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Vécu des proches aidantes qui soutiennent un parent en perte d'autonomie en fonction de deux milieux de vie

Ouellet, Manon January 2008 (has links) (PDF)
La présent mémoire s'inscrit dans une recherche qui a été menée de septembre 2003 à avril 2004 auprès de 63 aidantes apportant de l'aide et du soutien à un parent en perte d'autonomie demeurant dans sept milieux de vie différents. De nature exploratoire, la présente étude a été réalisée à partir des analyses des contenus des entrevues semi-dirigées effectuées auprès de 20 des 63 aidantes principales accordant au moins cinq heures de soins par semaine d'aide ou de soutien à leur parent âgé de 65 ans ou plus, vivant dans leur propre logement ou habitant chez les répondantes. Cette étude poursuivait cinq objectifs spécifiques. Le premier étant de comprendre les motifs qui poussent les enfants à prendre en charge leur parent en perte d'autonomie. Le second objectif vise, pour sa part, à documenter l'ampleur des tâches et les formes de participation des aidantes. Le troisième à identifier les difficultés que vivent les répondantes dans la poursuite de leurs divers rôles de vie tandis que le quatrième objectif souhaite connaître les répercussions que vivent les aidantes en rapport avec le soutien qu'elles apportent à leur proche en perte d'autonomie. Finalement, le dernier objectif, vise à documenter l'aide que reçoivent les aidantes de la part des membres de leur réseau informel et formel. Les données de cette étude permettent de constater que les aidantes, tout comme leur parent, sont majoritairement des femmes. L'âge des répondantes varie entre 44 ans et 52 ans tandis que celui de leur parent oscille entre 76 ans et 80 ans. La plupart des aidantes rencontrées sont les filles du parent en perte d'autonomie. La presque totalité des participantes (8 sur 10) qui cohabitent avec leur parent occupent des emplois atypiques (horaire irrégulier, travailleur autonome ou sur appel etc.), à temps partiel, tandis que la majorité des aidantes de l'autre groupe (8 sur 10), travaillent à temps plein selon des horaires réguliers. En ce qui à trait au premier objectif de l'étude, les résultats démontrent que l'amour demeure la principale motivation des répondantes à prendre soin de leur parent. Toutefois, dans certains cas, il semble y avoir présence d'une confusion entre l'obligation, la redevance et l'affection. De plus, certaines répondantes se considèrent «des aidantes de carrière» étant donné qu'elles ont antérieurement pris en charge un autre de leur parent malade. Pour ce qui est du deuxième objectif de l'étude, les informations recueillies auprès des répondantes démontrent que celles-ci prodiguent un ensemble varié de soins, d'aide et de soutien à leur parent relativement à la réalisation de tâches reliées à la poursuite des activités de la vie quotidienne ou de l'aide à la vie domestique. Il semble toutefois que le milieu de vie des aidées module les responsabilités des aidantes. À cet effet, les aidantes qui cohabitent avec leur parent doivent fournir une disponibilité constante et soutenue. La prise en charge de leur parent est donc ici globale et sans limites. Pour leur part, les aidantes qui soutiennent leur parent vivant dans son propre logement abordent leur rôle de façon plus pragmatique et considèrent que leurs principales responsabilités sont d'assurer le bien-être psychologique ainsi que l'autonomie de leur parent. En ce qui a trait aux difficultés vécues par les aidantes et les répercussions de l'aide apportée sur la santé biopsychosociale des répondantes, les données démontrent que les aidantes font face à plusieurs difficultés dans la poursuite de leurs divers rôles de vie dont celui du manque de soutien des membres de leur entourage (soutien informel) et des intervenants oeuvrant dans les organismes publics et communautaires. Au niveau professionnel, les répondantes ont souligné que le manque de flexibilité de leur employeur demeurait un obstacle important. De plus, des aidantes estiment que leur travail professionnel les accapare beaucoup trop et les empêche de soutenir pleinement leur parent. Les répondantes considèrent aussi que l'ampleur de leurs tâches professionnelles et d'aidante a profondément modifié leur vie personnelle, familiale, conjugale et sociale en les rendant moins disponibles pour elles-mêmes, leurs conjoints, leurs enfants et leurs amis. Il faut aussi mentionner que la présence constante d'un sentiment de culpabilité et d'une fatigue psychologique fait aussi parti des conséquences négatives de la prise en charge d'un parent en perte d'autonomie qui ont été mentionnées par les répondantes. Concernant le dernier objectif, les données recueillies démontrent que les aidantes de la présente étude reçoivent généralement très peu de soutien des membres de leur entourage (à l'exception de leur conjoint) et des intervenants rémunérées ou bénévoles des organismes publics ou communautaires. Cette dernière donnée est conforme à la plupart des études réalisées au Québec ou ailleurs. En conclusion, les modalités d'intervention auprès des aidantes ne tiennent actuellement pas compte de la variable des milieux de vie où oeuvrent les proches aidantes face à la prise en charge de leur parent en perte d'autonomie. Les retombées de ce mémoire devrait faire en sorte que les intervenants des réseaux locaux évaluent les besoins de façon plus réaliste et exhaustive et ce, en fonction du milieu de vie de l'aidante.
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La zoothérapie au Saguenay : ampleur, perception et connaissance sur son utilisation dans les résidences privées pour personnes âgées

Tremblay, Sabrina January 2008 (has links) (PDF)
La présente étude souhaite dresser un portrait réaliste de l'utilisation de la zoothérapie au Saguenay 1) en explorant la fréquence de son utilisation dans les résidences privées pour personnes âgées du secteur de Saguenay; 2) en évaluant le niveau de connaissances générales des intervenants au sujet de la zoothérapie, tant au sujet de ses bénéfices que des risques qui lui sont associés et; 3) en analysant les perceptions, les croyances et les appréhensions des répondants envers la zoothérapie. Cette étude utilise un devis de recherche mixte pour l'atteinte de ses objectifs. Ainsi, un questionnaire (volet quantitatif) a d'abord été envoyé à toutes les résidences privées pour personnes âgées du secteur concerné pour mesurer la fréquence d'utilisation de la zoothérapie et obtenir des informations générales sur les programmes de thérapie assistée par les animaux déjà en place. Dans le second volet (qualitatif), des entrevues semi-dirigées ont été menées auprès de certains répondants identifiés dans le volet précédent pour connaître les perceptions, les craintes et les appréhensions, mais aussi les connaissances que les intervenants oeuvrant auprès des personnes âgées détiennent au sujet de la zoothérapie. 14 personnes ont participé au volet quantitatif de l'étude (questionnaire) et huit personnes ont été rencontrées pour réaliser les entrevues semi-dirigées. Les résultats démontrent dans un premier temps que la zoothérapie, telle que définie par Bernatchez et Brousseau (2006), est fort peu utilisée dans les établissements visés par la recherche. Cependant, plusieurs résidences privées acceptent que les animaux de compagnie des résidents demeurent avec eux ou encore, que certains animaux comme des poissons, des oiseaux soient présents dans une salle commune. Les résultats démontrent que le niveau de connaissance des intervenants envers la zoothérapie est très peu élevé. La nature même de la zoothérapie, ses bénéfices et ses risques sont très peu connus par les répondants. Il en résulte une confusion entre la possession ou le côtoiement d'un animal domestique et la thérapie assistée par les animaux. Malgré tout, les répondants semblent, en très grande majorité, ouverts à l'implantation d'un programme de zoothérapie dans leur résidence, mais ils prennent conscience du manque de connaissance qu'ils en ont. La plupart croient qu'il serait important d'en connaître davantage avant d'aller plus loin dans l'introduction des animaux en contexte de thérapie dans leur établissement. Cette recherche, en dépit du fait que les résultats ne peuvent être généralisés à l'ensemble de la population en raison de son échantillon restreint, constitue un premier pas dans l'avancement des connaissances québécoises sur ce sujet. Davantage de recherches sur la zoothérapie et sur la perception des intervenants envers cette dernière sont nécessaires pour faciliter l'implantation future de ce type de programme dans les établissements privés pour personnes âgées de la province.
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Politique sociale et développement régional : impact des dépenses sociosanitaires sur les disparités régionales au Québec

Truchon, Martin January 1997 (has links) (PDF)
Cette recherche a pour objet la persistance et la progression constante des inégalités entre les régions du Québec dans la répartition des ressources sociosanitaires au cours des vingt-cinq dernières années. De nature empirique et évaluative, elle se situe dans une perspective d'évaluation et d'analyse critique en matière d'allocation et de répartition interrégionale des ressources sociosanitaires. Cette recherche repose sur l'hypothèse suivante: la répartition interrégionale des ressources sociosanitaires détermine la répartition interrégionale des emplois directs et indirects reliés à ce secteur d'activité. Par voie de conséquence, les disparités dans la répartition interrégionale des ressources sociosanitaires entraînent des disparités d'emplois dans ce secteur d'activité entre les régions. Compte tenu de l'importance des masses salariales et du volume d'emplois directs et indirects découlant des milliards de dollars dépensés annuellement par le Gouvernement du Québec en santé et en services sociaux, les disparités dans la répartition interrégionale des ressources sociosanitaires suffisent, à elles seules, à amplifier de façon importante les disparités qui existent déjà dans la répartition interrégionale de l'emploi au Québec. Le but de cette recherche est de faire connaître, dans les milieux académiques et régionaux, un nouveau courant d'analyse qui a émergé au Saguenay-Lac-Saint-Jean au cours des dernières années, en mettant en évidence l'intérêt et l'utilité de données disponibles jusque là peu considérées et basées sur des données quantitatives et des analyses statistiques élaborées dans le cadre d'études opérationnelles du domaine de la santé et des services sociaux. Nous espérons ainsi faire la synthèse d'une nouvelle doctrine évaluative basée sur des données quantitatives et des analyses statistiques élaborées dans le cadre d'études opérationnelles exclusives au domaine de la santé et des services sociaux. Certaines de ces réflexions ont été produites en concertation avec des milieux non gouvernementaux, universitaires et syndicaux. Elles devraient permettre de comprendre et d'expliquer dans leur complexité les problématiques socio-économiques et sociosanitaires des populations régionales et contribuer à la démocratisation des processus décisionnels régionaux et nationaux dans une des missions fondamentales de l'État québécois. Ces réflexions devraient également montrer l'intérêt plus universel de ces approches scientifiques, évaluatives et politiques, bref les situer dans une dynamique sociale plus générale. Ces analyses peuvent notamment inspirer de nouveaux modèles de répartition des fonds publics. Cette recherche a trois objectifs. Le premier consiste à mesurer l'importance des disparités interrégionales dans l'allocation des ressources sociosanitaires au Québec. Il consiste à évaluer les disparités entre les régions au plan de la répartition des ressources entre les centres de responsabilité. Par rapport à cet objectif, les écarts observés entre le pourcentage des ressources financières disponibles dans chaque région du Québec et le prorata de la population du Québec qui habite dans chacune de ces régions permettent de mesurer l'importance des manques à gagner ou des surplus financiers en découlant. Le deuxième objectif consiste à identifier les causes de ces disparités. Or, celles-ci mettent en cause le caractère fortement centralisé du système, le mode de financement basé sur une approche par « programme-clientèle », les écarts entre les indicateurs de besoins du MSSS et les besoins réels des populations régionales et l'aspect pervers des méthodes utilisées pour répartir les ressources entre les régions. Le troisième objectif vise à mettre en évidence les impacts démographiques, économiques et sociaux de ces disparités sur les populations régionales. Pour ce faire, ces dernières sont divisées en deux catégories d'impacts. La première regroupe les impacts qui affectent l'ensemble des populations et des citoyens qu'elles regroupent, qu'ils utilisent ou non les services offerts. Les conséquences démographiques, économiques et sociales de ces disparités sont alors évaluées en rapport avec la capacité de développement des régions et l'état de santé et de bien-être de leur population respective. La deuxième catégorie regroupe les impacts qui affectent seulement, mais directement et en première instance, les utilisateurs de services, c'est-à-dire les clientèles ou, si l'on préfère, les bénéficiaires qui utilisent ou ont effectivement recours aux services offerts. Dans ce cas-ci, ce sont les conséquences des disparités sur la mobilité interrégionale des clientèles et les profils régionaux de consommation des services, qui sont analysées. En conclusion, trois constats se dégagent de ces analyses. Premièrement, ces inégalités vont à rencontre des responsabilités confiées au système en matière d'équité et de développement social, en contrevenant aux dispositions de la Loi sur les services de santé et les services sociaux stipulant que les ressources doivent être réparties équitablement entre les régions, en fonction des populations à desservir, afin d'atteindre des niveaux comparables de santé et de bien-être au sein des différentes couches de la population et des différentes régions. Deuxièmement, l'état de santé et de bien-être des populations ne fait manifestement pas partie des facteurs sur lesquels se base la répartition interrégionale des ressources. Troisièmement, le système sociosanitaire québécois ne correspond pas à ce que l'on entend par une véritable politique sociale, mais ressemble plutôt à un système de soins destinés à corriger des dysfonctionnements individuels.
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Le travail et la vie en résidence : un défi pour les gestionnaires, les intervenants et les personnes âgées du Saguenay

Simard, Anne January 1999 (has links) (PDF)
LE TRAVAIL ET LA VIE EN RESIDENCE : UN DÉFI POUR LES GESTIONNAIRES, LES INTERVENANTS ET LES PERSONNES ÂGÉES DU SAGUENAY Le Québec, tout comme le Canada, se voit confronté, depuis les dernières décennies, à une réalité à la fois nouvelle et préoccupante : le vieillissement de la population. Les gouvernements actuels, dans un objectif de rationalisation, optent pour la réduction de l'hébergement institutionnel des personnes âgées. Ils orientent par conséquent leurs politiques et programmes en fonction d'une prise en charge accrue par la communauté et le secteur privé de l'hébergement pour aînés. La désinstitutionalisation représente à plusieurs égards un défi de taille pour les gestionnaires et les intervenants oeuvrant dans le domaine tout comme pour les personnes qui l'intègrent. Ceci, tant au plan national que régional. En effet, plusieurs dangers guettent l'expansion du secteur de l'hébergement privé et la situation des individus qui y travaillent et y vivent. Entre autres, les tendances à l'alourdissement des tâches et de la clientèle, des conditions de travail inadéquates, l'insuffisance de ressources internes et externes, les objectifs de rentabilité et de compétitivité, et le manque de formation et de soutien sont des facteurs qui risquent d'affecter grandement le travail quotidien du personnel et le fonctionnement des résidences. De plus, ces menaces risquent de compromettre la sécurité et la protection de la clientèle hébergée, et de favoriser la négligence et l'exploitation de cette dernière. Ce projet de recherche s'inscrit dans le cadre d'un mémoire de maîtrise en Études régionales, mais également d'une étude plus globale soutenue financièrement par la Société canadienne d'hypothèque et de logement. Il entend étudier les contraintes et les difficultés que rencontre le personnel oeuvrant dans le secteur de l'hébergement privé au Saguenay tout en prenant en considération le point de vue des aînés demeurant dans ce type de ressources. C'est donc à partir d'une approche mixte que nous avons décelé les obstacles et les limites auxquels sont confrontés les gestionnaires et les intervenants oeuvrant dans les résidences privées pour personnes âgées autonomes ou en perte d'autonomie. Nous avons également identifié leurs besoins de formation dans une perspective de réponse globale aux besoins et attentes des aînés qu'ils côtoient. Les résultats obtenus nous amènent à conclure, entre autres, que les gestionnaires et les intervenants sont confrontés à des rôles complexes et à des difficultés quotidiennes dans l'exercice de leurs fonctions respectives. Toutefois, certaines contraintes leur sont communes. Sous plusieurs aspects de leur travail, ils constatent le manque de ressources et le sentiment d'être démunis au regard des besoins des aînés. De nombreuses lacunes au plan de la formation sont également mentionnées par les gestionnaires et les intervenants ainsi que leurs besoins dans ce domaine. Les responsabilités et les tâches qui incombent aux gestionnaires et aux intervenants sont de plus en plus lourdes et nécessitent une disponibilité qui interfère avec leur vie personnelle et les besoins des résidents. Une majorité d'entre eux éprouvent des difficultés en ce qui a trait à la gestion du personnel, aux interactions avec les résidents ou leurs proches et aux besoins psychosociaux des aînés. La gestion des problèmes de santé ou de perte d'autonomie des aînés constitue également une préoccupation majeure pour le personnel. Peu de gestionnaires ou d'intervenants possédaient une expérience de travail auprès de personnes âgées avant d'occuper leurs fonctions actuelles et l'absence quasi généralisée de formation en gérontologie est constatée. Les gestionnaires, les intervenants et les personnes âgées reconnaissent que des qualités personnelles et des compétences particulières sont nécessaires pour travailler auprès des aînés vivant en résidence privée et qu'une formation spécifique et adéquate est souhaitée.
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La résilience psychologique et les facteurs de protections en contexte d'agression sexuelle auprès d'adolescents autochtones et caucassiens : une étude exploratoire

Muckle, François January 2011 (has links) (PDF)
Problématique dénoncée depuis plusieurs années par les Autochtones du Canada, l'agression sexuelle (AS) implique des conséquences souvent dommageables tant sur le plan psychologique que sur celui de la qualité du tissu social de maintes communautés. Toutefois, il faut se garder de tirer des conclusions déterministes quant au traumatisme infligé initialement, puisque des résultats de recherche indiquent que certains facteurs semblent exercer un effet modérateur et permettre une certaine resilience psychologique. L'objectif global de cet essai est donc de mieux comprendre ce phénomène à travers l'exploration de la problématique de l'agression sexuelle chez les Autochtones. Le premier article vise à faire état de la situation en regard de l'agression sexuelle et des facteurs de resilience chez les Autochtones par une recension des écrits sur cette thématique. Certains faits historiques et sociaux postulés tels des déterminants en regard des problèmes actuels rencontrés au sein des communautés autochtones sont aussi exposés. Enfin, la notion de resilience psychologique est explorée dans une perspective de guérison autochtone. Ainsi, les données étudiées révèlent une prévalence élevée de l'agression sexuelle au sein des Premières Nations. Ces résultats troublants sont discutés et font l'objet d'une recension des hypothèses explicatives qui convergent essentiellement vers une transmission mtergenerationnelle liée aux nombreux traumatismes infligés au cours de leur histoire; en particulier la période des pensionnats indiens. Enfin, un constat se dégage à l'effet que les facteurs de resilience chez les Autochtones doivent être conceptualisés dans une perspective écologique qui prend en compte non seulement l'individu, mais les interactions sociales et les valeurs spirituelles. Le deuxième article a quant à lui pour objectif d'explorer la resilience psychologique en contexte d'agression sexuelle auprès de 227 participants autochtones et caucasiens âgés entre 14 et 19 ans qui ont répondu à des questionnaires auto-rapportés. Pour ce faire, la resilience a été conceptualisée en termes d'absence de détresse psychologique. Le niveau d'estime de soi des adolescents fut mesuré, de même que des facteurs interpersonnels tel le soutien familial et communautaire, afin d'être cohérent avec une perspective autochtone qui repose sur une vision interrelatiomielle entre l'individu et sa communauté. Dans l'ensemble, les résultats de cette étude révèlent que les adolescents autochtones n'ont pas été davantage victimes d'agression sexuelle que leurs homologues caucasiens, mais ils ont vécu davantage d'événements de vie délétères. En dépit de cette situation, les adolescents autochtones se révèlent davantage résilients. Les résultats des analyses de régression suggèrent également que l'estime de soi et la capacité de l'adolescent à rechercher de l'aide dans sa communauté sont associées à moins de détresse psychologique, soit plus de resilience.
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Vécu des proches aidantes qui soutiennent un parent en perte d'autonomie en fonction de deux milieux de vie

Ouellet, Manon January 2008 (has links) (PDF)
La présent mémoire s'inscrit dans une recherche qui a été menée de septembre 2003 à avril 2004 auprès de 63 aidantes apportant de l'aide et du soutien à un parent en perte d'autonomie demeurant dans sept milieux de vie différents. De nature exploratoire, la présente étude a été réalisée à partir des analyses des contenus des entrevues semi-dirigées effectuées auprès de 20 des 63 aidantes principales accordant au moins cinq heures de soins par semaine d'aide ou de soutien à leur parent âgé de 65 ans ou plus, vivant dans leur propre logement ou habitant chez les répondantes. Cette étude poursuivait cinq objectifs spécifiques. Le premier étant de comprendre les motifs qui poussent les enfants à prendre en charge leur parent en perte d'autonomie. Le second objectif vise, pour sa part, à documenter l'ampleur des tâches et les formes de participation des aidantes. Le troisième à identifier les difficultés que vivent les répondantes dans la poursuite de leurs divers rôles de vie tandis que le quatrième objectif souhaite connaître les répercussions que vivent les aidantes en rapport avec le soutien qu'elles apportent à leur proche en perte d'autonomie. Finalement, le dernier objectif, vise à documenter l'aide que reçoivent les aidantes de la part des membres de leur réseau informel et formel. Les données de cette étude permettent de constater que les aidantes, tout comme leur parent, sont majoritairement des femmes. L'âge des répondantes varie entre 44 ans et 52 ans tandis que celui de leur parent oscille entre 76 ans et 80 ans. La plupart des aidantes rencontrées sont les filles du parent en perte d'autonomie. La presque totalité des participantes (8 sur 10) qui cohabitent avec leur parent occupent des emplois atypiques (horaire irrégulier, travailleur autonome ou sur appel etc.), à temps partiel, tandis que la majorité des aidantes de l'autre groupe (8 sur 10), travaillent à temps plein selon des horaires réguliers. En ce qui à trait au premier objectif de l'étude, les résultats démontrent que l'amour demeure la principale motivation des répondantes à prendre soin de leur parent. Toutefois, dans certains cas, il semble y avoir présence d'une confusion entre l'obligation, la redevance et l'affection. De plus, certaines répondantes se considèrent «des aidantes de carrière» étant donné qu'elles ont antérieurement pris en charge un autre de leur parent malade. Pour ce qui est du deuxième objectif de l'étude, les informations recueillies auprès des répondantes démontrent que celles-ci prodiguent un ensemble varié de soins, d'aide et de soutien à leur parent relativement à la réalisation de tâches reliées à la poursuite des activités de la vie quotidienne ou de l'aide à la vie domestique. Il semble toutefois que le milieu de vie des aidées module les responsabilités des aidantes. À cet effet, les aidantes qui cohabitent avec leur parent doivent fournir une disponibilité constante et soutenue. La prise en charge de leur parent est donc ici globale et sans limites. Pour leur part, les aidantes qui soutiennent leur parent vivant dans son propre logement abordent leur rôle de façon plus pragmatique et considèrent que leurs principales responsabilités sont d'assurer le bien-être psychologique ainsi que l'autonomie de leur parent. En ce qui a trait aux difficultés vécues par les aidantes et les répercussions de l'aide apportée sur la santé biopsychosociale des répondantes, les données démontrent que les aidantes font face à plusieurs difficultés dans la poursuite de leurs divers rôles de vie dont celui du manque de soutien des membres de leur entourage (soutien informel) et des intervenants oeuvrant dans les organismes publics et communautaires. Au niveau professionnel, les répondantes ont souligné que le manque de flexibilité de leur employeur demeurait un obstacle important. De plus, des aidantes estiment que leur travail professionnel les accapare beaucoup trop et les empêche de soutenir pleinement leur parent. Les répondantes considèrent aussi que l'ampleur de leurs tâches professionnelles et d'aidante a profondément modifié leur vie personnelle, familiale, conjugale et sociale en les rendant moins disponibles pour elles-mêmes, leurs conjoints, leurs enfants et leurs amis. Il faut aussi mentionner que la présence constante d'un sentiment de culpabilité et d'une fatigue psychologique fait aussi parti des conséquences négatives de la prise en charge d'un parent en perte d'autonomie qui ont été mentionnées par les répondantes. Concernant le dernier objectif, les données recueillies démontrent que les aidantes de la présente étude reçoivent généralement très peu de soutien des membres de leur entourage (à l'exception de leur conjoint) et des intervenants rémunérées ou bénévoles des organismes publics ou communautaires. Cette dernière donnée est conforme à la plupart des études réalisées au Québec ou ailleurs. En conclusion, les modalités d'intervention auprès des aidantes ne tiennent actuellement pas compte de la variable des milieux de vie où oeuvrent les proches aidantes face à la prise en charge de leur parent en perte d'autonomie. Les retombées de ce mémoire devrait faire en sorte que les intervenants des réseaux locaux évaluent les besoins de façon plus réaliste et exhaustive et ce, en fonction du milieu de vie de l'aidante.
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La zoothérapie au Saguenay : ampleur, perception et connaissance sur son utilisation dans les résidences privées pour personnes âgées

Tremblay, Sabrina January 2008 (has links) (PDF)
La présente étude souhaite dresser un portrait réaliste de l'utilisation de la zoothérapie au Saguenay 1) en explorant la fréquence de son utilisation dans les résidences privées pour personnes âgées du secteur de Saguenay; 2) en évaluant le niveau de connaissances générales des intervenants au sujet de la zoothérapie, tant au sujet de ses bénéfices que des risques qui lui sont associés et; 3) en analysant les perceptions, les croyances et les appréhensions des répondants envers la zoothérapie. Cette étude utilise un devis de recherche mixte pour l'atteinte de ses objectifs. Ainsi, un questionnaire (volet quantitatif) a d'abord été envoyé à toutes les résidences privées pour personnes âgées du secteur concerné pour mesurer la fréquence d'utilisation de la zoothérapie et obtenir des informations générales sur les programmes de thérapie assistée par les animaux déjà en place. Dans le second volet (qualitatif), des entrevues semi-dirigées ont été menées auprès de certains répondants identifiés dans le volet précédent pour connaître les perceptions, les craintes et les appréhensions, mais aussi les connaissances que les intervenants oeuvrant auprès des personnes âgées détiennent au sujet de la zoothérapie. 14 personnes ont participé au volet quantitatif de l'étude (questionnaire) et huit personnes ont été rencontrées pour réaliser les entrevues semi-dirigées. Les résultats démontrent dans un premier temps que la zoothérapie, telle que définie par Bernatchez et Brousseau (2006), est fort peu utilisée dans les établissements visés par la recherche. Cependant, plusieurs résidences privées acceptent que les animaux de compagnie des résidents demeurent avec eux ou encore, que certains animaux comme des poissons, des oiseaux soient présents dans une salle commune. Les résultats démontrent que le niveau de connaissance des intervenants envers la zoothérapie est très peu élevé. La nature même de la zoothérapie, ses bénéfices et ses risques sont très peu connus par les répondants. Il en résulte une confusion entre la possession ou le côtoiement d'un animal domestique et la thérapie assistée par les animaux. Malgré tout, les répondants semblent, en très grande majorité, ouverts à l'implantation d'un programme de zoothérapie dans leur résidence, mais ils prennent conscience du manque de connaissance qu'ils en ont. La plupart croient qu'il serait important d'en connaître davantage avant d'aller plus loin dans l'introduction des animaux en contexte de thérapie dans leur établissement. Cette recherche, en dépit du fait que les résultats ne peuvent être généralisés à l'ensemble de la population en raison de son échantillon restreint, constitue un premier pas dans l'avancement des connaissances québécoises sur ce sujet. Davantage de recherches sur la zoothérapie et sur la perception des intervenants envers cette dernière sont nécessaires pour faciliter l'implantation future de ce type de programme dans les établissements privés pour personnes âgées de la province.
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L'apport de la relation thérapeutique dans le rétablissement des personnes atteintes d'un trouble mental grave

Tremblay, Marjolaine 02 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire explore les différents apports de la relation thérapeutique dans le rétablissement des personnes atteintes d'un trouble mental grave (TMG). Depuis les années 1980, la vision du rétablissement s'est popularisée dans les systèmes de soins en santé mentale (SM), laissant de côté l'approche biomédicale où la maladie est vue comme une situation chronique, pour une perspective plus positive caractérisée par l'espoir d'un avenir meilleur. Le rétablissement est un processus unique, personnel et multidimensionnel. Malgré tout, on peut cerner certains facteurs individuels, environnementaux et liés à l'intervention des professionnels en SM pouvant l'influer. Même si les personnes ne recevant pas de services de la part d'intervenants en SM peuvent se rétablir, la relation entre la personne et l'intervenant peut avoir des effets bénéfiques sur le rétablissement. On nomme cette relation : la relation thérapeutique (RT). Les études visant à explorer le lien entre la RT et les résultats des interventions prouvent que la RT à des effets modérés mais constants. Par contre, on en sait encore peu sur ce qui permet d'expliquer ces effets. Cette étude vise donc trois objectifs : a) décrire les caractéristiques de la RT entre la personne et l'intervenant selon les quatre dimensions d'un modèle exploratoire décrit dans le cadre conceptuel, b) situer la RT dans le réseau de soutien social de la personne et c) décrire les bénéfices engendrés par la RT en fonction des facteurs de rétablissement. Pour ce faire, un devis de recherche qualitatif exploratoire a été utilisé. Dans trois organismes communautaires de la ville de Saguenay, onze personnes atteintes de TMG ayant une RT significative avec un intervenant ont été recrutées afin de participer à une entrevue semi-dirigée. Selon le cadre conceptuel et les résultats obtenus, un modèle exploratoire de la RT a été élaboré. Ce modèle décrit les éléments contribuant à former une RT positive et comprend cinq dimensions : la dimension humaine, thérapeutique, de collaboration, contextuelle et individuelle. Toutes ces dimensions sont intereliées, mais la dimension humaine de la RT semble être la plus importante aux yeux des participants. Ceux-ci rapportent que les intervenants avec qui ils entretiennent une RT positive ont des qualités humaines profondes telles que l'écoute, le respect et l'empathie qui font d'eux de « bons intervenants ». La dimension thérapeutique est davantage liée aux résultats des interventions et permet qu'elles soient efficaces. La dimension de collaboration inclut les aspects relationnels qui caractérisent la nature des rapports entre la personne et l'intervenant. Tandis que la dimension contextuelle fait référence aux facteurs temporels et environnementaux qui influencent l'établissement de la RT. Pour ce qui de la dimension individuelle, il s'agit des éléments se rapportant aux personnes elles-mêmes et qui ont un effet sur la façon dont la relation s'établit ou est perçue par la personne. De plus, les résultats démontrent que la RT entre la personne et les intervenants significatifs peut avoir divers effets sur les facteurs liés au rétablissement. Pour ce qui est des facteurs individuels (espoir et optimisme; sens de soi; prise de conscience de son potentiel personnel; buts, travail et autres activités professionnelles; autodétermination et appropriation du pouvoir) une RT positive contribue à susciter une amélioration de la confiance en soi, en ses capacités et en un avenir meilleur. Cela peut se faire en prenant comme exemple certaines caractéristiques des intervenants, par des encouragements, le développement ou le renforcement d'habilités et l'incitation à l'autonomie. Concernant les facteurs environnementaux (soutien social, circonstances et possibilités), les intervenants significatifs ont une place importante quoique imprécise dans le réseau social des personnes. Bien qu'ils ne soient pas les individus les plus intimes, ces intervenants sont quand même considérés comme des proches. En moyenne, les participants comptent quatre intervenants dans leur réseau social, ce qui est presque autant que le nombre d'amis. Ces intervenants apportent du soutien particulièrement au niveau émotionnel et pour les besoins d'information et de conseils. Leur rôle dans le réseau social est principalement de sauvegarder l'intégralité du réseau en donnant un répit aux membres de la famille et aux amis. De plus, les intervenants sont aussi appelés à mettre en place des conditions favorisant le rétablissement en orientant la personne vers des ressources répondant à ses besoins et en la mettant dans des situations où elle peut tester ses habiletés et compétences. Finalement, on remarque d'autres facteurs liés à l'intervention des professionnels influencés par une RT positive. Il s'agit de l'implantation d'une saine routine de vie et du soutien dans la gestion des symptômes psychiatriques. Cette étude rapporte aussi trois modèles de terminaison de la RT. Le deuil de la relation fait référence aux personnes rapportant une fin de relation négative. Ce modèle est caractérisé par l'absence de choix face à la terminaison de la relation et le besoin de soutien encore présent. Contrairement au deuxième modèle, l'avancement vers quelque chose de nouveau, où les personnes ont décidé de mettre fin à la relation. Selon les personnes faisant partie de ce modèle, la terminaison signifie qu'elles ont franchi une étape dans leur cheminement. Finalement, certaines personnes n'anticipent pas la terminaison de la relation principalement car elles considèrent que celle-ci a évolué vers une relation d'amitié. Compte tenu de l'influence de la RT dans le processus de rétablissement des personnes atteintes d'un TMG, il serait pertinent de former les intervenants et les futurs intervenants aux dimensions la constituant et de les sensibiliser à son importance. Cependant, d'autres études seront nécessaires afin de préciser ses mécanismes d'action.
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Associations entre l'estime de soi, le coping et les manifestations anxio-dépressives chez des adolescents

Audet, Stéphanie 06 1900 (has links) (PDF)
La documentation sur les facteurs contribuant directement au développement de la dépression et de l'anxiété chez les adolescents est abondante. Il existe toutefois moins d'information au sujet des processus qui contribuent au développement de ces pathologies. L'objectif de l'étude actuelle est d'évaluer le rôle médiateur des stratégies de coping émotionnel et traditionnel dans la relation entre l'estime de soi et les symptômes dépressifs et anxieux chez les adolescents. Cette étude à devis transversal a été réalisée auprès de 408 étudiants âgés entre 13 et 18 ans. Les participants ont complété un questionnaire auto-rapporté mesurant les variables à l'étude. Des analyses de médiation multiple ont été réalisées pour vérifier le rôle médiateur du coping dans la relation unissant l'estime de soi et les symptômes anxio-dépressifs. Les résultats ont révélé que l'estime de soi était associée négativement aux symptômes dépressifs et anxieux. Bien que des associations directes aient été obtenues entre l'estime de soi et le coping émotionnel, ainsi qu'entre le coping émotionnel et les symptômes dépressifs et anxieux, le coping émotionnel n'était pas un médiateur significatif de la relation entre l'estime de soi et la dépression, ni de la relation entre l'estime de soi et l'anxiété. Le coping d'approche n'était pas un médiateur significatif de la relation entre l'estime de soi et la dépression mais l'était dans la relation entre l'estime de soi et l'anxiété. Enfin, le coping par évitement exerçait un effet médiateur significatif dans les relations entre l'estime de soi, d'une part, et les symptômes dépressifs et anxieux, d'autre part.
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Les caractéristiques du dévoilement de l’agression sexuelle chez les enfants et les adolescents en contexte d’entrevue d’enquête

Alain, Samuel 08 1900 (has links) (PDF)
Le dévoilement est un enjeu central pour l’aide aux victimes d’agression sexuelle. Il est à la source de plusieurs bienfaits sur le plan psychologique et constitue un moyen privilégié afin d’obtenir un accès à des ressources d’aide adaptées. Cependant, les données sur la prévalence du dévoilement nous informent qu’un nombre important de victimes choisissent de taire l’agression. L’objectif de cette étude est donc de brosser un portrait du dévoilement de l’agression sexuelle en prenant en compte les caractéristiques du dévoilement, celles des victimes et celles de l’agression. Pour ce faire, 64 transcriptions d’entrevues d’enquête de victimes d’agression sexuelle âgées entre 3 et 17 ans ont été codifiées. La grille de codification permet de prélever l’information portant sur les caractéristiques du dévoilement (p. ex., type de dévoilement, receveur, obstacles, incitateurs, délai, nombre de tentatives). Les résultats des analyses statistiques descriptives effectuées à l’aide des données codifiées suggèrent que contrairement au sexe des victimes, l’âge de celles-ci est relié à certaines caractéristiques du dévoilement, notamment le choix du receveur du dévoilement ainsi que le type d’obstacles au dévoilement. Par ailleurs, la majorité des participants mentionne avoir eu à dévoiler l’agression à plus d’une personne avant que des démarches formelles soient entamées. Enfin, pour la majorité des victimes, ce sont des influences internes (émotions, cauchemars, prise de conscience) qui ont enclenché le processus de dévoilement. Les nouvelles connaissances issues de cette étude pourront être utilisées à titre de soutien théorique à la mise en place des mesures préventives visant à augmenter la prévalence du dévoilement de l’agression sexuelle.

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