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Troubles du comportement chez les sujets âgés en Afrique Centrale / Neuropsychiatric symptoms among older people in Central AfricaZohoun, Ines 16 September 2019 (has links)
Les troubles du comportement sont fréquents chez les sujets âgés avec ou sans troubles cognitifs. En Afrique subsaharienne, très peu de données sont disponibles en population générale sur les troubles du comportement chez le sujet âgé et aucune n’a encore été réalisée en Afrique Centrale. L’objectif général de ce travail était de contribuer à une meilleure connaissance des troubles du comportement chez les sujets âgés en Afrique Centrale en République Centrafricaine et au Congo. Nos objectifs spécifiques étaient de : 1) décrire les troubles du comportement, leur gravité, leur retentissement, leurs facteurs associés et les symptômes associés aux démences ; 2) évaluer l’association entre les troubles du comportement et l’Apolipoprotéine E ε4 ; 3) évaluer l’association entre les troubles du comportement, la mortalité et le déclin cognitif. A partir des données des programmes EPIDEMCA et EPIDEMCA-FU, nous avons pu déterminer que la prévalence des troubles du comportement était de 63,7% (IC95% : 59,5-67,8). Le score médian global de gravité était de 9 [IQR : 6-12] et le score médian global de retentissement était de 7 [IQR : 4-10]. Vivre à Gamboma (zone rurale du Congo), l’audition normale et les liens amicaux étaient protecteurs des troubles du comportement. Le sexe féminin, la démence, la personnalité dépendante et le handicap physique ont été identifiés comme étant associés à la présence des troubles du comportement. Les idées délirantes, la dépression, l’apathie, la désinhibition et le comportement moteur aberrant étaient associés à la présence de démences dans notre étude. Dans nos travaux, les troubles du comportement n’étaient pas associés à l’Apolipoprotéine E ε4. Ces symptômes étaient associés à la mortalité des sujets âgés à deux ans mais pas au déclin cognitif. Ces résultats permettent une amélioration de la connaissance des troubles du comportement en Afrique Centrale et de nombreuses perspectives liées à leur prise en charge s’en dégagent. / Neuropsychiatric symptoms are common among older adults with or without cognitive disorders. In sub-Saharan Africa, few population-based studies are focused on these symptoms and to our knowledge no study was conducted in Central Africa. Our main objectivewas to improve the knowledge of neuropsychiatric symptoms in Central Africa (Central African Republic: CAR and Republic of Congo: ROC). Specifically we aimed at describing the neuropsychiatric symptoms, their severity, their distress and associated factors; 2) evaluating the association between neuropsychiatric symptoms and Apolipoprotein E ε4; 3) evaluating the association between neuropsychiatric symptoms, mortality and cognitive decline among older adults We performed the studies, using data from the EPIDEMCA and EPIDEMCA-FU programmes. The prevalence of neuropsychiatric symptoms was 63.7% (95%CI: 59.5-67.8).The overall median score of severity was 9 [IQR: 6-12] and the overall median score of distress was 7 [IQR: 4-10]. Living in Gamboma (rural ROC), normal hearing and having friends in the community were protective while female sex, dementia, dependent personality, and physical disability were risk factors for neuropsychiatric symptoms. Delusions, depression, apathy, disinhibition and aberrant motor behavior were specifically associated with dementia. We are not able to confirm the relationship between neuropsychiatric symptoms and Apolipoprotein E ε4. Neuropsychiatric symptoms were associated with mortality after two years of follow-up but not associated with cognitive decline. This thesis allowed us to improve the knowledge of behavioral disorders in Central Africa. Due to their burden among caregivers, a better management of these symptoms must be performed.
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Perception de la douleur dans la schizophrénie : mécanismes excitateurs de la douleur / Pain perception in schizophrenia: pain excitatory mechanismsLévesque, Mylène January 2012 (has links)
Résumé : Depuis la caractérisation de la schizophrénie, les cliniciens ont noté une sensibilité anormale à la douleur chez leurs patients. D’un autre côté, la littérature publiée sur le sujet est plutôt inconsistante concernant la nature du changement de douleur rapportée. Dans un effort pour mieux caractériser le profil de réponse à la douleur dans la schizophrénie, nous avons donné des stimulations nociceptives aiguës et prolongées (à répétition rapide; sommation temporelle) à des patients souffrant de schizophrénie et à des sujets sains. En mesurant le score de douleur subjective et la réponse du réflexe de flexion nociceptif en réponse à des stimulations électriques transcutanées, il a été possible d’évaluer la contribution des circuits spinaux à la douleur chez les patients et les sujets sains. Les résultats révèlent une sensibilité augmentée à la douleur aiguë chez les patients atteints de schizophrénie (i.e., un seuil de détection de la douleur plus bas que les sujets sains) mais aussi une diminution de la sommation temporelle de la douleur quand les stimuli se répètent fréquemment. Les différences intergroupes dans l’expérience subjective à la douleur n’étaient pas accompagnées d’une différence dans l’amplitude du réflexe nociceptif, suggérant ainsi une origine supra-spinale du phénomène observé. Il est intéressant de noter que les symptômes positifs de la schizophrénie étaient corrélés négativement avec les scores de seuil de douleur chez les patients atteints de schizophrénie, suggérant que les distorsions de la pensée et des fonctions peuvent être reliées à une augmentation de la sensibilité à la douleur aiguë dans la schizophrénie. Ces résultats suggèrent la présence d’un profil de sensibilité à la douleur unique chez les patients atteints de schizophrénie ayant des répercussions importantes pour les pratiques cliniques. // Abstract : Ever since the characterization of schizophrenia, clinicians have noted abnormal pain sensitivity in their patients. The published literature, however, is inconsistent concerning the nature of the change reported. In an effort to better characterize the pain response profile of schizophrenia patients, we provided both acute and prolonged (i.e., rapidly-repeating: temporal summation) painful stimuli to schizophrenia patients and healthy controls. By measuring subjective pain ratings and nociceptive flexion reflexes in response to transcutaneous electrical stimulations of the sural nerve, it was possible to evaluate the contribution of spinal circuits to pain in patients and controls. Results revealed increased sensitivity to acute pain in schizophrenia patients (i.e., lower pain detection thresholds for schizophrenia patients than for controls), but decreased temporal summation of pain when painful stimuli repeated frquently. Group differences in subjective experience were not accompanied by group differences in nociceptive flexion reflex activity, suggesting supra-spinal origins to the change in pain experienced by patients. Interestingly, positive symptoms correlated negatively with pain threshold values among patients, suggesting that distortions of thought and function relate to pain sensitivity in schizophrenia. These results indicate the presence of a unique pain response profile for schizophrenia patients which have important implications for clinical practice.
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Traitement de l'angoisse du sujet dément : Exorde pour une métapsychologie de la démence au stade sévère / The treatment of anxiety about the demented subject : Exorde for a metapsychology of dementia in severe stageGuentcheff, Ianis 20 December 2014 (has links)
L'interaction complexe des différentes fonctions cognitives ne permet pas de trouver la source précise des manifestations démentielles dans l'organe du cerveau. Dans une perspective organiciste, ne répondant pas aux critères d'inclusion, ils sont la part énigmatique d'un tableau démentiel dans lequel ils ne trouvent pas à strictement s'insérer. On les dit donc «associés». Nous tentons dans ce travail de souligner la complexité d’avoir à penser la cause d’un comportement de manière univoque et nous avançons l’idée selon laquelle la démence sévère se motive d’un rapport nouveau à la «cause» comme telle. Nous posons la démence comme produisant l’être dément : effet d’un délitement du langage dont le sujet n’est ni comptable, ni l’observateur passif. Le sujet dément se trouverait donc pris dans une situation qui engage son être en tant qu’il est non-causé par la métamorphose qui le caractérise pourtant. Une fois posée la démence sévère comme la manifestation d’un manque réel au champ du manque dans l’Autre, il nous sera possible de saisir dans une même logique l’effondrement de la dimension réflexive de l’identité et celle du désir. Nous orientant de l’angoisse que suscite la destruction du code de l’Autre et de l’aliénation imaginaire, nous postulerons que les manifestations psycho-comportementales démentielles ont valeurs de tentatives d’injection du manque au champ de l’Autre. Ces tentatives, par définitions subjectives et singulières, devront donc être entendues avant que d’être comprises, puis accompagnées. De ce point de vue, la démence sévère ne se qualifierait pas de ses déficits, mais de ce qui du manque lui fait défaut. / The complex interaction of the various cognitive functions does not allow finding the precise source of insane events in the brain organ. In organismic perspective which does not cater for the inclusion criteria, they are enigmatic part from an insane board into which they fail to fit strictly. That’s why they are called "associates".We attempt in this work to emphasize the complexity of having to think about the cause of a behavior in an unambiguous way, and we advance the idea that severe dementia motivates a new report to the "cause" as such. We argue dementia as producing be denied: effect of a disintegration of the language whose the subject is neither accountant, nor passive observer. The insane subject would therefore be caught in a situation that involves his (her) being as it is not caused by the transformation which characterizes him (her) nevertheless.Once installed severe dementia as the manifestation of a real lack face to the Lack in the Other, we will be able to apprehend, in the same sense, the collapse of reflective dimension of identity and that of desire. By directing us the distress generated by the destruction of the code of the Other and of the imaginary alienation, we will postulate that insane psycho-behavioral symptoms would in fact be injection attempts of lack in the field of the Other. These attempts, by subjective and singular definitions, will have to be heard before being understood, then accompanied. From this point of view, severe insanity would not be qualified by its deficits, but by what of lack default.
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Étude des stratégies d'adaptation au stress des individus présentant à la fois une consommation problématique de psychotropes et des symptômes de stress post-traumatiqueBeauregard, Jennifer January 2017 (has links)
La comorbidité d’une consommation problématique de psychotropes (CPP) et de symptômes de stress post-traumatique (SSPT) toucherait une personne sur deux dans les centres de réadaptation en dépendance (Woo et Vedelago, 2012). Or, pour certains auteurs, certaines stratégies d’adaptation utilisées par les individus présentant cette double problématique pourraient diminuer le risque de développer et maintenir des difficultés, alors que d’autres stratégies augmenteraient ces mêmes difficultés (Lalonde et Nadeau, 2012). Ce mémoire a pour objectifs a) de décrire et comparer le type et la diversité des stratégies d’adaptation au stress utilisées par les adultes, hommes et femmes, présentant à la fois une CPP et des SSPT et b) d’identifier la présence d’association entre les types de stratégies d’adaptation au stress (recherche de soutien social, fuite/évitement, résolution de problèmes, réévaluation positive) utilisées et les échelles de SSPT (auto-perturbation, stress post-traumatique, externalisation, somatisation) selon le genre tout en contrôlant pour l’âge et le moment de survenue du traumatisme (enfance, âge adulte). Méthodologie. L’échantillon de convenance de la présente étude est composé de 75 adultes (38 hommes et 37 femmes) présentant une consommation problématique de psychotropes, ayant été victimes d’un traumatisme interpersonnel et rapportant des symptômes de stress post-traumatique. Ceux-ci proviennent tous du programme Maître de sa vie offert au Centre de réadaptation Portage-Québec. Le DÉBA-A/D (Tremblay, Rouillard et Sirois, 2001, Tremblay et Blanchette-Martin, 2009), le Trauma Symptoms Inventory-2 (Brière, 2011) et le Ways of coping questionnaire (revised) (Folkman et Lazarus, 1985) sont les instruments de mesure utilisés. Des statistiques descriptives et comparatives bivariées ainsi que des régressions linéaires ont été réalisées pour répondre aux objectifs de l’étude. Résultats. Les résultats obtenus indiquent que les hommes utilisent plus fréquemment que les femmes la stratégie de résolution de problèmes. De plus, lorsqu’ils présentent une forte sévérité de SSPT (auto-perturbation, de stress post-traumatique, externalisation, somatisation), les individus, hommes et femmes, présentant la double problématique utilisent fréquemment la stratégie de fuite/évitement. Inversement, lorsqu’ils présentent une faible sévérité de symptômes d’auto-perturbation et d’externalisation, les hommes et les femmes utilisent fréquemment les stratégies de résolution de problèmes et de réévaluation positive. Le genre n’a démontré aucun effet modérateur. Discussion. La présente étude est l’une des rares dans le domaine de la comorbidité CPP/SSPT à cibler, en proportion égale, des hommes et des femmes provenant d’une population clinique d’adultes ayant tous été victimes d’un traumatisme interpersonnel. À la lumière des résultats obtenus, les interventions auprès de cette clientèle, hommes et femmes, devraient viser à faire diminuer la fréquence d’utilisation de la stratégie de fuite/évitement et augmenter la fréquence d’utilisation des stratégies de résolution de problèmes et de réévaluation positive.
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L’importance de l’alliance entre des adolescentes en difficulté et l’intervenant qui assure leur suivi en centre de réadaptationAyotte, Marie-Hélène January 2016 (has links)
L'alliance de travail, qui est composée à la fois d'un lien émotionnel partagé et d'une collaboration sur les objectifs et tâches de traitement, a démontré des effets bénéfiques à travers une variété de traitements en milieu ouvert. L'importance d'une telle alliance dans des contextes de traitement qui s’éloignent des milieux ouverts, comme les centres de réadaptation, demeure toutefois méconnue. Compte tenu que de tels milieux sont souvent associés à des enjeux supplémentaires (la confidentialité peut être plus limitée, le rôle des intervenants impliquant à la fois du contrôle et de la relation d’aide, etc.), il convient de s’interroger sur la place réservée à l’alliance dans ce contexte. Règle générale, certains sous-groupes d’adolescents reçoivent aussi moins d’attention dans les études s’attardant à l’alliance. C’est le cas notamment des adolescents qui ont des troubles de conduites et des symptômes de stress post-traumatiques, des problématiques qui sont souvent rencontrées chez les jeunes en centre de réadaptation. Dans le même ordre d’idées, les écrits sur l’alliance auprès des jeunes s’intéressent rarement à un échantillon exclusivement féminin, alors que les adolescentes ont davantage tendance que leurs confrères à revendiquer de meilleures relations avec leurs intervenants. La présente thèse s'intéresse donc à l’importance de l'alliance de travail entre 175 adolescentes hébergées en centre de réadaptation et leur intervenant de suivi. Elle est divisée en trois articles complémentaires qui étudient l’établissement et les effets de l’alliance dans un tel contexte.
Le premier article vise à identifier différents profils d’adolescentes (en fonction de leurs caractéristiques prétraitements) qui prédisent une alliance de travail plus forte ou plus faible en centre de réadaptation. Trois profils se distinguent en fonction d’un ensemble de caractéristiques (problèmes de comportement, problèmes interpersonnels, symptômes liés au trauma, efficacité personnelle et réceptivité au changement) : les adolescentes avec 1)“moins de problèmes”, 2)“en détresse” et 3) “plus de problèmes/extériorisation”. Les adolescentes qui ont “plus de problèmes/extériorisation” sont plus susceptibles de rapporter une alliance faible, comparativement aux adolescentes “en détresse”.
Le deuxième article vise à déterminer à quel point l’alliance de travail entre des adolescentes et leur intervenant de suivi prédit leurs trajectoires de problèmes de comportement, de la mi-adolescence jusqu’à l’émergence de l’âge adulte. Les résultats démontrent que plus l'alliance rapportée par les adolescentes est faible, plus ces dernières sont à risque d'emprunter une trajectoire caractérisée par davantage de problèmes de comportement, plutôt que des trajectoires caractérisées par de moindre problèmes ou un déclin de ces problèmes.
Le troisième article vise à déterminer dans quelle mesure l’alliance de travail entre les adolescentes et leur intervenant de suivi prédit les symptômes liés au trauma que les adolescentes rapportent à l’émergence de l’âge adulte. Les résultats démontrent des effets positifs de l’alliance sur plusieurs symptômes, au-delà des symptômes que les adolescentes présentaient à leur entrée en centre de réadaptation. Une plus forte alliance prédit ainsi de moindres symptômes de dépression, de stress post-traumatique et d’extériorisation de la détresse au tournant de l'âge adulte.
En définitive, la thèse peut avoir des implications à la fois pour la recherche, la formation et la pratique. Les résultats permettent notamment de couvrir le terrain jusqu’alors méconnu de l’alliance de travail avec une clientèle d’adolescentes en centre de réadaptation, en établissant que c’est un processus d’intervention bénéfique pour cette clientèle. La connaissance des profils ayant un impact sur l’établissement de l’alliance et des effets de l’alliance sur leur clientèle peut aussi offrir des pistes intéressantes pour la formation des intervenants en lien avec l’alliance de travail et peut les outiller en lien avec les observations qu’ils font dans le cadre de leur pratique.
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Description de la pratique d'ergothérapeutes auprès des personnes présentant des symptômes comportementaux et psychologiques de la démenceLahaie, Julie January 2020 (has links) (PDF)
No description available.
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Soutien maternel aux enfants et adolescents ayant vécu une agression sexuelleThériault, Chantal January 2002 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Évaluation des symptômes liés au cancer, leur regroupement et leur trajectoire jusqu'à 18 mois après la chirurgieTrudel-Fitzgerald, Claudia 19 April 2018 (has links)
Cette thèse doctorale s’intéresse à l’évolution des symptômes liés au cancer localisé, à leur regroupement et leurs interrelations. Lors de la période péri-opératoire ainsi que 2, 6, 10, 14 et 18 mois plus tard, 828 patients ont complété plusieurs questionnaires. Le premier objectif de cette thèse consiste à examiner l’évolution de cinq symptômes fréquents, soit l’anxiété, la dépression, l’insomnie, la fatigue et la douleur, et ce, selon les types de cancer et les traitements reçus. Les résultats indiquent que la sévérité des symptômes varie de façon importante pendant la trajectoire de soins oncologiques, et ce, particulièrement sur le plan des symptômes d’anxiété, qui diminuent de façon considérable dans les premiers mois suivant la chirurgie. Les résultats suggèrent également que le protocole de traitements adjuvants influencerait davantage l’évolution des symptômes que le type de cancer. Le deuxième objectif vise l’identification de profils de patients ayant des niveaux de symptômes similaires et leur association avec des caractéristiques médicales (type de cancer, traitements) et de certaines conséquences possibles (faible qualité de vie, altération du fonctionnement). Les analyses révèlent que le profil « Faible niveau de symptômes » est le plus fréquent dans l’échantillon, présente les meilleurs scores de qualité de vie et de fonctionnement, et est souvent retrouvé chez les hommes atteints d’un cancer de la prostate et les patients traités par chirurgie seulement. Les profils présentant des niveaux élevés de symptômes psychologiques sont liés à un moins bon fonctionnement, alors qu’un profil composé de nausées et vomissements prédominants est le moins commun. Le troisième objectif a pour but d’explorer les relations temporelles entre les symptômes et de déterminer si certains symptômes prédisent de façon significative le niveau de sévérité ultérieur d’autres symptômes, à l’aide d’analyses par équations structurelles. Le modèle final montre que le meilleur prédicteur de la sévérité d’un symptôme est son niveau au temps de mesure précédent. Par ailleurs, la fatigue et l’anxiété sont des prédicteurs importants des niveaux subséquents de dépression, d’insomnie et de douleur durant la trajectoire de soins oncologiques. Dans l’ensemble, les résultats obtenus permettent de mieux comprendre l’évolution et l’interaction entre les symptômes liés au cancer.
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Syndrome d'irritation des bronches : aspects cliniques, pathologiques et épidémiologiquesLemière, Catherine 09 1900 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / Le syndrome d'irritation des bronches (SI B) a été défini comme la
survenue de symptômes asthmatiques dans les 24 heures suivant une
exposition unique et massive à un agent ayant des propriétés irritantes. Ce
syndrome survient chez des sujets sans antécédents respiratoires,
s'accompagne d'une hyperréactivité bronchique non spécifique et parfois
d'une obstruction bronchique.
Cette entité est encore mal connue à l'heure actuelle, et il existe très
peu de données pathologiques dans la littérature concernant le SIB. Les
cas rapportés décrivent des lésions pathologiques chroniques ; les biopsies
bronchiques ont été, en effet, effectuées plusieurs mois ou années après
l'exposition initiale sans étude de revolution de ces lésions dans le temps.
Nous nous sommes attachés dans ce travail d'une part à étudier les
caractéristiques pathologiques aiguës du SIB en suivant leur évolution
dans le temps, et d'autre part à préciser les lésions structurales chroniques
observées dans le SIB plusieurs années après exposition initiale. Nous
avons également fait une mise au point sur les connaissances actuelles de
cette entité en insistant sur les aspects cliniques et épidémiologiques.
Nous rapportons les lésions aiguës rencontrées dans le SIB au
travers de deux cas de SIB que nous avons eu l'opportunité d'étudier peu
de temps après l'exposition (60 heures dans un des cas) et chez qui un
suivi fonctionnel et histologique a pu être effectué. Après exposition à une
concentration élevée d'agent irritant, il existe une desquamation initiale de
l'épithélium bronchique avec apparition précoce d'un infiltrât inflammatoire
suivi de l'apparition d'une fibrose sous épithéliale. Une régénération quasi
complète de l'épithélium survient également dans les mois suivant
l'exposition. Les atteintes fonctionnelles observées chez ces sujets ne
semblent pas être étroitement reliées aux lésions histologiques.
0 iv
Une étude précédente effectuée dans notre centre sur 5 sujets
porteurs d'un SIB, avait montré qu'une des caractéristiques principales de
l'atteinte pathologique 24 à 36 mois après exposition à un agent irritant était
la présence d'une fibrose sous-épithéliale. Dès lors, nous nous sommes
attachés à préciser les lésions pathologiques chroniques du SIB en
décrivant plus précisément les modifications structurales observées dans
cette affection. Nous avons étudié les caractéristiques de la fibrose sousépithéliale
rencontrée dans le SIB chez 4 sujets par des méthodes
immuno-histo-chimiques. Le type de collagène retrouvé au niveau de la
paroi bronchique suggère que, au contraire de l'asthme, les cellules
épithéliales pourraient être responsables d'une partie des changements
structuraux observés dans cette pathologie. Des myofibroblastes mis en
evidence dans le tissu sous epithelial pourraient être responsables,
conjointement aux cellules épithéliales, de cette fibrose sous-épithéliale.
Les lésions pathologiques rencontrées dans le SIB sont donc
réversibles pour une part, mais une fibrose persiste généralement. Les
conséquences fonctionnelles de cette fibrose sont difficiles à apprécier et
devront être précisées dans l'avenir. Il existe encore de nombreux points à
éclaircir concernant l'épidémiologie, le pronostic et le traitement du SIB.
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Étude de la mémoire de travail chez les enfants présentant un TDA/H : relations entre les capacités de manipulation et la symptomatologie cliniqueSt-Charles Bernier, Catherine 16 April 2018 (has links)
Le trouble déficitaire de l'attention/hyperactivité (TDA/H) constitue le diagnostic psychiatrique le plus fréquemment posé chez l'enfant. La mémoire de travail (M de T), une composante cognitive importante durant l'enfance, serait une fonction touchée chez ces jeunes. Objectif. Les objectifs de ce mémoire doctoral consistent à évaluer l'intégrité des sous-composantes de la M de T chez les enfants présentant un TDA/H et également de vérifier leurs liens avec certains comportements observés typiquement chez ces enfants TDA/H (e.g. inattention, agitation motrice). Méthode. Nous avons évalué la performance de 42 enfants TDA/H (moyenne d'âge = 9.96, ET- 1.91) et 42 enfants contrôles paires individuellement pour l'âge et le genre. La M de T a été évaluée à l'aide d'une tâche expérimentale développée dans notre laboratoire (Belleville, Rouleau & Caza, 1998) et permettant l'évaluation spécifique des différentes sous-composantes. Les symptômes TDA/H ainsi que les comportements ont été évalués respectivement avec le Conners Parent Rating Scale-Revised questionnaire (CPRS-R: L, Conners, 1997) et le Behaviour Rating Inventory of Executive Function (BRIEF; Gioia, Isquith, Guys, & Kenworthy, 2000). Résultats. Les résultats démontrent un déficit spécifique à l'administrateur central de la M de T chez les enfants TDA/H comparativement aux contrôles. Aucune relation n'a été observée entre le fonctionnement cognitif (M de T) et l'intensité des comportements problématiques des enfants TDA/H. Conclusion. Ces résultats démontrent la spécificité du déficit en M de T chez les enfants TDA/H et suggèrent également la présence de deux niveaux d'analyse différents dans cette population (cognitif versus comportemental).
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