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Les relations entre le fonctionnement exécutif, la cognition sociale et l’adaptation sociale dans le développement typique et atypiqueVera Estay, Evelyn Christy 08 1900 (has links)
Il est reconnu que le développement social des enfants et des adolescents est soutenu par l’évolution des capacités cognitives et sociocognitives en interaction avec les expériences relationnelles quotidiennes. Ce développement offrirait une compréhension de plus en plus vaste du monde social et culturel, permettant aux individus de s’intégrer à la société en tant
que citoyen autonome et responsable au début de l’âge adulte. Malgré la validité de ce portrait global, il reste beaucoup à comprendre sur l’influence entre les capacités cognitives (ex. : fonctions exécutives) et sociocognitives (ex. : raisonnement moral (RM), théorie de l’esprit (TdE), reconnaissance des émotions) durant le développement, ainsi que sur leur impact
individuel et additif sur le comportement social. Encore moins d’informations existent sur ces interactions dans le cadre du développement atypique, comme celui des jeunes présentant des troubles neurodéveloppementaux. L’objectif général de cette thèse est donc d’explorer les interrelations entre les différentes composantes du fonctionnement exécutif (FE) et de la
cognition sociale chez les jeunes et leur contribution à l’adaptation sociale. Le but des travaux est aussi d’observer les effets potentiels d’un développement déficitaire de ces fonctions dans le contexte d’un trouble neurodéveloppemental, le Syndrome de Gilles de la Tourette (SGT). Cette thèse est composée de trois articles empiriques concernant trois études qui abordent ces
objectifs généraux. Les deux premières études explorent le FE, la cognition sociale et les tendances d’interaction sociale chez des enfants neurotypiques de 6 à 12 ans. La première étude, centrée sur les interrelations entre les capacités cognitives et sociocognitives, montre que la maturité du RM est associée positivement au FE, à la reconnaissance des émotions et à la TdE. Le FE et la cognition sociale contribueraient de manière significative à la maturité du RM et joueraient un rôle médiateur dans la relation entre l’âge et le RM. La deuxième étude, plus centrée sur les tendances comportementales dans la vie quotidienne, montre que le FE quotidien joue un rôle médiateur qui expliquerait partiellement le lien entre l’empathie et les
tendances prosociales des enfants et complètement le lien avec leurs tendances agressives. La troisième étude montre pour la première fois l’existence d’un fonctionnement plus pauvre de la TdE chez les jeunes ayant le SGT. Ces jeunes présentent également un moins bon FE quotidien et plus de difficultés et comportementales, notamment au niveau des aspects sociaux. Cette étude révèle des liens entre le RM des jeunes atteints du SGT et leur flexibilité cognitive, fluence verbale et FE quotidien, de même qu’avec la sévérité de leurs tics et leurs difficultés sociales. Les difficultés de comportement sont expliquées en grande partie par la sévérité des tics, le FE et la cognition sociale. Ensemble, les données des études
présentées dans cette thèse contribuent à établir un portrait plus détaillé des relations réciproques entre le FE, la cognition sociale et l’adaptation sociale, lors du développement typique et atypique. Les résultats offrent de nouvelles pistes pour la compréhension clinique des difficultés d’adaptation sociale précoce et suggère un fondement empirique pour l’élaboration de programmes d’intervention sur les compétences sociales. / It is recognized that the social development of children and youth is supported by improvements in their cognitive and social cognitive abilities, which are driven by everyday interpersonal experiences. This development provides a broader understanding of the social and cultural world, allowing individuals to become integrated members of society and autonomous and responsible citizens in early adulthood. Despite the validity of this overall picture, there is still much to be learned about the mutual influence between cognitive (e.g.,executive functions) and socio-cognitive abilities (e.g., theory of mind, moral reasoning, emotion recognition) during development, as well as their individual and additive impact on social behavior. Even less is known about these interactions in the context of atypical development, such as in youth with neurodevelopmental disorders. The main objective of this thesis is to explore the reciprocal associations between different components of executive functioning (EF) and social cognition in youth and their contribution to social adaptation. We also aimed to observe the potential effects of impaired development of these functions in a neurodevelopmental disorder, Tourette’s Syndrome (TS). This thesis is composed of three empirical articles pertaining to three studies that address these main objectives. The first two studies explore EF, social cognition and social interaction patterns among neurotypical children aged 6 to 12 years. The first study focuses on the interrelations between cognitive and social cognitive abilities, showing that moral reasoning (MR) maturity is positively associated with EF, emotion recognition and theory of mind. EF and social cognition contribute significantly to the MR maturity and play a mediating role in the relationship between age and
MR. The second study, which focuses more on behavioral patterns in everyday life, shows that everyday EF plays a mediating role that partly explains the link between empathy and prosocial tendencies in children and completely explains the link with their aggressive tendencies. The third study shows for the first time that theory of mind skills are poorer among youth with TS, and they have reduced everyday EF and more emotional and behavioral difficulties, particularly in the social domain. This study also reveals links between the MR skills of youth with TS and their cognitive flexibility, verbal fluency, everyday EF, tic severity and social difficulties. Social difficulties in this group are largely explained by tic severity, EFand social cognition. Overall, the results of the studies presented in this thesis contribute to building a more comprehensive picture of the interrelationship between EF, social cognition and social adaptation during typical and atypical development. The findings offer new avenues for improving our clinical understanding of early social adjustment difficulties and provide an empirical basis for the development of social skills intervention programs.
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Cognition sociale et traitement du contexte dans la schizophrénie : effets des stéréotypesCharest, Anick 12 1900 (has links)
Un déficit de la cognition sociale incluant l’attribution d’états mentaux, la
perception sociale et la perception des émotions est l’une des caractéristiques les plus
handicapantes de la schizophrénie. Les résultats d’une étude par Hardy-Baylé et al. (2003)
suggèrent que les difficultés des schizophrènes (SZ) à attribuer des intentions aux autres
seraient dues à l’incapacité à utiliser l’information contextuelle. Certaines études (Ivanko
& Pexman, 2003; Pexman & Olineck, 2002b) démontrent que des facteurs comme le degré
d’incongruité entre le contexte et l’énoncé, l’intonation de la voix et les caractéristiques
des personnages peuvent influencer la compréhension de l’intention ironique chez les
sujets sains (CT). L’objectif de cette étude est de manipuler des informations contextuelles
afin de déterminer si le type de métier du locuteur est un indice social facilitant la
compréhension de l’intention du locuteur (théorie de l’esprit ; TdE) et de la perception
sociale chez les patients SZ. Trente participants SZ appariés avec trente participants CT ont
été recrutés. Ils ont été évalués sur la compréhension de l’ironie et sur la mémoire de
travail. Les histoires étaient développées selon deux conditions de métier: un métier
favorisant la compréhension de l’ironie (e.g. comédien) et un métier ne favorisant pas la
compréhension de l’ironie (e.g. prêtre). Les résultats montrent que les patients SZ ont un
trouble de TdE et ils ne semblent pas sensibles aux stéréotypes contrairement aux
participants CT. Toutefois, les résultats indiquent que les participants SZ n’ont pas de
déficit concernant la perception sociale. / Individuals with schizophrenia (SZ) have a deficit in social cognition including
mental state attribution, social perception and emotional perception. The results of a
study by Hardy-Baylé et al. (2003) suggest that their inability to infer intentions and beliefs
to others may result from their inability to use contextual information. Studies (Ivanko &
Pexman, 2003; Pexman & Olineck, 2002b) showed that several factors such as level of
incongruity between context and speaker’s utterance, vocal inflections and character’s
features can influence the comprehension of an ironic intent among healthy (HT) subjects.
The aim of this study is to manipulate contextual information to determine if stereotypes
(type of speaker’s occupation) are social factors that cue comprehension of speaker’s
intention (theory of mind; ToM) and social perception in schizophrenia. Thirty SZ patients
and thirty HT participants were recruited for this study. Participants were tested on
working memory and irony comprehension. Each story had been manipulated with two
conditions of speaker’s occupation: occupation that cues ironic intent (e.g. actor), and
occupation that does not cue ironic intent (e.g. priest). The results showed that SZ
patients have an impaired ToM and are not sensitive to stereotypes as CT participants.
However, the results revealed that SZ participants do not have a deficit in social
perception.
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Les neurosciences cognitives du langage, de l'autisme et des styles cognitifsBourguignon, Nicolas 02 1900 (has links)
VERSION ANGLAISE DISPONIBLE AU DÉPARTEMENT; THÈSE RÉALISÉE CONJOINTEMENT AVEC L'ÉCOLE DES SCIENCES DE LA COMMUNICATION DE L'UNIVERSITÉ MCGILL (DRS. K. STEINHAUER ET J.E. DRURY). / La présente thèse reprend trois articles de recherche (deux études et un article de revue) portant sur les neurosciences cognitives du langage, chacun desquels a été écrit en vue d’identifier les bénéfices que la théorie (neuro)linguistique contemporaine pourrait tirer d’une étude exhaustive des processus cognitifs et neuraux sous-tendant les troubles du spectre autistique (TSA) et inversement. Deux études y sont présentées, utilisant la méthode des potentiels évoqués, lesquelles fournissent des preuves préliminaires, chez des individus typiques, de deux aspects de la compréhension de phrases nécessitant une recherche approfondie chez des personnes autistes : (1) Les corrélats neuraux de la nature syntaxique et sémantique particulière des verbes d’expérience (par exemple The girl has feared the storm) contrairement aux verbes d’action (par exemple The kids have eaten the fries) et leur interface potentielle avec la Théorie de l’Esprit – la capacité d’attribuer des états mentaux à soi et à autrui – pour laquelle les personnes autistes semble accuser un retard et/ou un déficit, et (2) les corrélats neuraux des compétences en « imagerie visuelle », telles quelles sont identifiées à l’aide des Matrices de Raven, sur les processus de détection de violations de catégories grammaticales (par exemple He made the meal to enjoy with friends/He made the enjoy to meal with friends) dans un paradigme expérimental “équilibré” et en modalité visuelle. L’article de revue cherche à fournir une perspective plus large du rôle que les neurosciences cognitives des TSA peuvent jouer dans l’étude biologique du langage. L’importance de considérer l’autisme comme un « style cognitif » plutôt qu’un trouble en soi y est défendue, en particulier contre la notion commune d’autisme en tant que déficit de Théorie de l’Esprit. Au delà de leurs perspectives potentielles de recherche future auprès de populations autistes, ces trois articles cherchent à répondre à plusieurs questions de recherche cruciales sur le développement et la compréhension du langage (c’est à dire le débat sur la «P600 sémantique», les théorie d’échantillonnage asymétrique de la perception de la parole et de la musique, le rôle de la vision dans le langage, la modularité, les styles cognitifs et l’inférence Bayesienne). / The present thesis comprises a set of three research articles (two studies and one review article) on the cognitive neuroscience of language, all of which were written with the purpose of understanding the benefits that contemporary (neuro)linguistic theory may draw from an extensive study of the cognitive and neural processes underlying Autism Spectrum Disorders (ASD) and vice versa. Two studies are presented, using event-related brain potentials, which provide preliminary evidence in typical individuals for two aspects of sentence processing in need of future investigation in ASD participants: (1) The neural correlates of the peculiar syntactic and semantic nature of verbs of experience (Experiencer Subject verbs, i.e., The girl has feared the storm) as opposed to verbs of action (Agent Subject verbs, i.e., The boys have eaten the fries) and their potential interface with Theory of Mind – the ability to attribute mental states to self and others – known to present delays and impairments in autism, and (2) the neural correlates of “visual imagery” skills, as assessed through the Raven Matrices, on comprehenders’ ability to detect word category violations (e.g., He made the meal to enjoy with friends/He made the enjoy to meal with friends) in a balanced visual paradigm and their potential insights into the role of visual imagery in language comprehension, known to play a potentially predominant role in ASD. The review article attempts to provide a larger perspective on the role of the cognitive neuroscience of ASD in the biology of language, in which the importance of considering autism as a “cognitive style” rather than as a disorder is given greater value, especially relative to the common notion of autism solely as a Theory of Mind impairment. Aside from their potential prospects for future research in autistic populations, these three articles also attempt to frame their topic of inquiry into the broader context of contemporary research questions on language development and language comprehension, such as the role of animacy in language processing (the “semantic P600” debate), asymmetric sampling theories of speech and music perception, the role of vision in language, modularity, cognitive styles or Bayesian inference.
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Flexibilité cognitive et résolution de problèmes : au-delà des aspects développementaux, confronter son point de vue à un autre / Cognitive Flexibility and Problem Solving : beyond developmental aspects, confronting one’s point of view with another oneBorjon, Florence 21 June 2016 (has links)
Résoudre aisément un problème, c’est-à-dire trouver une procédure rapide et efficace menant à la solution, nécessite de pouvoir considérer la situation selon plusieurs points de vue pour en choisir le plus pertinent, mais aussi de pouvoir en changer lorsque l’on se trouve face à une impasse, ce que l’on peut interpréter comme une expression de la flexibilité cognitive. Une adaptation des problèmes de jarres de Luchins a été présentée à 486 enfants scolarisés en CM1 et en CM2, afin d’observer leur capacité à faire preuve de flexibilité cognitive, puis, après tirage au sort, un certain nombre d’épreuves et d’échelles ont été proposés à 100 d’entre eux, lors de deux entretiens individuels. En effet, l’objet de cette étude est de montrer, auprès d’enfants se situant au niveau des opérations concrètes, que la flexibilité cognitive, qui leur permet d’élaborer des stratégies cognitives variées et de remettre en question leur point de vue initial, est liée, d’une part, à leur niveau de développement opératoire ainsi qu’à leur capacité à prendre en compte un point de vue différent du leur, et cela en lien avec leurs capacités de décentration et la présence d’une théorie de l’esprit. Mais il est, d’autre part, de montrer qu’au-delà de ces aspects développementaux, la flexibilité cognitive est également en lien avec la capacité de pouvoir confronter son point de vue à un autre, ce qui signifie qu’il ne s’agit pas seulement de prendre en compte un autre point de vue que le sien, mais aussi de pouvoir les prendre en compte en même temps, en concevant le fait que ces deux points de vue sur une même réalité sont susceptibles de coexister. Dès lors, faire preuve de flexibilité cognitive serait lié à la capacité de pouvoir confronter son propre point de vue à un autre, en se mettant à la place de l’autre tout en restant soi-même et en supportant la remise en cause que cela induit, donc aux capacités empathiques et à l’estime de soi. Cette recherche exploratoire a permis de valider partiellement nos hypothèses et a révélé, notamment à travers un essai de modélisation, certaines différences liées au genre. / Solving a problem easily, that is to say finding a fast and effective procedure leading to a solution, requires considering the situation from several points of view in order to choose the most appropriate one. However, this also requires being able to switch point of view when faced with a standstill ̶ which can be interpreted as an expression of cognitive flexibility. An adaptation of Luchins’ water jar experiment was presented to 486 school children from French CM1 and CM2 classes (England: Year 5 and Year 6), with the aim of observing their capacity to put cognitive flexibility into practice. Then, following a draw, several tests and levels were presented to 100 children from the group throughout two individual meetings. Indeed, the aim of this study is demonstrating that, for children who are at the stage of concrete operations, cognitive flexibility, which enables them to elaborate various cognitive strategies and question their initial point of view, is linked both to their operational development level and to their ability to take into account a point of view which differs from theirs, in association with their decentration abilities and the presence of a theory of mind. Furthermore, the goal of this study is also demonstrating that, beyond these developmental aspects, cognitive flexibility is also linked to the ability to confront one’s point of view with another one, which means not only taking into account someone else’s point of view but also having the ability to consider both perspectives simultaneously, appreciating that these two points of view on the same reality may co-exist. Consequently, displaying cognitive flexibility is supposedly linked to the capacity to confront one’s point of view with another one, by looking at things from the other’s perspective while also remaining ourselves and bearing the challenge that this implies ̶ and therefore linked to one’s self-esteem and empathetic capabilities. This exploratory research has enabled us to partially validate our hypotheses and has revealed, particularly through a modelling trial, some differences linked to gender.
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Cognition sociale et traitement du contexte dans la schizophrénie : effets des stéréotypesCharest, Anick 12 1900 (has links)
Un déficit de la cognition sociale incluant l’attribution d’états mentaux, la
perception sociale et la perception des émotions est l’une des caractéristiques les plus
handicapantes de la schizophrénie. Les résultats d’une étude par Hardy-Baylé et al. (2003)
suggèrent que les difficultés des schizophrènes (SZ) à attribuer des intentions aux autres
seraient dues à l’incapacité à utiliser l’information contextuelle. Certaines études (Ivanko
& Pexman, 2003; Pexman & Olineck, 2002b) démontrent que des facteurs comme le degré
d’incongruité entre le contexte et l’énoncé, l’intonation de la voix et les caractéristiques
des personnages peuvent influencer la compréhension de l’intention ironique chez les
sujets sains (CT). L’objectif de cette étude est de manipuler des informations contextuelles
afin de déterminer si le type de métier du locuteur est un indice social facilitant la
compréhension de l’intention du locuteur (théorie de l’esprit ; TdE) et de la perception
sociale chez les patients SZ. Trente participants SZ appariés avec trente participants CT ont
été recrutés. Ils ont été évalués sur la compréhension de l’ironie et sur la mémoire de
travail. Les histoires étaient développées selon deux conditions de métier: un métier
favorisant la compréhension de l’ironie (e.g. comédien) et un métier ne favorisant pas la
compréhension de l’ironie (e.g. prêtre). Les résultats montrent que les patients SZ ont un
trouble de TdE et ils ne semblent pas sensibles aux stéréotypes contrairement aux
participants CT. Toutefois, les résultats indiquent que les participants SZ n’ont pas de
déficit concernant la perception sociale. / Individuals with schizophrenia (SZ) have a deficit in social cognition including
mental state attribution, social perception and emotional perception. The results of a
study by Hardy-Baylé et al. (2003) suggest that their inability to infer intentions and beliefs
to others may result from their inability to use contextual information. Studies (Ivanko &
Pexman, 2003; Pexman & Olineck, 2002b) showed that several factors such as level of
incongruity between context and speaker’s utterance, vocal inflections and character’s
features can influence the comprehension of an ironic intent among healthy (HT) subjects.
The aim of this study is to manipulate contextual information to determine if stereotypes
(type of speaker’s occupation) are social factors that cue comprehension of speaker’s
intention (theory of mind; ToM) and social perception in schizophrenia. Thirty SZ patients
and thirty HT participants were recruited for this study. Participants were tested on
working memory and irony comprehension. Each story had been manipulated with two
conditions of speaker’s occupation: occupation that cues ironic intent (e.g. actor), and
occupation that does not cue ironic intent (e.g. priest). The results showed that SZ
patients have an impaired ToM and are not sensitive to stereotypes as CT participants.
However, the results revealed that SZ participants do not have a deficit in social
perception.
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Les neurosciences cognitives du langage, de l'autisme et des styles cognitifsBourguignon, Nicolas 02 1900 (has links)
La présente thèse reprend trois articles de recherche (deux études et un article de revue) portant sur les neurosciences cognitives du langage, chacun desquels a été écrit en vue d’identifier les bénéfices que la théorie (neuro)linguistique contemporaine pourrait tirer d’une étude exhaustive des processus cognitifs et neuraux sous-tendant les troubles du spectre autistique (TSA) et inversement. Deux études y sont présentées, utilisant la méthode des potentiels évoqués, lesquelles fournissent des preuves préliminaires, chez des individus typiques, de deux aspects de la compréhension de phrases nécessitant une recherche approfondie chez des personnes autistes : (1) Les corrélats neuraux de la nature syntaxique et sémantique particulière des verbes d’expérience (par exemple The girl has feared the storm) contrairement aux verbes d’action (par exemple The kids have eaten the fries) et leur interface potentielle avec la Théorie de l’Esprit – la capacité d’attribuer des états mentaux à soi et à autrui – pour laquelle les personnes autistes semble accuser un retard et/ou un déficit, et (2) les corrélats neuraux des compétences en « imagerie visuelle », telles quelles sont identifiées à l’aide des Matrices de Raven, sur les processus de détection de violations de catégories grammaticales (par exemple He made the meal to enjoy with friends/He made the enjoy to meal with friends) dans un paradigme expérimental “équilibré” et en modalité visuelle. L’article de revue cherche à fournir une perspective plus large du rôle que les neurosciences cognitives des TSA peuvent jouer dans l’étude biologique du langage. L’importance de considérer l’autisme comme un « style cognitif » plutôt qu’un trouble en soi y est défendue, en particulier contre la notion commune d’autisme en tant que déficit de Théorie de l’Esprit. Au delà de leurs perspectives potentielles de recherche future auprès de populations autistes, ces trois articles cherchent à répondre à plusieurs questions de recherche cruciales sur le développement et la compréhension du langage (c’est à dire le débat sur la «P600 sémantique», les théorie d’échantillonnage asymétrique de la perception de la parole et de la musique, le rôle de la vision dans le langage, la modularité, les styles cognitifs et l’inférence Bayesienne). / The present thesis comprises a set of three research articles (two studies and one review article) on the cognitive neuroscience of language, all of which were written with the purpose of understanding the benefits that contemporary (neuro)linguistic theory may draw from an extensive study of the cognitive and neural processes underlying Autism Spectrum Disorders (ASD) and vice versa. Two studies are presented, using event-related brain potentials, which provide preliminary evidence in typical individuals for two aspects of sentence processing in need of future investigation in ASD participants: (1) The neural correlates of the peculiar syntactic and semantic nature of verbs of experience (Experiencer Subject verbs, i.e., The girl has feared the storm) as opposed to verbs of action (Agent Subject verbs, i.e., The boys have eaten the fries) and their potential interface with Theory of Mind – the ability to attribute mental states to self and others – known to present delays and impairments in autism, and (2) the neural correlates of “visual imagery” skills, as assessed through the Raven Matrices, on comprehenders’ ability to detect word category violations (e.g., He made the meal to enjoy with friends/He made the enjoy to meal with friends) in a balanced visual paradigm and their potential insights into the role of visual imagery in language comprehension, known to play a potentially predominant role in ASD. The review article attempts to provide a larger perspective on the role of the cognitive neuroscience of ASD in the biology of language, in which the importance of considering autism as a “cognitive style” rather than as a disorder is given greater value, especially relative to the common notion of autism solely as a Theory of Mind impairment. Aside from their potential prospects for future research in autistic populations, these three articles also attempt to frame their topic of inquiry into the broader context of contemporary research questions on language development and language comprehension, such as the role of animacy in language processing (the “semantic P600” debate), asymmetric sampling theories of speech and music perception, the role of vision in language, modularity, cognitive styles or Bayesian inference. / VERSION ANGLAISE DISPONIBLE AU DÉPARTEMENT; THÈSE RÉALISÉE CONJOINTEMENT AVEC L'ÉCOLE DES SCIENCES DE LA COMMUNICATION DE L'UNIVERSITÉ MCGILL (DRS. K. STEINHAUER ET J.E. DRURY).
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Étude du vieillissement normal des fonctions frontales : impact sur l’autonomie et la qualité de vie / Study of frontal lobe functions in normal aging : impact on autonomy and quality of life.Calso, Cristina 17 November 2017 (has links)
En s’appuyant sur l’hypothèse frontale du vieillissement (West, 1996), ce travail vise à évaluer le vieillissement normal de capacités frontales (contrôle exécutif, prise de décision, énergisation, métacognition ; Stuss, 2008)et à analyser les liens éventuels entre ces habiletés,l’autonomie et la qualité de vie des aînés. Quarante personnes jeunes (26±5 ans), 40 âgées (68,7±3,7 ans)et 30 très âgées (83,4±3,5 ans) en bonne santé ont participé à notre étude. Les aînés ne montraient pas de traits dépressifs/anxieux, ni de déclin cognitif typiques d’un vieillissement pathologique. Ils présentaient une autonomie et une qualité de vie satisfaisantes.Certaines habiletés cognitives semblent se détériorer après 65 ans (flexibilité, énergisation, prise de décision sous risque explicite, théorie de l’esprit, détection de la coopération/tromperie), d’autres après 80 ans (fluence verbale, mémoire épisodique, dénomination, inhibition,prise de décision en situation ambiguë), d’autres encore seraient préservées (lecture, rappel immédiat,réalisation de tâches de flexibilité spontanée et de temps de réaction simple). La conscience que les sujets ont d’eux-mêmes dépendrait de leur âge. Trois profils distincts de fonctionnement frontal ont été décrits pour chaque groupe de participants, montrant une variabilité intra groupe importante. Le niveau d’autonomie des personnes âgées serait associé au contrôle exécutif,celui de qualité de vie à l’énergisation et à la métacognition. Ces résultats vérifient partiellement nos hypothèses et conduisent à envisager le développement de programmes d’entraînement cognitif multidimensionnels, susceptibles d’influencer la sphère personnelle des aînés. / Starting from the “frontal lobe hypothesis of cognitive aging” (West, 1996), the main objective of this work is to study frontal lobe functions (executive control, decision making,energization, metacognition; Stuss, 2008) and their possible associations with levels of autonomy and quality of life in normal aging. Forty young adults (26±5years), forty old adults (68,7±3,7 years) and thirty very old adults (83,4±3,5 years) participated to our study.These healthy subjects didn’t show any depressive/anxious symptoms and global cognitive decline, which are frequently observed in pathologic alaging. They have a good level of autonomy and general satisfaction of life. A number of frontal lobe abilities seem to decrease after 65 years old (flexibility,energization, explicit decision-making, theory of mind,detection of cooperative and deceptive situations).Other functions decline after 80 years old (verbalfluency, episodic memory, naming, inhibition, implicit decision-making). Reading, immediate recall, realization of spontaneous flexibility and simple reaction time tasks are preserved with aging. Self-consciousness seems to depend on individuals’ age. We have described three different clusters of the frontal functioning for each group of participants, showing the existence of animportant intragroup variability. Old adults’ level of autonomy seems to be associated with the executive control, old adults’ quality of life correlated with the energization and metacognitive functions. These resultsconfirm in part our hypothesis and support the development of multidimensional cognitive training programs, which could impact old adults’ personal sphere.
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Elements of a theory of social competence : socio-cognitive and behavioral contributions in typical developmentSeni, Anne Gabrielle 12 1900 (has links)
L’être humain évolue quotidiennement au cœur d’un monde social hautement complexe auquel il est singulièrement adapté d’un point de vue évolutif. L’individu qui navigue de façon adéquate, parmi les situations et les interactions sociales, y parvient grâce à une machinerie cognitive sophistiquée et spécialisée connue sous le terme de « cognition sociale », composée d’un ensemble de fonctions acquises durant le développement et permettant la perception, le traitement, l’interprétation et la réaction à des stimuli sociaux dynamiques et nuancés. Le développement social serait sous-tendu par le fonctionnement cognitif global (p. ex. le fonctionnement intellectuel, le langage, la mémoire, l’attention, les habiletés visuoperceptuelles), ainsi que par des habiletés sociocognitives spécifiques (p. ex. la théorie de l’esprit, l’empathie, la reconnaissance des émotions faciales, la prise de perspective, l’attribution d’intentions, le raisonnement moral), le tout assuré par un ensemble de structures et réseaux neuronaux connu sous le terme « cerveau social ». Malgré les connaissances empiriques suggérant une association entre les facteurs neuronaux, cognitifs et environnementaux du développement social, notre compréhension des interactions dynamiques et complexes entre les habiletés sociocognitives, l’influence externe de facteurs environnementaux, ainsi que leurs impacts individuels et combinés sur le développement social typique demeure préliminaire. L’objectif général de cette thèse était d’étudier deux corrélats principaux qui sous-tendent la compétence sociale durant le développement, soient la cognition sociale et le comportement social. Le modèle SOCIAL (Beauchamp & Anderson, 2010) est utilisé comme cadre théorique et empirique pour explorer de multiples facettes du développement de la compétence sociale et des liens entre les habiletés sociocognitives (p.ex. le raisonnement moral et la prise de perspective) et le comportement social global.
La première étude explore la contribution des aspects cognitifs (théorie de l’esprit) et affectifs (empathie) de la prise de perspective au raisonnement moral et au comportement social des enfants et des adolescents neurotypiques. Un outil novateur d’évaluation du raisonnement moral, le Socio-Moral Reasoning Aptitude Level (So-Moral), fut utilisé pour rehausser la valeur écologique du construit. Ainsi, des dilemmes sociomoraux quotidiens ont été présentés aux participants, qui ont également complété des mesures de théorie de l’esprit, d’empathie, et de comportement social. Les résultats suggèrent que les aspects cognitifs (théorie de l’esprit) et affectifs (empathie) de la prise de perspective contribuent conjointement à prédire la maturité morale chez les enfants, mais pas chez les adolescents. Par ailleurs, certaines lacunes au plan du raisonnement moral seraient associées à des instances plus fréquentes de comportements externalisés, mais aucun lien entre la maturité morale et les comportements prosociaux n’a été détecté. La théorie de l’esprit contribuerait de manière significative à la maturité du raisonnement moral chez les enfants, suggérant l’importance d’une évaluation cognitive d’une situation sociomorale. Comme les facteurs prédictifs du raisonnement moral différeraient chez les enfants et les adolescents, il est possible que des mécanismes sous-jacents distincts soient impliqués.
La deuxième étude documente l’association entre les facteurs externes, tels qu’opérationnalisés par le temps hebdomadaire passé à jouer à des jeux vidéo, et le comportement social. Cette étude vise également à comprendre les liens entre l’usage des jeux vidéo, la cognition sociale et l’adaptation sociale chez des enfants du primaire. L’étude révèle que les enfants qui passent moins de temps à jouer à des jeux vidéo par semaine tendent à exhiber plus de comportements prosociaux. Toutefois, aucun lien n’a été identifié entre la fréquence d’usage de jeux vidéo et les comportements mésadaptés. Il est donc possible que les interactions sociales complexes, réelles et face-à-face soient particulièrement importantes au développement des compétences sociales chez les enfants.
De façon globale, les données de la thèse contribuent à établir un portrait plus complet des relations complexes et dynamiques entre la cognition sociale, les expériences sociales et le comportement social lors du développement typique. Les résultats offrent des pistes novatrices quant à l’approfondissement des connaissances théoriques, empiriques et cliniques au sujet du développement social, et fournissent des fondements empiriques pour soutenir l’élaboration de programmes d’intervention et d’outils d’évaluation de la cognition et de la compétence sociale. / Humans are characterized by species-specific social skills and interactions, which direct much of their behaviors, dictate thought processes and form the foundations of human consciousness and reality. These social abilities are highly complex and intricate, involving a large range of developmentally acquired skills allowing the perception, processing, interpretation and response to dynamic social stimuli. The fine-tuning of these diverse abilities across the lifespan contributes to an individual’s social competence, allowing the navigation of the social world. Smooth and adaptive social development is supported by core cognitive functions (e.g. intellectual ability, language, memory, attention, visual-perceptive skills), as well as by specific skills (e.g. theory of mind, empathy, emotion recognition, perspective taking, intent attribution, moral reasoning) referred to under the umbrella of “social cognition” and subsumed by neural structures and networks of the “social brain”. Despite strong evidence supporting the associations between neural, cognitive and social functioning, much remains to be learned about the interplay between socio-cognitive abilities during development, the external influence of environmental factors, as well as their individual and additive impact on social behavior. The main objective of this dissertation was to study two manifestations of social competence in typical development, namely, social cognition and social behavior. The SOCIAL model (Beauchamp & Anderson, 2010) is used as the theoretical and empirical framework providing fertile ground for the investigation of multiple facets of the development of social competence and a better understanding of the global interplay of socio-cognitive skills (e.g., moral reasoning and perspective taking) and social behavior more broadly.
The first study explores the contribution of cognitive (theory of mind) and affective (empathy) aspects of perspective taking to moral reasoning and social behavior in typically developing children and adolescents. An innovative neuropsychological tool for assessing moral reasoning, the Socio-Moral Reasoning Aptitude Level (So-Moral), was used to enhance the ecological value of the construct. Everyday socio-moral reasoning dilemmas were presented to children and adolescents to evaluate their moral maturity, and assessments of theory of mind, empathy and social behavior were also completed. Jointly, both aspects of perspective taking (theory of mind and empathy) predicted moral reasoning maturity in children, but not in adolescents. Poorer moral reasoning skills were associated with more externalizing behavior problems across the age span, but no associations were found with respect to prosocial behavior. Theory of mind skills were independent predictors of moral reasoning, suggesting that a cognitive understanding of the situation may be especially useful when children are asked to reason about a moral conflict. Contributing factors to moral reasoning differed in children and adolescents, suggesting differential underlying mechanisms.
The second study investigates the contribution of external influences, as operationalized by time spent playing video games, to social behavior. A secondary objective was to add to the growing body of literature exploring associations between video game playing, social cognition and social behavior, in an age group less frequently focused on (elementary school-aged children). The main results of the study indicate that children who spend less time per week playing video games have greater prosocial tendencies, but no association was found with behavior problems. Findings highlight the possibility that real-life, complex, and nuanced social interactions outside screen-based play may be central to fostering social competence skills in children.
Overall, the results of the studies presented in this dissertation contribute to building a more comprehensive picture of the complex interplay between social cognition, social experience and social competence during typical development. Findings offer new avenues for improving theoretical, empirical and clinical knowledge of social development and provide an empirical basis for the development of social skills intervention programs as well as social cognition assessment tools.
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L’importance de la cognition sociale et le potentiel des nouvelles technologies dans les interventions auprès des personnes présentant un trouble concomitantPennou, Antoine 07 1900 (has links)
Thèse de doctorat présenté en vue de l'obtention du doctorat en psychologie - recherche intervention, option psychologie clinique (Ph.D) / La schizophrénie est un trouble mental grave associé à des difficultés de fonctionnement social
dans plusieurs sphères de vie. Des diagnostics comorbides accompagnant fréquemment cette
condition tel que les enjeux reliés à la consommation de drogue et d’alcool sont souvent source
de difficultés additionnelles. Les désignations « troubles concomitants » pour un double diagnostic
et « trouble concomitant complexe » pour plusieurs diagnostics comorbides sont employées
pour faire référence à ces présentations. Ces tableaux cliniques complexes font moins souvent
l’objet d’études empiriques que la schizophrénie « unique » et représente un défis substantiel
dans l’intervention clinique. Une approche pour faire face à cette réalité consiste à faire à appel à
des processus transdiagnostics mettant au premier plan les facteurs communs dans l’intervention.
Les cognitions sociales, un ensemble de compétences permettant de percevoir, interpréter et répondre
adéquatement aux indices verbaux et paraverbaux, sont un exemple de ces processus qui
font l’objet de plus en plus de recherche à ce jour. Parmi eux, nous retrouvons la régulation émotionnelle
et la théorie de l’esprit, deux cognitions sociales prometteuses dans les approches auprès
des troubles concomitants. De plus, les approches se basant sur les cognitions sociales gagneraient
à faire appel aux nouvelles technologies de l’information comme les applications mobiles,
sachant que le soutien de l’individu dans son milieu naturel est un facteur clé dans le rétablissement
de cette problématique. Ce nouveau médium offre des avantages considérables dans
l’implantation d’interventions visant à soutenir le rétablissement dans la communauté suite à un
épisode psychotique. Cette thèse se penche sur l’apport potentiel de deux cognitions sociales (i.e.
régulation émotionnelle et théorie de l’esprit) aux processus d’intervention et d’évaluation auprès
des individus avec un trouble concomitant. De plus, l’intervention évaluée dans ces travaux fera
III
appel aux nouvelles technologies de l’information en intégrant une application mobile comme
médium d’intervention. Le premier chapitre présente une recension des écrits sur la théorie de
l’esprit, la régulation émotionnelle et les interventions mobile auprès des troubles concomitants.
Le deuxième chapitre de cette thèse présente les résultats d’une étude pilote d’acceptabilité et de
faisabilité d’une application mobile (ChillTime) visant à favoriser l’acquisition de compétence de
régulation des émotions auprès d’individus présentant des troubles concomitants. L’étude a été
réalisée auprès de 13 individus présentant des troubles concomitants sur une durée de 30 jours.
Des indicateurs cliniques, d’acceptabilité, de faisabilité et de préférences d’utilisation ont été recueillis.
Les résultats suggèrent que l’application fait preuve d’une bonne faisabilité et d’une
bonne acceptabilité auprès de l’échantillon. Des études avec un plus grand échantillon sont cependant
nécessaires pour appuyer ces conclusions. Le troisième chapitre de cette thèse présente
les résultats d’une étude visant à évaluer le degré avec lequel les compétences reliées à la théorie
de l’esprit permettent de prédire le fonctionnement social des individus présentant un premier
épisode psychotique comorbide à un trouble de l’usage de substance. Les données ont été recueillies
à partir d’un échantillon de 37 personnes en suivant un devis transversal. Des analyses
de régressions hiérarchiques ont été réalisées à partir de mesure de théorie de l’esprit, de symptômes
cliniques et de neurocognitions comme prédicteurs du fonctionnement social. Les résultats
suggèrent que la théorie de l’esprit serait plus efficace pour prédire certains domaines de fonctionnement
social que le fonctionnement cognitif auprès de l’échantillon évalué. Des études avec
un plus grand échantillon sont cependant nécessaires pour appuyer ces conclusions. Dans leur
ensemble, les résultats de ces recherches contribuent à démontrer la pertinence de l’emploi des
cognitions sociales dans les interventions visant améliorer les capacités fonctionnelles des individus présentant un trouble concomitant. Ils contribuent également appuyer l’utilisation des applications
mobiles comme médium d’intervention auprès de cette population. / Schizophrenia is a serious mental disorder associated with difficulties in social functioning in
many areas of life. Co-morbid diagnoses that frequently accompany this condition, such as drug
and alcohol issues, often cause additional difficulties. The designations "concurrent disorder" for
a dual diagnosis and "complex concurrent disorder" for multiple comorbid diagnoses are used to
refer to these presentations. These complex clinical pictures are less often the subject of empirical
studies than "single" schizophrenia and represent a substantial challenge in clinical intervention.
One approach to addressing this reality is to use cross-diagnostic processes that foreground
common factors in intervention. Social cognitions, a set of skills for perceiving, interpreting, and
responding appropriately to verbal and paraverbal cues, are an example of these processes that
are the subject of increasing research to date. Among them, we find emotional regulation and
theory of mind, two promising social cognitions in approaches to concurrent disorders. In addition,
approaches based on social cognition would benefit from the use of new information technologies
such as mobile applications, knowing that supporting the individual in his or her natural
environment is a key factor in the recovery of this problem. This new medium offers considerable
advantages in the implementation of interventions aimed at supporting recovery in the
community following a psychotic episode.This thesis examines the potential contribution of two
social cognitions (i.e., emotional regulation and theory of mind) to the intervention and assessment
processes for individuals with a concurrent disorder. Furthermore, the intervention evaluated
in this work will use new information technologies by integrating a mobile application as an
intervention medium.The first chapter presents a review of the literature on theory of mind, emotional regulation and
mobile interventions for concurrent disorders. The second chapter of this thesis presents the results
of a pilot study on the acceptability and feasibility of a mobile application (ChillTime) aimed
at promoting the acquisition of emotion regulation skills in individuals with concurrent disorders.
The study was conducted with 13 individuals with concurrent disorders over a period of
30 days. Clinical indicators, acceptability, feasibility and preferences for use were collected. The
results suggest that the application demonstrates good feasibility and acceptability to the sample.
However, studies with a larger sample size are needed to support these findings. The third chapter
of this dissertation presents the results of a study designed to assess the degree to which theory
of mind skills predict social functioning in individuals with a first episode psychosis comorbid
with a substance use disorder. Data were collected from a sample of 37 individuals following a
cross-sectional design. Hierarchical regression analyses were performed using theory of mind
measures, clinical symptoms, and neurocognitions as predictors of social functioning. Results
suggest that theory of mind is more effective in predicting some areas of social functioning than
cognitive functioning in the sample tested. However, studies with a larger sample size are needed
to support these findings. Taken together, the results of this research help to demonstrate the relevance
of using social cognitions in interventions to improve the functional abilities of individuals
with a co-occurring disorder. They also help support the use of mobile applications as an
intervention medium with this population.
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