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Le personnage qui ne souhaitait pas habiter un roman : le personnage comme outil de remise en question des procédés romanesques dans À rebours de J.-K. Huysmans (1884), Paludes d'André Gide (1895) et Monsieur de Phocas de Jean Lorrain (1901)

Razurel, Fanny 29 June 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 27 février 2023) / Le présent mémoire propose une analyse du personnage dans le roman décadent, figure centrale du récit, afin de montrer comment les auteurs de la décadence ont tenté de renouveler le genre du roman à la fin du XIXᵉ siècle et au début du XXᵉ. À rebours de Joris-Karl Huysmans, Paludes d'André Gide et Monsieur de Phocas de Jean Lorrain présentent des entités poétiques singulières et emblématiques du courant, sur lesquelles le présent mémoire se penche. Les caractéristiques individuelles partagées par des Esseintes, le narrateur de Paludes et le duc de Fréneuse, telles que leur délicatesse, leur pessimisme ou encore leur dégoût de la société, favorisent l'apparition d'un récit de soi centré sur le personnage principal, sa sensibilité et ses réflexions subjectives. Ces dispositions particulières entraînent des conséquences sur le texte. Pour épouser le flux de pensée changeant du personnage qui est également souvent le narrateur du récit, ce dernier adopte, entre autres, une chronologie éclatée, une prose mêlant plusieurs genres ou encore une narration qui se ferme sur elle-même. Ces particularités contribuent à l'édification d'un récit de l'intériorité condamné à se replier sur lui-même et à se retrouver dans un cul-de-sac narratif. Une poétique de l'échec se dégage en effet de l'ensemble des romans de la décadence dont les racines et l'héritage sont également étudiés dans ce mémoire.
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Femmes et discours social dans les œuvres de Léonora Miano, Ken Bugul et Audre Lorde

Metoukson Delangue, Anaïs 17 June 2024 (has links)
Cette thèse examine le rapport conflictuel de femmes au discours social, au travers de leurs relations interpersonnelles féminines, dans *L'intérieur de la nuit* et *Crépuscule du tourment* de Léonora Miano; dans *Le baobab fou* et *Riwan ou le chemin de sable* de Ken Bugul; enfin, dans la biomythographie d'Audre Lorde, *Zami: A New Spelling of my Name*, et une sélection de poèmes. Issues de parcours et de contextes sociogéographiques différents (respectivement le Cameroun, le Sénégal et les États-Unis), les autrices dépeignent des personnages principaux féminins esseulés et inadéquats en regard des normes sociales en vigueur dans leur milieu de vie. Sous-tendues par des représentations du monde autochtones et transculturelles, ces normes témoignent d'une domination patriarcale globalisée, mais influant différemment sur la condition des femmes, selon leur positionnement social. En tant que médium de la communication entre personnages, le discours social est tout d'abord saisi pour ses méfaits. Il transforme les relations féminines en creuset de la socialisation ravageuse, du mépris de l'altérité, de la difficile marginalisation et, paradoxalement, de l'impossible dialogue. Les analyses du discours et de l'énonciation démontrent ensuite que la présence du discours social - avec ses principes de légitimité, de contrôle, de hiérarchie, voire d'exclusion - favorise une rhétorique autre sur l'individualité et l'intersubjectivité. Léonora Miano, Ken Bugul et Audre Lorde font en effet de l'accueil des différences et des différends, ainsi que de l'empathie, des dispositions cognitives profitables à la subjectivité et à la convivialité sociale. / Analyzing female social interaction, this thesis focuses on the conflictual relationship between women and their respective social discourse in the following novels: *L'intérieur de la nuit* and *Crépuscule du tourment* from French-Cameroonian writer Léonora Miano; *Le baobab fou* and *Riwan ou le chemin de sable* from Senegalese writer Ken Bugul; and African-American writer Audre Lorde's biomythography, *Zami: A New Spelling of My Name*, as well as selected poems. The three writers portray characters who are negatively affected by the identity-related norms of their society. Based upon native and transcultural representations of reality, these standards are sustained by, and foster, patriarchy: a global system of domination which affects women in a variety of ways, according to their social positioning. In the scope of this study, social discourse will first be addressed through its consequences: destructive upbringings, a hatred for otherness, social exclusion and, more importantly, the absence of dialogue between women. Nonetheless, while depicting the functions of social discourse (to legitimize, to elevate, to control, and to exclude), Miano, Bugul and Lorde still manage to offer their own visions of communication and individuality. A discursive analysis of their texts will demonstrate that this vision would tend to welcome human differences, discordant perspectives, and empathy as essential principles of love, social cohesion and individual freedom.
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"Against a Sharp White Background" : racial stereotypes, intersectionality, and iterations of black womanhood in Langston Hughes's Not Without Laughter, Toni Morrison's The Bluest Eye, and Claudia Rankine's Citizen : an american lyric

Lavertu, Camille 26 July 2022 (has links)
Ce mémoire considère l'évolution des stéréotypes racistes et sexistes qui sont contestés dans trois œuvres littéraires afro-américaines, soit Not Without Laughter de Langston Hughes, The Bluest Eye de Toni Morrison et Citizen : An American Lyric de Claudia Rankine. L'analyse de ces livres vise à déterminer comment la double contrainte des femmes noires sous-tend les stéréotypes et préjugés qui sont apparus pendant l'esclavage et qui persistent dans la culture du vingt-et-unième siècle. Ces stéréotypes, tels que la Mammy, la Jezebel ou la femme en colère, ont été créés et maintenus afin de fournir une justification idéologique à la marginalisation et à l'exploitation des femmes noires. De plus, ils ont servi à soutenir les intérêts et objectifs de la société blanche patriarcale telle que manifestée aux États-Unis à travers le temps. Encore aujourd'hui, ces images discriminatoires et non représentatives contribuent à la perpétuation du racisme et du sexisme, et continuent de contrôler le corps, l'esprit, et la sexualité des femmes noires aux États-Unis. À travers une analyse chronologique des œuvres, publiées respectivement en 1930, 1970, et 2014, mon argumentaire postule que les performances de féminité noire étudiées dans chaque roman révèlent un désir de contester et réfuter ces stéréotypes, s'avérant ainsi des actes de résistance et d'autodétermination. Mon approche, éclairée par les théories de l'intersectionnalité et du féminisme noir, étudie la manière dont Hughes, Morrison, et Rankine revisitent, remettent en question, et déconstruisent les stéréotypes raciaux afin de mettre en évidence la multiplicité des identités féminines Afro-Américaines et ainsi, rejeter la fausse perception monolithique des femmes noires. / This thesis investigates the evolution of racist and sexist stereotypes forced onto black women in three African American works: Langston Hughes's Morrison's The Bluest Eye , and Claudia Rankine's Not Without Laughter Citizen: An American Lyric , Toni . The thesis aims to show the pervasiveness of the double bind of African American women that emerged during slavery and that persists in the culture of the twenty-first century as the Mammy, the Jezebel, or the angry black woman, among . Stereotypes, such others, were created and maintained to provide an ideological justification for the marginalization and exploitation of black women, which, in turn, were used to support the interests of the white mainstream and patriarchal society. To this day, these cont rolling images black female body, mind, and sexuality perpetuate racism and regulate the in the United States. Through a chronological analysis of the works, respectively published in 1930, 1970, and 2014, my argumentation posits that the chosen iterations of black womanhood talk back to their racial heritage, a vexed history of misrepresentation and misconception, thereby allowing for new performances and scripts of the black female self to be inscribed in culture. My approach to this thesis, grounded in theorizations related to intersectionality and black feminism, demonstrates that Hughes, Morrison, and Rankine revisit, challenge, and deconstruct racial stereotypes to highlight the multiplicity of African American female identities and, ultimately, reject the monolithic perception of black women.
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Figurations d'un récit ambigu : éthique de la responsabilité chez Annie Ernaux, Élise Turcotte et Ken Bugul

Gendron, Karine 29 April 2020 (has links)
357581\u Ma thèse part du constat de la mise en scène abondante et répétée de différents types de récits (radiophoniques, journalistiques, littéraires, oraux, visuels) dans les univers narratifs de trois auteures contemporaines d’expression française : Annie Ernaux (France), Élise Turcotte (Québec) et Ken Bugul (Sénégal). Les figures du récit répertoriées dans leurs oeuvres rendent visibles les failles, les incertitudes et l’incomplétude de l’acte communicationnel qui en découle. Ma thèse s’est articulée autour de cette première question : pourquoi ces auteures mettent-elles en scène un récit défaillant puisqu’ambigu par le moyen même du récit ambigu que constitue l’oeuvre? Mon hypothèse a été d’y voir une forme d’éthique narrative : plutôt que de simplement relancer le constat postmoderne de la fin de l’autorité des récits (Lyotard), ces auteures se demanderaient quel récit écrire dans ce contexte et comment le faire. En montrant toute forme de récit comme étant fondamentalement ambigu, Ernaux, Turcotte et Bugul exposeraient en même temps aux lecteurs leurs propres productions narratives sous cette lumière, endossant ce caractère incontournable de leur récit et explorant par l’écriture ses limites, ses forces, ses enjeux et les moyens de sa prise en charge. Elles mesureraient ainsi la nature et l’ampleur de leur responsabilité quant aux effets potentiels de leurs récits sur autrui, forme d’éthique narrative que prône la philosophe américaine Judith Butler. Or, comment passer de l’analyse des figures du récit dans les oeuvres à la qualification de l’éthique narrative des auteures ? L’éthique littéraire se conçoit le plus souvent en regard des thématiques déployées dans les oeuvres, sans égard au travail poétique et énonciatif de l’écrivain, qui pourtant infléchit le sens donné à cette thématique. À ce propos, Altes et Daunais rappellent que le dessein de l’oeuvre ne repose que rarement sur une volonté d’intervention directe dans la société. Plusieurs chercheurs sur l’engagement littéraire contemporain (Gefen, Blanckeman, Bouju, Semujanga) avancent que les intentions d’un auteur relèvent d’un second degré perceptible dans le travail formel de l’oeuvre. Ma thèse situe donc l’éthique littéraire dans l’horizon d’une éthique narrative telle que conçue par Ricoeur, s’inscrivant dans la narration même de l’oeuvre, et portant les marques d’une réflexion de l’auteur quant à la forme idéale guidant sa conduite du récit en fonction de ses effets potentiels et imprévisibles sur autrui. Pour extraire des oeuvres cette éthique narrative, j’ai effectué une étude figurale de type longitudinale en analysant l’ensemble du corpus en prose des écrivaines choisies, afin de discerner les figures du récit récurrentes, les effets de système dans l’oeuvre complète et leur rapport avec la démarche auctoriale d’ensemble. Parmi les trois catégories principales de figures du récit (« récit-exposé », « récit-imposé », « récit-suggéré ») identifiées, celle du « récit-suggéré », récit le plus ambigu, est systématiquement idéalisée. Elle se démarque par son interprétation coopérative, sa constante réappropriation par autrui et son inachèvement souhaité. Elle provient généralement d’un personnage énonciateur intranquille qui souhaite rendre infiniment modifiable sa production narrative en regard de ses effets futurs imprévisibles. Se dégage alors un imaginaire du récit favorisant son ambiguïté et engendrant une problématisation de la responsabilité toujours partielle de son énonciateur. L’esthétique et les procédés textuels des oeuvres des trois auteures (intra-intertextualité, symbolisme, contradictions contrôlées des versions autobiographiques, réitération des thèmes par des genres et des styles variés) confirment que l’idéalisation figurée du récit ambigu renvoie aussi à leur pratique narrative, qui pourtant reste plus intelligible que ce que l’idéal chercherait à atteindre.
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La mosaïque d'Orphée de Volubilis

Qninba, Zahra 25 April 2018 (has links)
Avant de décrire de manière détaillée notre pavement, nous avons essayé d'avoir une idée de la maison où il se trouve ainsi que des mosaïques qui pavent certaines de nos pièces. Pour découvrir le type qui correspond le mieux à notre pavement, nous avons passé en revue de manière critique les principales typologies concernant les mosaïques d'Orphée charmant les animaux. Comme le schéma de Volubilis est comparable à celui de certains décors de plafond, nous avons cherché à connaître le genre de décor qui s'apparente au nôtre. En comparant les différents éléments iconographiques de notre mosaïque par rapport à ceux des modèles de l'ensemble des types d'art connus de l'Antiquité (peinture, reliefs, statuaire etc. ...), nous avions pour objectif la recherche du modèle qui présente le plus d'affinités avec le nôtre. Nous n'avons pas omis d'étudier le matériau et la technique utilisés; pas plus que nous n'avons oublié de tenter de découvrir si la restauration o altéré le schéma initial de cette mosaïque. Cette recherche nous o permis de voir que ce pavement présente autant d'éléments qui l'apparentent aux pavements du début du IIIe siècle que de ceux diffusés surtout au milieu du IVe siècle. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Le suicide dans la littérature québécoise pour adolescents : une esthétique de la fragmentation au service de la reconstruction de soi

Maheux-Tremblay, Ariane 19 April 2018 (has links)
Depuis la fin des années 1990, la littérature québécoise pour la jeunesse aborde des thématiques délicates auparavant taboues, dont le suicide. Le traitement d’un tel sujet est grandement facilité par l’attention qu’accordent les auteurs à la forme de leur récit, ce que nous observons dans Une vie en éclats de Maryse Pelletier, Le long silence de Sylvie Desrosiers, Le parfum des filles de Camille Bouchard ainsi que Ma vie ne sait pas nager d’Élaine Turgeon. La quête des personnages, désormais plus englobante, est centrée sur le rapport à l’Autre, qui se transforme au cours du processus de deuil. Les protagonistes traversent en fait un long moment d’errance où ils n’ont plus de repères et tentent de fuir, jusqu’à ce que l’apparition d’un nouveau personnage qui comprend leur douleur les aide à établir ce nouveau rapport avec le défunt. La déconstruction formelle des oeuvres vient faire écho à la fragmentation vécue par les personnages, ce qui rend fort significatives l’attention portée à la temporalité ainsi que la multiplicité des narrateurs, voire l’hybridité générique au sein des récits. Les oeuvres semblent remettre en question certaines conventions de la littérature jeunesse afin de faire vivre au lecteur la confusion vécue par les protagonistes : le lecteur confronté à un texte d’apparence déconstruite doit ainsi effectuer un travail de reconstruction semblable à celui opéré par les personnages.
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L’invraisemblable dans la représentation réaliste contemporaine : étude de Dernier amour de Christian Gailly, de Gabrielle au bois dormant de Denyse Delcourt, de La maison des temps rompus de Pascale Quiviger et de Tarmac de Nicolas Dickner

Ali, Suzette 20 April 2018 (has links)
Dans cette thèse intitulée « L’invraisemblable dans la représentation réaliste. Étude de Dernier amour de Christian Gailly, de Gabrielle au bois dormant de Denyse Delcourt, de La maison des temps rompus de Pascale Quiviger et de Tarmac de Nicolas Dickner », nous proposons une analyse des problèmes de vraisemblance pragmatique et empirique que nous rencontrons dans certains romans réalistes contemporains. Le premier chapitre est consacré à un retour historique sur le courant réaliste depuis son apparition au XIXe siècle jusqu'à notre époque actuelle. Il contient aussi une synthèse des principes théoriques des concepts de réalisme et de vraisemblance qui sont des concepts très anciens. Dans le deuxième chapitre, nous proposons une analyse des problèmes de vraisemblance liés aux deux types de narration homodiégétique et hétérodiégétique omnisciente qui existent dans les romans retenus pour notre recherche. La première partie de ce chapitre est réservée à l’étude des problèmes identitaires du « je » qui parle dans les récits alors que les deux autres parties sont consacrées à l’étude des points de vue interne et omniscient qui se trouvent déstabilisés dans les romans choisis. Quant au troisième chapitre, ce dernier est réservé à l’analyse des invraisemblances empiriques qui envahissent nos romans. Ces invraisemblances sont liées à la présence débordante de certains procédés et stratégies narratifs qui sont répertoriés et étudiés dans la première partie, puis à l’apparition de certains phénomènes ou personnages incroyables dans les histoires racontées. Ces phénomènes et personnages invraisemblables constituent l’objet des analyses de la deuxième partie de ce chapitre. Grâce à l’analyse des ces invraisemblances empiriques, nous pourrons entamer la réflexion sur le rapport du « je » au réel qui l’entoure. Ce rapport qui est différent dans chacun des romans étudiés révèle les nouvelles conceptions du réel contemporain que cherchent à transmettre nos écrivains.
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De nostos à xenitia: recherches sur la nostalgie de l'exil dans la littérature grecque ancienne et byzantine

Grodent, Michel O.L. January 2000 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Vraisemblance et métamorphose : Truismes de Marie Darrieussecq et La Femme changée en bûche de Marie Ndiaye

Lak, Zishad 18 April 2018 (has links)
Ce mémoire se penche sur la question de la vraisemblance dans deux récits contemporains qui traitent de la métamorphose : La femme changée en bûche de Marie Ndiaye et Truismes de Marie Darrieussecq. L'étude dégage les stratégies de la vraisemblance sous trois angles : d'un point de vue narratologique, elle analyse la vraisemblance pragmatique et l'autorité narrative dans les deux romans; l'analyse de la vraisemblance diégétique touche aux questions de l'espace contemporain, à certaines études mythologiques ainsi qu'à la sémiotique du corps et de l'objet; le troisième aspect, axé sur la vraisemblance générique, porte sur l'influence du mode littéraire pour établir ou ébranler la vraisemblance dans le roman. L'analyse des enjeux de la vraisemblance dans deux récits relatant la métamorphose au sein d'univers tout à fait différents contribue à déceler quelques stratégies essentielles pour construire et raconter le réel à l'époque contemporaine.
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La violence exercée sur les femmes : ambiguïté et analogie dans le Rapt de Proserpine de Claudien et l'Enlèvement d'Hélène de Collouthos

Masella, Romy 26 May 2023 (has links)
Thèse en cotutelle entre l'Université Laval, Québec, Canada et l'Université de Strasbourg, Strasbourg, France / Le Rapt de Proserpine de Claudien et l'Enlèvement d'Hélène de Collouthos sont deux œuvres tardo-antiques qui présentent plusieurs versions, parfois contradictoires sous certains aspects, des agressions éponymes. Dans ce mémoire, nous proposons une analyse comparative de ces textes centrée sur la violence exercée sur les femmes et l'ambiguïté qui l'entoure. Si la violence apparaît d'abord au lecteur par ses mentions explicites et littérales, étudiées dans le premier chapitre, elle se manifeste surtout de manière implicite ou métaphorique. À cette fin, Claudien et Collouthos ont recours au locus amoenus, à des présages de l'agression, à des comparaisons animales et à la métaphore de la femme-forteresse. Ces procédés et images permettent de souligner les diverses dimensions de l'agression, ainsi que sa richesse symbolique. Sur ce plan, les rêves et l'association du rapt au viol, au mariage et à la mort sont également significatifs. L'ambiguïté, introduite dès le début de chaque œuvre par l'emploi d'un terme polysémique, invite le lecteur à aller au-delà du premier niveau de lecture ; elle est subséquemment véhiculée par les termes employés (polysémiques, violents ou non-violents), les représentations contradictoires du rapt et le double sens inhérent des métaphores. La prédominance de l'ambiguïté reflète en un sens les multiples interprétations possibles de l'agression centrale de chaque mythe. Nous mettons ainsi en évidence la place qu'occupe l'ambiguïté dans l'expression de la violence, son impact sur l'interprétation du récit, et les parallèles créés entre Hélène et Proserpine.

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