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Participation sociale et personnes immigrantes du Saguenay-Lac-Saint-Jean

Bouchard, Pier-Olivier 11 1900 (has links) (PDF)
Dans un contexte où la question du vivre-ensemble entre population immigrante et population native est dans l’agenda politique de plusieurs pays, il devient capital de s’intéresser aux dynamiques de l’inclusion et de la participation des communautés immigrantes. Bien que l’idéal-type d’une société implique la participation des personnes immigrantes dans les instances de participation sociale, notamment décisionnelles, celui-ci ne constitue pas un portrait juste de la réalité. Différentes données montrent effectivement que les personnes immigrantes au Québec sont sous-représentées en fonction de leur poids démographique au niveau des postes décisionnels. Pour illustrer ce propos, soulignons que dans le Montréal métropolitain, il a été démontré que parmi un échantillon de 2582 personnes occupant un poste décisionnel, seulement 5,9% provenaient de minorités visibles, alors que ce sous-groupe représentait 22,5% de la population de ce territoire (Cukier & coll., 2013). Dans le Québec hors Montréal, particulièrement dans les régions où l’immigration est faiblement proportionnée, le portrait de la situation ne semble pas plus gai. D’une part, les personnes immigrantes y sont pareillement sous-représentées au sein des postes-clés de l’administration publique, en tant que personnalités connues par la population en général ou comme leaders politiques (Lebel-Racine, 2008). D’autre part, des manifestations de haine et de xénophobie surviennent ponctuellement dans certaines régions du Québec. Le Saguenay-Lac-Saint-Jean est l’une d’elle, ce qui n’est pas sans supposer une fragilité dans le vivre-ensemble collectif de cette région, constat qu’a d’ailleurs fait Morin (2012). Partant de ces constats, ont donc été ciblés dans cet ouvrage des personnes immigrantes du SLSJ qui sont parvenues à s’impliquer au sein d’instances décisionnelles de la région et sont devenues pour ainsi dire des leaders participatifs. S’appuyant sur une démarche qualitative et inductive, ce mémoire vise trois objectifs : 1) recueillir le point de vue des personnes immigrantes du SLSJ au sujet des différents paramètres de la participation sociale, tels que : les lieux de participation investis; les motivations à participer; les moyens utilisés pour participer; les bénéfices perçus de la participation sociale et les obstacles rencontrés; 2) documenter la perception qu’ils ont en regard de leurs caractéristiques individuelles ayant favorisé leur participation sociale au SLSJ (déterminants individuels); 3) identifier leurs recommandations pour faciliter la participation sociale des personnes immigrantes dans un contexte de région éloignée. Nous avons procédé à 10 entrevues semi-dirigées auprès de personnes immigrantes du SLSJ, lesquelles participent socialement au développement de leur communauté. Lors des entrevues, les thèmes suivants ont été abordés : 1) le vécu au pays d’origine; 2) le parcours migratoire; 3) l’intégration socioprofessionnelle au Québec; 4) la participation sociale; 5) la composition du réseau amical; 6) les perspectives d’avenir; 7) les recommandations à leurs semblables qui souhaiteraient eux-aussi devenir des leaders participatifs; 8) la perception du SLSJ. Les résultats de l’étude ne permettent pas de dégager un seul profil type de la participation sociale. Les personnes rencontrées présentent toutefois des caractéristiques semblables à certains niveaux. D’abord, la durée de résidence semble influencer positivement la participation sociale des personnes immigrantes. En effet, 9 des 10 leaders participatifs de cette étude sont au Québec depuis plus de trois ans, et la moitié (5/10) y sont depuis six ans ou plus. L’autre caractéristique étant la plus homogène chez le profil des sujets est la diplomation universitaire, alors que 9 des 10 répondants possède au moins un diplôme universitaire de premier cycle. Un tel résultat doit être contextualisée avant d’en arriver à une conclusion hâtive. Concernant les aptitudes les plus souvent mentionnées par les répondants, nous remarquons la capacité à entrer en contact avec autrui, qualité permettant ainsi de s’inclure plus facilement au sein d’instances participatives. D’ailleurs, la création de contacts amicaux et professionnels représente un élément central dans le discours de ces leaders participatifs, que ce soit au niveau des motivations à participer, des bénéfices perçus de la participation ou des recommandations. Finalement, un fois intégré au sein d’une instance participative, tels qu’un Conseil d’Administration, une Table de concertation ou un comité, des aptitudes comme l’observation, l’adaptation et l’analyse favoriseraient la pérennité de la participation.
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Les retombées de l'activité physique chez des femmes qui présentent un surplus de poids ou de l'obésité sur l'image de soi et sur le bien-être psychologique et physique

Dallaire, Stéphanie January 2010 (has links) (PDF)
Au sein de la société actuelle, la sédentarité a des conséquences négatives sur la santé des individus dont l'augmentation de l'obésité. D'un autre côté, les images de corps parfaits et minces sont valorisées et provoquent chez certaines personnes, en particulier les femmes, une obsession de la minceur. La présente étude avait comme objectif général d'identifier les effets de l'exercice physique sur l'image que les femmes ont d'elles-mêmes ainsi que sur leur bien-être psychologique et physique. A cet effet, des entrevues semi-dirigées ont été réalisées dans la région du Saguenay auprès de dix femmes qui présentaient un surplus de poids ou de l'obésité et qui avaient décidé d'entreprendre un programme d'exercice physique à raison de trois fois par semaine pendant trente minutes. Cette étude visait trois objectifs spécifiques: 1) identifier la perception de l'image de soi chez les femmes ayant un surplus de poids; 2) exposer les principaux motifs qui poussent les femmes à débuter un programme d'activité physique; 3) identifier les retombées de l'activité physique sur le bien-être psychologique et physique ainsi que sur la vie personnelle et sociale des femmes. Cette étude, reposant sur la théorie de la comparaison sociale de Festinger (1954) et la théorie de l'autodétermination de Deci et Ryan (1991), révèle que les participantes ont une image négative de leur corps provoquée par la comparaison sociale et que les motifs pour commencer l'exercice sont engendrés par une motivation de type extrinsèque comme le désir de perdre du poids. L'image de la femme véhiculée dans la société et les icônes de beauté présentés dans les médias affectent l'appréciation que les répondantes ont de l'image de leur propre corps et cela engendre des frustrations. La totalité des répondantes ont mentionné ressentir des inconforts avec leur poids corporel qui affectent leur estime de soi, leur perception de soi, leurs relations sociales et professionnelles ainsi que leurs relations amoureuses et sexuelles. Concernant les motivations à commencer l'exercice physique, les répondantes ont toutes affirmé que le principal motif est le désir de perdre du poids. Après trois mois de pratique de l'exercice physique, presque la moitié des participantes affirmaient avoir atteint ou partiellement atteint leurs objectifs puisqu'elles avaient perdu du poids. Les résultats de l'étude démontrent d'ailleurs que chez la majorité des répondantes, l'exercice physique a opéré des retombées positives sur le poids corporel, le pourcentage de gras, l'indice de masse corporelle et sur les mensurations corporelles. Les participantes remarquent aussi une amélioration de leur état de santé, une meilleure qualité du sommeil et la presque totalité des femmes disent avoir adopté de meilleures habitudes alimentaires. Après trois mois de pratique de l'exercice physique, les répondantes observent également des répercussions positives sur leur vie personnelle puisqu'elles remarquent des retombées positives sur l'estime de soi, la confiance en soi, le sentiment d'efficacité personnelle ainsi qu'au niveau du contrôle sur soi. La presque totalité des répondantes remarquent aussi une incidence positive de l'exercice physique au niveau de leur vie conjugale et de leur vie sociale. Elles affirment aussi ressentir une diminution du stress et de l'anxiété et elles disent avoir un meilleur moral. Certaines limites sont inhérentes à la présente étude dont la non généralisation de ces résultats à la gente masculine ou encore à l'ensemble de la population. De plus, le fait que le recrutement des participantes a été effectué par une étudiante entraîneuse du centre de conditionnement physique a pu influencer les réponses des femmes afin de satisfaire les attentes de cette dernière. Cette étude porte toutefois un regard nouveau sur les femmes qui présentent un surplus de poids ou de l'obésité qui entreprennent un programme d'exercice physique régulier en apportant des informations sur les perceptions qu'elles ont de leur image de soi. Cette étude permet aussi d'observer à quel point la perception de l'image de soi des femmes est affectée par la comparaison sociale tout en permettant de cibler davantage les motivations qui incitent les femmes présentant un surplus de poids à entreprendre un programme d'exercice physique. Enfin, cette étude contribue à sensibiliser les travailleurs sociaux face aux problématiques du surplus de poids et de l'obsession de la minceur afin de favoriser la mise en place d'interventions qui visent à promouvoir les bienfaits de l'exercice physique sur le bien-être psychosocial de la population.
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Perception du fonctionnement familial de mères et de pères d'un enfant ayant une déficience intellectuelle selon leur niveau de détresse psychologique

Gagné, Natacha 02 1900 (has links) (PDF)
La naissance et l’annonce du diagnostic d’un enfant ayant une déficience intellectuelle (DI) peuvent représenter non seulement un choc important pour les parents, mais aussi affecter l’ensemble du fonctionnement familial. Les études montrent que ces parents sont plus à risque de vivre de la détresse psychologique que ceux d’enfants au développement typique. Les recherches qui traitent de la famille démontrent que des niveaux de cohésion et de flexibilité équilibrés peuvent aider les parents à s’adapter aux différentes situations quotidiennes. Une communication efficace entre les membres et un niveau élevé de satisfaction familiale sont aussi associés à une diminution de la détresse psychologique. Ainsi, il apparaît important d’étudier l’interaction entre les personnes d’une même famille pour comprendre l’effet des difficultés psychologiques sur leur fonctionnement. Jusqu’à présent, cette problématique a été peu étudiée au sein des familles dont l’enfant a été diagnostiqué avec une DI et les pères sont généralement sous-représentés. Cette étude vise donc la comparaison des mères et des pères qui rapportent un niveau de détresse élevé avec ceux en éprouvant peu ou pas à l’égard de leur fonctionnement familial selon les dimensions de cohésion (désengagée, cohésion équilibrée, enchevêtrée), de flexibilité (rigide, flexibilité équilibrée, chaotique), de communication et de satisfaction. Les parents à l’étude reçoivent tous les services d’un centre de réadaptation en déficience intellectuelle et en troubles envahissants du développement (CRDITED). À la suite de leur autorisation, un assistant de recherche les a rencontrés afin de guider l’administration des questionnaires. Ainsi, 31 mères et 27 pères ont complété l’Indice de détresse psychologique de l’Enquête Santé Québec (IDPESQ) et le Family Adaptability and Cohesion Evaluation Scales (FACESIV). Les résultats montrent que les parents avec un niveau de détresse élevé perçoivent plus de désengagement, moins de cohésion, plus d’enchevêtrement, de rigidité et présentent un niveau de satisfaction plus faible que les parents qui en rapportent peu ou pas. Quant aux aspects équilibrés de la flexibilité, chaotique et de la communication, aucune différence n’est relevée en fonction de la détresse psychologique rapportée. Ces résultats pourraient s’expliquer par le fait que les parents ont traversé plusieurs transitions du cycle de vie familiale (p. ex., entrée à l’école de l’enfant), plus d’une situation de vie (p. ex., annonce du diagnostic) et ont assuré différents rôles (p. ex., professeur, thérapeute, etc.) en raison de l’âge de leur enfant. De plus, les résultats ne permettent pas de démontrer de différence entre les mères et les pères sur l’ensemble des dimensions à l’étude. Cependant, les pères éprouvant de la détresse psychologique semblent percevoir plus de désengagement et d’enchevêtrement comparativement aux mères. Ces résultats permettent de s’interroger sur la possibilité que les mères et les pères puissent développer le même point de vue à travers les transitions du cycle de vie familiale. De plus, lorsque le niveau de détresse est élevé leurs symptômes peuvent se manifester différemment entre eux. Cette recherche contribue ainsi à cibler les dimensions du fonctionnement familial sur lesquelles intervenir. Cependant, de futures études avec un échantillon plus vaste et selon un devis longitudinal seraient nécessaires afin d’approfondir les connaissances sur l’évolution du fonctionnement des familles à travers les différentes transitions et mieux cerner les manifestations de la détresse psychologique entre les mères et les pères afin de les soutenir.
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La perception du réseau social parental et l'estime de soi sociale sur la consommation de substances psychotropes chez les adolescents selon l'âge et le sexe

Simard, Marielle 12 1900 (has links) (PDF)
Selon les données recueillies par l'Institut de la Statistique du Québec (ISQ) en 2010-2011, 60% des adolescents des écoles québécoises ont consommé de l’alcool au moins une fois au cours des 12 derniers mois (Laprise, Gagnon, Leclerc & Cazal, 2012). La proportion atteint 26% quant à la consommation de drogues. Il est reconnu que la consommation de substances psychotropes et son expérimentation est un phénomène psychosocial généralement présent lors de la période de l’adolescence (Chabrol, 2004; Zoccolillo, Vitaro & Tremblay, 1999). Cependant, la consommation peut devenir problématique pour certains adolescents (Brunelle, Cousineau & Brochu, 2005) et, divers facteurs, tels que la relation aux parents et l’estime de soi sociale, exercent une influence sur le risque de développer un problème de consommation à l’adolescence. À la lumière de ces informations, cette étude a pour but de mieux comprendre les facteurs « associés » au phénomène de la consommation chez les adolescents. Plus précisément, cette étude vise à décrire l’influence de la perception du réseau social parental et de l’estime de soi sociale sur la consommation de substances psychotropes. Les variables d’intérêts considérées dans cette recherche sont la perception de l’importance relative accordée au père et à la mère, l’estime de soi sociale, la consommation de substances psychotropes, l’âge et le sexe. Cette étude a été réalisée auprès de 856 participants, dont l’échantillon dénombrait 464 filles et 392 garçons. L’âge des participants variait de 12 à 17 ans. Tous les participants ont été recrutés dans des écoles secondaires de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Quatre questionnaires d’évaluation ont permis la cueillette de données, soient un questionnaire sociodémographique, le questionnaire de Perception de l’Environnement des Personnes (PEP) (Fortier, 1991; Fortier, Lachance, Toussaint, Hamel & Marchand, 2001; Fortier & Toussaint, 1996), l’Inventaire d’Estime de Soi Sociale (IESS) (Lawson, Marshall & McGrath, 1979) et la Grille de dépistage de consommation problématique d’alcool et de drogues chez les adolescents et adolescentes (DEP-ADO) (Germain, Guyon, Landry, Tremblay, Brunelle & Bergeron, 2007). Les résultats obtenus indiquent que l’âge est le facteur « associé » le plus important à la consommation de substances psychotropes, suivi de l’importance relative accordée à la mère et au père. Plus l’âge des adolescents augmente, plus leur niveau de consommation de substances psychotropes augmente et, inversement, moins ils accordent de l’importance à leurs parents, autant chez les filles que chez les garçons. Les résultats de l’étude ont également permis de mettre en évidence qu’une estime de soi sociale plus élevée est associée à un niveau de consommation de substances psychotropes plus élevé, chez les filles seulement. Ces résultats suggèrent l’importance de mesurer les diverses dimensions de l’estime de soi susceptibles d’avoir un impact sur la consommation de substances psychotropes à l’adolescence, en fonction du sexe. Sans égard au sexe, les facteurs de l'âge et de l'importance relative accordée aux parents agiraient respectivement comme étant des facteurs associés positivement et négativement à la consommation de substances psychotropes à l'adolescence. Ces résultats indiquent que certains facteurs sont liés à la consommation de substances psychotropes chez les adolescents.
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Parcours scolaire et caractéristiques personnelles, familiales et sociales des jeunes filles âgées de 18 ans ou moins fréquentant un centre d'éducation des adultes

Tremblay, Valérie 12 1900 (has links) (PDF)
Au Québec, plusieurs adolescentes ne parviennent pas à achever leur année scolaire à l’école secondaire et elles décrochent. De nombreuses difficultés vécues tout au long de leur parcours scolaire ainsi que dans leur vie personnelle, familiale et sociale fragilisent ces jeunes femmes et sont à l’origine de la dégradation de leur parcours scolaire. Depuis quelques années, une nouvelle forme de décrochage scolaire est observable : celle des jeunes qui abandonnent leurs études à l’école secondaire et qui optent pour l’éducation des adultes. Cette nouvelle clientèle, qui délaisse l’école secondaire régulière pour se tourner presque aussitôt vers un centre d’éducation des adultes (CEA), ne passe pas inaperçue et suscite son lot de réactions chez les intervenants gravitant dans leur vie. Le présent mémoire est novateur, puisque peu d’études se sont intéressées à la question du raccrochage scolaire chez les jeunes âgés de 18 ans ou moins et encore moins sur leur vécu dans un CEA. Afin de documenter cette réalité, ce mémoire a pour objectif de dresser, selon une perspective écosystémique, le portrait des principales caractéristiques personnelles (ontosystème), scolaires (mésosystème), familiales (microsystème) et sociales (microsystème) ayant eu une influence sur le parcours scolaire lors du primaire et du secondaire de jeunes filles âgées de 18 ans ou moins fréquentant un CEA. Pour y parvenir, 11 filles âgées de 18 ans ou moins fréquentant un CEA du Saguenay-Lac-St-jean ont été recrutées. Des données portant sur leur situation personnelle, scolaire, familiale et sociale au primaire, au secondaire et au CEA, ainsi que sur leur image de soi, tout au long de leur parcours scolaire, ont été recueillies dans le cadre d’entrevues semi-dirigées. Les résultats de cette recherche démontrent que la combinaison et l’interaction entre certains facteurs, tels qu’une faible estime de soi, des troubles de comportement, de la délinquance, de la consommation de drogues et d’alcool, un manque de motivation face à l’école, des difficultés scolaires vécues à l’école primaire, une expérience de redoublement, ainsi que des difficultés relationnelles au sein du système familial et du réseau social, ont mené les jeunes filles à décrocher. Malgré un désintérêt face à leur scolarisation à l’école secondaire régulière, les résultats confirment toutefois la volonté des participantes à reprendre le contrôle sur leur scolarité et à raccrocher au sein d’un CEA, un milieu qu’elles perçoivent comme un outil motivationnel à l’obtention de leur diplôme d’études secondaire (DES). À ce sujet, les résultats révèlent que l’autonomie, l’enseignement modulaire individualisé, la maturité des autres élèves et les relations avec les enseignants sont des conditions présentes en CEA et qui favorisent la persévérance scolaire des jeunes décrocheuses qui raccrochent au sein de ce type d’établissement.
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Processus d’empowerment communautaire dans le cadre d’un projet de développement local en santé de proximité : le cas de la MRC Robert-Cliche et de sa coopérative de santé

Tremblay, Sabrina January 2017 (has links) (PDF)
Les services de santé de première ligne (SPL) font partie de cette grande catégorie de services de proximité nécessaires au bon développement des individus et des communautés. Or, dans la périphérie du Québec, ces services sont souvent jugés comme problématiques par la population, particulièrement au niveau de l’accès à un médecin de famille dans des délais acceptables. Pour les communautés, ces difficultés entraînent toute sorte de conséquences sociales, économiques et démographiques qui font en sorte que les milieux ne maîtrisent plus leurs leviers de développement. Peu à peu, ces communautés deviennent alors incapables de favoriser le bien-être et la qualité de vie de leurs membres. Pour faire face à cette situation, plus de 50 municipalités du Québec ont, depuis 1996, mis sur pied leur propre coopérative de santé afin d’assurer l’accès à un médecin dans leur milieu et, on l’espère, stimuler le développement de la communauté. Dans la mesure où ces organisations collectives répondent à un besoin identifié par la communauté et qu’elles permettent à la population d’exercer un contrôle sur les décisions, certains observateurs n’hésitent pas à parler d’empowerment communautaire. Ces assertions ont été le point de départ de notre démarche doctorale. C’est ainsi qu’en mettant à profit le cadre théorique de l’empowerment de Ninacs, nous avons opté pour l’étude de cas exploratoire de la municipalité régionale de comté (MRC) Robert-Cliche (Québec, Canada) qui a mis sur pied une coopérative de santé en 2008. Plus particulièrement, nous avons voulu comprendre 1) les enjeux sociaux, économiques qui sous-tendent l’investissement de la communauté dans le projet de coopérative de santé ; 2) les mécanismes qui ont été mis en oeuvre afin favoriser la participation citoyenne ; 3) les autres facteurs structurants (communications, compétences collectives, capital communautaire) qui ont participé à la réalisation du projet coopératif. Nos résultats permettent de constater que la MRC Robert-Cliche est une communauté qui entretient une double position périphérique, ce qui la rend plus vulnérable sur le plan socioéconomique et sur la desserte en services de santé de première ligne, notamment au niveau de l’accès à un médecin de famille. Les différentes organisations locales en santé de l’époque (cabinets de médecin, CSSS, Agence de santé) n’ont pas été en mesure de communiquer efficacement, de se mobiliser, d’établir des partenariats efficaces et de susciter un sentiment d’appartenance au milieu qui aurait pu enclencher une démarche de recherche de solution collective. C’est plutôt sous l’impulsion du milieu économique (CLD Robert-Cliche, Caisses populaires Desjardins) que les ressources et l’expertise locale ont été mises à contribution afin de mobiliser la population autour du projet de coopérative de santé. En ce sens, la coopérative est devenue un dispositif de participation formel, beaucoup plus efficace et rassembleur que ce qui existait alors dans les établissements publics. Elle a décloisonné les réseaux de communication entre les différents acteurs du milieu (santé, municipalité, monde des affaires) et, en développant sa propre expertise en santé (recrutement médical, promotion/prévention en santé), la coopérative est devenue une nouvelle compétence collective permettant au milieu d’être acteur de son développement plutôt que simple spectateur. Enfin, la coopérative permet de stimuler le sentiment d’appartenance local et d’activer la conscience citoyenne. En quelque sorte, la MRC Robert-Cliche, qui était auparavant une localité désavantagée, ressemble beaucoup plus à l’idée que l’on se fait d’une véritable communauté. Notre étude permet de mieux comprendre l’empowerment communautaire, en explicitant le rôle crucial des organisations dans le processus. Elle réitère la position centrale des organisations entre les individus et la communauté en plus de mettre en lumière l’importance capitale de leur propre empowerment dans le développement des communautés. Primary care services are part of this large category of services needed for the healthy development of individuals and communities. However, in many peripheral regions of Quebec (Canada), these services are often see as problematic, particularly for the access to a family physician. For communities, these difficulties leads to all sorts of social, economic and demographic consequences. Gradually, these communities become incapable of promoting the well-being and quality of life of their members. To face this situation, more than 50 municipalities in Quebec have founded, since 1996, a health co-operative to facilitate local access to a physician and stimulate the development of the community. Since these collective organizations respond to a need identified by the community and allow the population to exercise control over decisions, some observers began to speak of community empowerment. These assertions were the starting point of our research. With the Ninacs’ (2008) conceptual framework of empowerment, we conduct an exploratory case study of the regional county municipality (RCM) Robert-Cliche (Quebec, Canada). This RCM founded a health co-op in 2008. More precisely, we sought to understand 1) the economic and social issues underling the community's investment in the health co-op project; 2) the mechanisms implemented to stimulate citizenship participation; 3) other structural factors (communications, community competence, community capital) that participated in the implementation of the cooperative project. Our findings show that the RCM Robert-Cliche is a community that suffers from a double peripheral position, which makes it more vulnerable at the socioeconomic level. The various local health organizations of the time (doctor's offices, Health Agency, etc.) were not able to communicate efficently, mobilize, establish effective partnerships and foster a sense of belonging which could had led to a collective solution. Instead, it is the local economic agency (CLD Robert-Cliche) and the Desjardins credit union who mobilized the population around the health cooperative project. In this way, the cooperative become a formal participation mechanism, much more effective and unifying than what existed in public institutions (ex: BOD or user comitee). The health co-op decompartmentalised local communication networks in several sectors (health, municipal, business). Also, by developing its own expertise in health (health promotion/prevention, Hans kaï), the cooperative became a new collective competence. Finally, the cooperative helped to stimulate the sense of local belonging and activate citizenship consciousness. In a way, the RCM Robert-Cliche, which was previously a disadvantaged locality, is now a community inhabited and alive. It became an actor of its own development rather than just a spectator. Our study provides a better understanding of community empowerment by explaining the crucial role of organizations in the process. It reiterates the central position of organizations between individuals and communities and highlights the critical importance of their own empowerment in global community development.
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Être « patiente » aujourd’hui : entre assujettissement normatif et résistances à l’imposition d’une carrière. Regards croisés sur des expériences au sein d’institutions contemporaines en santé mentale

Rivest, Marie-Pier January 2017 (has links)
Cette thèse porte sur les figures contemporaines de la « patiente » au sein du système de santé mentale ontarien. Le contexte de désinstitutionnalisation des services de santé mentale ainsi que les transformations au niveau de la normativité sociale servent de trame de fond à cette thèse. Ces changements se reflètent dans nos attentes envers les patientes, qui ne doivent plus qu’obéir de manière passive aux professionnelles de la santé, mais doivent plutôt faire preuve d’autonomie, d’initiative et de responsabilité individuelle quant à leur cheminement thérapeutique. Ces normes sociales sont véhiculées par des logiques d’intervention telles que l’empowerment, le rétablissement, et la participation des patientes dans des instances systémiques de l’institution. En d’autres mots, les patientes doivent « s’activer » plus que jamais. C’est précisément sur cette injonction que s’est penchée cette thèse, par le biais d’une ethnographie menée auprès de deux terrains de recherche et inspirée par les travaux de Goffman (1961) sur la carrière morale et Foucault (1975) sur les normes sociales. Le premier terrain, une unité de soins aigus en santé mentale, montre par le biais d’une cartographie de l’espace disciplinaire que l’autonomie à laquelle doivent aspirer les patientes est balisée par des exigences normatives de docilité, d’obéissance et de « collaboration » avec l’équipe traitante. Le second terrain, un comité consultatif de « clientes » d’une institution de santé mentale de troisième ligne, montre que les patientes peuvent maintenant jouer un rôle au sein des politiques de l’institution et investir une « carrière » plus valorisée de patiente. Cependant, celles-ci demeurent parfois reléguées à leur statut de « patiente », leur autonomie se voyant balisée par les objectifs institutionnels. Le comité doit plutôt agir en tant que « relais » de l’institution, notamment par la construction d’un récit d’aveu qui promeut l’image d’une patiente « idéale ». Bref, cette thèse trace les contours de deux figures de la patiente se situant sur un même continuum (activation individuelle et activation collective). Finalement, ce travail montre la prédominance encore aujourd’hui des disciplines, malgré l’omniprésence de discours soi-disant émancipateurs. En fin d’analyse, des pistes de réflexion, d’intervention et de recherche sont proposées afin de mieux répondre aux besoins des personnes ayant un vécu en santé mentale et de limiter les effets potentiellement néfastes des interventions de la relation d’aide.
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Le travail rémunéré chez les adolescents et les adolescentes du Saguenay

Richard, Marie-Claude January 2006 (has links) (PDF)
La présente recherche tente d'approfondir les connaissances relatives à la réalité de la conciliation du travail rémunéré et des études secondaires des adolescents et des adolescentes fréquentant le deuxième cycle du secondaire. La notion du travail est comprise en tant que structure significative de socialisation à la fin de l'adolescence. L'orientation de cette étude repose sur la perspective selon laquelle le processus de socialisation propre à l'adolescence se réalise par l'intermédiaire des rôles joués par l'individu. Elle tente donc de comprendre comment le rôle de travailleur est vécu par les adolescents et les adolescentes. Le premier objectif de cette étude vise à identifier les raisons qui sous-tendent le choix des adolescents et adolescentes d'occuper un emploi rémunéré pendant l'année scolaire. Le deuxième objectif tente de connaître les répercussions qu'engendre ce travail sur le rendement scolaire, la vie sociale, les loisirs et la vie familiale des adolescents et adolescentes. L'objectif suivant tend à faire la lumière sur les perspectives d'avenir envisagées par les étudiants travailleurs, tandis que le quatrième objectif cherche à cerner la façon dont ceux-ci gèrent leurs revenus. Le cinquième objectif s'efforce de mettre en relief l'existence de différences sexuelles à l'égard des motifs et des impacts du travail rémunéré ainsi que de la gestion des revenus. Enfin, le dernier objectif tente d'établir des parallèles entre le point de vue des adolescents et des adolescentes et celui de leurs parents quant aux motivations, aux impacts du travail rémunéré ainsi qu'à la gestion des revenus. La méthodologie de cette recherche dite qualitative, est supportée par des techniques de collecte et d'analyses qualitatives des données. L'échantillon comprend au total trente-deux individus, dont la moitié est formée par des adolescents et des adolescentes et l'autre moitié par des parents. Les jeunes, c'est-à-dire huit filles et huit garçons, ainsi que leurs parents, ont été recrutés par le biais de directeurs et de professeurs de deux polyvalentes de la Ville de Saguenay. Tous les participants ont rencontré un intervieweur pendant environ 90 minutes au cours desquelles ils ont rempli une fiche signalétique et ont répondu à une entrevue semi-dirigée. Les résultats démontrent que les motifs invoqués par les adolescents et adolescentes diffèrent selon le genre. Ainsi, les filles affirment travailler pour gagner de l'argent, tandis que les garçons travaillent pour des raisons de nature intrinsèque comme le sens des responsabilités et l'acquisition d'une expérience de travail. Cette étude démontre aussi que les répondants (jeunes et parents) considèrent que les répercussions entraînées par le travail rémunéré sont majoritairement positives, que ce soit au niveau de la santé biopsychosociale, de la vie personnelle, sociale, scolaire et familiale. En ce qui a trait à leur avenir, les jeunes souhaitent poursuivre des études professionnelles, techniques ou universitaires, les filles étant plus nombreuses à vouloir compléter des études universitaires. Les adolescents, filles comme garçons, considèrent qu'ils gèrent efficacement leurs gains financiers et leurs dépenses visent surtout à défrayer les frais reliés à des sorties entre amis et à l'achat de vêtements. La plupart des adolescents et adolescentes réalisent également des économies. Contrairement aux motifs qui diffèrent en fonction du genre, les répercussions ainsi que les modalités de gestion financière sont sensiblement les mêmes entre les adolescents et les adolescentes. Enfin, les résultats obtenus confirment les répercussions positives attribuées par les parents au travail rémunéré dans la vie personnelle, sociale et familiale de leur jeune. Globalement, les parents considèrent que le travail rémunéré ne compromet pas la vie scolaire de leur enfant.
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Constitution des acteurs collectifs et dynamique de développement régional : le cas d'une association régionale en santé et services sociaux

Duperré, Martine January 2002 (has links) (PDF)
Cette thèse porte sur les processus de constitution et de pérennisation des acteurs collectifs. Pour atteindre notre objectif de compréhension du phénomène, nous avons étudié une association de groupes communautaires du domaine de la santé et des services sociaux, et plus particulièrement de la santé mentale. Les données que nous avons utilisées portent sur l'ensemble de l'existence de cette association, soit plus de douze années de fonctionnement. Pour réaliser notre thèse, nous avons procédé par étude de cas intrasite. Nous avons réalisé vingt-cinq entrevues avec des personnes clefs de l'association, utilisé plus de cent cinquante documents tels que des comptes-rendus de réunion, des documents d'orientation, etc. Notre analyse repose principalement sur les concepts d'identité et de culture. L'analyse des données, à partir de ce cadre d'analyse, a permis d'établir que la construction identitaire prend appui sur un projet fondateur soit celui d'un modèle de développement différent où les solidarités communautaires sont à l'honneur et où l'individu regagne une large place dans les services qui lui sont offerts. C'est à partir de ce projet que l'acteur collectif oriente son action, ses stratégies et ses tactiques. Notre thèse a donc permis de construire un modèle alliant à la fois l'acteur et l'action, c'est-à-dire identité culturelle ou collective et stratégies d'action. L'action stratégique étant encadrée par cet ensemble de valeurs qu'est le cadre moral de l'acteur. Nous avons montré que les facteurs participant à la construction de l'acteur collectif sont à la fois de l'ordre de la microstructure, du méso système régional ou national et, enfin, des déterminants microsociologiques. En effet, les changements intervenant dans la structure de prestation des services en santé mentale, amenés par un changement de valeur en faveur de la désinstitutionalisation et par la crise budgétaire de l'État, montraient aux groupes communautaires que leur rôle était sur le point d'évoluer. De plus, le parcours individuel structurant l'identité des premiers fondateurs n'est pas étranger à leur mobilisation. Enfin, leur appartenance à des structures locales, régionales et nationales de participation leur a permis d'identifier une occasion d'agir qu'ils ont su saisir. Le processus de construction des acteurs collectifs dépend de processus internes et des relations qu'entretient l'acteur avec son environnement. À l'interne, trois processus d'ajustement des cadres permettent aux cadres moraux convergents, mais non connectés, de faire jonction et de créer l'embryon de l'acteur collectif. Plus tard, dans la vie de l'association, ces processus de jonction des cadres sont utilisés pour intégrer de nouveaux membres ou alors pour décider d'une orientation à la suite des changements dans l'environnement. L'association agit aussi à titre de réfèrent normatif pour les membres qui s'y alimentent pour apprendre des codes et des manières de faire propres à la culture de cette association. Les nouveaux membres bénéficient aussi de mentors pour s'intégrer à cette culture. À l'externe, l'association a été confrontée, très tôt dans son existence, à des structures gouvernementales autour de l'enjeu de la reconnaissance des services communautaires et alternatifs, et cela a certainement contribué à sa cohésion. Cette opposition, qui s'est parfois soldée par des gains, a permis à l'association de s'appuyer sur ces derniers pour créer une plus grande cohésion chez ses membres. De plus, les luttes menées par les premières fondatrices ainsi que le nombre d'années passées ensemble, ont créé des liens affectifs propices à augmenter la solidarité entre les membres. Ces luttes sont ensuite racontées aux nouvelles générations de membres et servent ainsi à créer le sentiment de partager une histoire commune entre les anciens et les nouveaux, sentiment nécessaire à la création d'une culture associative. Finalement, plusieurs changements sont intervenus dans l'environnement de l'acteur pendant les années que nous avons étudiées. Chacun de ces changements a forcé l'acteur à apprendre et à s'adapter à ces changements. Ainsi, on peut dire que la configuration de l'acteur est modelée par les changements intervenants dans le méso système régional. Des constats théoriques qui ont émergé de notre analyse, nous avons ensuite identifié quelques pistes pour le travail social en organisation communautaire : réaffirmer la nécessité de l'analyse du contexte communautaire et des enjeux politiques afin d'identifier les occasions favorables à la mobilisation et ainsi pouvoir les saisir : intervenir sur les cadres, s'appuyer sur les victoires, permettre un engagement modulé en fonction des personnes, intervenir sur les dimensions affectives et communicationnelles et, enfin, voir à la transmission de la culture de l'association.
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Recherche exploratoire sur les facteurs qui influencent la demande en formation des cadres intermédiaires : étude d'un cas : le Centre hospitalier Hôtel Dieu d'Amos

Lavoie, Linda January 1994 (has links) (PDF)
La formation des ressources humaines dans le monde du travail connaît une popularité grandissante. Dans cette même foulée de développement de la ressource humaine, le milieu de la santé a pris position. Décidé à récupérer un retard important dans ce domaine et confronté aussi à l'évolution dynamique caractérisant notre époque, il adoptait au début des années 90 d'importantes orientations, qui imposent un rythme nouveau aux établissements de santé, notamment en matière de formation. La mise en oeuvre de ces nouvelles règles suppose un effort d'adaptation important qui amène les milieux à réfléchir sur leur intervention prochaine dans ce dossier. C'est en souhaitant clarifier certaines particularités entourant la formation des cadres qu'a pris naissance ce projet de recherche. Il vise plus spécifiquement à élucider une problématique spécifique à la demande de formation des cadres intermédiaires d'un établissement de santé. De plus, c'est à travers la résolution de cette problématique que nous avons tenté d'explorer les liens entre la dynamique organisationnelle et la formation. Bâtie autour d'une indispensable revue de littérature et d'un questionnaire adressé aux cadres intermédiaires du Centre hospitalier Hôtel Dieu d'Amos, cette recherche aura permis d'apporter certains éléments de réponse à la problématique identifiée. En effet notre recherche aura permis de démontrer l'importance de la formation chez ces cadres, leur volonté a se former, et l'existence d'une certaine influence de la dynamique organisationnelle à l'égard de leurs besoins de formation.

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