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"UGEQ : centrale syndicale étudiante" : l'idéologie syndicale au sein du mouvement étudiant québécois des années 1960Leduc, Alexandre 03 1900 (has links) (PDF)
Cette étude traite de l'idéologie syndicale en milieu étudiant dans le Québec des années 1960. Tout d'abord, l'identité étudiante du début des années 1960 est la somme d'une série d'expériences vécues par le mouvement étudiant dans les années 1940 et 1950: l'identité étudiante qui passe d'«élite en gestation» à «citoyenne», l'expérience du modèle organisationnel des jeunesses étudiantes catholiques et la diffusion de la charte de Grenoble et son concept audacieux de jeune travailleur intellectuel. La mise sur pied, en 1964, de la première centrale syndicale étudiante québécoise, l'Union générale des étudiants du Québec (UGEQ), est le fruit de deux trajectoires parallèles empruntées par les mouvements universitaire et préuniversitaire. Afin de bien distinguer ces deux trajectoires syndicales, une attention particulière est apportée au journalisme étudiant qui s'est avéré être un puissant propagandiste du syndicalisme étudiant, surtout en milieu préuniversitaire. Transposer un modèle syndical issu d'un groupe socio-économique homogène (ouvriers) sur un groupe socio-économique hétérogène (étudiants) n'est pas simple. Les défis organisationnels de l'UGEQ sont abordés en se basant sur les faiblesses de l'idéologie syndicale; son manque de pénétration dans les masses étudiantes, ses problèmes financiers ainsi que structuraux. De cette manière, il est possible de voir quels sont les réussites et les échecs de la pratique syndicale et surtout quel est le résultat du projet de créer une «conscience de classe étudiante». Finalement, l'année 1968-1969 marque la fin du syndicalisme étudiant tel que vécu depuis cinq ans. Nous abordons les causes et conséquences de ce rejet brutal de l'idéologie syndicale qui marque la fin de la décennie 1960 dont les autodissolutions de l'UGEQ et des associations universitaires sont les principales manifestations.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : 1960-1970, UGEQ (1964-1969), syndicalisme, étudiant, association, journalisme étudiant, université, collèges, Révolution tranquille, charte de Grenoble
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Individualisation versus Démocratisation ? : conditions et formes du militantisme étudiant en situation autoritaire (Cameroun, 1962-2014) / Individualization versus Democratization? : Conditions and forms of student activism in authoritarian situation (Cameroon, 1962-2014Morillas, Cindy 18 December 2015 (has links)
Dans les situations démocratiques, « militer » et « mobiliser » tendent à être quasi synonymes de« contester ». L’analyse des militantismes étudiants en situation autoritaire au Cameroun remet cettereprésentation en cause. En nous appuyant sur l’opposition entre mobilisations contestataires etconservatrices et sur une approche sociohistorique de militantismes étudiants en situation autoritaire surcinquante années, nous distinguons deux types d’associations étudiantes. Les associations étudiantes« autonomes » sont initiées par des étudiants tandis que celles « institutionnelles » le sont par desautorités universitaires. Au sein des rares associations étudiantes autonomes, le militantisme« autonome » promeut la négociation de compromis avec les autorités malgré la diversité des dispositifsde contrôle. Ce type de militantisme tend à remettre en question les autorités lesquelles réagissent enlabellisant de « contestataires » ou de « subversifs » les militants et organisations autonomes. Au sein desplus fréquentes associations étudiantes institutionnelles, le militantisme « institutionnel » entretient descompromissions avec les autorités lesquelles peuvent favoriser un minimum d’ascension sociale et/oupolitique. Est ainsi assurée la reproduction politique et sociale du pouvoir en place. Contrairement à l’idéereçue selon laquelle les processus d’individualisation − en tant qu’affaiblissement des dispositifstraditionnels d’assignation des identités communautaires − favoriseraient la démocratisation, le régimeautoritaire camerounais trouve les ressources de sa pérennité dans des pratiques militantes opportunistesliées à des processus d’individualisation plus égoïste que morale. L’analyse de quarante-sept récits de viede leaders étudiants nous amène à distinguer trois types de carrière militante selon le degré de fidélité àl’un ou l’autre type d’association étudiante : le « leader fidèle », le « leader reconverti » et le « leadersyncrétique ». Les leaders fidèles autonomes et des leaders syncrétiques au sein d'associationsinstitutionnelles, plus résistants aux dispositifs de contrôle, élargissent le champ des possibles politiques,tant en termes de représentations que de pratiques. / In democratic situations, "activism" and "mobilization" tend to be almost synonymous with "challenging".The analysis of student militancy in authoritarian situation in Cameroon calls that into question. Buildingon the contrast between protesters / conservative mobilizations and on a socio-historical approach ofstudent militancy for fifty years period, we distinguish two types of student associations in authoritariansituation: those "autonomous" are initiated by students while "institutional" associations are initiated byuniversity authorities. In the few independent student organizations, "autonomous" activism promotes thenegotiation with the authorities despite the variety of control devices. This type of activism tends toquestion authorities who react by labeling "protestor" or "subversive" autonomous organizations andactivists. Among the most common institutional student associations, the "institutional" activismmaintains cooperation with the authorities who can later promote their social, economic and / or policalmobility. This ensures political and social reproduction of power. Contrary to the common belief that theprocess of individualization - weakening of “traditional” modus operandi of community as a collectiveidentity - would promote democratization, Cameroon's authoritarian regime find resources of itssustainability in opportunistic militant practices related to process of individualization which are moreselfish than moral. The analysis of forty-seven life stories of student leaders allows us to distinguish threetypes of militant career by the degree of loyalty to one or the other type of student association: the“faithful leader”, the “(re)converted leader” and the “syncretic leader”. The autonomous faithful leadersand syncretic leaders are more resistant to control devices. Thus, they extend the political field ofpossibilities, both in terms of representations and practices.
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Contribution à une sociologie politique de la jeunesse Jeunes, ordre politique et contestation au Burkina FasoDe Bonneval, Emilie 03 February 2011 (has links) (PDF)
Malgré leur position défavorable dans les hiérarchies du pouvoir, les jeunes jouent un rôle majeur dans les processus de changement sociopolitique qui ont cours dans la société burkinabè. Ce groupe social semble alors constituer un outil efficace d'analyse du politique et, plus précisément, des rapports de contestation et de domination qui sont à l'oeuvre au Burkina Faso. En effet, les jeunes développent de multiples stratégies d'inscription dans l'espace public qui constituent, à des degrés et selon des modalités différentes, des formes de contestation de l'ordre politique. Ainsi, en nous appuyant sur trois catégories de jeunesse (les étudiants syndiqués, les jeunes des rues et les jeunes rappeurs ou adeptes de hip-hop), nous avons cherché à interroger, dans une perspective diachronique, la nature des rapports de domination à l'oeuvre dans la société burkinabè. Nous constatons que la portée limitée de ces formes de contestation de l'ordre établi s'explique en grande partie par le contexte hégémonique dans lequel elles s'inscrivent. Ainsi, les ressorts de la domination caractéristiques de l'ordre politique actuel reposent, selon nous, sur une " politique de la médiation " et sur une stratégie de " cooptation néo-patrimoniale " qui permettent le désamorçage des tensions et le règlement des conflits, selon des procédures bien précises, avec pour objectif la préservation de l'image consensuelle de l'ordre politique. Ces deux dimensions constituent, selon nous, les piliers d'une " culture politique " qui irradie une multitude d'espaces sociaux et qui permet un échange médiatisé et permanent entre dirigeants et dirigés.
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De l’amphithéâtre à l’hémicycle ? Socialisation au métier politique et réseaux militants des dirigeants étudiants de la MNEF (1962-1986) / From students’ union to politics ? Socialization to the political profession and activist networks of MNEF’s leaders (1962-1986).Argibay, Camilo 02 December 2011 (has links)
Cette thèse analyse l’entrée en politique des dirigeants de la Mutuelle nationale des étudiants de France (MNEF). Cet organisme prenait en charge la gestion de la sécurité sociale étudiante. Il était dirigé par des étudiants élus. Au cours des années 1960 et 1970, l’engagement de ces responsables devient de plus en plus politique. Leur activité militante et professionnelle constitue une forme de socialisation particulière, en ce sens qu’ils apprennent des savoir-faire et intériorisent des représentations assimilables à des apprentissages politiques. La conversion de ce capital militant en capital politique constitue le cœur de la thèse. Elle est favorisée par des configurations d’acteurs au sein desquels les mondes de la représentation étudiante et les partis politiques sont fortement intriqués. Le recours à l’analyse des réseaux sociaux a permis d’objectiver ces configurations et de les situer historiquement. Les interpénétrations sont beaucoup plus fortes dans les années 1970 et 1980 que lors des années 1960. Au cours de ces deux décennies, un dirigeant sur de la mutuelle sur deux entre – en tant qu’élu ou que membre d’un cabinet – dans le champ politique. L’analyse de l’engagement de ces militants étudiants nous renseigne plus généralement sur l’entrée en politique comme processus. / This thesis analyses the political entrance of the leaders of the French national student health care insurance (MNEF). This organisation was in charge of student social security, lead by elected students. During the 1960s and 1970s, the engagement of the organisation's leaders became more and more political. Their activist and professional activities constitute a specific form of socialisation as they are integrating new know-how and internalize representations that are very similar to political knowledge. The transfer of this activist capital into political one is at the heart of this thesis. Transfer is made possible by configurations of actors in which the worlds of the student representation and political parties are strongly intermingled. Social networks analysis allows us to objectify this configuration and to place them in their historical context. Interpenetration is much stronger in the 1970s and 1980s than in the 1960s. During these two decades, one leader of the MNEF out of two enter the field of politics, either has an elected representative or cabinet member. The analysis of the commitment of these student activists provides useful general information about the entrance into politics as a process.
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Contribution à une sociologie politique de la jeunesse : jeunes, ordre politique et contestation au Burkina Faso / Contribution to a political sociology of youth : young people, political order and protest in Burkina FasoBonneval, Émilie Catherine Marie de 03 February 2011 (has links)
Malgré leur position défavorable dans les hiérarchies du pouvoir, les jeunesjouent un rôle majeur dans les processus de changement sociopolitique qui ontcours dans la société burkinabè. Ce groupe social semble alors constituer un outilefficace d’analyse du politique et, plus précisément, des rapports de contestation etde domination qui sont à l’oeuvre au Burkina Faso. En effet, les jeunes développentde multiples stratégies d’inscription dans l’espace public qui constituent, à desdegrés et selon des modalités différentes, des formes de contestation de l’ordrepolitique. Ainsi, en nous appuyant sur trois catégories de jeunesse (les étudiantssyndiqués, les jeunes des rues et les jeunes rappeurs ou adeptes de hip-hop), nousavons cherché à interroger, dans une perspective diachronique, la nature desrapports de domination à l’oeuvre dans la société burkinabè. Nous constatons quela portée limitée de ces formes de contestation de l’ordre établi s’explique engrande partie par le contexte hégémonique dans lequel elles s’inscrivent. Ainsi, lesressorts de la domination caractéristiques de l’ordre politique actuel reposent,selon nous, sur une « politique de la médiation » et sur une stratégie de« cooptation néo-patrimoniale » qui permettent le désamorçage des tensions et lerèglement des conflits, selon des procédures bien précises, avec pour objectif lapréservation de l’image consensuelle de l’ordre politique. Ces deux dimensionsconstituent, selon nous, les piliers d’une « culture politique » qui irradie unemultitude d’espaces sociaux et qui permet un échange médiatisé et permanent entredirigeants et dirigés. / In spite of their unfavourable position in the hierarchies of power, youngpeople play a major role in the processes of social political change, which occur inthe Burkina Faso society. Hence, this social group seems to be a good instrumentto efficiently analyse policy, and moreover the processes of contestation anddomination at work in Burkina Faso. Indeed, young people develop numerousstrategies carried out in public places, which to varying degrees and termsconstitute forms of contestation against the political order. Thus by relying onthree categories of youth (unionised students, street youth, and young rappers orfollowers of the hip-hop movement), we sought to examine in a diachronicperspective, the nature of relationships of dominance at work in the Burkina Fasosociety. We find that the limited impact of these forms of contestations against theestablished order can be largely explained by the hegemonic context in which theyarise. Therefore, in our mind, the characteristic domination of the current politicalorder are based on “the strategies of mediation” and “neo-patrimonial cooptation”,which diffuse tensions and regulate conflicts, according to very precise procedures,with the aim to preserve the consensual image of the political culture. In ouropinion, these two dimensions constitute the pillars of a “political culture”, whichspreads out from a multitude of social spaces and creates a permanent, mediatisedexchange between rulers and those who are ruled.
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La centralité de l'État-Providence dans le mode de vie des étudiants-es universitaires au Québec : 1950-1985 : contribution à l'étude de la stratification socialeBeauchemin, Mario 24 April 2018 (has links)
La problématique qui sous-tend notre mémoire accorde une place toute particulière à l'initiative créatrice de l'Etat-providence au Québec. Elle postule en effet que l'accroissement considérable du champ d'intervention de l'Etat, depuis la fin des années 1950, contribue à la transformation et à la complexification du tissu social et des rapports sociaux. Plus spécifiquement, l'objet de ce mémoire est l'étude du rapport existant entre l'Etat-providence et les groupes sociaux - que nous désignons par l'appellation de couche assistée-dépendante - dont les conditions matérielles d'existence sont liées à l'accès aux ressources publiques. Nous tentons en sonne de contribuer modestement à l'étude de la formation d'une couche assistée-dépendante, à partir d'une analyse des liens unissant l'Etat-providence et les étudiants-es universitaires, au Québec, entre les années 1960 et 1980. Cette période correspond, croyons-nous, à l'apparition et à l'affirmation graduelle de la catégorie des étudiants comme couche sociale consciente de ses intérêts particuliers et s'affichant ainsi dans la dynamique d'ensemble des rapports sociaux. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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