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La tragédie biblique d'inspiration huguenote en France dans la seconde moitié du XVIe siècle (1550-1573) : un théâtre de l'épreuve / Huguenot Tragedy in France during the sixteenth century (1550-1573) : a theatre of ordealStawarz-Luginbühl, Ruth 11 December 2010 (has links)
Résumé français manquant / Résumé anglais manquant
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De la Cène à la scène : la tragédie biblique en France pendant les Guerres de religion, 1550-1625 / From the altar to the stage : biblical tragedy in France during the Wars of religion (1550-1625)Meyniel, Corinne 07 July 2010 (has links)
À partir d'un corpus composé de la quarantaine de tragédies à sujet vétérotestamentaire de langue française écrites entre 1550 et 1625, ce mémoire de doctorat étudie comment la tragédie a pu être redevable à un certain héritage médiéval, qu'elle a moins renié que réformé. Constatant qu'il n'y a pas de rupture mais bien un passage du mystère à la tragédie, la thèse détaille les différents mouvements qui le composent. Une fois circonscrites et définies la pratique spirituelle protestante, la pratique catholique militante, enfin une période durant laquelle la tragédie vétérotestamentaire n'est plus l'œuvre d'auteurs ayant recours à la matière scripturaire pour convertir ou convaincre, le processus de sécularisation est observé à travers le prisme des évolutions de la piété eucharistique qui leur est contemporaine. / Starting from a corpus composed of the about forty tragedies based on vetero-testamentary subjects, written in French between 1550 and 1625, this doctorate studies what part tragedy owns to medieval inheritance which it has reformed rather than denied. Noting that between mystery and tragedy there is no rupture but a transition, the thesis details the different movements composing the passage. The protestant spiritual practice, the catholic militant practice being established in their boundaries and defined, as well as a period during which the vetero-testamentary tragedy is no longer the work of authors who don’t use the scriptural material to convert or convince any more, the process of secularisation is then observed through the prism of the contemporary evolution of the eucharistic piety.
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Le tragique comme catégorie critique dans la pensée littéraire française du XXème siècle / Tragedy as a critical category in the french literary thought of the XXth centuryZoubovitch, Olga 17 January 2012 (has links)
Associée d'habitude avec la tragédie comme genre littéraire et théâtral, la catégorie du tragique est en réalité une catégorieembrassant tous les genres d'arts. Elle est aussi l'objet de différentes sciences : philosophiques, littéraires, théâtrales.Premièrement, notre réflexion portera sur le tragique en tant que vision du monde, en tant que catégorie en mêmetemps, comme le montre bien Lucien Goldmann, d'ordre théorique, affectif et impensable sans ses rapports avec le systèmede valeurs. Deuxièmement, nous étudierons le conflit tragique étant à la base de cette vision comme un conflit insolubleentre l'homme et le monde, l'être et l'existence. Au cours de notre examen de la vision tragique, nous montrerons sa parentéavec la vision existentialiste telle qu'elle est présentée chez Albert Camus.Notre étude abordera les différents aspects du tragique, en particulier sa nature, l'opposition de la vision tragique àla vision rationaliste, les conditions de l'apparition du tragique, ses rapports avec le Mythe et avec les catégories pessimismeoptimisme,la question de la sortie éventuelle du tragique, etc.Nous examinerons le tragique sous le jour des concepts théoriques des auteurs de notre corpus critique, dans lesformes qu'il prend dans la tragédie grecque, la tragédie de Racine, dans le roman de Dostoïevski et dans l'oeuvre de Camus / The category of tragedy is usually linked with tragedy as a literary and theatrical type. In reality, it is a category embracingall types of arts. Besides, it is the object of different sciences: philosophical, literary, theatrical.Firstly, our reflexion will be focused on tragedy as vision of the world, as category at the same time, as illustratedby Lucien Goldmann, of theoretical, emotional order. Tragedy is unthinkable without its relation to the value system.Secondly, we will study tragic conflict at the root of this vision as insolvable conflict between the man and the world, thebeing and existence. During our review of the tragic vision, we will show his kinship with the existentialist vision aspresented in Albert Camus's work.Our study will address various aspects of the tragedy in particular: its nature, the opposition of the tragic vision tothe rationalist vision, the conditions for the appearance of the tragic, its relationship with the Myth and optimism-pessimismcategories, the question of the eventual disposition of the tragic etc.We will examine tragedy under the light of theoretical concepts of the authors of our critical corpus, in forms whichit takes in Greek tragedy, tragedy of Racine, in novel of Dostoïevski and in the Camus's work.
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Tragédie historique ou Histoire en Tragédie ? : les sujets d’histoire moderne dans la tragédie française (1550-1715) / Historical Tragedy or Tragic History ? : modern Historical Subjects in French Tragedy (1550-1715)Postert, Kirsten 18 December 2008 (has links)
Dès son apparition en 1550, la tragédie française trouve la plupart de ses sujets dans l’histoire. Si les auteurs dramatiques, suivant le goût du temps, semblent favoriser l’histoire antique ou mythologique, les sujets d’histoire moderne ou contemporaine n’en sont pas moins très présents dans la production théâtrale des années 1550-1715. Le présent ouvrage explicite les liens entre histoire et tragédie : il ne confronte pas seulement œuvres dramatiques et histoire véritable, il met aussi en lumière les rapports entre historiographie et écriture dramatique aux XVIe et XVIIe siècles. / From its apparition in 1550, French tragedy tends to draw most of its subjects from history. Though most dramatic authors, according to the taste of the times, tend to favour classical or mythological plots, subjects drawn from modern or contemporary history are nevertheless very present in the works produced between 1550 and 1715. The present work seeks to explain the links between history and tragedy. It compares not only the dramatic works with real historical events but also seeks to illuminate the relationship between historiography and dramatic writing in the 16th and 17th centuries.
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Socrate, sage ou traître ? : sa mort vue par NietzscheSaïd, Nadia January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Hledání tragického účinku v období Regentství: vznik filozofické tragédie / In search of tragical effect during Regency: the birth of philosophical tragedyOčenáš, Marek January 2014 (has links)
1 Recherche de l'effet tragique à l'époque de la Régence : naissance de la tragédie philosophique Dans le cadre général d'une interrogation sur le renouvellement de la tragédie classique française à l'époque de la Régence (1715-1723), le travail étudie plus spécifi- quement la manière dont la recherche de l'effet tragique conduit à la naissance de la tragédie philosophique. Ce travail prend appui sur l'analyse des pièces représentées à la Comédie-Française au cours de cette période et accorde une attention particulière à leur réception contemporaine dans la presse périodique et dans les brochures. Il envisage d'abord les recherches de renouvellement de la tragédie à partir de deux polémiques, la Querelle des Anciens et des Modernes et la querelle sur la moralité du théâtre, en montrant comment la réflexion sur le théâtre conduit les auteurs à chercher des effets dramatiques mieux adaptés aux attentes d'un public dont la sensibilité évolue au début du XVIII e siècle. Il établit ensuite que la production d'un plus grand effet est liée, d'une part, à l'intensification de l'effet de terreur à travers la mise en scène du personnage odieux et, d'autre part, à la recherche d'une plus grande action grâce à l'exploitation des éléments du sacré (oracles, prêtres et chœur). Il démontre enfin que, si les impiétés...
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Tragédie et Individuation / Tragedy and IndividutionGuelpa, Rémi 06 February 2016 (has links)
La pensée nietzschéenne a souvent été soumise à un découpage intellectuel. Une première période schopenhauerienne avec l’écriture de La naissance de la tragédie, une deuxième proche de Voltaire et des Lumières débutant par Humain, trop humain, et enfin une troisième période, celle du Gai savoir, du Zarathoustra jusqu’aux terribles Dithyrambes de Dionysos. Cependant certains auteurs, comme Granier ou Fink, ont remarqué la résurgence des premiers thèmes dans cette dernière période dite exclusivement dionysiaque. Ces problématiques, ces interrogations, ce sont celles qui gravitent autour du problème de la tragédie. Or reconnaître que Nietzsche n’a de cesse de revenir, à la fin, vers cette « première transvaluation de toutes les valeurs », c’est reconnaître un lien indéniable entre La naissance de la tragédie et le Zarathoustra. Nous proposons par conséquent d’interroger la figure apollinienne de l’individuation et celle du Tout dionysiaque au-delà de cette première publication. La tragédie n’est-elle pas alors le cœur de la pensée nietzschéenne ? la cohérence qui lui fait si souvent défaut ? Cependant cette lecture va bien souvent à l’encontre de l’héritage nietzschéen, qu’il s’agisse d’un romantisme atavique (Bertram) ou de l’hégémonie conceptuelle (Deleuze). Si bien que penser le retour d’Apollon sur la scène tragique, penser l’individuation au travers du Zarathoustra et des dithyrambes, c’est repenser le fondement mythique chez Nietzsche, non pas à la manière d’une anecdote, ni dans l’assimilation d’un cliché à abattre, mais dans la problématique de l’ego fatum et de l’affirmation illimitée du surhomme. Reconnaître dans la volonté de puissance la puissance du mythe, c’est donc indéniablement se confronter à la violence du nihilisme, tant d’un point de vue schopenhauerien, que d’un point de vue parfaitement moderne. C’est le problème politique de la révolte (Camus), de la résurrection (Franck), de la chair (Stiegler). Dans le dilemme d’un passé victorieux, d’un Nietzsche wagnérien, ou d’un plan d’immanence révolutionnaire, le concept comme meurtre des identités, n’est-il pas nécessaire de recadrer la volonté de puissance au sein d’un Éternel retour tragique plutôt qu’au sein d’un Éternel retour sélectif et meurtrier ? N’est-il pas indispensable de recouvrer l’identité d’Apollon pour admettre sa nécessaire extinction, la « mort volontaire » ? / Nietzsche's thought has often been submited to an intellectual split. The first period Schopenhauerian with the writing of "The birth of tragedy", a second one close to Voltaire and the Lumières starting with "Human, all to human", and finally a third period, "The gay science" one, from "Zarathustra" to the terrible "Dithyrambs of Dionysus". Some authors, like Granier or Fink, have however noticed the first themes resurgence during the last period said to be exclusively dionysian. Those issues, those questions, are the ones spinning around the tragedy problematic. But admitting that Nietzsche doesn't stop from coming back, at the end, to this "transvaluation of values", is admitting the undeniable link between "The birth of tragedy" and the "Zarathustra". And so we suggest to question the Apollonian figure of individuation and the one of the All dionysian over this first publication. Isn't the tragedy the heart of the Nietzsche thought? The consistency that he is often missing? This reading however often goes against the Nietzsche legacy, it being atavistic romanticism (Bertram) or a conceptual hegemony (Deleuze). To a point where thinking the Apollon's come back on the tragic scene, thinking individuation through "Zarathustra" and some dithyrambics, is re-thinking the Nietzsche's mythic base, not in a anecdotal way, neither in a way to kill a cliché, but in a problematic of the "ego fatum" and the unlimited overman affirmation. Recognizing the myth power in the willingness of power, is definitely coming against the nihilism violence, as much as from a Schopenhauerian's point of view, as from a modern one. This is the political issue of the revolt (Camus), the resurrection (Franck), the flesh (Stiegler). In the victorious past dilemma of a wagnerian Nietzsche, or a revolutionary immanence plan, the concept of identity murder, isn't it necessary to focus the willingness of power inside an everlasting tragic return rather than a everlasting selective and murderer return? Isn't it necessary to recover Appolon's identity to admit its necessary extinction, the "voluntary death"?
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La réception des figures historiques dans les Tragoediae seu diversarum gentium et imperiorum magni principes de Pierre Mousson : l'exemple de la réécriture tragique de la mort de Pompée dans Pompeius Magnus (1621) / Reception of the historical figures in Trgoediae seu diversarum gentium et imperiorum magni principes from Pierre Mousson : the example of the tragic rewriting of the death of Pompée in Pompeius Magnus (1621)Ehl, Patricia 06 November 2009 (has links)
Si notre étude des Tragoediae sev diversarum gentium et imperiorum magni principes (1621) de Pierre Mousson (Petrus Mussonius) présente la réception de quatre figures historiques de l'Antiquité lors du renversement de leur pouvoir, nous nous centrons essentiellement sur la pièce liminaire du recueil, Pompeius Magnus, réécriture tragique de la mort de Pompée, où nous analysons le processus d'élaboration mis en œuvre à partir d'un épisode essentiel de la vie de ce personnage historique, à la lumière des modèles esthétiques de l'Antiquité, des historiens grecs à l'épopée latine. Son esthétique dramatique privilégie la dimension culturelle par rapport aux intentions édifiantes : fragilité des grandeurs, opposition entre sagesse et démesure. Relevant, par son écriture dans le cadre d'un collège jésuite, d'un théâtre pédagogique spectaculaire, elle s'inscrit dans une tradition encore récente d'un théâtre moral destiné à la représentation. Notre analyse étudie comment, en empruntant sujets et forme littéraire à la culture antique, ce Père jésuite, professeur de rhétorique, a composé ce corpus dans la tradition du théâtre humaniste, alliant tragédie et histoire, dans une dimension rhétorique qui répond aux exigences de l'enseignement jésuite.Bien qu'éditées en 2000 par R. Rieks (Petrus Mussonius, Tragoediae, Peter Lang, Frankfurt am Main, 2000), ces tragédies n'ont fait l'objet d'aucune traduction, d'aucune analyse approfondie de leurs sources antiques, d'aucune étude de leurs conditions de rédaction et de représentation, ce qui motive le présent travail, étude de la réception de figures historiques et de genres littéraires antiques, sous l'influence de la rhétorique / This study about Tragoediae sev diversarum gentium et imperiorum magni principes (1621) from Pierre Mousson (Petrus Mussonius), presents the reception of four historical figures of Antiquity when they were falling their authority ; but we focus our attention essentially on the preliminary play of the compilation, Pompeius Magnus, which is a tragic rewriting of the death of Pompée, and we analyse the development process implemented from an essential episode of the life of this historical character, with regard to aesthetic models of antiquity, from Greek historians to the Latin epopee. His aesthetics privileges the cultural dimension compared to the edifying intentions : fragility of splendours, opposition between moderation and excessiveness. Concerning the spectacular teaching theatre because written in the Jesuit colleges, it also falls under a still recent tradition of a moral theatre intended for the representation. We study how this Jesuit Father, who taught rhetoric, took inspiration from topics and literary form to the ancient culture, and composed this corpus in the tradition of humanistic theatre, by combining tragedy with history, in rhetorical dimension which fulfils the requirements of Jesuit pedagogy. Although published by R. Rieks (Petrus Mussonius, Tragoediae, Peter Lang, Frankfurt am Main, 2000), these tragedies have never been translated, their ancient sources never thoroughly analysed, and their conditions of writing and performing never studied ; all these reasons justify this work about reception of historical figures and literary styles of Antiquity, under rhetoric influence
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L'imagination morale et l'expérience tragique dans la pensée de Martha C. NussbaumJutras, Elizabeth 10 February 2024 (has links)
« Socrate, dit-on, n’allait pas à la tragédie », écrit Clément Rosset dans son livre Philosophie tragique. Selon la philosophe américaine Martha C. Nussbaum, c’est spécifiquement cette pulsion anti-tragique qui caractériserait la philosophie dès Platon. Au XIXe siècle, le Nietzsche de La naissance de la tragédie avait déjà déclaré le meurtre de la tragédie par la philosophie ; bien que Nussbaum soit généralement en accord avec le diagnostic du philosophe allemand, elle y apporte un élément novateur. De fait, elle voit dans la philosophie aristotélicienne une brèche dans la tradition : un contre-argument à la théorie platonicienne ainsi qu’une continuité de la pensée tragique. Premier penseur de la tragédie, Aristote accordait déjà une part importante à la fortune (tuchè) dans sa théorie éthique. Or, cette vulnérabilité ontologique, c’est-à-dire le fait que l’être humain soit jusqu’à un certain point à la merci de forces qui le dépassent, phénomène que nous tenterons de penser sous le mode de la teneur tragique de l’existence, serait précisément ce qui permettrait, selon notre auteure, de fonder une philosophie contemporaine « pleinement humaine ». Cependant, pour appréhender le tragique, l’être percevant doit présenter une organisation du monde lui permettant de le voir comme tel. Pour Nussbaum, cette reconfiguration du vécu serait possible par l’imagination ; plus spécifiquement, par la littérature. Plus encore, l’imagination morale ici proposée par notre auteur serait à proprement parler cette rencontre avec la composante fondamentalement tragique de la vie. Nous pouvons donc dire que, en s’appuyant sur la méthode aristotélicienne ainsi que sur l’expérience tragique, l’auteure se situe dans la tradition d’un questionnement sur la notion d’imagination morale, et y apporte une contribution riche et particulière. / “Socrates, it is said, did not attend to tragedies,” wrote Clement Rosset in his book Tragic Philosophy. According to the American philosopher Martha C. Nussbaum, it is specifically this anti-tragic impulse that has characterized philosophy since Plato. In the nineteenth century, the Nietzsche of The Birth of Tragedy had already declared the murder of tragedy by philosophy; although Nussbaum generally agrees with the diagnosis of the German philosopher, she adds an innovative element to it. Indeed, she sees in Aristotelian philosophy a breach in tradition: a counterargument to Platonist theory as well as a continuity of tragic thought. Aristotle, the first great thinker of tragedy, had already given an important role to fortune (tuchè) in his ethical theory. However, this ontological vulnerability, that is the fact that human beings are to a certain extent at the mercy of forces beyond their control, a phenomenon that we will try to think of as the tragic content of existence, would be precisely what, according to our author, would make it possible to found a contemporary philosophy that is “fully human”. However, in order to apprehend this tragic component, the perceiving being must present an organization of the world that allows him to see it as such. For Nussbaum, this reconfiguration of experience would be possible through imagination; more specifically, through literature. Moreover, the moral imagination hereby proposed by our author is, specifically, the encounter with life’s fundamentally tragic components. We can therefore say that, by relying on the Aristotelian method as well as on tragic experience, Nussbaum belongs to a tradition that addresses the notion of moral imagination and makes a rich and particular contribution to it.
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Étude du processus de construction du sens dans les médias : le cas de la tragédie de l'école polytechnique en 1989Boudreau, Julie January 1996 (has links)
S'inspirant des études déjà réalisées sur la couverture médiatique de la tragédie de Polytechnique et des concepts théoriques liés à l'approche constructiviste, le présent mémoire décortique et analyse le processus par lequel les médias ont donné du sens à cet événement. Pour réaliser ce travail, nous avons examiné certains procédés journalistiques, utilisés par les médias de manière délibérée ou fortuite, qui ont contribué à construire les sens de la tragédie et, par conséquent, à minimiser, du moins dans le discours médiatique, l'interprétation féministe de l'événement, soit le choix des acteurs et actrices et le choix des auteurs et auteures, la gamme de thèmes associés à la tragédie, les perspectives retenues et le type de discours utilisé pour décrire les féministes. À partir de l'analyse de près de 500 articles de trois quotidiens, La Presse, Le Devoir et The Gazette, et de quatre magazines d'actualité, Maclean's, Newsweek, Time et L'Actualité ainsi que de deux films portant sur la tragédie, After the Montreal Massacre (1990) de Gerry Rogers et Sylvie Gagnon et Au-delà du 6 décembre : au-delà du drame de l'École Polytechnique (1991) de Catherine Fol, notre recherche démontre l'importance donnée aux élus et élues et aux gens ordinaires dans l'interprétation de la tragédie au détriment des intervenants et intervenantes s'identifiant à une perspective féministe. De plus, notre travail souligne le grand intérêt dont ont bénéficié les thèmes pacifistes (contrôle des armes à feu et phénomène de la violence) et les perspectives pacifiste et psychologique (psychisme du meurtrier et exclusion des déviants) dans le traitement de l'événement, qui, en fait, dépasse de loin l'attention accordée aux thèmes et à la perspective féministes (problèmes d'intégration des femmes dans des carrières non traditionnelles, misogynie, sexisme, difficultés d'adaptation aux changements du rôle des femmes, pouvoir masculin, patriarcat, violence faite aux femmes et défense des féministes). En se penchant sur le type de discours utilisé pour la description des gestes et des interprétations des féministes, cette recherche montre également comment certains procédés ont pour effet de dévaloriser les porte-parole de l'idéologie féministe.
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