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Dis au potier qu'il me fasse un kôtôn: archéologie et céramique de l'Antiquité tardive à nos jours dans la TT29 à Cheikh Abd el-Gourna, EgypteBavay, Laurent 12 February 2008 (has links)
Depuis 1999, le Centre de recherches archéologiques de l'Université libre de Bruxelles a entrepris l'étude de la tombe thébaine numéro 29 à Cheikh Abd el-Gourna, construite pour le vizir et maire de la ville Aménémopé sous le règne d'Amenhotep II (vers 1425-1401 av. J.-C.). La fouille du monument, sous la direction du Professeur Roland Tefnin, a été menée suivant deux axes de recherches. Le premier, dans une perspective synchronique, visait à étudier les aménagements et le fonctionnement d'origine de la tombe, sous la 18e dynastie. Le second, dans une perspective diachronique, visait à reconstituer l'histoire du monument et de ses occupations successives jusqu'à l'intervention de la mission. La thèse porte sur les résultats de cette seconde approche, et plus particulièrement sur l'analyse des occupations de l'antiquité tardive et post-antiques. Celles-ci se distinguent par une affectation de l'espace différente de sa fonction d'origine :la tombe n'est plus utilisée comme lieu de sépulture et de culte funéraire mais comme habitation. La fouille a ainsi livré les vestiges d'une installation érémitique datée des VIIe et VIIIe siècles de notre ère, associés à un matériel archéologique et épigraphique particulièrement abondant, ainsi que les ruines d'une maison villageoise construite durant la seconde moitié du XIXe siècle. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Enquête sur l’évolution des cultes d’Amon thébain au Nouvel Empire (1550-1069 avant J.-C.) : iconographie et phraséologie / The evolution of Amun’s cults in Thebes during the New Kingdom (1550-1069 BC) : iconography and phraseologyUeno, Kaori 19 December 2014 (has links)
Dieu majeur du panthéon égyptien, Amon a acquis un prestige sans pareil comme dieu dynastique durant le Nouvel Empire à Thèbes. Depuis sa première attestation certaine au début de la 11ème dynastie, après l’unification des territoires égyptiens, les rois régnants n’ont cessé de lui dédier des monuments, véritables trésors des arts égyptiens. Pendant le Nouvel Empire, la popularité d’Amon diffuse parmi les particuliers des différentes conditions sociales. Ils ont produit de nombreux monuments, variés dans leurs formes, représentant Amon sous divers aspects. Dans une approche concernant l’évolution du culte amonien, nous nous sommes plus particulièrement intéressées à la fonction d’Amon, selon ces différents aspects. Il existe bien sûr des études plus anciennes consacrées à tel ou tel aspect spécifique d’Amon, mais aucune ne donne cependant une vision globale de l’ensemble de ces aspects. Nous avons donc voulu savoir quelle fonction était liée à quel aspect d’Amon, sous forme humaine ou animale. Pour mener ces enquêtes systématiques, nous avons utilisé la méthode statistique, encore peu courante dans l’étude de la religion égyptienne. Comme elle doit s’appuyer sur des exemples en nombre significatif, nous avons choisi la période et le lieu les plus prolifiques pour l’iconographie d’Amon : le Nouvel Empire à Thèbes. Nous avons de plus sélectionné deux types d’objets particulièrement répandus, les stèles et les statues, appartenant à des gens de diverses conditions sociales, afin de comparer le culte amonien selon les différentes catégories sociales. En nous basant sur le croisement de données portant sur plus de 500 monuments, nous avons effectué deux séries d’analyses : une analyse iconographique (type de rite, personnages associés) et une analyse phraséologique (types de formules et épithètes), en tenant compte des datations et des provenances (rive est ou ouest du Nil). Cette analyse a produit des résultats intéressants sur l’évolution des cultes d’Amon à cette période. Nous avons notamment pu mettre en évidence les traitements très différenciés entre les rois et les particuliers dans la façon d’approcher Amon. En somme, les rois ont sélectionné des motifs évoquant des moments importants des cérémonies officielles. Dans la phraséologie d’Amon, qui reste conventionnelle, les rois ont mis en avant l’appellation parentale « fils et père » et la qualité de « souveraineté ». Dans la réalisation de leurs monuments, ils ont voulu s’identifier à Amon anthropomorphe ou dialoguer avec lui une relation réciproque, les plaçant sur un même rang, de manière à manifester leur royauté. Lorsqu’ils optent pour l’aspect animal d’Amon, c’est toujours dans la statuaire et sous la forme criocéphale. Leurs statues portant un objet criocéphale, liées au culte ambulatoire de l’entité divine, ont été installées dans les lieux les plus ouverts au public, à l’inverse des statues royales représentant Amon anthropomorphe, qui sont installées au fond des sanctuaires. Il existait certainement une hiérarchie entre les aspects humain et animal dans la pensée royale.En revanche, les particuliers ont représenté Amon sous divers aspects. Il est l’objet de leurs prières pour régler leurs affaires quotidiennes ou pour assurer leur survie posthume. Ils sont alors figurés dans des scènes d’adoration envers Amon, sous sa forme humaine ou animale et même sous la forme d’animal entier. Les particuliers montrent plus de flexibilité que les rois dans la sélection d’épithètes moins habituelles. Celles-ci manifestent tantôt la qualité de « démiurge », tantôt la qualité d’Amon comme « intercesseur » ou « sauveur » du peuple.Au terme de cette enquête, nous pouvons établir un nouveau corpus raisonné de l’iconographie et de la phraséologie d’Amon. Il nous est désormais possible de différencier les cultes officiels royaux, des pratiques privées et de « piété personnelle » grâce aux préférences montrées par les dédicants pour un type de monument en fonction de leur statut ... / Amun, the deity of the Egyptian pantheon, had acquired unparalleled prestige as a dynastic god in Thebes during the New Kingdom. Since his first appearance at the beginning of the 11th dynasty, after the unification of the Egyptian territories, the kings continued to dedicate the monuments, treasures of Egyptian fine art.During the New Kingdom, the popularity of Amun diffused among individuals with different social status. People produced numerous monuments in various forms of Amun. To explore the evolution of the Amun’s cult, we specifically investigated in the function of Amun, as his different aspects. The previous studies of Amun focused on one particular aspect, but none of them gave an overview of all aspects. We sought which function was related to either human or animal form of Amun. To perform these systematic surveys, we used the statistical method which is still a novel approach in the study of Egyptian religion. To obtain the significant numbers of data, we chose the most prolific time and place for the iconography of Amun : the New Kingdom in Thebes. We selected two types of objects particularly prevalent, stelae and statues which belonged to people from various social ranks. Based on more than 500 monuments data, we conducted two types of researches: iconographic analysis (ritual (ceremonial) type and associated character) and phraseological analysis (formulas type and epithets). We also included date and place (either east or west bank of the Nile). Those analyses revealed interesting results on the evolution of worship of Amun at that time. In particular, we could highlight huge differences between kings and commoners in their methods to approach to Amun.In summary, the kings selected motifs evoking important moments of royal ceremonies. In the phraseology of Amun, which remains conventional, kings emphasize parental appellation "son and father" and the quality of "sovereignty". In carrying out their monuments, they wanted to identify with anthropomorphic Amun or dialogue with him a reciprocal relationship, placing them on the same row, so to show their royalty. The animal form of Amun is only depicted in statuary as the sacred ram-headed form. Their statues presenting the ram’s head object related to the moving of the divine entity were installed in places more open to the public, unlike the royal statues of anthropomorphic Amun, which are installed in places the most sacred in the temple. There certainly was a hierarchy between human and animal aspects in the royal mind.In contrast, commoners valued his various aspects. Amun was the object of their prayers to adjust their daily business or for their posthumous survival. They then depicted in the worshipping scenes of Amun in his human or part-animal form and even in the form of whole animal. The commoners show more flexibility than the Kings in the selection of epithets less common. Theses epithets sometimes showed the quality "demiurge" and sometimes the quality of Amun as "intercessor" or "savior" of the people.The success of this attempt brought a new rational corpus of the iconography and phraseology of Amun. This study revealed that royal official cults was different from private practices and "personal piety" with the preferences shown by devotees for a type of monument, dependent on their status as well as the time.
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Les productions céramiques égyptiennes en région thébaine du 8e au 6e siècle avant notre ère: traditions, influences et innovations / Egyptian ceramic production in the Theban Area from the 8th to the 6th century BC: traditions, influences and innovationsBoulet, Stéphanie 03 April 2015 (has links)
L’étude des productions céramiques thébaines des 25e et 26e dynasties (c. 750-525 avant notre ère) a longtemps été négligée en raison d’un manque incontestable de contextes archéologiques stratifiés. Cette thèse a pour objectif l’étude de cette industrie par un examen rigoureux du matériel céramique de la chapelle d’Osiris Ounnefer Neb-Djefaou à Karnak (IFAO – sous la direction de L. Coulon) et du secteur du temple de Ptah à Karnak (CFEETK – sous la direction de Chr. Thiers). A cela s’ajoutent les données extraites des fouilles récentes des tombes TT 29 et TT C3 à Cheikh Abd el-Gourna (ULB / MANT – sous la direction de L. Bavay et D. Laboury). <p><p>En plus d’une définition précise de cette industrie par de l’établissement d’une analyse typologique fine, ce travail vise à associer les changements politiques de la ville de Thèbes avec les développements des productions céramiques locales. <p>Vers le milieu du 8e siècle avant notre ère, des évolutions techniques et morphologiques majeures se produisent dans l’industrie céramique thébaine, donnant naissance à un nouveau répertoire spécifique de cette région, se distinguant clairement des productions de la Basse-Egypte. Cette différenciation semble être le reflet des tensions politiques entre le nord et le sud du pays. Cette industrie va se développer au cours de la Basse Epoque avec des formes devenant plus sinueuses, complexes et carénées. Un nouveau traitement de surface se développe grâce au tour rapide :les stries plates, éléments caractéristiques des productions thébaines de la Basse Epoque. <p>Sous la dynastie nubienne, les produits vraisemblablement originaires de la région thébaine sont diffusés en Egypte et en Nubie. Cette diffusion a pour conséquence quelques phénomènes d’interactions en Egypte, mais surtout en Nubie où se développe un nouveau répertoire formel inspiré des productions céramiques thébaines, en parallèle aux productions locales.<p><p>Ce travail s’articule en trois parties. La première reprend une présentation des différents sites et contextes archéologiques exploités dans cette analyse. La deuxième correspond à une étude typologique des productions céramiques thébaines alors que la troisième partie se penche sur une synthèse reprenant une définition complète de la production thébaine. <p>Cette thèse a pour objectif d’utiliser l’objet céramique comme un élément datant et le témoin d’un savoir-faire, mais également comme un marqueur de changements politiques et économiques./<p><p><p>The study of the Theban ceramic production from the 25th to the 26th Dynasty (c. 750-525 BC) has been neglected for a long time because of a lack of stratified archaeological context. The aim of the thesis is to analyse the ceramic material coming from the chapel of Osiris Wennefer Ned-Djefau at Karnak (IFAO – Dir. L. Coulon) and from the temple of Ptah at Karnak (CFEETK – Dir. Chr. Thiers). The study of the pottery from the tombs TT 29 and TT C3 at Cheikh abd el-Gourna broadens our knowlegde on this production (ULB-ULg – MANT – Dir. L. Bavay et D. Laboury). <p><p>In addition to the formulation of a precise definition of this industry by the establishment of a new ceramic typology, this work aims to associate the political changes occurring in Thebes at that period with the evolution of the local ceramic production. <p>In the mid-8th century BC, technical and morphological changes are observed in the Theban ceramic industry, defining a specific industry in the region, a pottery repertoire which is easily distinctive from the ceramic production from the North of Egypt. This distinction is the reflection of political tensions between the North and the South at this time. The above-mentioned industry developed during the Late Period with more complex, marked and carinated shapes; a new surface treatment appeared thanks to the use of the kick-wheel: ribbed surface, which is a specific element of the Theban production in the Late Period. <p>Under the Nubian Dynasty, pottery from the Theban area is spread through Egypt and Nubia. This distribution caused some interaction phenomenas in Egypt, but also in Nubia where a new ceramic repertoire developed alongside the local ceramic industry. <p><p>This work has been divided in 3 parts. The first part corresponds to a presentation of archaeological sites and contexts used for the study. The second part presents a typological analysis of the Theban production. The last part is a synthetic analysis of the Theban pottery production. <p>The thesis tends to prove that the ceramic object is certainly a dating data and the testimony of a savoir-faire, but also the testimony of political and economical changes.<p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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