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La coordination dans les grammaires d'interaction / Coordination in interaction grammarsLe Roux, Joseph 17 October 2007 (has links)
Cette thèse présente une modélisation des principaux aspects syntaxiques de la coordination dans les grammaires d'interaction de Guy Perrier. Les grammaires d'interaction permettent d'expliciter la valence des groupes conjoints. C'est précisément sur cette notion qu'est fondée notre modélisation. Nous présentons également tous les travaux autour de cette modélisation qui nous ont permis d'aboutir à une implantation réaliste: le développement du logiciel XMG et son utilisation pour l'écriture de grammaires lexicalisées, le filtrage lexical par intersection d'automates et l'analyse syntaxique. / This thesis presents a modelisation of the main syntactical aspects of coordination using Guy Perrier's Interaction Grammars as the target formalism. Interaction Grammars make it possible to explicitly define conjuncts' valencies. This is precisely what our modelisation is based upon. We also present work around this modelisation that enabled us to provide a realistic implementation: lexicalized grammar development (using our tool XMG), lexical disambiguation based on automata intersection and parsing.
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La syntaxe comparée du bretonJouitteau, Mélanie 12 February 2005 (has links) (PDF)
Cette thèse fournit une analyse détaillée d'une langue généralement peu étudiée, le breton (celtique continental contemporain). Son but est double: (i) - proposer une référence solide pour l'étude de la langue bretonne, ainsi que des langues celtiques et sémitiques. Je résume et évalue les différentes propositions qui ont été faites, et propose de nouvelles solutions, originales, efficaces et argumentées. (ii) - rendre accessible pour la communauté linguistique les réponses et nouvelles questions que le breton offre a certains enjeux théoriques cruciaux pour la grammaire générative et la typologie des langues. Je montre, en particulier, que la langue bretonne est un cas précieux pour enquêter sur le Principe de Projection Etendue (EPP), ou pour le débat sur la caractérisation des propriétés verbo-nominales. En accord avec mes résultats, je propose une nouvelle classification typologique des langues qui transcende l'ancienne opposition langue a verbe second vs. langue a verbe premier (V2/V1). Le Chapitre 1 présente les caractéristiques majeures des langues X(P)-VSO, illustrées par les langues celtiques et sémitiques anciennes et modernes, ainsi que par le Chacaltongo Mixtec. Le Chapitre 2 examine avec minutie l'architecture de la phrase bretonne, de la structure vP a la périphérie gauche étendue, résumant et discutant les principaux enjeux de la dérivation des phrases bretonnes. Je propose que la négation préverbale est une tête C, et que les particules préverbales (rannigs) sont des têtes FinP réalisant un accord catégoriel avec l'élément préverbal. Je montre que le sujet préverbal peut montrer des propriétés A. Dans le chapitre 3, je fournis une analyse compréhensible et détaillée de l'EPP, et montre comment les faits du breton écartent différentes versions de ce Principe. Ma formulation de l'EPP étend l'inventaire des explétifs a tout élément préverbal, qu'il soit une tête ou un XP. L'inventaire des explétifs peut donc crucialement comprendre des têtes C. Cette hypothèse prédit qu'il n'existe pas de langue strictement VSO. Les langues dites a verbe initial sont dérivées soit par mouvement du VP évacué, soit par mouvement de la tête verbale accompagné d'une stratégie explétive, qui obtient le type X(P)-VSO. Cette proposition est consistente avec la généralisation que les langues a verbe initial ont des particules préverbales. Je reconnais les explétifs nuls lorsqu'ils sont apprenables et interprétables. Je montre par example comment des particules explétives C en irlandais et en arabe sont apprenables car interprétables pour l'accord verbal. Le marquage [3.sg] qui apparait sur le verbe fléchi quand les sujets ne cliticisent pas est la réalisation d'une relation d'accord avec la tête C préverballe, un cas d'accord gelé provoqué par la localité. Dans le chaptre 4, je me concentre sur les Paramètres spécifiques au breton. Contrairement a l'irlandais ou l'arabe, le breton n'a pas d'explétifs nuls (ni pro, ni Tête C de matrice). La caractéristique V2 du breton découle donc de l'EPP. Cependant, le breton est caractérisé, comme l'irlandais ou l'arabe, par des effets de complémentarité dans le système d'accord. Je montre comment l'accord gelé est déclenché par un autre type d'internenant pour l'accord: la structure verbale vP elle-même (Jouitteau & Rezac 2006, Jouitteau 2005). Les traits du sujet sont la cible la plus proche pour l'accord uniquement dans les cas ou le sujet dépasse l'intervenant vP [3.sg] vP intervener (cliticisation). Je montre ensuite comment ce simple Pramètre, l'interprétabilité des traits phi de la structure vP, dérive des propriétés majeures caractéristiques de la langue. Comme des DPs, les structures verbales du breton montrent des effets de filtre sur le Cas et déclenchent la réalisation 'a' du rannig. Comme des DPs, les structures verbales peuvent déclencher l'état construit. Il en résulte que la langue n'a pas de Cas accusatif et marque les arguments internes du Cas génitif. L'interprétabilité des traits phi du vP prédisent correctement des faits autrement inexpliqués. En particulier, une analyse prépositionnelle de 'avoir' prédit sa singularité en termes d'accord car la préposition qui acceuille le sujet est toujours plus haute que le vP. Le sujet devient donc la cible la plus proche pour l'accord, indépendemment de ses propriétés clitiques. Le Chapitre 5 démontre avec minutie comment l'EPP prédit exactement quels ordres de mots sont possibles en breton, et quels ordres de mots sont impossibles. Les élément préverbaux motivés sémantiquement satisfont automatiquement l'EPP et les stratégies explétique de dernier ressort apparaissent dans les phrases a focus large. Je développe la proposition de Holmberg (2000) que les explétifs peuvent être créés par séparation des traits et mouvement subséquent. Comme stratégie de dernier ressort pour satisfaire l'EPP, le plus proche élément postverbal dans la dérivation monte en position préverbale en laissant in situ ses traits sémantiques. Ceci dérive élégamment trois propriétés majeures du breton: les propriétés A disponibles pour un sujet préverbal, l'existence de phrases SVO a focus large, et les paradigmes dits du 'long mouvement de tête' (Long Head Movement) qui antéposent une tête evrbale non-fléchie par dessus un auxiliaire, en dépit de la contrainte sur le mouvement des têtes. Le Chapitre 6 continue l'extension de l'inventaire des explétifs et présente un paradigme entièrement nouveau du français dialectal. Dans le français Atlantique (SVO), l'effacement du sujet est autorisé si et seulement si une tête C préverballe est insérée. La morphologie de cette tête C préverballe n'est pas réalisée par le canal segmental, mais par un son ou geste ostencible quelconque. J'analyse ce paradigme comme le résultat d'une stratégie explétive multicanale et j'ouvre sur les implications que cela a, de la typologie des explétifs a la méthodologie de récolte des données.
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La coordination dans les grammaires d'interactionLe Roux, Joseph 17 October 2007 (has links) (PDF)
Cette thèse présente une modélisation des principaux aspects syntaxiques de la coordination dans les grammaires d'interaction de Guy Perrier . Les grammaires d'interaction permettent d'expliciter la valence des groupes conjoints. C'est précisément sur cette notion qu'est fondée notre modélisation.<br />Nous présentons également tous les travaux autour de cette modélisation qui nous ont permis d'aboutir à une implantation réaliste: le développement du logiciel XMG et son utilisation pour l'écriture de grammaires lexicalisées, le filtrage lexical par intersection d'automates et l'analyse syntaxique.
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UNE DESCRIPTION LINGUISTIQUE DU CREOLE GUADELOUPEEN DANS LA PERSPECTIVE DE LA GENERATION AUTOMATIQUE D'ENONCES.Delumeau, Fabrice 14 February 2006 (has links) (PDF)
Le but de cette thèse est de proposer une description du créole guadeloupéen dans la perspective de la génération automatique d'énoncés en créole, à partir du français contemporain. En ce qui concerne les domaines phonologique et morphophonologique, les régularités observées se traduisent par des règles (qui rendent compte de ce qu'il convient de nommer la « créolisation synchronique »). En ce qui concerne le domaine syntaxique, l'accent est mis sur les différences entre le français et le créole, et une description formalisée des principales constructions du créole guadeloupéen est présentée.
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