 of these files indicate that the most common biopsychological causes of BPSD are signs of anxiety, pain, social isolation, boredom or need for social contact, pre-morbid personality or significant biographical event, physiological instability, depression, and dehydration. Having identified these causes, nurses were able to plan non-pharmacological interventions that proved effective (p < .0001). Optimal communication was the most frequent planned intervention, followed closely by medical procedures, diversion, differential reinforcement, pain or discomfort management interventions and activity therapy and recreation. These results suggest that it is effective to intervene on the causes of BPSD. These results support Algase’s Need-driven dementia-compromised behavior model and of the guidelines for BPSD, which highlight the importance of intervening on the underlying causes of BPSD. Keywords: Dementia, behavioral and psychological symptoms of dementia, biopsychological causes, nursing clinical examination, non-pharmacological interventions
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La participation à des activités parascolaires et les sympômes dépressifs chez les élèves du secondaireBreton, Julie January 2012 (has links)
Cette étude examine de manière longitudinale le lien entre la participation à des activités parascolaires et les symptômes dépressifs chez les adolescents en vérifiant 1) selon le sexe, le profil de participation des élèves qui atteignent ou non le seuil clinique de dépression, 2) si les trois dimensions de la participation à des activités parascolaires (durée, intensité et diversité) peuvent prédire une diminution du nombre de symptômes dépressifs chez les adolescents et si chacune des dimensions a une contribution unique et 3) si le sexe des élèves et la présence ou non du seuil clinique agissent à titre de modérateurs sur le lien de prédiction entre la participation et le nombre de symptômes dépressifs. Pour cette étude, 1617 adolescents (55% de filles) ont été suivis pendant trois ans. Chaque année, les adolescents ont complété un questionnaire sur les activités parascolaires afin de mesurer leur participation à ces activités, ainsi que la traduction française du Center for Epidemiological Studies Depression Scale for Children (CES-DC, Radloff, 1977) pour évaluer leurs symptômes dépressifs. Les autres variables considérées pour cette étude sont le sexe et le niveau scolaire des élèves, ainsi que le niveau de défavorisation des écoles, qui sert ici d'indice du statut socioéconomique. De manière générale, les résultats suggèrent 1) que les élèves auraient tendance à moins participer en ce qui concerne la durée et l'intensité lorsqu'ils atteignent le seuil clinique, sans différence au niveau de la diversité, et que les filles se situant au-dessus du seuil clinique présenteraient moins de participation, en ce qui concerne la durée et la diversité, que les filles qui se situent sous le seuil clinique, sans différence chez les garçons, 2) que l'intensité de la participation ne permet pas de prédire une diminution des symptômes dépressifs lorsque les variables de contrôle sont prises en considération (seule cette dimension a été considérée dans les analyses étant donné le patron de corrélations) et 3) qu'il n' y a pas d'effet modérateur du sexe sur le lien de prédiction entre l'intensité de participation à des activités parascolaires et le nombre de symptômes dépressifs, mais qu'il y a un effet modérateur du seuil clinique, suggérant que plus l'intensité de la participation est élevée, plus elle prédit une diminution des symptômes dépressifs et ce, seulement chez les élèves se situant au dessus du seuil clinique.
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La qualité de vie reliée à la santé chez les femmes ménopausées en surplus de poids : Impact d’une stratégie d’intervention de 12 mois combinant l’exercice et les phytoestrogènes sur la qualité de vie reliée à la santé et les symptômes climatériques.Gagnon, Josiane January 2014 (has links)
En 2002, certains résultats de l’étude du Women’s Health Initiative démontraient un risque accru de développer des maladies cardiovasculaires (infarctus, attaque cérébrale), certains cancers (seins, côlon, utérus) et l’ostéoporose avec l’hormonothérapie substitutive combinant l’oestrogène et la progestérone. De ce fait, malgré les impacts positifs de ce traitement sur les symptômes climatériques, certains médecins et de nombreuses femmes ménopausées ont délaissé l’hormonothérapie substitutive pour se tourner vers des moyens plus naturels tels que l’exercice et les phytoestrogènes pour diminuer ces symptômes et ainsi améliorer la qualité de vie. Plusieurs recherches ont prouvé les effets positifs des isoflavones, une molécule d’origine végétale semblable aux hormones féminines et appartenant à la famille des phytoestrogènes, sur le contrôle des symptômes climatériques. De plus, certaines études ont démontré l’effet positif de l’exercice seul sur les symptômes vasomoteurs (bouffées de chaleur et sueurs nocturnes)
chez la femme ménopausée, prouvant que cette alternative diminuerait les symptômes climatériques. Toutefois, bien que les résultats de notre laboratoire aient démontré certains bienfaits de la combinaison de ces deux stratégies à court terme (6 mois), l’impact à moyen terme (1 an) sur les symptômes climatériques et la qualité de vie reliée
à la santé reste à évaluer. Nous avions donc comme objectif de déterminer l’effet d’un programme d’exercice mixte de 12 mois combiné à la prise de phytoestrogènes (isoflavones de soya) sur les symptômes climatériques et la qualité de vie reliée à la santé. Dans cette étude, nous déterminerons si les effets bénéfiques de la combinaison de
l’exercice et des phytoestrogènes observés après 6 mois d’intervention sur la qualité de vie reliée à la santé des femmes ménopausées obèses perdurent dans le temps. Méthodologie : Trente-deux femmes ménopausées obèses âgées de 50 et 70 ans ont participé à l’étude. L’ensemble des participantes recrutées a participé à un programme d’exercice mixte et structuré de 12 mois. La moitié des femmes ménopausées (n=16) consommaient 75 mg d’isoflavones de soya (phytoestrogènes) par jour et l’autre moitié (n= 16) étaient sous placebo (cellulose). À trois moments durant l’année, les femmes ont dû répondre à trois questionnaires pour évaluer la qualité de vie soit le SF-36, le PSS-10 et l’indice de Kupperman. Résultats : Les femmes ménopausées obèses ont amélioré certains symptômes climatériques ainsi que le bien-être mental après un programme d’un exercice mixte régulier de 12 mois. En effet, on observe une réduction des bouffées de chaleur et du score total de l’indice de Kupperman (p=0.028) chez le groupe EX+PL. De
plus, l’exercice mixte sur une base régulière améliore certaines sous-échelles du SF-36 reliées plus particulièrement au bien-être mental. Après 12 mois d’intervention, les souséchelles énergie/fatigue (p=0.02), perception générale de la santé (p 0.001) et limitation émotionnelle (p=0.017) ont toutes augmenté. Néanmoins, aucun changement significatif n’a été observé pour le groupe EX+PH. Conclusion : Après 12 mois d’intervention, l’exercice mixte pratiqué sur une base régulière combiné à un placébo semble être une stratégie qui persiste mieux que l’exercice mixte combiné à un phytoestrogène concernant l’amélioration de la qualité de vie et des symptômes climatériques chez la femme ménopausée obèse.
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Contribution to the functional assessment of adult asthma patientsVermeulen, François 23 May 2016 (has links)
Le contrôle de l'asthme est défini comme la mesure dans laquelle les différentes manifestations de l'asthme ont été réduites ou éliminées par le traitement. Ce paramètre est un élément central dans l'évaluation des patients asthmatiques. Selon les recommandations actuelles, il doit aider le clinicien à déterminer le type et le dosage des médicaments à prescrire.Le travail réalisé au cours de cette thèse avait pour but de contribuer à l'évaluation fonctionnelle des patients asthmatiques. Ceci en particulier à propos de l'utilisation des questionnaires destinés à évaluer le niveau de contrôle de l'asthme.Dans une première étude, nous avons cherché à déterminer les degrés d'accord qu'il y avait entre cinq questionnaires de contrôle de l'asthme couramment utilisés en pratique clinique. Les résultats ont montré un degré d’accord modéré, signifiant que ces outils ne sont pas interchangeables. Par conséquent, nous conseillons d’être attentif lors de la lecture des publications qui n’utilisent pas les mêmes questionnaires.Du fait que la limitation d'activité était le seul thème commun aux cinq questionnaires étudiés, notre travail a été orienté vers l'étude de ce thème. Nous avons donc réalisé une revue de littérature approfondie destinée à décrire l'état actuel des connaissances sur la limitation des activités chez les patients souffrant d'asthme. Celle-ci à mis en évidence que le niveau de connaissance est assez faible. Ceci particulièrement à propos des liens entre ce que le patient ressent au sujet de sa limitation d’activité et la réalité de ses capacités physiques.L'objectif de la troisième partie fut donc d’étudier plus en détails ce sujet. Nous avons demandé à des patients asthmatiques exacerbés d’évaluer leurs sensations au sujet de leur limitation d'activité. Pendant ce temps, ils ont réalisés plusieurs tests fonctionnels et une actimétrie. L'analyse des corrélations entre ces différentes données a montré qu’en réponse à la question sur la limitation de l'activité, les patients ne répondent pas au sujet de leur limitation physique, mais plutôt au sujet de leur charge psychologique associé à cette contrainte.L’ensemble de ces résultats nous ont permis de conclure au sujet de l’évaluation du contrôle de l’asthme que, comme dans d’autres domaines, le choix de l’outils de mesure est tout aussi important que la compréhension de son contenu. L’étude des différentes modalités d’évaluation de la limitation d’activité des patients asthmatiques devrait donc être poursuivie afin d’optimaliser l’évaluation fonctionnelle de ce groupe de patients. / Doctorat en Sciences de la motricité / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Analyse des caractéristiques psychosociales associées aux symptômes intériorisés et extériorisés d'enfants de mères atteintes de troubles intériorisésPiché, Geneviève January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Analyse des caractéristiques psychosociales associées aux symptômes intériorisés et extériorisés d'enfants de mères atteintes de troubles intériorisésPiché, Geneviève January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Évolution de l'intensité des symptômes de l'épuisement professionnel à travers le tempsJoly, Marie-Hélène January 2008 (has links)
L'épuisement professionnel est un syndrome psychologique répandu qui se développe en réponse à des stresseurs chroniques au travail. Le portrait actuel des symptômes de l'épuisement professionnel présenté dans la littérature met l'accent sur l'étape finale de l'épuisement, malgré le fait que ce dernier se développe de façon progressive. Étant donné le peu d'études empiriques portant sur l'évolution des symptômes de l'épuisement professionnel, il apparaît pertinent d'explorer le développement de ces derniers à travers le temps. Cette recherche a une orientation descriptive ainsi qu'exploratoire. Elle a été effectuée auprès de vingt-sept omnipraticiens. Cette étude avait comme premier objectif de décrire l'évolution de l'intensité des différents symptômes de l'épuisement professionnel à travers le temps. Elle avait pour deuxième objectif de vérifier la pertinence de l'instrument de mesure créé par l'auteure de cette recherche, Symptômes de l'Épuisement Professionnel (SEP). Les résultats suggèrent qu'un profil d'évolution de l'intensité se dégage pour la majorité des symptômes de l'épuisement professionnel. Ce profil se caractérise par une augmentation progressive, graduelle et constante de l'intensité. Il ressort aussi des résultats que le SEP semble être un instrument pertinent quant à la mesure de l'évolution de l'intensité de l'ensemble des symptômes de l'épuisement professionnel à travers le temps. En contribuant à décrire l'évolution des symptômes de l'épuisement, cette recherche s'inscrit dans une démarche contribuant à améliorer la prévention ainsi que le traitement de l'épuisement professionnel.
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L’élaboration et le début de la validation d’un questionnaire sur les problèmes de santé respiratoires potentiellement liés aux moisissures chez les enfants du primaireParadis-Beaudoin, Cynthia January 2017 (has links)
Introduction : Lorsque l’on soupçonne la présence de moisissures dans une école, il peut être nécessaire de déterminer si la prévalence de symptômes et de maladies respiratoires dans cette école est élevée comparativement à une prévalence de référence normalement attendue. Cependant, aucune prévalence de référence n’est répertoriée en Estrie et il n’existe aucun outil optimal permettant de l’obtenir. Objectifs : La présente étude a pour objectif de proposer un tel outil en adaptant et bonifiant les questionnaires existants et d’en évaluer la validité de contenu et la fidélité test-retest. Elle vise aussi à estimer le taux et les biais des réponses des parents à un questionnaire disponible uniquement en ligne par rapport à l’ajout d’une option papier. Méthodologie : Certains éléments des outils existants recensés ont été conservés pour l’élaboration d’un nouveau questionnaire autoadministré à remplir par les parents au sujet de leur enfant. Pour la validation du contenu, chacune des questions et variables calculées à partir de celles-ci ont été révisées par un comité de cinq experts. Pour évaluer la fidélité test-retest, les parents d’enfants d’écoles primaires ont répondu au questionnaire à deux reprises à deux semaines d’intervalle. Pour chaque variable, l’accord était estimé par le coefficient kappa et des valeurs supérieures à 0,4 étaient recherchées. Pour évaluer les biais de réponse associés au format de questionnaire, les caractéristiques et les variables calculées à partir des réponses des parents répondant en ligne ont été comparées à celles des parents répondant au format papier. Résultats : La première ébauche du questionnaire comptait 31 questions. La version révisée après consultation des experts compte 34 questions générant 48 variables. Quatre-vingt-un parents ont rempli le questionnaire à deux reprises pour un taux de réponse de 24 %. Les coefficients kappa sont statistiquement différents de 0,4 pour la majorité des variables principales, dont la présence d’allergies (k=0,89; p<0,001), les symptômes nasaux (k=0,71; p=0,001) et l’indicateur d’humidité excessive (k=0,77; p<0,001). Le taux de réponse au questionnaire en ligne s’est avéré plus faible que celui avec l’ajout de la possibilité de répondre au questionnaire en format papier. Seule la variable niveau de scolarité des parents présentait une différence statistiquement significative (p=0,040) entre les deux versions de questionnaires. Conclusion : Cette étude montre que le questionnaire possède une bonne fidélité test-retest, mais lorsqu’il est disponible seulement en ligne, il obtient un taux de réponse trop faible et les répondants ne sont pas représentatifs de la population visée. D’autres études sont nécessaires pour documenter davantage sa validité, notamment sa capacité à identifier les écoles potentiellement problématiques.
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Attachement amoureux et comportements suicidaires dans un contexte de rupture amoureuseSt-Laurent-Dubé, Marianne January 2016 (has links)
Les ruptures amoureuses et les divorces sont très fréquents dans la société actuelle. La rupture d’une relation amoureuse est une épreuve difficile (Holmes & Rahe, 1967; Scully, Tosi, & Banning, 2000) qui génère une détresse émotionnelle importante (Birnbaum, Orr, Mikulincer, & Florian, 1997; Sbarra, 2006). Certains individus qui vivent une rupture iront même jusqu’à poser un geste suicidaire. En effet, le lien entre la rupture amoureuse et le comportement suicidaire est bien documenté à ce jour (Ide, Wyder, Kolves, & De Leo, 2010). La présente étude a investigué le rôle des insécurités d’attachement amoureux (anxiété d’abandon, évitement de l’intimité) dans la survenue des symptômes dépressifs et des comportements suicidaires (pensées et tentatives) à la suite d’une rupture. Pour ce faire, 50 participants adultes ayant vécu une rupture amoureuse dans les six derniers mois ont été recrutés auprès d’organismes d’aide (centre de prévention de suicide, centre psychologique, organisme communautaire), ainsi qu’à l’aide de publicités affichées en milieu universitaire, sur les réseaux sociaux et sur des réseaux de partenaires. Un intervenant formé en crise suicidaire a administré verbalement des questionnaires validés d’attachement amoureux, de symptômes dépressifs et de comportements suicidaires lors d’une entrevue individuelle. Les résultats des analyses de régressions multiples ont montré que l’anxiété d’abandon des adultes qui vivent une rupture est liée à davantage de symptômes dépressifs, ainsi qu’à la sévérité et l’intensité des idées suicidaires. Ces effets demeurent lorsque l’utilisation du réseau social est contrôlée. L’évitement de l’intimité n’est pas lié à ces variables. La discussion porte sur l’importance de l’anxiété d’abandon comme facteur de vulnérabilité dans les difficultés d’adaptation à la rupture, au-delà du réseau social, et propose des pistes d’évaluation et d’intervention pour les cliniciens.
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Contribution au demembrement phenotypique et a la validation nosologique des conduites suicidaires / Contribution to the phenotypic disentangling and the nosological validity of suicidal behaviorsSlama, Frédéric 26 November 2008 (has links)
Ce travail s’articule autour du constat de l’hétérogénéité phénotypique des conduitessuicidaires conjointement à celui de l’existence de nombreux facteurs de validité nosologique.En suivant la méthode du symptôme candidat, nous avons pu montrer que la distribution del’âge à la première tentative de suicide (TS) était une mixture de deux distributionsgaussiennes. Ce symptôme candidat nous a permis de délimiter deux sous groupes distincts depatients en terme de caractéristiques cliniques. Parallèlement, l’exploration des dysfonctionscognitives de patients suicidants nous a permis de proposer un deuxième symptôme candidat :le déficit de l’inhibition cognitive. Enfin, grâce à l’analyse en composante principale d’uninstrument de mesure de la léthalité suicidaire, nous avons pu montrer que la sous dimensionde léthalité « implémentation du patient » constituait un symptôme candidat du fait de sesliens probables avec l’intentionnalité suicidaire, deux dimensions intriquées et déterminantesdans la genèse de conduites suicidaires. Notre contribution a la validation nosologique desconduites suicidaires concerne les résultats obtenus à partir de l’étude d’une population depatients bipolaires au sein de laquelle l’héritabilité des conduites suicidaires est apparuindépendante de celle du trouble bipolaire de l’humeur. Enfin, au sein d’une populationépidémiologique psychiatrique martiniquaise homogène sur le plan ethnique, 18% despatients avaient des antécédents de TS. Ce chiffre est inférieur à celui mesuré au sein d’étudesmenées en population cliniques majoritairement caucasiennes et conforte l’idée d’une « hyposuicidalité» dans les populations d’origine africaine. / This work starts with the report of the phenotypic heterogeneity of suicidal behavior jointly tothat of the existence of several nosological validity factors. While following the candidatesymptom approach, we could show that the distribution of the age at first suicide attempt(SA) was a mixture of two Gaussian distributions. This candidate symptom enabled us todelimit two distinct groups of patients in term of clinical characteristics. In parallel, theexploration of the cognitive dysfunctions among suicidal patients enabled us to propose asecond candidate symptom: the impaired cognitive inhibition. Lastly, by the study of asuicidal lethality scale, we could show that the “patient’s implementation” represented acandidate symptom because of its probable relationship with suicidal intent, two intricate anddetermining dimensions in the genesis of suicidal behavior. Our contribution to thenosological validation of suicidal behavior relates to the results obtained from the study of apopulation of bipolar patients within whom the heritability of suicidal behavior appearedindependent of that of the bipolar disorder. Lastly, among an Afro-Caribbeanepidemiological psychiatric sample, 18% of the patients had a history of SA. This rate islower than that measured within studies conducted among mainly Caucasian clinical samplesand strengthen the idea of a “hypo-suicidality” in the populations of African origin.
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